La ligue contre le cancer publie aujourd’hui le quatrième rapport de l’Observatoire sociétal des cancers. Cette nouvelle édition donne la parole aux femmes ayant subi une mastectomie afin de mieux comprendre leur parcours dans la maladie. Le rapport pointe d’abord que la mastectomie est souvent perçue comme violente et associée à des termes comme « mutilation » ou « perte ». Sur le plan financier, il relève qu’à la suite d’une mastectomie, un reste à charge moyen de 456 euros, est déclaré par une femme sur trois ayant eu des soins supplémentaires. Parmi ces femmes, 33% ont eu des restes à charge pour des consultations de psychologues, 25% pour des séances de kinésithérapie, 70% pour d’autres soins (achat de prothèses amovibles, de manchons pour prévenir le lymphoedème, honoraires de professionnels de santé).
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
dimanche 26 avril 2015
Usagers et syndicalistes organisent la résistance pour sauver l’hôpital Bichat
25.04.2015
Après la polémique autour du sort de l’Hôtel Dieu, c’est le destin de l’hôpital parisien Bichat qui agite les esprits dans la capitale. Le projet de l’AP-HP de création à l'horizon 2025 d'un grand hôpital universitaire au nord de Paris, destiné à palier la vétusté et la non-conformité aux normes de sécurité des hôpitaux Bichat-Claude-Bernard (XVIIIe) et Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine) est en effet loin de plaire à tout le monde. Citoyens, usagers, salariés de l'hôpital, organisations syndicales et partis regroupés au sein du "Collectif Bichat" voient dans le futur grand hôpital "une machine ingérable, avec près de 100.000 urgences par an" et " la garantie d'urgences engorgées et d'une moindre qualité d'accueil", prédisent un "risque de décès accru par la traversée du périphérique lors des embouteillages". En outre, les protestataires dénoncent un projet qui représente un total de 600 lits de moins "et la disparition d'une offre de santé de proximité pour les habitants des quartiers du nord de Paris et des communes environnantes".
Si " Le Généraliste " était paru en avril 1898 Mortels bénitiers...
25.04.2015
" Les contacts multiples que subit l'eau des bénitiers avec des doigts souvent peu aseptiques autorisent à supposer que dans certaines conditions ce liquide est susceptible de jouer un rôle important dans la diffusion des maladies infectieuses. Et, de fait, en analysant bactériologiquement de l'eau puisée dans le bénitier d'une des églises de Sassari, M. le Professeur Vincenzi a constaté la présence d'une foule de bactéries : staphylocoques et streptocoques, colibacilles, microbes tétragènes, bacille de Loeffler, etc.
Don d’organe : l’Ordre des médecins s’oppose au principe du consentement présumé
Coline Garré
| 27.04.2015
Le conseil de l’Ordre des médecins s’oppose à l’amendement 46 ter du projet de loi Santé qui instaure le principe du consentement présumé pour le don d’organe à partir de 2018.
Présenté par Jean-Louis Touraine et Michèle Delaunay, cet article stipule que « le prélèvement peut être pratiqué sur une personne majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement ». La personne peut exprimer son refus – révocable à tout moment – « principalement par l’inscription sur un registre national des refus » ou au moyen d’autres voies, qui seront déterminées à l’issue d’une concertation puis d’un décret.
Le médecin devra « informer » les proches du défunt « de la nature et de la finalité » du prélèvement, à la différence d’aujourd’hui où la famille est « consultée » pour connaître la position du défunt lorsqu’elle n’a pas été explicitée au préalable.
Dons d’organes : la loi ne vise « pas à imposer le prélèvement à qui que ce soit », explique Touraine qui annonce une concertation
15.04.2015
Certains médecins s’en sont émus. Une des mesures du projet de loi sur la modernisation du système
de santé votée hier à l’Assemblée nationale, prévoit le renforcement du principe du consentement présumé en donnant la possibilité aux personnes d’exprimer leur refus par d’autres moyens que le seul registre national des refus.
Le texte reprend par ailleurs la modification principale apportée en commission par le socialiste Jean-Louis Touraine, à savoir que les proches du défunt seront seulement « informés » par le médecin de la nature du prélèvement envisagé et de sa finalité et non plus consultés comme c’est le cas jusqu’à présent.
Autisme : un diurétique en prévention ?
22/04/2015
Le bumetanide (diurétique) diminue le taux de chlore dans les cellules. Or, des études expérimentales ont montré que la concentration de chlore est très élevée dans les neurones immatures, ainsi que dans certaines pathologies résultant d’un trouble du développement cérébral, comme l’autisme.
samedi 25 avril 2015
Aloïse Corbaz en constellation - Exposition temporaire au LAM à Lille
LAM
DU 14/02/15 AU 10/05/15
Aloïse Corbaz en
constellation - Exposition temporaire
Aloïse Corbaz est l’une des figures emblématiques de
l’art brut. Elle est l’auteure d’oeuvres reconnaissables entre toutes, colorées,
luxuriantes, peuplées de figures historiques, de couples amoureux, de
personnages d’opéra, de symboles pacifistes et religieux… La plus monumentale
d’entre elles, le Cloisonné de théâtre, rouleau de papier de 14 mètres de long,
déposé au LaM depuis 2003 par le collectionneur Jean-David Mermod, est
présentée de façon permanente dans les salles du musée depuis 2010. C’est
autour de cette œuvre remarquable et de sa créatrice que l’exposition Aloïse
Corbaz en constellation se déploie, rassemblant près de 250 œuvres et
documents.
Détruire la misère ! Robillard, le fils prodigue de l’art brut
PHILIPPE GODIN
Jusqu’au 19 avril 2015, la Collection de l’Art Brut de Lausanne présente la première exposition monographique consacrée à André Robillard. Figure majeure de l’Art Brut, Robillard compte parmi les derniers créateurs dont les œuvres ont été collectionnées par Jean Dubuffet qu’il a rencontré et avec lequel il a entretenu une importante correspondance.
L’HOMME À LA MACHINE
André Robillard sur une harley davidson photo de Catherine Ursin
La Collection compte 177 pièces de Robillard qui témoignent de la variété des sujets traités et des supports sémiotiques utilisés. Travaux graphiques, assemblages, sculptures en bois, musiques, performances etc. sont là pour témoigner d’une volonté artistique intarissable, toujours en quête d’univers nouveaux (armes, vaisseaux spatial, animaux, sportifs, etc.) pour alimenter la machine à créer !
Crosse de fusil
André Robillard est né en 1932. En raison de troubles du comportement, à l’âge de 19 ans il est placé dans l’hôpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais. A trente trois ans, il fabrique ses deux premiers fusils que son psychiatre le Dr Renard montrera à Jean Dubuffet. La même année, il est recruté comme auxiliaire pour s’occuper de la station d’épuration de l’hôpital, ce qui lui permettra de demeurer dans son logement jusqu’à aujourd’hui. André Robillard fabrique surtout des fusils, des engins spatiaux et après une visite à Lausanne où il fut vivement impressionné par l’œuvre d’Auguste Forestier, des animaux fantastiques et des personnages. Au fil des années, il est devenu dessinateur, sculpteur, musicien. Il joue de l’harmonica, de l’accordéon et des percussions sur des instruments qu’il se plait à inventer.
Attentif à la nature, au ciel, et aux planètes, André Robillard garde le souvenir émerveillé d’une comète vue avec son père un soir d’enfance. Depuis lors, il ne cesse de guetter les spoutniks, ces « machins soviétiques », et autres satellites, et tente de les reproduire à sa manière. Toute son œuvre est traversée par cette vie cosmique, chargée des étoiles et des animaux qu’il branche à ses étranges machines.
A partir de matériaux de récupération récoltés à la décharge de son hôpital, Robillard fait feu de tout bois : canettes en alu, boites de conserve, tuyaux de fer, plastiques, scotch, bois, et sangles de tissu, pour confectionner ses fusils ! Ces 2 premières œuvres princeps de 1964 sont envoyées à la Collection de l’Art Brut de Lausanne. Elles vont inaugurer une forme de « commerce » non lucratif avec le musée, très éloignée de l’esprit marchand attaché à ce terme. Comme le note Sarah Lombardi actuelle Directrice de la Collection, l’admiration de Robillard « et sa loyauté envers Jean Dubuffet sont dès lors éternelles ; comme en attestent les nombreuses lettres et les portraits photographiques » qui jalonnent l’exposition. Ce sera ensuite à Michel Thévoz de poursuivre ces « transactions », plutôt insolites en pays helvète, qui évoquent de préférence des formes de dons-contre-don pratiquées naguère en Amazonie !
Les paradoxes du désir (2/4) : Lacan et la destinée du désir
Les Nouveaux chemins de la connaissance 17.03.2015
19.03.2015 - Les Nouveaux chemins de la connaissance
Les paradoxes du désir (4/4) : Luis Buñuel
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Par Adèle Van Reeth
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Par Adèle Van Reeth
18.03.2015 - Les Nouveaux chemins de la connaissance
Les paradoxes du désir (3/4) : Sartre : le désir peut-il être comblé ? 53 minutes
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Par Adèle Van Reeth Réalisation : Nicolas Berger Lectures : Céline Monsarrat
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Par Adèle Van Reeth Réalisation : Nicolas Berger Lectures : Céline Monsarrat
17.03.2015 - Les Nouveaux chemins de la connaissance
Les paradoxes du désir (2/4) : Lacan et la destinée du désir 53 minutes
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Par Adèle Van Reeth Réalisation : Nicolas Berger Lectures : Céline Monsarrat
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Par Adèle Van Reeth Réalisation : Nicolas Berger Lectures : Céline Monsarrat
16.03.2015 - Les Nouveaux chemins de la connaissance
Platon: le désir amoureux est-il raisonnable ? 53 minutes
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Aujourd'hui, premier temps de notre semaine consacrée au désir. Et c'est à travers le Banquet de Platon que nous allons essayer de cerner un de ces aspects. Pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir Fulcran Teisserenc.
Aujourd'hui, premier temps de notre semaine consacrée au désir. Et c'est à travers le Banquet de Platon que nous allons essayer de cerner un de ces aspects. Pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir Fulcran Teisserenc.
Ces migrants invisibles qui côtoient les Parisiens
LE MONDE | | Par Maryline Baumard
Sous le pont Charles-de-Gaulle, quai d’Austerlitz, à Paris, Moustapha tue le temps en regardant le fleuve. Ce jeune Soudanais de 25 ans, en jean et blouson de cuir, pourrait passer pour un Parisien, si ce n’était ce besoin de parler du « naufrage ». Comme tous ceux qui ont bravé les dangers de la Méditerranée, il a été très choqué par les images des corps repêchés après le naufrage d’un bateau transportant 700 migrants, dimanche 19 avril, au large de la Libye. Il aurait pu en être ; des proches en étaient peut-être. « J’ai vu le drame à la télévision. Le monde ne tourne pas rond », ajoute-t-il, grave, le regard lointain.
vendredi 24 avril 2015
Erreur médicamenteuse et responsabilité juridique
24 avril 2015
« J’ai récemment injecté un médicament à une mauvaise posologie. J’ai respecté la prescription, qui était fausse, ce que le médecin a admis. Il n’y a eu aucune conséquence pour le patient, mais je me pose la question de ma responsabilité dans ce cas ? »
L’infirmier doit appliquer les prescriptions du médecin, conformément à l’article R. 4311-7 du code de la santé publique (CSP). Mais il ne doit pas le faire aveuglément. En effet, l’article R. 4312-29 CSP prévoit que « l’infirmier ou l’infirmière applique et respecte la prescription médicale écrite, datée et signée par le médecin prescripteur (…). Il doit demander au médecin prescripteur un complément d’information chaque fois qu’il le juge utile, notamment s’il estime être insuffisamment éclairé.(…)».Si l’infirmier n’est pas tenu d’exercer un contrôle technique sur la prescription médicale, il a toutefois le devoir de vérifier qu’elle ne présente pas un danger pour le patient. En cas de doute, il doit interroger le médecin afin d’obtenir une confirmation soit de la prescription, soit de la modification et la porter au dossier.
Aulnay : 27 patients délogés après un début d’incendie à l’hôpital
24 Avril 2015
Pas de blessé, mais une situation délicate à gérer. Un début d’incendie, dans la nuit de jeudi à vendredi, a conduit les équipes de l’hôpital Ballanger (Aulnay-Villepinte) à déménager les 27 patients d’un des trois secteurs de psychiatrie entre 3 et 4 heures du matin. Une patiente aurait mis le feu à son matelas, peut-être avec une cigarette.
Des Chinois tentent de modifier le génome d’embryons humains
Modifier le génome d’un embryon humain pour prévenir le développement d’une maladie chez cet individu, mais l’éradiquer aussi dans toute sa descendance. Cette expérience, qui touche au patrimoine héréditaire de l’espèce humaine, et contrevient à la convention d’Oviedo, ratifiée par la France et 28 autres pays européens en 2011, vient d’être tentée par une équipe chinoise. Décrite dans la revue Protein & Cell du 18 avril, elle concrétise les craintes exprimées ces dernières semaines par une partie de la communauté de la recherche en génie génétique.
Après la publication par le journal du Massachusetts Institute of Technology (MIT) d’une enquête très fouillée montrant des débuts de manipulation génétique des cellules sexuelles (y compris aux Etats-Unis), des chercheurs américains avaient publié dans les revues Nature et Science les 12 et 19 mars des mises en garde envers les tentatives de modifier ces cellules germinales : elles auraient pour effet de modifier l’hérédité humaine, et non plus, comme les thérapies géniques classiques, une partie seulement des cellules défaillantes d’un individu. Les craintes portaient notamment sur l’utilisation d’une nouvelle technique d’ingénierie du gène, CRISPR-Cas9, extrêmement efficace et simple à mettre en œuvre.
L’expérience chinoise, qui fait appel à cet outil, s’inscrit dans le spectre des manipulations visées par ces demandes de moratoire, dans la mesure où elle avait pour objectif d’effectuer des mutations chez l’embryon, qui se seraient de fait retrouvées dans ses cellules sexuelles – et potentiellement dans sa descendance.
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