Par Richard Vivion, France Bleu Pays de SavoieJeudi 1 juin 2017
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
vendredi 2 juin 2017
De plus en plus de jeunes renoncent aux soins et à des repas, faute d’argent
La Croix-Rouge alerte, dans un rapport, sur la paupérisation des jeunes, notamment étudiants, conduits à des « priorisations malheureuses » et plus nombreux que par le passé à fréquenter les épiceries solidaires.
Le Monde.fr avec AFP | | Par Adrien de Tricornot
« En France, un jeune sur cinq a renoncé aux soins. Or un premier indice de la précarité est de ne pas se faire soigner. 13 000 étudiants parisiens sautent quatre à six repas par semaine, faute de pouvoir se les payer » : la deuxième édition du rapport annuel de la Croix-Rouge, « Pacte pour la santé globale des jeunes », publié mercredi 31 mai, dresse un panorama inquiétant de leur situation. Faire une croix sur les dépenses de santé et d’alimentation relève d’une « priorisation malheureuse » de la part de personnes « paupérisées », commente le président de l’organisation, Jean-Jacques Eledjam.
DAVID : Emotions et transformation vocale en temps réel
Gaie, triste ou effrayée : la voix électroniquement manipulée en direct d'une personne et entendue par celle-ci modifie son humeur. L'expérience répond à un vieux débat en psychologie et, réalisée depuis une plateforme librement accessible, elle pourra être adaptée à bien d'autres études.
« On connaît encore très mal les mécanismes qui sont mis en jeu par la production des émotions vocales », explique l'auteur principal de l'étude Jean-Julien Aucouturier du laboratoire Sciences et technologies de la musique et du son (STMS, CNRS/Ircam/Ministère de la culture et de la communication/université Pierre et Marie Curie). « De précédentes recherches ont suggéré que les personnes essaient de contrôler la façon dont elles expriment leurs émotions, par exemple en essayant de ne pas paraître affectées par un événement, ou en se forçant à sourire même si ce n'est pas sincère. Nous voulions étudier à quel point les personnes ont conscience de leurs propres expressions émotionnelles. »
Dans cette première étude utilisant une plateforme audio numérique, et publiée dans les Pnas, les participants lisent un court texte à voix haute tout en écoutant avec un casque leur voix, modifiée à leur insu pour être plus gaie, triste ou effrayée.
Les différentes possibilités réalisées avec la plateforme. © CNRS
Concours infirmier 2017 : les candidats racontent leurs oraux
31.05.17
Chaque année, la période mai-juin est l'occasion pour les candidats aux concours infirmiers de passer une épreuve souvent redoutée : les oraux. Sur le forum d'infirmiers.com, ils racontent leur expérience en la matière.
Après avoir réussi leurs épreuves écrites, les candidats aux concours infirmiers doivent se soumettre à une dernière épreuve : les oraux. Souvent redoutée, elle est l'occasion pour les futurs étudiants de présenter leur projet professionnel, de prouver qu'ils sont motivés et de montrer ce qu'ils connaissent du milieu sanitaire. Sur le forum d'infirmiers.com, plusieurs candidats ont déjà passé l'épreuve d'admission. Ils témoignent de leur expérience et évoquent les sujets abordés par le jury. Ainsi, première à se lancer, thenurse37 raconte que l'épreuve désormais derrière elle et que
le moins que l'on puisse dire, c'est que le niveau est très élevé !. Elle a été interrogée sur le sujet « Les enfants handicapés ont le droit de participer aux activités périscolaires et voyages scolaires ». Sur son projet professionnel, le jury lui a demandé pourquoi elle souhaitait devenir infirmière, dans quel secteur elle souhaitait évoluer et quelles sont les difficultés du métier infirmier.
Ils m'ont beaucoup malmenée en me provoquant, mais je leur ai tenu tête, souligne-t-elle.
Énième mission ministérielle au centre hospitalier de Cayenne, les soignants au bord de la rupture
Damien Coulomb
| 01.06.2017
Crédit Photo : AFP
Une nouvelle « mission d'expertise en ressources humaines » a été diligentée à l'hôpital de Cayenne par les ministères des Outre-mer et de la Santé. « Cette mission aura pour objectif d’évaluer les besoins de personnel médical et paramédical du Centre Hospitalier André Rosemond de Cayenne (CHAR), le Centre hospitalier de référence en Guyane », affirment les ministres Agnès Buzyn et Annick Girardin dans un communiqué.
Sur place, c'est la consternation qui règne, comme l'explique le Dr Loïc Epelboin, de l'unité des maladies Infectieuses et tropicales, et membre du pôle santé qui a négocié l'accord signé entre le gouvernement et les représentants du collectif « Pou Lagwiyanne dékolé ». Le praticien a vu défiler « un nombre impressionnant » de missions et de rapports qui ont tous déjà abondamment décrit le délabrement progressif de l'hôpital. Un rapport de mars 2016 réalisé par Chantal De Singly, (ex-directrice de l'ARS océan indien, récemment nommée directrice du cabinet de la ministre des sports Laura Flessel).
Suicide. La SNCF débat des risques autour d'une table ronde
Ce jeudi, la SNCF et les syndicats de cheminots se sont réunis pour discuter des risques psychosociaux. Mi-avril, les quatre syndicats représentatifs du groupe (CGT, Unsa, SUD et CFDT) avaient pointé du doigt un « nombre exceptionnel de drames ».
La SNCF et les syndicats de cheminots ont commencé jeudi à discuter des risques psychosociaux dans le groupe public ferroviaire, après une série de suicides qui avait conduit en avril les syndicats à tirer ensemble l’alarme.
En réponse à la demande de « table ronde » des syndicats, la direction a proposé d’évoquer la question au CNHSCT (Comité national d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), prévu toute la journée.
Fumer est de plus en plus un marqueur social
Le pourcentage de fumeurs s’est accru chez les Français à faibles revenus et a baissé dans la population à haut niveau de revenus entre 2010 et 2016.
LE MONDE | | Par François Béguin
Fumer est de plus en plus un signe d’appartenance sociale. Entre 2010 et 2016, le pourcentage de fumeurs quotidiens a continué d’augmenter chez les Français à faibles revenus, passant de 35,2 % à 37,5 % de cette catégorie sociale. A l’inverse, chez les Français à haut niveau de revenus, cette proportion est passée de 23,5 % à 20,9 % en six ans.
Cet accroissement des inégalités sociales est l’un des enseignements du Baromètre santé 2016 sur le tabac publié mardi 30 mai par Santé publique France. L’étude, construite à partir d’une enquête téléphonique menée du 8 janvier au 1er août 2016 auprès d’un échantillon représentatif de plus de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans, a été réalisée avant la hausse du remboursement des substituts nicotiniques en octobre 2016 et la généralisation du paquet de cigarettes neutre chez les buralistes, le 1er janvier 2017.
Sainte-Anne labellisé centre de référence des maladies rares à expression psychiatrique
Fabienne Rigal
| 31.05.2017
Le centre hospitalier Sainte-Anne (CHSA) a été labellisé « centre constitutif du centre de référence des maladies rares (CRMR) à expression psychiatrique », a annoncé la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Cheick Oumar Bagayoko, pionnier de la médecine 2.0 au Mali
C’est au professeur visionnaire agrégé en informatique médicale que l’on doit le développement de la consultation et du diagnostic à distance. En Afrique et au-delà.
Par Anthony Fouchard (contributeur Le Monde Afrique, Bamako)
LE MONDE
Mépris, dédain, ironie. Cheick Oumar Bagayoko, dans son élégant boubou marron et blanc, égrène avec un sourire aux lèvres les trois principales réactions auxquelles il a dû faire face quand il a voulu étudier l’informatique médicale. Fin des années 1990 au Mali, Internet se résume à un seul point d’accès dans toute la capitale. Mais Cheick Oumar Bagayoko et une poignée de ses camarades étudiants à la fac de médecine y voient un potentiel énorme. « Tout le monde faisait de la gynécologie ou de la médecine générale. Nous, ce qu’on voulait c’était changer le quotidien des médecins de brousse, qui se plaignaient de désapprendre et d’être trop isolés. Internet nous semblait être le meilleur moyen », explique Cheick Oumar.
Vingt ans plus tard, le docteur Bagayako est l’un des seuls professeurs agrégés en informatique médicale sur le continent africain. A 39 ans, il dispense des cours en France, en Suisse, mais aussi et surtout au Mali. De quoi susciter jalousie et incompréhension dans un pays où les enjeux de ses travaux restent abstraits pour beaucoup de professionnels comme pour les pouvoirs publics. Pourtant, Oumar Bagayoko a bien failli ne jamais devenir docteur. Faute de trouver un directeur de thèse – sur l’iconographie des lésions lépreuses dermatologiques – qui accepte de le tutorer.
Les orthophonistes partent se former en Belgique
Face au plafond de 4 % de réussite aux concours français, les étudiants sont chaque année plus nombreux à passer la frontière belge pour intégrer les hautes écoles et universités belges.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Camille Thomine
Du jour où elle a reçu le feu vert de la Haute Ecole de la ville de Liège (HEL) pour s’inscrire en « logopédie », appellation belge de l’orthophonie, Talitha Puech n’a eu que quelques jours pour plier bagage et dénicher, sans même l’avoir vu, un logement en Wallonie. C’était en 2015.
Aujourd’hui étudiante en deuxième année, elle alterne vingt-trois heures de cours et deux jours de stage, où elle soigne neuf patients en totale autonomie. Un rythme « intensif » qu’elle ne regrette aucunement. Après une première erreur d’orientation et un échec aux concours d’orthophonie en France, « reperdre une année » était inenvisageable.
Aux frais d’inscription des épreuves (80 euros par école en moyenne) s’ajoutaient ceux des déplacements, de l’hébergement et d’une très recommandée classe préparatoire, environ 3 000 euros pour six à neuf mois d’entraînement. « Etant boursière, je ne pouvais pas », explique-t-elle.
jeudi 1 juin 2017
Pour autant, je suis en manque !
Une fois n’est pas coutume, le
rédacteur de ce blog que je suis, prend la plume ou plutôt les touches de son
clavier pour vous faire part de ses réflexions. Cette fenêtre d’observation que
me procure la rédaction de ce blog m’offre, j’en ai bien conscience, un
panorama partiel de ce qui s'agite et vibrionne dans le champ des actualités des
sciences humaines et sociales qui nous intéressent.
Ma procédure est des plus simples
puisque je m’aide des outils de veille qui permettent de recevoir, à partir d’occurrences
ou de mots clefs, des données qui résonnent dans l’actualité sur les
thématiques qui retiennent notre intérêt. Ce sont des articles de presse, des publications
et des informations venant de différents canaux, des plus classiques aux plus
inattendus. Les robots ne font pas tout et je m’autorise à explorer des plateformes
spécialisées, des revues en ligne, les news letter de maisons d’édition, etc.
Tout cela, et je l’assume, donnant une tambouille hétéroclite et peu ordonnée.
Au final, je me plais à penser que cette vitrine est révélatrice de ce qui s’exprime
dans une période donnée.
Pour autant, je suis en manque !
Certain(e)s d’entre vous – et je
les en remercie - me font parvenir des informations sur la parution de livres, d’essais,
d’articles, etc. sur l’actualité de débats, colloques, journées d’études,
forums, séminaires, etc.
Quel est ce manque dont je parle ?
Cette veille, sans doute insuffisante, ces robots de recherche, sans doute
fatigués et pas assez équipés d’apprentissage profond, le fameux « deep
learning » qui nous promet monts et merveilles, ne me font remonter que
peu de données, par exemple dans le champ de la psychanalyse, de la pratique
clinique, de la psychothérapie institutionnelle, etc. Il se peut que cela soit
représentatif d’un moment de latence et de baisse de régime, comme cela se
produit par périodes dans tous les domaines de la production des idées. Il se
peut aussi que cela relève d’un trouble de la perception lié à la faiblesse de
mes antennes et de mes écrans radar.
C’est pourquoi je suis preneur, ô
combien, de tout ce que vous pourriez me faire parvenir, dans la mesure de
votre possible.
Très, très cordialement.
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Gill Sgambato
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