Les pédopsychiatres de la Fédération française de psychiatrie (FFP-CNPP), du Collège national des Universitaires de psychiatrie (CNUP), de la Société de l'Information psychiatrique (SIP) et du Syndicat des hôpitaux (SPH) alertent la Pr Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur la situation « alarmante » de la pédopsychiatrie et son risque réel de disparition.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 10 juin 2017
Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon
21/11/2016
- FLEURY-LES-AUBRAIS
- À l’appel des deux syndicats représentés dans
- l’établissement, le personnel revendique
- régulièrement de meilleures conditions de travail.?
- © Photo d’archives Christelle Besseyre
La maltraitance de plusieurs cadres à l’encontre des personnels est dénoncée par les syndicats CGT et Sud Solidaires.
Accéder à l'hôpital Georges-Daumezon sera compliqué aujourd'hui, mais aussi demain et encore mercredi. La CGT et Sud Solidaires, les deux seuls syndicats du centre départemental, ont en effet appelé à une grève de trois jours. Un blocage filtrant devait être mis en place à l'entrée de l'établissement dès 6 h 30, ce matin.
vendredi 9 juin 2017
Charles-Henry Chemaly : un prêtre consacré à la psychothérapie
SUISSE 06.06.2017 par Grégory Roth
Charles-Henry Chemaly, prêtre et psychologue, entame
une formation de deux ans en psychothérapie (
Photo: Grégory Roth)
Un prêtre déchargé de ses fonctions pastorales, afin de terminer une formation de deux ans en psychothérapie: c’est une situation assez rare. Rencontre avec l’abbé Charles-Henry Chemaly, pour qui la foi ne suffit pas à résoudre certaines difficultés psychiques.
Charles-Henry Chemaly est psychologue. Une formation professionnelle qu’il débute en 2008, alors qu’il officiait depuis une année comme prêtre auxiliaire à la paroisse du Sacré-Cœur, à Lausanne. “A côté de mon ministère, je suivais les cours du soir et passais mes examens pendant les vacances”, raconte le cinquantenaire français.
Les infirmiers n’en démordent pas : Après un débrayage de trois jours, ils en promettent d’autres
Libération Hassan Bentaleb 9 Juin 2017
Les 72 heures de la grève observée par les infirmiers ont pris fin mercredi, mais d’autres débrayages pourraient avoir lieu. En effet, les membres du Conseil national du Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence comptent continuer leur lutte.
« Il va y avoir une réunion nationale pour décider des prochaines mesures à prendre. On compte hausser le ton, d’autant plus que le dernier débrayage a été une véritable réussite qui a dépassé toutes les estimations. Nous avons réussi à paralyser les services de presque tous les hôpitaux et CHU du Royaume», nous a indiqué Abdelmalek Ould-Cheikh, membre dudit mouvement. Et de poursuivre :
« Notre combat ne prendra fin que si nous recevons une réponse favorable à nos demandes, à savoir la reconnaissance académique de nos diplômes délivrés par l’Etat dans le domaine de l’infirmerie à travers un décret ministériel publié au Bulletin officiel».
La première synapse synthétique
RTFLASH 08/06/2017
Malgré l’évolution des intelligences artificielles ces dernières années, la question de leur consommation massive d’énergie est restée un vrai barrage à leur développement. Mais une équipe de l’Université de Stanford aidée du Sandia National Laboratories a trouvé un moyen de résoudre ce problème.
ASCO 2017 : Faire reculer la peur de la récidive
Le 05.06.2017
De notre envoyée spéciale au congrès sur le cancer, à Chicago. Trois études présentées vont toutes dans le même sens : l'accompagnement psychologique du patient cancéreux n’est pas un luxe mais une nécessité.
PSYCHOTHÉRAPIE. Le message est fort. Premier thème abordé mis à l'honneur dès l'ouverture du 53e congrès de l'ASCO : la psychologie. Souvent absente des communications ciblées sur les traitements, elle est pourtant essentielle. Trois études, australienne, canadienne et suisse, le confirment.
#MedicalizeArt, quand les médecins s’amusent à diagnostiquer les œuvres d’art
La Joconde serait-elle le premier cas répertorié d’hypercholestérolémie familiale ? C’est ce que s’amuse à penser un médecin américain dans un tweet accompagné du célèbre tableau de Leonard de Vinci. Mais il n’est pas le seul. Depuis la fin du mois de mai, des professionnels de santé et des étudiants en médecine facétieux s’appliquent avec humour à diagnostiquer les maladies des personnages figurant sur des œuvres d’art mondialement connues. En quelques jours, des dizaines de tweets ont ainsi été publiés avec le hashtag #MedicalizeArt.
L’autoportrait à l’oreille bandée de van Gogh ? Otite externe persistante ! Le penseur, de Rodin ? Constipation idiopathique chronique ! La vierge de Crevole ? Microcéphalie, alopécie androgénétique prématurée et torticolis !
Le monde médical pastiché
L’initiative n’est pas sans rappeler les travaux très sérieux de médecins visant à revisiter sous l’angle médical des œuvres pour deviner les maladies dont souffraient les personnages peints ou sculptés. Au XIXe siècle, un anatomiste écossais voyait dans le sourire pincé de La Joconde une forme de paralysie périphérique. D’autres ont repéré un xanthélasma ainsi qu’un lipome sur le portrait de Mona Lisa.
#MedicalizeArt a également inspiré les médecins Français présents sur Twitter. Ils ont largement repris à leur compte le phénomène pour moquer avec humour le monde médical. Travers de patients, mégalomanie de certains spécialistes, difficulté de décrocher un RDV d’IRM, visiteurs médicaux, grands patrons, fréquentation des urgences (un jour de soldes)... Tout y passe. Petit florilège.
Reconnaissance des visages : le code cérébral déchiffré
Chez le macaque, 205 neurones suffisent pour identifier fidèlement un visage humain. Certains analysent la distance entre les deux yeux, d’autres la texture des cheveux…
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Florence Rosier
NEUROSCIENCES. Des chercheurs américains viennent de « cracker » le code de la reconnaissance des visages. Comment ? En s’introduisant dans les réseaux de neurones du cerveau de macaques, tels des pirates informatiques. Premier constat : non, il n’existe pas de « cellules du visage de la grand-mère ». Autrement dit, aucun neurone n’est dévolu à la reconnaissance d’une personne donnée – votre grand-mère, par exemple.
A vrai dire, beaucoup jugeaient l’hypothèse peu crédible. « Vous pouvez reconnaître potentiellement 7,5 milliards de visages ; or il n’existe pas 7,5 milliards de neurones dans les régions du cerveau identifiant les visages ! », relève la professeure Doris Tsao, biologiste à Caltech (California Institute of Technology).
L'autisme : une différence plus qu'une maladie ?
École normale supérieure Conférences
06.06.2017
L’état de la recherche scientifique sur l’autisme, en partant des symptômes comportementaux et en remontant l’enchaînement des facteurs causaux aux niveaux cognitif, cérébral, génétique, ainsi que dans l’environnement de la personne.
Quel bénéfice de l’exercice physique sur la cognition dans la dépression ?
26/05/2017
S’appuyant sur des recherches dans des bases de données médicales (y compris certaines bases moins exploitées en Europe occidentale, comme Russian Science Citation Index et Korean Journal Database), une équipe italienne examine l’impact éventuel de l’exercice physique sur les troubles cognitifs chez des adultes avec une symptomatologie dépressive (au sens du DSM-III, du DSM-IV, de la CIM-9 ou de la CIM-10), en phase aiguë ou en phase de rémission. Les paramètres évalués concernent les fonctions cognitives globales et, plus spécifiquement, la vitesse de traitement des informations, l’attention, la vigilance, la mémoire de travail, la mémoire verbale, la mémoire visuelle, le raisonnement.
On fait des économies avec la psycho-dermatologie!
29/05/2017
Les administrations hospitalières peuvent être réticentes à l’idée d’engager des psychologues ou des psychiatres pour travailler dans les services de dermatologie. Pourtant, pour de nombreux patients consultant en dermatologie, que d’explorations et de traitements coûteux et inutiles pourraient être évités grâce à une évaluation correcte de la dimension psychiatrique !
Un ESI crée un site pour formuler des objectifs de stage
par Aurélie TRENTESSE.
Afin de faciliter la formulation des objectifs de stage de ses pairs, Vivien Blasquez, étudiant en soins infirmiers, a conçu un site dédié. Il nous en dit plus sur son projet qui facilite déjà la vie de nombreux ESI.
Vivien Blasquez, un étudiant en soins infirmiers en seconde année âgé de 28 ans, a crée le site objectifs-stage-ifsi.fr. Comme l'indique son nom, le site permet aux ESI de proposer et trouver des objectifs de stage cohérents en fonction du lieu de stage. Vivien explique que,
dans notre formation en IFSI, il nous est demandé pour chacun de nos stages de formuler plusieurs objectifs que l'on va pouvoir réaliser. Dans mon IFSI, nous connaissions les lieux de stage deux semaines à l'avance, ce qui ne permet pas forcément de se projeter. D'autant qu'avant chaque stage, nous avons des partiels. La première chose que nous faisions était donc de demander à d'autres étudiants si quelqu'un était déjà allé dans le lieu de stage, et quels objectifs la personne avait définis. C'était au mieux incomplet et souvent les objectifs étaient toujours les mêmes : connaître le service, faire tel ou tel acte…). Concrètement, les internautes peuvent obtenir des idées d'objectifs de stage infirmier selon le lieu de stage renseigné sur le site.
Un appel à assouplir les règles d'Exit
SUISSE Par Caroline Zuercher 08/07/17
Image: Keystone
Les personnes âgées devraient pouvoir demander un suicide assisté même si elles ne sont pas malades. Cette revendication brise un tabou, puisqu’elle ne lie plus un tel accompagnement vers la mort à une pathologie. Elle émane d’un représentant d’Exit en Suisse alémanique, Klaus Hotz. Avec une quinzaine d’autres membres, il va soumettre la question à l’assemblée générale de l’organisation le 17 juin, a révélé la SonntagsZeitung.
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Assistance au suicideUn membre d’Exit en Suisse alémanique propose que les aînés puissent bénéficier d’un accompagnement même s'ils ne sont pas malades.
Les aînés doivent-ils souffrir d’une maladie pour bénéficier du suicide assisté? Le débat est lancé.
Une découverte qui bouleverse l’histoire de l'Homo sapiens
08.06.2017
Une équipe internationale a découvert des restes fossiles de l'"Homo sapiens" vieux de 300 000 ans, donc 100 000 ans de plus que ce que l'on pensait, à Jebel Irhoud au Maroc.
Bruno Maquart (Universcience) : « L’heure de l’antidisciplinaire est peut-être venue »
Quel sera l’impact culturel et sociétal de la mutation numérique ? A l’occasion du Forum Changer d’Ere, qui se déroule mardi 13 juin, entretien avec Bruno Maquart, président d’Universcience.
LE MONDE | | Par Marine Miller
« Le travail aux robots, la vie aux humains ». Tel est le thème de la 5e édition du forum Changer d’Ere, qui se déroule mardi 13 juin 2017 à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. Il sera ouvert par Bruno Maquart, président d’Universcience.
On annonce que les robots et l’impression 3D vont redessiner entièrement certains secteurs, comme la construction. Comment penser ce changement ?
De nombreux domaines d’activité utilisent des technologies, de la robotique à l’intelligence artificielle, hier cantonnées à quelques niches spécifiques et aux œuvres de science-fiction. Grâce notamment à des moyens de traitement de l’information de masse, la « machine » a récemment gagné en rapidité, en agilité, en autonomie et donc en puissance, jusqu’à nous battre au jeu de go. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’humanité que des avancées techniques modifient de manière visible et substantielle nos existences : tout a commencé avec la maîtrise du feu en un sens.
Le « mode d’existence » de ces nouveaux « objets techniques » reste largement à penser, dans le prolongement des travaux fondateurs de Gilbert Simondon. C’est indispensable pour que citoyens comme pouvoirs publics, entreprises comme associations puissent utilement débattre des conséquences profondes des évolutions en cours, en particulier sur le travail. Il est intéressant de noter que la campagne électorale pour l’élection présidentielle de cette année a, pour la première fois, abordé ces questions « existentielles ».
Des écoliers au défi de se passer d’écran pendant une semaine
Pour prendre conscience du temps qu’ils passent devant les écrans et pas à autre chose, des enfants de 10 ans ont tenté de déconnecter une semaine entière.
LE MONDE | | Par Céline Mordant
« Oh non… » Le cri du cœur des élèves de CM1-CM2 invités à se passer de télévision et de console de jeu pendant une semaine n’est pas franchement enthousiaste. L’idée paraît même incongrue à ces 23 enfants scolarisés à l’école élémentaire Manin, dans le 19e arrondissement de Paris. Agés de 9 à 11 ans, seule une petite minorité n’a pas d’écran dans sa chambre.
Pourquoi limiter quelque chose à ce point imbriqué à leur quotidien ? « L’objectif n’est pas de leur dire d’arrêter les écrans, ni de les diaboliser, explique leur professeur Irène Munch, mais de les faire réfléchir sur leur propre consommation, de leur faire prendre conscience que c’est bien aussi de passer du temps avec les copains, la famille, au moins à table… »
Karen, ancienne anorexique, expose à Hôtel-Dieu :«L'art-thérapie m'a sauvée»
07/06/2017
Patients et médecins pendant l'installation de l'exposition hier./ DDM, X. de Fenoyl
Patients et médecins pendant l'installation de l'exposition hier./ DDM, X. de Fenoyl
Une exposition pleine de fantaisie et de créativité s'ouvre aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu. Elle présente les œuvres réalisées par des patients dans les ateliers d'art-thérapie de l'hôpital psychiatrique de jour à Purpan.
Point d'orgue de toute une année de créations au sein de l'atelier d'Art-Thérapie du service de psychiatrie du CHU Purpan, l'exposition «Rêve !» ouvre aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu, où on pourra la visiter jusqu'au dimanche 11 juin. Créée il y a une dizaine d'années par l'association Les Arts Saint-Cyprien et les psychiatres qui encadrent les ateliers à Purpan, cette expo présente les travaux réalisés par les patients autour d'une thématique commune, le rêve. Ce sujet très inspirant se décline en peintures, moulages, sculptures, écrits, enregistrements, installations, présentés dans les plus belles salles de l'Hôtel-Dieu. En 2016 cette exposition d'art-thérapie avait déplacé quelque 1 700 visiteurs sur quatre jours, un succès qui dépasse largement l'audience des proches des patients. «L'art-thérapie m'a sauvée», affirme Karen, 39 ans, suivie pour anorexie depuis vingt ans, aujourd'hui docteur en histoire de l'Art.
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