ANALYSE
Le débat sur l’accompagnement sexuel tarifé est esquivé en France depuis des années. L’un de ses plus fervents défenseurs, l’essayiste Marcel Nuss, publie son autobiographie avec l’espoir de faire bouger les lignes.
Tour de force ou énième coup d’épée dans l’eau ? Vendredi sortira en librairie l’autobiographie de Marcel Nuss dans laquelle il revient sur la création de l’Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel (Appas). En mars, c’est lui qui organisait en Alsace la première formation d’assistants sexuels sur le sol français (lire page suivante). A grand renfort de caméras et de journalistes, l’écrivain, lui-même lourdement handicapé, souhaitait«mettre le débat sur la place publique». Plus discrètement, en février, cinq Français ont été certifiés «assistant sexuels» en Suisse, à l’issue d’une formation de dix-huit mois délivrée par l’association Corps solidaires. Avec, là encore, l’idée de faire «avancer cette question» en France.