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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 octobre 2017

Le premier prix suisse décerné à l'art brut suscite la polémique

SUISSE  17-10-2017


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Et si l'art brut se normalisait? La question se pose au moment où, pour la première fois, un prix suisse récompense une production d'"art spontané". Décerné à Olten (AG), Aare Brut est doté de 5000 francs.
Attribuée par un jury d'experts et par Procap, l'association de défense des droits des handicapés, la distinction est revenue à la Fribourgeoise Rosalina Aleixo.

Le prix Aare Brut a été délivré en marge d'une exposition qui rassemble les créations de 14 artistes jusqu'à la fin octobre à Olten, dans une exposition éponyme.

Besoin de reconnaissance

Or, la récompense suscite la polémique: un prix est-il légitime pour récompenser les oeuvres de créateurs indemnes de toute culture artistique - la définition même de l'art brut? Curatrice de l'exposition, Emelyne Fichot explique que ce prix a pour but de favoriser l'émergence des créations artistiques de qualité et de permettre une certaine ouverture aux autres, malgré les réticences.

"Si le besoin de reconnaissance est contraire au principe même de l'art brut, les choses évoluent, en même temps que la société", estime-t-elle.


mardi 17 octobre 2017

Conférence du Collège des Psychologues du Groupe Hospitalier Sud Ile de France. Le corps et les limites.

Conférence du Collège des Psychologues du Groupe Hospitalier Sud Ile de France.
            Le corps et les limites.
                             Résultat de recherche d'images pour "Keith Haring"Keith Haring 



Intervenants extérieurs invités : Marc TOCQUET-DERVOUT, psychologue, psychanalyste. Caroline CARON, Psychanalyste. Florence BARRUEL-SINIMALE, Psychologue. Intervenants du GHSIF : Isabelle CAUT, psychomotricienne (Isis), Elodie DAUNEAU, Psychologue (EMSP), Elodie FUENTES, Psychologue (ELSA), Gautier GRACIEUX, Neuropsychologue (Aubergé), Anna PRZEWLOCKA, Psychologue (Epsylone).                                     
Le Collège des Psychologues de Melun a choisi le thème « le corps et les limites » pour transmettre ses réflexions cliniques sur cette question importante des liens fonctionnels entre corps et psyché, sur la question des vécus corporels de maladies, blessures, handicaps et des limites de leurs dépassements. Cette journée scientifique accueille les psychologues hospitaliers ainsi que les psychologues libéraux du secteur. Nous souhaitons que cette rencontre favorise l’échange qui permettrait d’avancer sur la question du « projet psychologique » à l’hôpital. Parmi les thèmes de cette journée :

Une mère obligée de se battre pour empêcher que son fils autiste soit interné en psychiatrie

15-10-2017

C'est une situation qui témoigne d'un problème sociétal dont on parle trop peu, récemment relayée par le journal le Parisien : le combat d'une mère de famille du Val-de-Marne, miroir des difficultés que rencontrent certains enfants autistes, et leurs familles, pour trouver des environnements adaptés.
En cause, les traitements psychiatriques, qui sont parfois avancés comme étant la seule alternative possible dans certains cas, et qui sont critiqués par bon nombre de parents et d'associations. Puissants traitements médicamenteux, « camisoles chimiques », sédatifs et narcoleptiques à répétition, autant de méthodes perçues par certains parents comme relevant de la solution de facilité, qui, à force de vouloir les « tranquilliser », déshumanise leurs enfants plutôt que de les aider.

Trouble bipolaire : un cas clinique doublement délirant

Le Monde Blogs    , par Marc Gozlan

Syndrome de Capgras (« c’est un imposteur »). Syndrome de Cotard (« je suis mort ») © Wikipedia et Pixabay
Des psychiatres turcs viennent de décrire une situation clinique extrêmement rare : la survenue chez un même individu de deux troubles neuropsychiatriques parmi les plus étranges, à savoir un syndrome de Capgras et un syndrome de Cotard.
Un syndrome de Capgras (encore appelé « illusion des sosies » et dont j’ai déjà eu l’occasion de parler à cinq reprises sur ce blog) est caractérisé par la conviction qu’un membre de son entourage n’est pas celui qu’il semble être mais un imposteur incroyablement ressemblant. Ce trouble neuropsychiatrique appartient à ce que les spécialistes nomment les délires d’identification. Le sujet a la conviction délirante qu’une personne proche a été remplacée par un imposteur, un double physiquement identique qui a le plus souvent des intentions hostiles.

Dans les cas extrêmes du syndrome de Cotard (auquel j’ai également déjà consacré un billet), le malade affirme être mort ou ne plus exister. Il peut parfois exister un délire d’immortalité. Alors que les anciennes descriptions du syndrome de Cotard pouvaient laisser penser que celui-ci touchait avant tout le sujet âgé, il s’avère qu’il n’est pas spécifique d’une tranche d’âge donnée. D’authentiques syndromes de Cotard ont récemment été décrits chez des adolescents et des adultes jeunes. Lorsqu’il survient chez un patient de moins de 25 ans, ce syndrome est souvent associé à un trouble bipolaire (autrefois appelé psychose maniacodépressive). Ce dernier est caractérisé par l’alternance, chez un même individu, d’accès aigus de manie euphorique et de dépression mélancolique.

CHS de Jury : « On ne doit plus agir entre nos murs »

LE 16/10/2017

Les professionnels de la psychiatrie étaient à Jury, ce jeudi, pour parler médiations thérapeutiques. L’avenir de la spécialité et des patients.


Plus de 160 professionnels de la santé psychiatrique   et des étudiants étaient ce jeudi à Jury.  Photo Gilles WIRTZ.
Plus de 160 professionnels de la santé psychiatrique et des étudiants étaient ce jeudi à Jury. Photo Gilles WIRTZ.

Ils ont été plus de 160, ce jeudi, à faire le déplacement jusqu’à l’hôpital psychiatrique de Jury. Des professionnels de la spécialité venus du Haut et Bas-Rhin, de Lorquin, de Sarreguemines ; des psychiatres, un philosophe mais aussi des étudiants des écoles de formation d’infirmiers ; des aidants familiaux et des groupes de patients venus dire leurs maux et ce qui les aide à aller mieux. Au centre des débats : la médiation thérapeutique ou ces mille supports, ces jeux, ces ateliers qui permettent une interaction différente avec le patient et son observation.
Mais à quoi sert ce genre de grand-messe ? « À redonner du sens à la prise en charge psychiatrique, explique le directeur des soins de Jury, Maurice Zilliox. C’est aussi se remettre en cause, réfléchir sur nos pratiques de manière à ce qu’elles restent en adéquation avec les patients ». Pour cela, les personnels de demain sont une vraie carte maîtresse. « Ces infirmiers en formation ont 100 heures de psychopathologie sur trois ans dans leur cursus. C’est évidemment insuffisant alors avec ce genre de rendez-vous, nous les confrontons à la réalité du terrain, à leurs pairs aussi et nous découvrons leur façon de résonner ».

Violences obstétricales : un collectif d'usagers appelle à la prise de conscience des soignants

Coline Garré
| 18.10.2017
Alors que le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes conduit toute une batterie d'auditions préalables à la publication, au printemps 2018, d'un rapport sur les violences obstétricales, demandé par la secrétaire d'État Marlène Schiappa, le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane) rend publiques ses propositions pour lutter contre la maltraitance. Le Ciane la définit comme une « perturbation de la relation de soins comprise dans sa globalité », caractérisée par des faits isolés ou cumulés de violence verbale, de déni de la douleur (ou de mauvaise prise en charge), d'absence d'information et de recherche du consentement de la patiente, d'accompagnement et de respect de l'intimité, etc. 

En trente ans, près de 80 % des insectes auraient disparu en Europe

Ce déclin catastrophique est dû à l’intensification des pratiques agricoles et au recours aux pesticides. Il menace la chaîne alimentaire.

LE MONDE Par 

Un monarque, papillon migrateur, en Californie, en 2014.
Un monarque, papillon migrateur, en Californie, en 2014. MICHAEL FIALA / REUTERS

En moins de trois décennies, les populations d’insectes ont probablement chuté de près de 80 % en Europe. C’est ce que suggère une étude internationale publiée mercredi 18 octobre par la revue PLoS One, analysant des données de captures d’insectes réalisées depuis 1989 en Allemagne ; elle montre en outre que le déclin des abeilles domestiques, très médiatisé par le monde apicole, n’est que la part émergée d’un problème bien plus vaste. « Nos résultats documentent un déclin dramatique des insectes volants, de 76 % en moyenne et jusqu’à 82 % au milieu de l’été, dans les aires protégées allemandes, en seulement vingt-sept ans, écrivent Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) et ses coauteurs. Cela excède considérablement le déclin quantitatif, estimé à 58 %, des vertébrés sauvages depuis 1970. » Le facteur majeur permettant d’expliquer un effondrement aussi rapide, avancent les auteurs, est l’intensification des pratiques agricoles (recours accru aux pesticides, aux engrais de synthèse, etc.).

lundi 16 octobre 2017

Découvrez l'art brut à Hamois

Vivre Ici

08 octobre 2017


Une exposition d'œuvres réalisées par des personnes atteintes d'une déficience intellectuelle est à découvrir à Hamois.

Une exposition rassemblant les œuvres des bénéficiaires du Saja Solignac de Schaltin se tient à l'Office communal du Tourisme et de la Culture d'Hamois. Le Saja Solignac est un service d'accueil de jour pour personnes adultes porteuses d'une déficience intellectuelle. Les 25 participants avaient comme seul fil conducteur le "bonhomme". Ce thème découle de créations d'un des pensionnaires qui représentaient un bonhomme et qui ont inspiré cette initiative.

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PSYCHIATRIE Ramsay Générale de Santé ouvre une clinique dédiée à la prise en charge des professionnels de santé



La Clinique Le Gouz, située à Louhans, en Saône-et-Loire, deviendra dès le 16 octobre un établissement dédié à la prise en charge psychiatrique des professionnels de santé. Le groupe Ramsay Générale de Santé l'a annoncé ce 28 septembre. Tous les professionnels de santé, quels que soient leur statut et leur métier, pourront y être pris en charge.

Il représente aujourd'hui un véritable enjeu de santé de publique. Le groupe Ramsay Générale de Santé (RGDS) s'intéresse au mal-être soignant. RGDS a inauguré, ce 28 septembre, à Louhans (Saône-et-Loire) une clinique de psychiatrie générale dédiée à l'accueil des professionnels de santé, toutes professions et tous statuts confondus. Il s'agit d'un projet de reconversion de la Clinique Le Gouz, anciennement nommée Val-de-Seille. Elle proposera, à partir du 16 octobre prochain, une offre de soins adaptée aux différentes pathologies mentales, allant du dépistage et de la prise en charge, jusqu'à la réhabilitation cognitive et sociale. 

L’hyper-connexion révèle la solitude des hommes

Par Roland Gori, Psychanalyste — 


Photo Jon Feingersh. Getty Images


Converti au numérique, l'être humain s'éloigne de son essence psychique et symbolique.


“Handi-Gang” : quand les handicapés passent à l'action

  • Philippe Roizès 
  • 13/10/2017



    “Handi-gang”, Cara Zina
    Dans son roman “Handi-gang”, Cara Zina raconte l’histoire d’un groupe d’action qui lutte pour l’accessibilité.  © Editions Libertalia

    Un groupe de handicapés vengeurs au service de la lutte pour l’accessibilité ? Une réalité dans les années 1970, remise au goût du jour dans un roman aussi offensif que tendre signé Cara Zina. Qui sait de quoi elle parle.

    Ecouter Cara Zina lors d’une des présentations de son second roman, Handi-Gang n’est pas une perte de temps. Qu’elle en lise avec malice quelques pages, ou qu’elle explique dans un langage direct et concret, ce que signifie être handicapé en France, elle sait accrocher l’attention sur un sujet que beaucoup voient de très loin.
    Fauteuil roulant
    Le point de départ du roman, c’est une expérience personnelle vécue par Cara Zina et son fils handicapé : « Je l’avais emmené dans une colonie de vacances censée être pensée différemment. Mais aucune activité physique n’avait été prévue pour lui et il n’avait pu participer qu’à un atelier de braille. 


    Jean-François Delfraissy : «Il n’y a pas d’éthique déconnectée du réel»

    Par Eric Favereau — 

    «Dieu donnant la vie à Adam», de Michel Ange, revu et corrigé pour l'âge numérique.
    «Dieu donnant la vie à Adam», de Michel Ange, revu et corrigé pour l'âge numérique. Mike Agliolo SPL.COSMOS


    Santé des migrants, intelligence artificielle, conservation des ovocytes… Le président du Comité consultatif national d’éthique, Jean-François Delfraissy, veut inclure la société civile dans les grands débats à venir.



    PRISE EN CHARGE DES PATIENTS : Des guides pour démythifier la maladie mentale

    SENEGAL 10 octobre 2017



    La maladie mentale est mal prise en charge au Sénégal, du fait qu'elle est du ressort exclusif des structures spécialisées. Le ministère de la Santé veut faire disparaitre le mythe, grâce à des guides destinés au personnel soignant. La question a été abordée hier, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.
    La maladie mentale est un problème de santé publique. Au Sénégal, les malades mentaux sont souvent stigmatisés, marginalisés et laissés à eux-mêmes. Les structures spécialisées pour leur prise en charge ne sont pas nombreuses, les psychiatres non plus. Pour une meilleure prise en charge de ces troubles psychiques, le ministère de la santé a élaboré deux guides afin d'aider les médecins généralistes et autres agents dans le traitement des malades.
    La révélation a été faite, hier, lors de la célébration de la journée mondiale dédiée à cette question. Le chef de la Division de la santé mentale a soutenu que ces guides ont vu le jour après un constat. Il s'agit de l'absence de décentralisation et la stigmatisation. Il est donc question, ici, de casser le mythe qui entoure cette pathologie et d'en faire une maladie comme les autres, pour mieux la traiter.

    Rencontre exclusive avec Philip Roth : « Pourquoi ne pas être drôle dans un livre ? »

    Pour « Le Monde des livres », l’écrivain Marc Weitzmann a rendu visite au géant des lettres américaines, alors qu’il entre dans « La Pléiade ».

    LE MONDE DES LIVRES |  | Propos recueillis par 

    Philip Roth chez son agent, à New York, en 2008.
    Philip Roth chez son agent, à New York, en 2008. PETER PEREIRA/4SEE-REA


    « Romans et nouvelles (1959-1977) », de Philip Roth, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Georges Magnane, Henri Robillot et Céline Zins, édité et révisé par Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin, préface de Philippe Jaworski, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1280 pages, 64 € jusqu’au 30 mars 2018.

    Dans le salon de l’Upper West Side, à Manhattan, la table de travail où nous discutions de ses manuscrits, autrefois impeccable, est désormais encombrée de papiers. Depuis qu’il n’écrit plus, Philip Roth (né en 1933) a laissé s’installer ce léger désordre.

    C’est le seul changement discernable. Le reste, les portraits du caricaturiste Philip Guston dans le couloir de l’entrée, le pupitre face auquel il se tenait pour écrire, luttant contre un mal de dos chronique, rien n’a bougé. A 84 ans, le mélange de sophistication et de spontanéité, de force intérieure et d’absence d’apprêt, qui fait depuis toujours le charme de Roth, est lui aussi intact.

    Depuis 1959, année de parution de Good­bye, Columbus (Gallimard, l’éditeur de toute son œuvre en France, 1962), Philip Roth a publié un livre à peu près tous les deux ans. Aujourd’hui, il est l’un des derniers « écrivains absolus », au sens flaubertien : l’ultime représentant des romanciers nés avant le triomphe de la télévision, et dont l’imagination comme la puissance de concentration ont été entièrement structurées par la littérature, d’une manière pratiquement plus envisageable aujourd’hui.

    Loudéac. Une clinique de psychiatrie dans le coeur de la ville

     



    Des services rassemblés
    Quatre services sont désormais rassemblés sous le toit du centre psychothérapeutique Lavergne. Tous dépendants de l’hôpital du centre hospitalier de Plouguernével, trois nouveaux services ont rejoint l’hôpital de jour déjà en place rue de Moncontour : le centre médico psychologique (CMP) pour les adultes ; le centre médico psychologique spécialisé dans les addictions (CMPS) ; et le centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Tous ces services sont encadrés par l’Association hospitalière de Bretagne.

    Mme Klein Théâtre des Abbesses (Paris) octobre 2017

    Comédie dramatique de Nicholas Wright, mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman, avec Marie-Armelle Deguy, Sarah Le Picard et Clémentine Verdier.

    Avec "Mme Klein", le dramaturge britannique Nicholas Wright signe une partition ordonnée sur le mode du huis-clos, le registre du drame familial et le thème des relations mère-fille conflictuelles.
    Et ce autour de la personnalité de Mélanie Klein, pionnière de la psychanalyse de l'enfance, et d'un fait réel, celui de la mort de son fils intervenue dans des circonstances incertaines, une mort que va lui reprocher sa fille en l'interprétant comme un suicide.

    Sur toile de fond toile de fond des controverses et les querelles de chapelle qui agitèrent le petit monde sectaire de la psychanalyse naissante, Nicholas Wright retrace des échanges violents, qui toutefois, en raison de l'insertion de traits d'humour à l'anglaise, désamorcent la potentielle configuration tragique.

    Avec une belle constance, Brigitte Jaques-Wajeman assure toujours une direction d'acteur émérite et a réuni une distribution de qualité pour incarner un trio atypique de femmes qui s'affrontent et se déchirent avec les mêmes armes derrière les lourds rideaux de velours couleur de nuit d'un salon cossu élaboré par Emmanuel Peduzzi.


    Troubles mentaux en nette progression en Algérie La prise en charge en deçà des attentes

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    le 15.10.17
     
	l 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées
    l 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées


    Les troubles mentaux constituent aujourd’hui une sérieuse problématique dans la société algérienne et les plus prévalent en l’occurrence la dépression, l’addiction, la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles obsessionnels compulsifs) relèvent de la psychiatrie.


    Le nombre de personnes atteintes de ces troubles demeure inconnu seulement des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour. Entre 4000 à 5000 consultations sont enregistrées dans les différents services.
    Le Pr Chakali, sous directeur de la santé mentale au ministère de la santé de la population et d e la réforme hospitalière a annoncé la semaine dernière à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qu’entre 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées. Une charge morbide en nette progression en Algérie touchant particulièrement les jeunes qui selon les spécialistes n’est que les conséquences des années du terrorisme d’une part et d’autre part la mutation sociale rapide dans la société. Une très forte demande est enregistrée ces dernières années mais les capacités d’accueils sont très réduites au niveau national notamment pour les jeunes adolescents. S’il y quelques années on déplorait le manque de lits dans les hôpitaux aujourd’hui c’est le personnel médical et paramédical qui fait défaut.