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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 juin 2017

UN PSYCHIATRE VIRTUEL POUR DÉTECTER LES TROUBLES MENTAUX ?

Des chercheurs bordelais ont montré que des « humains virtuels » peuvent diagnostiquer certains troubles mentaux, comme la dépression.
Les chercheurs du laboratoire Sanpsy (Sommeil Addiction Neuropsychiatrie) travaillent sur de nouveaux outils numériques basés sur des scénarios médicaux mimant un entretien clinique avec des interactions empathiques. Ils ont ainsi créé le premier agent conversationnel animé ou humain virtuel capable de conduire un entretien interactif intelligent pour diagnostiquer des troubles dépressifs. Cet entretien a été construit à partir d’un référentiel médical validé (DSM-5) enrichi par des tournures de phrases et des interactions gestuelles et faciales renforçant l’engagement du patient dans l’interaction.

Toxoplasme : notre cerveau, sous contrôle d’un parasite ?

Le toxoplasme pourrait bien expliquer certaines pathologies cérébrales comme la schizophrénie ou l’épilepsie.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

LE LIVRE. Si vous êtes du genre à somatiser en ­lisant des articles médicaux, ce livre risque de ne pas vous laisser indifférent. A côté, un film comme Alien ferait presque sourire. Car le méchant en question est sur Terre, invisible, omniprésent et adore manipuler le cerveau de ses victimes. Son nom, Toxoplasma gondii, fait référence au gondi, petit rongeur d’Afrique du Nord, dans lequel il a été découvert au début du XXe siècle. Il est connu aussi pour avoir de graves effets sur les ­embryons des futures mères infectées. C’est à peu près tout ce que le grand public en sait. Or, 50 % des Françaisle portent,avec 200 000 à 300 000 nouvelles infections chaque année.

samedi 10 juin 2017

Les propositions de cinq experts pour que la santé fasse plus de place aux patients

10.06.2017


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SPL/PHANIE
Le premier, Christian Hervé, est professeur d'Ethique médicale, le second, Jean-Luc Plavis, est engagé au sein de l'association François Aupetit sur la maladie de Crohn, le troisième, Pascal Pujol, est oncologue et président de la Société française de médecine prédictive. Ce petit groupe, auquel le laboratoire Pfizer a donné carte blanche depuis septembre, comprenait aussi Me Caroline Zorn, une avocate, spécialisée dans la santé et Laurence Carton, Secrétaire générale de l'AFLAR. Après six mois de réflexion et la consultation en ligne de quelque 350 personnes, acteurs de santé et de la société civile, ce "club des cinq" a fait cette semaine des propositions plutôt décoiffantes pour accroitre le rôle des patients.
À commencer par un renforcement important de la place du patient dans le système de soins : "les professionnels de santé doivent indéniablement adapter leurs pratiques en privilégiant un comportement et des outils à même de susciter un partage de responsabilité et à encourager le dialogue avec leur patientèle", martèlent ces experts. Cette recommandation débouche sur une préconisation phare, déjà réalité à l'étranger : créer une fonction de "Référent patient", chargé d'abord d'accompagner et de conseiller les malades dans le parcours de soins. Mais pas seulement, puisque ces patients médiateurs auraient aussi pour rôle de faciliter la coordination entre soignants.

« La charge mentale, c’est moi ! »

Témoignage. Cette Parisienne, avocate, a un mari et quatre enfants âgés de 5 à 15 ans. Quand elle a découvert « Fallait demander », la BD en ligne sur ce thème, elle s’est sentie comprise, d’un coup.

M le magazine du Monde  | Par 

JOCHEN GERNER


J’ai eu un fou rire récemment avec une copine. Son mari lui avait demandé si elle n’avait pas parfois des envies d’escapade sexuelle torride avec lui au milieu de la journée. Mais en pleine journée, nous, on pense aux Kellog’s qui manquent ou au cadeau de Victoria qu’il faut acheter, certainement pas à la bagatelle !

Comment pourrait-on avoir la disponibilité de fantasmer, avec tout ce qu’on a en tête ? Moi, quand j’ai une minute dans la journée, j’imprime des fiches sur le Roi-Soleil entre deux dossiers de plaidoirie !

La charge mentale ! Tu es au boulot et tu penses à un milliard de trucs de la maison. En plein milieu d’un dossier, tu t’interromps pour appeler la baby-sitter et lui rappeler que l’horaire du cours de danse a changé. Ou bien pour télécharger des exercices de trigonométrie pour ta fille qui est nulle en maths. Ou encore pour aller acheter les cadeaux d’anniversaire des copains qui ont invité l’un ou l’autre de tes gosses ce week-end… Et puis, il faut aller chez l’orthodontiste qui ne reçoit pas le mercredi, assister au spectacle de danse à 4 heures de l’après-midi !… Mon mari, lui, il n’a pas le quotidien des enfants qui ­entre dans sa sphère de boulot.

Les pédopsychiatres interpellent la ministre de la Santé sur la situation « alarmante » de leur discipline

Coline Garré
| 08.06.2017

Les pédopsychiatres de la Fédération française de psychiatrie (FFP-CNPP), du Collège national des Universitaires de psychiatrie (CNUP), de la Société de l'Information psychiatrique (SIP) et du Syndicat des hôpitaux (SPH) alertent la Pr Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur la situation « alarmante » de la pédopsychiatrie et son risque réel de disparition.

Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon

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21/11/2016


  • FLEURY-LES-AUBRAIS
  • Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon
  • À l’appel des deux syndicats représentés dans 
  • l’établissement, le personnel revendique 
  • régulièrement de meilleures conditions de travail.?
  •  © Photo d’archives Christelle Besseyre

La maltraitance de plusieurs cadres à l’encontre des personnels est dénoncée par les syndicats CGT et Sud Solidaires.
Accéder à l'hôpital Georges-Daumezon sera compliqué aujourd'hui, mais aussi demain et encore mercredi. La CGT et Sud Solidaires, les deux seuls syndicats du centre départemental, ont en effet appelé à une grève de trois jours. Un blocage filtrant devait être mis en place à l'entrée de l'établissement dès 6 h 30, ce matin.


vendredi 9 juin 2017

Charles-Henry Chemaly : un prêtre consacré à la psychothérapie

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SUISSE  06.06.2017 par Grégory Roth

Charles-Henry Chemaly, prêtre et psychologue, entame une formation de deux ans en psychothérapie (Photo: Grégory Roth)
Charles-Henry Chemaly, prêtre et psychologue, entame 
une formation de deux ans en psychothérapie (
Photo: Grégory Roth)

Un prêtre déchargé de ses fonctions pastorales, afin de terminer une formation de deux ans en psychothérapie: c’est une situation assez rare. Rencontre avec l’abbé Charles-Henry Chemaly, pour qui la foi ne suffit pas à résoudre certaines difficultés psychiques.

Charles-Henry Chemaly est psychologue. Une formation professionnelle qu’il débute en 2008, alors qu’il officiait depuis une année comme prêtre auxiliaire à la paroisse du Sacré-Cœur, à Lausanne. “A côté de mon ministère, je suivais les cours du soir et passais mes examens pendant les vacances”, raconte le cinquantenaire français.

Les infirmiers n’en démordent pas : Après un débrayage de trois jours, ils en promettent d’autres

Libération Hassan Bentaleb   9 Juin 2017

Les 72 heures de la grève observée par les infirmiers ont pris fin mercredi, mais d’autres débrayages pourraient avoir lieu. En effet, les membres du Conseil national du Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence comptent continuer leur lutte. 

« Il va y avoir une réunion nationale pour décider des prochaines mesures à prendre. On compte hausser le ton, d’autant plus que le dernier débrayage a été une véritable réussite qui a dépassé toutes les estimations. Nous avons réussi à paralyser les services de presque tous les hôpitaux  et CHU du Royaume», nous a indiqué Abdelmalek Ould-Cheikh, membre dudit mouvement. Et de poursuivre : 

« Notre combat ne prendra fin que si nous recevons une réponse favorable à nos demandes, à savoir la reconnaissance académique de nos diplômes délivrés par l’Etat dans le domaine de l’infirmerie à travers un décret ministériel publié au Bulletin officiel». 


La première synapse synthétique

RTFLASH   08/06/2017 

La première synapse synthétique


Malgré l’évolution des intelligences artificielles ces dernières années, la question de leur consommation massive d’énergie est restée un vrai barrage à leur développement. Mais une équipe de l’Université de Stanford aidée du Sandia National Laboratories a trouvé un moyen de résoudre ce problème.


ASCO 2017 : Faire reculer la peur de la récidive

Le 05.06.2017

De notre envoyée spéciale au congrès sur le cancer, à Chicago. Trois études présentées vont toutes dans le même sens : l'accompagnement psychologique du patient cancéreux n’est pas un luxe mais une nécessité.

PSYCHOTHÉRAPIE. Le message est fort. Premier thème abordé mis à l'honneur dès l'ouverture du 53e congrès de l'ASCO : la psychologie. Souvent absente des communications ciblées sur les traitements, elle est pourtant essentielle. Trois études, australienne, canadienne et suisse, le confirment.

#MedicalizeArt, quand les médecins s’amusent à diagnostiquer les œuvres d’art





MedicalizeArt

La Joconde serait-elle le premier cas répertorié d’hypercholestérolémie familiale ? C’est ce que s’amuse à penser un médecin américain dans un tweet accompagné du célèbre tableau de Leonard de Vinci. Mais il n’est pas le seul. Depuis la fin du mois de mai, des professionnels de santé et des étudiants en médecine facétieux s’appliquent avec humour à diagnostiquer les maladies des personnages figurant sur des œuvres d’art mondialement connues. En quelques jours, des dizaines de tweets ont ainsi été publiés avec le hashtag #MedicalizeArt.
L’autoportrait à l’oreille bandée de van Gogh ? Otite externe persistante ! Le penseur, de Rodin ? Constipation idiopathique chronique ! La vierge de Crevole ? Microcéphalie, alopécie androgénétique prématurée et torticolis !
Le monde médical pastiché
L’initiative n’est pas sans rappeler les travaux très sérieux de médecins visant à revisiter sous l’angle médical des œuvres pour deviner les maladies dont souffraient les personnages peints ou sculptés. Au XIXe siècle, un anatomiste écossais voyait dans le sourire pincé de La Joconde une forme de paralysie périphérique. D’autres ont repéré un xanthélasma ainsi qu’un lipome sur le portrait de Mona Lisa.
#MedicalizeArt a également inspiré les médecins Français présents sur Twitter. Ils ont largement repris à leur compte le phénomène pour moquer avec humour le monde médical. Travers de patients, mégalomanie de certains spécialistes, difficulté de décrocher un RDV d’IRM, visiteurs médicaux, grands patrons, fréquentation des urgences (un jour de soldes)... Tout y passe. Petit florilège.


Chef de réa déclare avoir un lit de dispo à des urgentistes.

Reconnaissance des visages : le code cérébral déchiffré

Chez le macaque, 205 neurones suffisent pour identifier fidèlement un visage humain. Certains analysent la distance entre les deux yeux, d’autres la texture des cheveux…

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 


Cette image montre huit visages présentées à des macaques. L’image de droite est celle reconstituée à partir de l’analyse des signaux électriques de neurones enregistrés alors que les singes observaient ces visages.
Cette image montre huit visages présentées à des macaques. L’image de droite est celle reconstituée à partir de l’analyse des signaux électriques de neurones enregistrés alors que les singes observaient ces visages. Doris Tsao


NEUROSCIENCES. Des chercheurs américains viennent de « cracker » le code de la reconnaissance des visages. Comment ? En s’introduisant dans les réseaux de neurones du cerveau de macaques, tels des pirates informatiques. Premier constat : non, il n’existe pas de « cellules du visage de la grand-mère ». Autrement dit, aucun neurone n’est dévolu à la ­reconnaissance d’une personne donnée – votre grand-mère, par exemple.

A vrai dire, beaucoup jugeaient l’hypothèse peu crédible. « Vous pouvez reconnaître potentiellement 7,5 milliards de visages ; or il n’existe pas 7,5 milliards de neurones dans les régions du cerveau identifiant les visages ! », relève la professeure Doris Tsao, biologiste à Caltech (California Institute of Technology).

L'autisme : une différence plus qu'une maladie ?

École normale supérieure   Conférences
06.06.2017

L’état de la recherche scientifique sur l’autisme, en partant des symptômes comportementaux et en remontant l’enchaînement des facteurs causaux aux niveaux cognitif, cérébral, génétique, ainsi que dans l’environnement de la personne.



Quel bénéfice de l’exercice physique sur la cognition dans la dépression ?

26/05/2017


S’appuyant sur des recherches dans des bases de données médicales (y compris certaines bases moins exploitées en Europe occidentale, comme Russian Science Citation Index et Korean Journal Database), une équipe italienne examine l’impact éventuel de l’exercice physique sur les troubles cognitifs chez des adultes avec une symptomatologie dépressive (au sens du DSM-III, du DSM-IV, de la CIM-9 ou de la CIM-10), en phase aiguë ou en phase de rémission. Les paramètres évalués concernent les fonctions cognitives globales et, plus spécifiquement, la vitesse de traitement des informations, l’attention, la vigilance, la mémoire de travail, la mémoire verbale, la mémoire visuelle, le raisonnement.

On fait des économies avec la psycho-dermatologie!

29/05/2017






Les administrations hospitalières peuvent être réticentes à l’idée d’engager des psychologues ou des psychiatres pour travailler dans les services de dermatologie. Pourtant, pour de nombreux patients consultant en dermatologie, que d’explorations et de traitements coûteux et inutiles pourraient être évités grâce à une évaluation correcte de la dimension psychiatrique !

Un ESI crée un site pour formuler des objectifs de stage

 par Aurélie TRENTESSE.


Afin de faciliter la formulation des objectifs de stage de ses pairs, Vivien Blasquez, étudiant en soins infirmiers, a conçu un site dédié. Il nous en dit plus sur son projet qui facilite déjà la vie de nombreux ESI.

étudiants site internet études
Le site créé par Vivien permet aux étudiants en soins infirmiers de proposer et trouver des objectifs de stage.












Vivien Blasquez, un étudiant en soins infirmiers en seconde année âgé de 28 ans, a crée le site objectifs-stage-ifsi.fr. Comme l'indique son nom, le site permet aux ESI de proposer et trouver des objectifs de stage cohérents en fonction du lieu de stage. Vivien explique que, dans notre formation en IFSI, il nous est demandé pour chacun de nos stages de formuler plusieurs objectifs que l'on va pouvoir réaliser. Dans mon IFSI, nous connaissions les lieux de stage deux semaines à l'avance, ce qui ne permet pas forcément de se projeter. D'autant qu'avant chaque stage, nous avons des partiels. La première chose que nous faisions était donc de demander à d'autres étudiants si quelqu'un était déjà allé dans le lieu de stage, et quels objectifs la personne avait définis. C'était au mieux incomplet et souvent les objectifs étaient toujours les mêmes : connaître le service, faire tel ou tel acte…). Concrètement, les internautes peuvent obtenir des idées d'objectifs de stage infirmier selon le lieu de stage renseigné sur le site.

Un appel à assouplir les règles d'Exit

SUISSE    Par Caroline Zuercher 08/07/17

Assistance au suicideUn membre d’Exit en Suisse alémanique propose que les aînés puissent bénéficier d’un accompagnement même s'ils ne sont pas malades.


Les aînés doivent-ils souffrir d’une maladie pour bénéficier du suicide assisté? Le débat est lancé.

Les aînés doivent-ils souffrir d’une maladie pour bénéficier du suicide assisté? Le débat est lancé.
Image: Keystone
Les personnes âgées devraient pouvoir demander un suicide assisté même si elles ne sont pas malades. Cette revendication brise un tabou, puisqu’elle ne lie plus un tel accompagnement vers la mort à une pathologie. Elle émane d’un représentant d’Exit en Suisse alémanique, Klaus Hotz. Avec une quinzaine d’autres membres, il va soumettre la question à l’assemblée générale de l’organisation le 17 juin, a révélé la SonntagsZeitung.
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Une découverte qui bouleverse l’histoire de l'Homo sapiens

08.06.2017

Une équipe internationale a découvert des restes fossiles de l'"Homo sapiens" vieux de 300 000 ans, donc 100 000 ans de plus que ce que l'on pensait, à Jebel Irhoud au Maroc.
Les différents fossiles retrouvés par les anthropologues entre 2004 et 2016, à Jebel Irhoud, au Maroc.
Les différents fossiles retrouvés par les anthropologues entre 2004 et 2016, à Jebel Irhoud, au Maroc. Crédits : Bruno Rougier - Radio France

C'est une découverte capitale sur l'origine de l'homme. Publiée hier soir dans la revue Nature, des ossements d'homo sapiens datant de 300.000 ans ont été retrouvés au Maroc. Découverte capitale, car jusqu’ici une majorité de spécialistes considéraient que nous descendions d’une population qui vivait en Afrique de l’Est, il y a environ 200 000 ans. Explications d'Hélène Chevallier.

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