Ils veulent ainsi apporter leur soutien au personnel infirmier et dénoncer un manque général de moyens et de personnel.
LE MONDE |
Le geste est caractérisé d’« éminemment canadien » par le Washington Post. Au moins 743 médecins et étudiants en médecine québécois ont signé une pétition protestant contre des… hausses de salaires pourtant négociées par les fédérations médicales.
« Ces augmentations sont d’autant plus choquantes que nos collègues infirmières et infirmiers, préposé(e)s, commis et autres professionnel(le)s subissent des conditions de travail très difficiles », expliquent les signataires de la pétition, lancée le 25 février, « tandis que nos patient(e)s vivent avec le manque d’accès aux services requis à cause des coupures draconiennes des dernières années ».
Au Québec, les salaires des médecins font depuis plusieurs semaines l’objet d’intenses débats. Une récente étude, publiée par des chercheurs canadiens, a estimé que la Belle Province « utilise de manière très dominante un mode de rémunération qui ne produit pas, ou pas suffisamment, les effets désirables qui sont attendus, mais qui produit des dysfonctionnements significatifs » sur l’accès aux soins. En clair, les médecins sont mieux payés, travaillent moins, mais l’accès aux soins ne semble pas amélioré.
Des infirmières à bout de forces
Dans le même temps, les infirmières dénoncent des conditions de travail difficiles, et un manque de moyens et de personnel, limitant l’accès aux soins et la qualité de ces derniers pour les patients.