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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 6 juin 2018

Les grévistes du Rouvray reçus par la directrice de l’ARS après une quatrième hospitalisation

Christophe HUBARD   06-06-2018



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Une délégation rencontre la directrice de l’ARS après l’hospitalisation d’un quatrième gréviste de la faim au Rouvray ce mardi 5 juin 2018
Dernière minute : une délégation regroupant des membres de l’intersyndicale, du comité de grève et le président de la Commission médicale d’établissement du Rouvray est actuellement en rendez-vous avec la directrice de l’ARS Normandie, Christine Gardel,depuis 18 h. Cette ouverture fait suite à un rendez-vous tenu ce midi avec le collège médical de l’hôpital psychiatrique réunissant les médecins. Jusque-là très discrets, ces derniers ont décidé de rédiger un courrier pour solliciter en urgence un rendez-vous avec la directrice de l’ARS. Chose faite dès cet après-midi.


De l’art pour changer de regard sur les troubles psychiques

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De l’art pour changer de regard sur les troubles psychiques

Publicité: Jeux du Val-de-Marne

Depuis les années 90, le centre d’accueil thérapeutique Montaigne Garches, aujourd’hui rattaché au groupe hospitalier Paul Guiraud, propose des ateliers d’art thérapie aux patients souffrant de troubles psychiques. Ce mardi, était installée l’une de leurs fresques au coeur de la CCI du Val-de-Marne.


Le 38e Festival psy de Lorquin, les 6 et 7 juin 2018

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Depuis 1977 le festival psy de Lorquin se veut le fer de lance de l'actualité audiovisuelle dans le champ de la santé mentale en présentant les réalisations de l'année, tournées par des professionnels de l'image, des professionnels du soin, mais également des associations, des familles ou des usagers.


A Paris, l'Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, unique en France

 publié le 


Salle de bain de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, photo du 31 mai 2018

afp.com/Philippe LOPEZ

Chaque jour, six personnes souffrant de troubles psychiatriques et jugées dangereuses passent entre ses murs: l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, unique en France, fonctionne depuis 1872. Mais la tutelle policière sur cette structure médicale interroge.

"L'I3P" se trouve au deuxième étage d'un bâtiment gris portant juste l'inscription "préfecture de police", dans le 14e arrondissement de Paris. Le seul indice pourrait être son voisinage avec l'hôpital psychiatrique Saint-Anne. 
Dans le reste de la France, lorsqu'une personne combine un "danger imminent pour la sureté des personnes" et "des troubles mentaux manifestes", ce sont les maires qui prennent les arrêtés et la personne est adressée à un hôpital public. 

Emploi des handicapés : de nouvelles obligations pour les entreprises

Des amendements au projet de loi « avenir professionnel » prévoient d’améliorer l’accès à l’apprentissage.
Le Monde  |    Par 

Le gouvernement souffle le chaud et le froid en matière de politique pour les handicapés. Alors que sa réforme du secteur du logement risque de nuire à ces publics en matière d’accessibilité des habitations, des mesures en faveur de leur insertion professionnelle ont été dévoilées, mardi 5 juin, par la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, et la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
Plusieurs de ces dispositions renforcent les devoirs des employeurs et les droits des personnes concernées. Elles doivent être traduites dans des amendements au projet de loi « avenir professionnel »,qui sera examiné en séance à l’Assemblée nationale, à partir du 11 juin. En 2015, près de 2,7 millions de personnes (de 15 à 64 ans) indiquaient être reconnues par l’administration comme étant atteintes d’un handicap, selon une étude des services du ministère du travail. Le taux de chômage, au sein de cette population, s’élevait à 19 %, soit presque deux fois plus que la moyenne nationale.

« Plus on vieillit, moins on est reconnu » : des seniors dénoncent les discriminations liées à l’âge

Rencontre avec des adhérents de l’association Old’up qui milite « pour que les vieux ne soient pas considérés comme des sous-citoyens ».
LE MONDE  |  Par 

De loin, cela pourrait ressembler à une réunion classique de club du troisième âge. Mais dans ces locaux associatifs du 15earrondissement de Paris, pas de Scrabble ni de tournoi de belote. Les participants se réunissent pour des groupes de parole ou des séminaires. Aujourd’hui, le thème est « comment aborder la nouveauté ». La conversation roule sur les progrès des neurosciences ou les dégâts causés par la banalisation du divorce. « Le divorce, c’est aussi une liberté, ça permet de refaire sa vie,lance Silvia, 71 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. Je ne suis pas d’accord avec le fait de dire : quelle horreur, ce qui se passe aujourd’hui ! Chaque génération a ses problèmes. » Une partie des participants opine.

Un enfant sur 30 né d'AMP, mais seulement 5 % issus de dons de gamètes, selon l'INED

Charlène Catalifaud
| 05.06.2018


Alors que le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) rend aujourd'hui son rapport sur les États généraux de la bioéthique, une synthèse de l'Institut national d'études démographiques (INED) indique qu'en 2018 en France, un enfant sur 30 (soit 3,4 %) devrait naître grâce à l'assistance médicale à la procréation (AMP).

Bioéthique : le progrès ne doit pas « déshumaniser » la médecine, selon les États généraux

Amandine Le Blanc
| 05.06.2018


Pas de consensus sur tous les sujets mais un socle important de valeurs communes. Le Comité consultatif national d’éthique(CCNE) a remis ce mardi son rapport de synthèse sur les États Généraux de la bioéthique. L’avis de l’instance suivra en septembre mais avec ce premier point d’étape, l’idée était de rendre compte de ce que le CCNE a vu, lu et entendu de la part des Français.

mardi 5 juin 2018

Christine Gardel, directrice régionale de l'ARS Normandie : "les négociations reprennent à l'hôpital psychiatrique de Rouvray"

mercredi 6 juin 2018
par Hélène Roussel

6 minutes

Grève de la faim a l’hôpital psychiatrique de Rouen
Grève de la faim a l’hôpital psychiatrique de Rouen © AFP / CHARLY TRIBALLEAU / AFP
7 salariés en grève de la faim depuis 7 jours à l'hôpital psychiatrique de Rouvray en Normandie, car ils demandent plus de moyens. 
Christine Gardel, directrice régionale de l'ARS Normandie : "Je me sens responsable de sortir de cette conflit."


Hôpital du Rouvray : Agnès Firmin-Le Bodo interpelle à son tour le gouvernement

06-06-2018



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La députée Agir-Les constructifs de la Seine-Maritime a interpellé le gouvernement mercredi 6 juin 2018 au sujet de la grave crise qui touche l’hôpital du Rouvray, près de Rouen. Christophe Castaner lui a assuré que « le cri de colère » des agents est entendu.


Prison : la libération pour troubles psychiatriques, chimère juridique

La loi permet la libération des détenus souffrant de graves troubles mentaux. Mais, mal adapté, le texte rate complètement son objectif.
par Marie Crétenot, de l'Observatoire international des prisons-section française.

Dossier Pyschiatrie & Prison, 8/13

Ce devait être LA solution, le moyen de mettre un terme à la détention de personnes souffrant de troubles psychiques tels que la peine ne peut avoir de sens et que la prison devient traitement inhumain et dégradant. À l’été 2014, le législateur a explicitement intégré les pathologies mentales parmi les motifs pouvant conduire à une mise en liberté pour raisons médicales. Mais le dispositif n’a pas pris. C’est un flop.

©Grégoire Korganow/CGLPL©Grégoire Korganow/CGLPL
Du côté de la pénitentiaire, personne ne semble en mesure de dire combien de mesures ont été prononcées. Mais on ne cache pas, en coulisses, que la question est surtout de savoir si même une seule décision positive a été prise. Et du côté de la Direction générale de la santé ? On ne sait pas non plus, mais le fiasco est admis. Pour en mesurer l’ampleur, un groupe de travail interne envisage de lancer une étude pour évaluer la proportion de personnes qui pourraient bénéficier de cette mesure et le nombre de demandes émises. Mais le financement n’est pas encore acquis. Sur le terrain, c’est aussi le désarroi. Tous les psychiatres interrogés disent être confrontés à des cas cliniques très graves, ou à des états tellement dégradés qu’ils se demandent ce que les gens font encore en prison. Cependant, aucun n’a l’expérience d’une mise en liberté pour raisons psychiatriques. Soit parce que les personnes sont décédées avant la fin de la procédure, soit parce qu’elles se sont heurtées à des refus.

« Il manque 750 000 euros par an au CHU de Saint-Etienne pour la psychiatrie »

  • Le 05/06/2018   

« Le rapport Hazan a été un véritable électrochoc pour le personnel du CHU ». Jean-Michel Mis, député, est allé se rendre compte sur place du plan d’action déclenché au pôle psychiatrie depuis les révélations de « traitements dégradants ».

Une manifestation en mai à Saint-Etienne pour le service. / Photo Yves Flammin
Une manifestation en mai à Saint-Etienne pour le service. / Photo Yves Flammin

« J’ai décidé de faire la démarche d’aller voir par moi-même. Ça me paraissait indispensable ». Alerté suite à la publication début mars du rapport Hazan, qui épinglait sévèrement le traitement réservé aux malades relevant de la psychiatrie au CHU de Saint-Etienne, le député LREM Jean-Michel Mis s’est rendu sur place la semaine dernière.