La Croix consacre un article à Profamille, un programme d'aide aux proches de personnes atteintes de schizophrénie. Objectif : mieux les informer sur ce trouble et leur apprendre des techniques pour gérer les situations difficiles. Un congrès dédié à cette méthode se tient actuellement au ministère de la Santé.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 16 novembre 2015
Règles de confidentialité frustrantes en santé mentale
LE JOURNAL DU QUEBEC JOHANNE ROY 9 novembre 2015
Les proches de personnes souffrant de maladie mentale se plaignent d’être tenus à l’écart
Les proches des personnes souffrant de maladie mentale sont souvent tenus dans l’ignorance, à cause des règles rigides de confidentialité dans le réseau de la santé qui peuvent parfois avoir des conséquences dramatiques.
«On nous rapporte des histoires d’horreurs, des situations aberrantes, où les familles sont dans la noirceur totale. On ne veut pas remettre en question la confidentialité, mais il faut mieux baliser ces règles qui sont appliquées de façon très inégale dans le réseau de la santé», opine Hélène Lévesque, directrice générale de la Boussole, à Québec, organisme qui soutient les proches des personnes atteintes de maladie mentale.
Les intervenants de la Boussole ont suivi, il y a quelques années, la famille d’un jeune homme qui s’est suicidé peu après sa sortie de l’hôpital. Ses proches n’avaient pas été avisés qu’il avait obtenu son congé. En plus d’être durement éprouvée par ce deuil, la famille a eu du mal à accepter le fait qu’elle ait été tenue à l’écart, illustre Mme Lévesque.
«Allez lui demander!»
Lorsque son frère atteint de schizophrénie a été hospitalisé, Céline (prénom modifié) a tenté d’avoir des informations sur l’état de santé de celui-ci, mais elle s’est butée à une fin de non-recevoir frustrante du personnel soignant.
Comment le centre hospitalier Esquirol soigne les auteurs de délits sexuels
LIMOUSIN > LIMOGES 16/11/15
L'unité Foucault, au centre hospitalier spécialisé Esquirol de Limoges
La prise en charge psychiatrique des victimes de violences sexuelles est une évidence. Celle des auteurs beaucoup moins. Une mission délicate assurée par le personnel de l’unité Michel-Foucault.
Ce sont des patients complexes, que la société juge souvent « intraitables », mais que l’hôpital Esquirol cherche à soigner pour prévenir la récidive. Les auteurs de violences sexuelles sont pris en charge à Limoges de manière structurée depuis 2007, avec l’ouverture d’une unité baptisée Michel-Foucault.
dimanche 15 novembre 2015
La psychothérapie à distance
14/11/2015
De plus en plus de psys ont recours à Internet pour suivre leurs patients. Ces séances à distance, via webcam, e-mail ou SMS, sont-elles vraiment efficaces ? Et comment en faire bon usage ?
Au premier regard, des
sites tels que Wengo ou Jeconsulteunpsy.com ressemblent à des supermarchés de
la thérapie. Les prestations des praticiens y sont évaluées comme le sont les
hôtels sur TripAdvisor. Pourtant, ce sont tous de vrais psychologues issus de
l'université. Impossible pour eux de tricher, car ils doivent afficher leur
numéro Adeli (1) prouvant qu'ils sont réellement diplômés. La plupart
travaillent également dans des institutions de soin ou en cabinet. Voici
quelques clés pour bien comprendre ces séances d'un autre type.
Ces grandes
plate-formes proposent surtout du conseil, une écoute bienveillante, plus
qu'une thérapie au sens strict du terme. « On est davantage dans
le registre du coaching, ce qui ne signifie pas que ces consultations ne sont
pas thérapeutiques. Il y a de l'empathie, de la compassion », précise
le psychanalyste Olivier Douville (2), qui utilise souvent Skype pour suivre
des patients ou superviser des psychanalystes installés à l'étranger.
Les séances en ligne
permettent à des habitants de régions pauvres en offres thérapeutiques de
consulter sans avoir à effectuer des dizaines de kilomètres pour un rendez-vous
de quarante-cinq minutes. Si les consultations des plate-formes spécialisées dépassent
rarement le nombre de cinq ou six sur une courte période, il est possible, via
le site d'un praticien, d'entreprendre un travail plus approfondi.
Cela n'arrive pas qu'aux autres... Alcoolisme, les médecins ne sont pas épargnés
13.11.2015
Les professionnels de santé seraient-ils de plus en plus fragilisés ? En 2010, une étude de la Drees estimait que plus d’un généraliste sur dix était en détresse psychologique, les femmes étant deux fois plus concernées.
Les chiffres de l’association MOTS sont même inquiétants : il y aurait 2,5 fois plus de suicides chez les médecins que dans le reste de la population, 45 praticiens – généralistes en majorité – tenteraient même de mettre fin à leurs jours chaque année en France.
La science telle qu’elle se fait (2/4) : Comment le corps se défend-il face à lui-même ?
du lundi au vendredi de 10h à 10h54 Durée moyenne : 53 minutes
Emissions en partenariat avec Les rencontres Citéphilo 2015:
http://www.citephilo.org/
Vous vivez : c'est bien. Mais survivez-vous ? Votre système immunitaire est-il assez bon guerrier ?
La question se pose : notre système de défense doit affronter les multiples infections qui nous envahissent, aux hasards de la vie. Il doit répondre à leur diversité par sa complexité.
Hasard, complexité : deux notions qui permettent d'expliquer le fonctionnement du système immunitaire, et que peut éclairer la philosophie.
"Hyacinthe changé en fleur" (1769), de Nicolas-René Jollain
Les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles
Sophie Martos
| 13.11.2015
En 2014, 1,1 million de sinistres (accidents du
travail, de trajet et maladies professionnelles) ont été reconnus et pris en
charge, dont plus de 750 000 ayant entraîné un arrêt de travail ou une
incapacité permanente, selon le bilan annuel de la branche accidents du travail
et maladies professionnelles (AT-MP) de la CNAM.
Le nombre d’accidents du travail (AT) ayant entraîné
un arrêt ou une incapacité permanente augmente légèrement en 2014 s’élevant à
621 111 contre 618 263 en 2013. La fréquence des accidents du travail est de 34
pour 1 000 salariés. Ces chiffres restent toutefois parmi « les plus bas depuis
1970 », souligne le Dr Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à
la CNAM.
Une association danoise accouche d’une application utile
Paris, le samedi 14 novembre 2015 – Dans quelques jours, l’Organisation non gouvernementale (ONG) danoise Maternity Foundation recevra le prix des droits de l’Homme de l’Ambassade de France, créé par l’ambassadeur de France à Copenhague, François Zimeray. Cette association s’illustre en effet depuis dix ans pour ses actions auprès des femmes enceintes des pays les plus pauvres du monde, frappés par une très forte mortalité maternelle. Avec pour devise : «Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie », l’ONG rappelle systématiquement que 289 000 femmes succombent chaque année dans le monde après des complications liées à l’accouchement, alors que ces dernières pourraient être prévenues dans 90 % des cas par une meilleure formation des professionnels de santé et des femmes et grâce à des conditions d’hygiène améliorées. dans 90 % des cas. Aussi, Maternity Foundation n’écarte aucune voie pour renforcer la sécurité de la naissance dans les pays en voie de développement et notamment pas les nouvelles technologies.
Mères
14/11/2015
Londres, le samedi 14 novembre 2015 - Une naissance fait souvent couler des larmes. Soulagement, délivrance, appréhension se mêlent en un instant où il semble vain de vouloir résister à la douceur de pleurer. Les larmes ne coulent pas toujours uniquement sur les joues des mères ou des pères. Une famille élargie peut également se laisser submerger par l’émotion. Cependant, quand Malin Stenberg a accouché l’année dernière de son fils Vincent en Suède, ce sont des centaines de femmes à travers le monde, des femmes qu’elle ne connaissait pas qui ont pleuré avec elle.
Le deuil d’un enfant qui ne naîtra jamais
Sophie Lewis était devant son poste de télévision lorsque fut annoncée l’arrivée du petit Vincent à Göteborg, une ville de Suède qu’elle n’a jamais visitée et assez éloignée de sa Grande-Bretagne. Elle n’avait jamais vu le visage de Malin et pourtant, les larmes sont venues. « C’était tellement intense. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser ». Car si Sophie Lewis ignore pratiquement tout de Malin, elle partage avec elle le même syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser (MRKH). Quasiment au même âge, Sophie et Malin ont appris qu’elles ne pourraient jamais avoir d’enfant, en raison d’un utérus quasiment inexistant. « Je n’ai pas parfaitement réalisé à l’époque. J’avais seize ans. Je partageais principalement du bon temps avec mes amies » se souvient Sophie dans les colonnes du Guardian. Pour Malin, le choc a été plus immédiat. « Quand on apprend que l’on a pas d’utérus, c’est une partie de sa vie de femme qui s’envole. J’ai du faire le deuil d’un bébé que je n’avais même pas le droit d’espérer » raconte-t-elle dans le Daily Mail.
Faute d’expertise psychiatrique, deux affaires d’infractions sexuelles renvoyées devant le tribunal de Rouen
15-11-2015
Loi. À défaut de psychiatre, un psychologue ne fait
pas l’affaire, a tranché le tribunal de Rouen.
Petite affaire mais qui met crûment en lumière
la pénurie d’experts-psychiatres acceptant de travailler pour la justice.
Jean-Marc C., un Dieppois de 56 ans, est poursuivi pour agression sexuelle et
détention d’images pédopornographiques. Le tout a été commis en 2013 et 2014.
Déstressants colorés
Le Monde 12-11-15
Crayola a lancé ses premiers livres de coloriage destinés aux adultes. Coloring Escapes propose quatre thèmes de dessin (géométriques, nature, jardin et kaléidoscope) et les feutres et crayons de couleur associés. Un bon moyen de retomber en enfance et, surtout, de s'offrir un moyen créatif de déstresser.
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L'art comme outil de prise en charge psychiatrique
10/11/2015
L'Unité pour Malades Difficiles de la Fondation du Bon Sauveur (UMD) a ouvert à Albi en 2011. Le Pôle activités, comprenant entre autres des ateliers artistiques permet la participation des patients à des projets culturels. L'infirmière Valérie Pagès a mené depuis le mois de janvier un projet collectif de réalisation de trois œuvres, avec une trentaine de patients volontaires : le «Melting Paintherapy» a été dévoilé jeudi dernier. «Cette expérience de travail collectif, initiée par l'UMD de Cadillac, nous a permis d'assurer une prise en charge individuelle de nos patients lors des séances de peinture.
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