Commissaire d'exposition : Christian Berst - Commissaire associé : BrutPop
Du 29 octobre 2016 au 16 janvier 2017
L’exposition Brut Now, présentée par l’Espace multimédia gantner et les Musées de Belfort, réinscrit pour la première fois en France, l’art brut dans sa contemporanéité.Avec près de 60 oeuvres issues de collections particulières, de fondations privées ou de structures publiques françaises et étrangères, elle place ces nouvelles pratiques, ces nouveaux médias, sur le devant de la scène artistique. Les oeuvres présentées témoignent ainsi de « cosmogonies complexes, systèmes parascientifiques, mythologies individuelles, etc. » d’artistes dont le travail nourrit et enrichit le dialogue entre art brut et art contemporain.
Environ 70 personnes ont participé au rassemblement hier midi.
A l'appel du collectif de la psychiatrie du centre hospitalier de Niort (qui couvre les secteurs de Niort, Chef-Boutonne, Melle, Saint-Maixent-l'Ecole, Parthenay), environ 70 personnes (issues de toutes les catégories) se sont rassemblées samedi midi sur le site de l'hôpital.
" Au bord de l'exaspération "
Avec le soutien de l'intersyndicale CGT-FO-CFDT-Unsa, et l'appui de l'Unafam (1), les participants ont poussé un nouveau cri d'alarme pour sauver la psychiatrie à Niort, dont ils estiment qu'elle est la victime d'un manque cruel de moyens, notamment humains. Les participants ont ainsi fait le constat, révélateur, que « près de 200 demandes de consultations ne peuvent pas être honorées actuellement. Nous ne sommes plus en mesure de remplir notre mission de service public ».
Saint-Jean-de-Monts Envie d’un bol d’art : l’art brut vendredi 28 octobre 2016, organisé par Communauté de communes Océan Marais de Monts, communication. Le terme, inventé en 1945 par Jean Dubuffet, désigne les productions d’artistes réalisant des oeuvres en dehors des circuits de création habituelle et vivant généralement en situation de claustration, comme les asiles psychiatriques ou les prisons…
À l'occasion de la mission d'information relative au syndrome d'épuisement professionnel, l'Assemblée nationale a notamment questionné, lors d'une table ronde consacrée à l'hôpital public qui s'est déroulée le 20 octobre 2016, plusieurs représentants infirmiers. Explications.
Didier Borniche estime ainsi que la profession infirmière ressent un malaise profond. La Fonction publique hospitalière est soumise à des contraintes extrêmement importantes (restructurations, retour à l'équilibre) et les infirmiers subissent un lourd tribu. La charge de travail ne cesse d'augmenter aujourd'hui. Le président de l'ONI a par ailleurs annoncé qu'il lancera prochainement une enquête sur la qualité de vie au travail.
Il faut abolir la polyvalence imposée. On peut avoir un exercice polyvalent mais il faut accompagner le professionnel
Comme nous l’avions annoncé, un vaste mouvement de grève des infirmier(e)s se prépare pour le 8 novembre après un appel commun à la mobilisation des principales organisations d’infirmier(e)s salarié(e)s. Un préavis de grève pour la même date a été déposé par la CGT, FO et SUD couvrant l’ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière du secteur sanitaire, social et médico-social.
17 organisations infirmières
Conditions déplorables de travail, d’études et de rémunérations, vague de suicides, agressions : ce sont maintenant 17 organisations représentatives de la profession infirmière et des étudiants en soins infirmiers* qui appellent à une mobilisation générale le 8 novembre pour crier leur malaise, les syndicats de libéraux et les étudiants s’étant joints au mouvement.
Les infirmier(e)s se donnent rendez-vous avec des revendications communes. « Pénibilité non reconnue, discrimination salariale, manque de personnel, manque de concertation et non-prise en compte de l’ensemble des compétences des infirmiers libéraux, défaut d’encadrement des étudiant.e.s, etc. : les raisons de la grogne sont nombreuses, et l'injustice sociale s’ajoute à un manque de considération criant de la part du gouvernement », soulignent les organisations dans un communiqué commun. Elles attendent encore le respect des engagements pris par le Premier ministre lors de la Grande Conférence de la Santé du 11 février 2016. Il s’était prononcé en faveur de plusieurs mesures visant à l’amélioration des conditions d’études, au développement des compétences des infirmier(e)s ainsi qu’à leur reconnaissance.
Christopher Wild, directeur du Centre international de recherche sur le cancer, décrypte pour « Le Monde » les grandes tendances du cancer dans le monde.
A l’occasion de l’enquête que publie Le Monde, mardi 25 octobre, sur les chiffres du cancer en France, Christopher Wild, directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) décrypte les grandes tendances d’évolution des tumeurs malignes dans le monde. Il revient notamment sur l’évolution de certains cancers majeurs (poumon, sein, côlon-rectum) dans les pays pauvres ou émergents.
Quelles sont les grandes tendances mondiales dans l’évolution d’incidence des cancers ?
Aujourd’hui, nous n’avons pas de données solides sur l’évolution à long terme de l’incidence des cancers pour tous les pays ; ces informations, obtenues grâce à des registres, demeurent rares dans de nombreux pays en développement. A partir de la base de données du CIRC, nous observons des transitions liées au développement : les taux d’incidence de certains cancers majeurs (poumon, sein, côlon-rectum) sont en augmentation dans beaucoup de pays pauvres ou émergents, alors que plusieurs autres, plutôt associés à la pauvreté ou à des maladies infectieuses (utérus, estomac, foie), semblent plutôt sur le déclin.
A grands traits, l’explication des incidences en augmentation tient au changement de la répartition des risques dans les pays en transition, qui s’approchent de ceux des pays riches : consommation de tabac, surpoids, sédentarité, recul de l’âge de la maternité et allaitement… Pour plusieurs cancers, on peut observer des tendances globales divergentes : chez les hommes, le cancer du poumon tend à décliner dans les pays à haut revenu, mais il est stable ou toujours en hausse chez les femmes.
Ces tendances reflètent la « maturité » de l’épidémie de tabagisme, et le fait que les femmes ont adopté la cigarette plus récemment que les hommes. Dans les pays à faibles revenus, l’habitude de fumer est venue globalement plus tard et nous pourrions observer, dans les décennies à venir, des incidences de cancers en augmentation rapide dans certains pays, notamment sur les hommes. D’autres cancers sont en augmentation : un sous-type de cancer de l’œsophage très lié à l’obésité est en augmentation dans plusieurs pays occidentaux.
Par Helena Noguerra, Actrice, grande tige dadaïste et féministe —
… et la liste des droits et des libertés à conquérir est encore longue : égalité de salaire entre les femmes et les hommes, réglementation du porno, et pourquoi pas un duo présidentiel Chabadabada.
Cher monsieur Sarkozy,
Quand vous dites, le 9 octobre, au Zénith de Paris : «La femme n’est soumise à aucune pression vestimentaire parce que chez nous, en France, la femme est libre depuis toujours.»De quelle liberté parlez-vous ?
Non, parce que, juste pour faire un point :
- Jusqu’en 1800, nous n’avions pas le droit de porter le pantalon.
- Jusqu’en 1907, nous n’avions pas le droit de disposer de nos salaires.
- C’est seulement en 1924 que nous avons enfin eu le droit de passer le bac.
- En 1938, l’incapacité juridique des femmes est levée. Et nous pouvons enfin aller à l’université, avoir une carte d’identité ou un passeport sans l’autorisation de notre mari, mais il peut toujours nous interdire de travailler.
- Jusqu’en 1944, nous n’avions pas le droit de vote.
- Jusqu’en 1965, nous n’avions pas le droit d’avoir un compte en banque sans l’autorisation du mari.
- En 1972, la loi sur l’égalité des salaires dit à travail égal salaire égal (heu… ça s’applique combien de temps après, une loi ?).
- En 1975, les maris n’ont plus le droit de lire le courrier de leur femme et nous avons enfin le droit d’avorter…
Ce ne sont là que quelques échantillons de nos libertés gagnées au fil du temps.
Vous avez dû confondre, c’est sûr. Si préoccupé de nous voir aller dans les rues, cheveux au vent, que vous avez pris vos désirs pour des réalités. Comme c’est gentil de penser à nous, les femmes, et comme cela nous touche. Par contre, pour ce qui est de nous protéger d’une tenue qui nous mettrait en état d’infériorité, une loi anti-burqa a déjà été validée, en 2010, par le Conseil constitutionnel et devant la Cour européenne des droits de l’homme (1).
Île-de-France & OiseVal-d'OiseAlexandre Boucher 23 octobre 2016
L’émotion était vive et la colère immense lors de la nouvelle réunion publique organisée ce vendredi soir à Gonesse par le collectif de défense des établissements publics de santé de l’est du Val-d’Oise. Ce dernier a encore tiré la sonnette d’alarme « sur l’aggravation de la situation depuis l’annonce de la fermeture de l’hôpital Adelaïde-Hautval (ex-Charles Richet) de VIlliers-le-Bel en mai 2015 et l’arrivée du nouvel hôpital de Gonesse en mai dernier ». « Ce sont les conditions de fonctionnement et l’insuffisance de personnel qui sont en cause », précise Henri Cukierman, le chef de file du collectif.
Avec le passage de 946 à 640 lits entre l’ancien et le nouvel hôpital de Gonesse, la fermeture programmée des 472 lits de l’hôpital gériatrique Adelaïde-Hautval, celle déjà effective des 180 lits de l’Ehpad Le Cèdre Bleu à Sarcelles et la possible transmission à un opérateur privé de l’Ehpad Jacques Achard à Marly-la-Ville, ce sont « 800 à 1 000 lits publics » qui vont être supprimés à terme estime le collectif.
« Les transferts des activités d’Adélaïde-Hautval se déroulent depuis février 2016 conformément au calendrier annoncé. En novembre, la totalité des 145 lits de soins de suite et rééducation de l’hôpital de jour d’Adélaïde-Hautval seront réouverts sur les nouveaux sites », indique de son côté l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP).
Des permanences d'accès aux soins de santé - PASS - pour toutes les personnes ayant besoin de soins mais qui ont du mal à y accéder, ont lieu le mardi à l'hôpital de Langon.
Les Permanences d’accès aux soins de santé – PASS – permettent une prise en charge médicale et sociale pour des personnes ayant besoin de soins mais ayant du mal à y accéder, du fait de l’absence de protection sociale, de leurs conditions de vie, ou de leurs difficultés financières. Au centre hospitalier Sud-Gironde de Langon, le mardi de 10h à 16h, ces permanences donnent accès à des consultations de médecine générale.
Nous essayons de lever les freins pour les patients
La PASS est un service encore méconnu du grand public. Il existe depuis 2000 à l’hôpital mais sous la forme de PASS mobile et pluridisciplinaire seulement depuis janvier 2016. «C’est un dispositif social au départ pour pallier les défauts de soins pour les personnes dans la précarité», expliquent Léah Concaud, assistante sociale et Valérie Hetzel, infirmière.
D'où viennent nos tabous et comment ont-ils structuré nos façons de vivre ? Quels sont ceux qui perdurent ou qui naissent dans nos cultures contemporaines ? Chaque tabou s'accompagne de transgressions, qui elles-mêmes entraînent des sanctions. Comment la société prend en charge cette régulation ?
Une conférence enregistrée en septembre 2014.
André Burguière, historien à l'Ecole des hautes études en sciences sociales
Isam Idris, psycho-anthropologue à l'université Paris XIII
Laurent De Sutter, philosophe à l'université Vrije de Bruxelles
Basée sur un échantillon aléatoire et représentatif des foyers avec des jeunes âgés de 4 à 17 ans en Australie, une étude réalisée dans ce pays vise à évaluer la prévalence des comportements d’auto-agressivité en l’absence d’une intention suicidaire (self-harm without suicide intent).
À cet effet, près de 3 000 jeunes de 11 à 17 ans ont complété un questionnaire d’auto-évaluation, et plus de 2 600 jeunes de 12 à 17 ans ont répondu à des questions concernant le problème de l’automutilation.
L’analyse de leurs réponses montre qu’environ 8 % de ces sujets rapportent « s’être déjà livrés à ce type de comportement sans intention suicidaire. » Augmentant avec l’âge, la prévalence de ce phénomène atteint environ 11,6 % entre 16 et 17 ans, traduisant de façon ostensible et préoccupante le mal-être classique de certains adolescents.
Si
l’irritabilité et l'agressivité représentent dans les troubles du spectre
autistique (TSA) et dans la déficience intellectuelle (DI) « des cibles de traitement pertinentes » pouvant
inciter à l’utilisation de neuroleptiques », les habitudes de prescriptions des
médicaments antipsychotiques chez ces jeunes ne sont pas systématiquement
évaluées, rappelle une équipe de psychiatres exerçant aux États-Unis.
Pour contribuer à combler cette lacune, les auteurs ont
recherché dans les bases de données PubMed, MEDLINE et PsycInfo (jusqu’en Mars
2015) les études informant sur la fréquence des TSA et/ou de la DI chez les
jeunes traités par des neuroleptiques et, réciproquement, sur la fréquence du
recours aux neuroleptiques chez les enfants et les adolescents avec TSA et/ou
DI.
« À ma connaissance, nous sommes le seul établissement de santé mentale à gérer un centre de santé couplé à un Centre médico-psychologique (CMP) », a indiqué Gilles Moullec, directeur du Centre hospitalier Edouard-Toulouse (Marseille), lors du 56econgrès national des centres de santé. Créé et géré par ce centre hospitalier, le Centre de santé André-Roussin accueille en effet depuis juin 2016 les patients de ce quartier nord de Marseille, pour des consultations généralistes et prochainement spécialisées (ORL, cardiologie, gynécologie). Dans le même bâtiment au 1er étage est situé le CMP du Parc, pivot de l’activité ambulatoire du secteur. Le projet est né de la volonté de quatre médecins généralistes, forts d’une expérience de vingt ans de pratique en Centre de santé, dont deux connaissaient le territoire concerné et de celle du CH d’être porteur d’un tel centre. L’objectif est d’améliorer la prise en charge somatique des personnes souffrant de troubles psychiques suivies en ambulatoire dans les secteurs desservis par l’établissement, tout en répondant aux besoins de la population en médecine somatique.
La négociation des soins fait écho à l’idée que le patient doit avoir une place et un rôle accrus dans le champ de la santé. Traditionnellement, dans la relation soignant-soigné, le savoir appartenait au premier qui imposait ses décisions au second. Aujourd’hui, dans un contexte qui prône le malade comme acteur du soin, il faut s’assurer que la négociation ne soit pas un alibi humaniste. En psychiatrie, les soins sous contrainte et le déni de la pathologie rendent le soin négocié encore plus complexe. Pourtant, faute de négociation, la prise en charge est vouée à l’échec.
Le décret relatif à la limite d'âge et à la prolongation d'activité des praticiens hospitaliers vient d'être publié au « Journal officiel ».
Prévue dans la loi de santé, cette mesure vise à soutenir les établissements confrontés à des difficultés de recrutement médical.
Aujourd'hui, un quart des postes de praticiens hospitaliers est vacant. Pour faire face à cette situation, le gouvernement a permis dès février 2016 aux hôpitaux de prolonger l'activité des PH par la publication d'une instruction anticipant la publication de ce décret d'application.