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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 mars 2018

Recettes pour gourmets autistes

Cet ouvrage collectif a été mitonné par et pour des personnes autistes. Un ouvrage inclassable, coloré et joyeux.

LE MONDE  | Par 

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Le livre. C’est ce qu’on pourrait appeler un OANI – un ouvrage Aspi non identifié. « Aspi », c’est le petit nom que se donnent parfois les personnes atteintes du syndrome d’Asperger, ces autistes de haut niveau qui ont des difficultés dans les interactions sociales mais ne présentent aucun déficit intellectuel. La preuve : le philosophe Josef Schovanec, l’un des coauteurs de Je cuisine un jour bleu, est lui-même un Aspi.


C’est en rencontrant au hasard d’une ­conférence un passionné de gastronomie, Claude Carat, que ce « saltimbanque de l’autisme » a eu l’idée de ce projet collaboratif : des recettes de cuisine concoctées par et pour des personnes autistes. Il en résulte un livre inclassable, illustré, coloré et joyeux. Aux antipodes du rapport sur le devenir ­professionnel des personnes atteintes de TSA (troubles du spectre autistique) remis par le même Schovanec, en mars 2017, au ­secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, afin de nourrir le 4e plan autisme dont la présentation est attendue début avril. Aux antipodes, également, du traité médical ou du régime diététique.

Ecole maternelle obligatoire à 3 ans  : « Un enfant qui joue apprend mieux »

Le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik reviennent sur les enjeux des Assises de la maternelle qui s’ouvrent ce mardi à Paris.

LE MONDE  | Propos recueillis par 

Le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a chargé le neuropsychiatre Boris Cyrulnik d’organiser et d’animer les Assises de la maternelle convoquées à Paris, les 27 et 28 mars. Pour Le Monde, tous deux en décryptent les enjeux, à commencer par la principale annonce faite par le président Emmanuel Macron, ce mardi, à l’ouverture de l’événement : l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans.


Le président de la République a annoncé, en ouverture des Assises de la maternelle, l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, contre 6 ans aujourd’hui. Quelle est la portée de cette annonce ?

Une pétition pour demander l’interdiction des relations sexuelles entre médecins et patients

Une demande a été adressée à la ministre de la santé pour déjouer les « prédateurs sexuels en blouse blanche ». Une mesure loin de faire l’unanimité.

LE MONDE  | Par 
Le code de déontologie médicale doit-il explicitement interdire aux médecins d’avoir des relations sexuelles avec les patients dont ils assurent le suivi ? C’est la demande adressée mardi 27 mars à la ministre de la santé Agnès Buzyn par plusieurs femmes victimes de « prédateurs sexuels » en « blouse blanche » ou « sur divan ». Une pétition déjà signée par plusieurs personnalités, comme la pneumologue Irène Frachon ou le docteur Jean-Paul Hamon, le président de la Fédération des médecins de France, un syndicat de médecins libéraux.

Les écritures de l’art brut au Lam de Villeneuve-d’Ascq

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  • Jusqu’à fin mars, le Lam de Villeneuve-d’Ascq présente ses collections d’art brut sous l’angle de l’écriture. « Les refuges du récit » explorent les différents supports et les nouvelles langues de ces mondes imaginaires.

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Avoir 20 ans en 2018 : le militantisme, oui, mais 2.0

Avoir 20 ans en 2018 (1/5). Cinquante ans après Mai 68, « Le Monde » consacre une série d’articles aux jeunes d’aujourd’hui. Premier volet : leur rapport à l’engagement.

LE MONDE  | Par 

Militer. L’étymologie miles (« soldat ») subsiste, mais l’ardeur militaire (militare, « être soldat »), elle, est passée de mode. La marche forcée, l’embrigadement, l’encadrement ne collent pas avec l’individualisme en vogue. Le militantisme, lui, n’est pas mort. Il a juste fait sa mue. Les formes d’engagements ont été revues, la jeunesse s’est affranchie de la tradition, et milite à sa façon.


« A ceux qui pensent qu’il n’a plus de sens, je rétorque qu’au contraire, le militantisme pour un autre monde n’a jamais été autant d’actualité. Nous devons nous engager et ne pas laisser les autres décider de notre avenir sans nous bouger. » Léonard, 23 ans, ne supportait plus « de [s] e sentir impuissant ». « Réveiller la flemme de l’engagement » est un désir largement partagé par la jeunesse française. Demander « si les jeunes ont encore des idées qui leur tiennent à cœur » courrouce Pauline, 22 ans, militante en faveur d’une « meilleure transparence du débat politique ». Dans ce monde « trop souvent sourd à la parole des jeunes », Gratien, étudiant lillois, ne se reconnaît pas. D’après une enquête du Credoc menée entre 2015 et 2016 auprès de 4 000 jeunes âgés de 18 à 30 ans, près de la moitié (47 %) des jeunes estiment que leur avis ne compte « plutôt pas ».

La maternelle, nouveau cas d’école

Par Marie Piquemal — 
Les Atsem partagent des tâches avec les instituteurs, comme les pauses pipi, la sieste, les câlins ou la cantine.
Les Atsem partagent des tâches avec les instituteurs, comme les pauses pipi, la sieste, les câlins ou la cantine. Photo Denis Allard. Réa


Après la grande réforme du lycée, les premières assises consacrées à la scolarité des tout-petits s’ouvrent ce mardi à Paris. Au cœur des réflexions, les fameuses Atsem qui, aux côtés des enseignants, sont le fil conducteur des enfants. Quelle vraie place leur donner ?

lundi 26 mars 2018

« L’art du documentaire » Guy SELIGMANN avec Alain Vanier

Logo Beaux Arts de Paris


Lundi 9 Avril 2018, 17h-19h : 

amphi du mûrier

Né en 1939, Guy Seligmann a fréquenté très tôt les salles obscures. À Rome, il a côtoyé Roberto Rosselini qui recommandait à la jeune génération de faire «la grande école du xxe siècle», la télévision. Figure de l’Ortf dont il est l’un des représentants syndicaux (Cgt), tout en restant proche du cinéma grand amateur d’arts et adepte d’une télévision inventive, Guy Seligmann devient un pionnier du mélange des genres. 

En instillant dans ses œuvres les codes de la fiction et en expérimentant le docu-fiction (Mazamet, la ville rayée de la carte, 1975), il insuffle avant l’heure des inventions sur le mode des installations-video comme dans Mattamorphoses (1987). À noter dans sa filmographie Vivre à Bonneuil (1974), un film sur l’école expérimentale dirigée par Maud Mannoni qui obtiendra le statut d’hôpital de jour après la diffusion du film. 

Auteur prolifique à la longévité remarquable – pas moins de 677 occurrences sur le site Inamediapro –, il est aussi l’un des maîtres d’œuvre de quelques émissions-cultes comme Dim Dam Dom, Écran Blanc et Rideau Rouge, Le Grand Studio, Les Repères de l’Histoire ou Parole de cinéaste. Réalisateur de documentaires scientifiques, il est notamment l’auteur de Les Particules élémentaires (1989), récompensé par le Prix Nobel Georges Charpak. Il est à l’origine de la création de la Scam (Société civile des auteurs multimédia) qu’il a présidée plusieurs fois.

La mode des «psy-nounous»

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Urgences : il est urgent de ne pas attendre

Paris, le lundi 19 mars 2018 – Une attente "normale". Telle est la façon dont les responsables du service des urgences de Lyon avait qualifié les huit heures pendant lesquelles une jeune étudiante de 19 ans, originaire du Nicaragua, morte d’une complication rare de son otite, a attendu d’être examinée par un médecin après qu’elle ait été classée en catégorie « 4 », soit celle à prendre en charge le moins promptement. Certes, un aussi long délai est malheureusement habituel aujourd'hui dans ce type de configuration dans les services d’urgences français, mais peut-on le considérer comme « normal ». Une telle conception a révolté les nombreux médecins et infirmiers qui ont réagi à l’article que nous avions publié la semaine dernière sur le sujet et qui a suscité une attention soutenue et inhabituelle. Sans doute n’est-ce pas plus "normal" que la mort sur des brancards d’hommes et de femmes n’ayant pas bénéficié suffisamment rapidement de l’expertise d’un praticien : deux établissements de Rennes ont été confrontés à de tels drames ces derniers jours. Moins dramatique, mais interrogeant tout autant, des patients témoignent de ces très longues heures d’attente, qui n’ont heureusement pas toujours aggravé un pronostic pourtant parfois incertain. 

Ne venez qu’en cas d’urgences !

Il ne s’agit pas de phénomènes isolés ou d’une triste loi des séries ou de la tendance des médias à se concentrer sur des faits divers proches au cours d’une même période. Ce sont les symptômes d’un mal chronique, réveillé par la moindre épidémie saisonnière… même quand celle-ci est sur le déclin. Et les chiffres en témoignent : le ministère de la Santé a confirmé que 97 hôpitaux sur les 650 (publics et privés) comptant un service d’urgences ont activé le plan "hôpital sous tension" qui témoigne d’une « situation critique de prise en charge des urgences hospitalières sans pour autant être amenés à déclencher le plan blanc ». De son côté, l’organisation Samu-Urgences de France estime que « plus de 15 000 patients ont passé la nuit sur un brancard des urgences » depuis le début de l’année. On signale également que dans certaines localités, les hôpitaux ont invité les patients à ne consulter les urgences qu’en cas… d’urgence


Réorganisation de services à l'hôpital de Guéret : le personnel interpelle le directeur

 27/03/2018


Réorganisation de services à l'hôpital de Guéret : le personnel interpelle le directeur La réunion entre le directeur et les cadres ne s’est pas déroulée comme prévu. © photo Bruno Barli

Lundi après-midi, une quarantaine d’aides-soignants et d’infirmiers du centre hospitalier de Guéret se sont « invités » à un comité de pilotage portant sur la réorganisation des services d’hématologie et de cancérologie. Ils ont discuté durant plus de deux heures avec la direction.
Pour seule information sur la réorganisation de leur service, ils n'ont que des « bruits de couloir » et c'est justement ce qui a poussé des aides-soignants et des infirmiers à faire monter la pression. Et concrètement, à monter les quatre étages qui mènent, depuis le hall du centre hospitalier de Guéret jusqu'aux bureaux de la direction. Ils étaient une quarantaine à s'être résolus à perturber une réunion entre le directeur de l'hôpital, des médecins et des cadres.
Un comité de pilotage où était justement évoqué le projet de réorganisation de l'hématologie et de cancérologie, deux services très sensibles : « Nous avons des patients qui exigent des soins très lourds, beaucoup de temps. Il faut qu'on ait un effectif suffisant pour assurer la sécurité de ces patients. Sinon, nous refuserons de les prendre », a défendu un médecin, en phase avec les agents.
La nuit, au lieu d'avoir des équipes avec un infirmier accompagné de deux aides-soignants, il n'y en aura plus qu'un.

La psychothérapie : la nouvelle expérimentation de l’Assurance Maladie

Mon-Psychothérapeute.com  26/03/2018 

Lorsque l’on parle de problèmes psychologiques, les remboursements des frais engendrés sont moindres. En effet, alors que les médicaments sont pris en charge, les thérapies mises en place par des psychologues sont laissées de côté. Certaines mutuelles prennent en charge quelques séances par an, mais cela peut sembler dérisoire lorsque l’on sait le temps et le nombre de rendez-vous qu’une séance de psychothérapie peut nécessiter. Néanmoins, le mois de mars 2018 amène avec lui une nouvelle reforme à ce sujet.