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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 16 avril 2015

Hommes battus : des chiffres pour comprendre une réalité méconnue

Le Monde.fr |  | Par 
Maxime Gaget a été battu par sa femme pendant 17 mois. Il fait désormais appel à la justice. Le procès s'ouvre ce jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris.


Ce sont des affaires dont on parle peu. Comme d'autres hommes, Maxime Gaget a été battu. Menacé et humilié par son ex-compagne pendant quinze mois, il a témoigné au procès de sa femme, jeudi 9 avril devant le tribunal correctionnel de Paris. Cinq ans d'emprisonnement ont été requis dans cette affaire où la procureure a évoqué une « inversion des rôles » avec une « femme bourreau et un homme victime ».

Pourtant, si les femmes restent, de loin, les premières victimes de violences conjugales, le cas des hommes battus ou maltraités est moins exceptionnel qu'on pourrait le croire.
149 000
hommes ont été victimes de violences au sein de leur couple en 2012 et 2013, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (qui s'appuie l'enquête de victimisation « cadre de vie et sécurité »).

398 000
Sur la même période, les femmes étaient toutefois bien plus nombreuses à se déclarer victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint et de leur ex-conjoint.
Un rapide calcul des victimes de violences conjugales montre que les hommes représentent donc 27 % des cas de violence conjugales et 17 % des cas mortels. 

La formule – tristement consacrée – : « Tous les trois jours, une femme décède sous les coups de son conjoint » peut toutefois son équivalent pour l’autre sexe : « Tous les 14,5 jours, un homme décède sous les coups de sa conjointe ».

Cette violence, plus taboue, est mal représentée par les statistiques. Les hommes en parlent moins, le déclarent moins. Quand 10 femmes sur 100 déposent plainte suite aux violences qu’elles ont subies, seuls 3 hommes sur 100 osent se tourner vers la justice, toujours selon l’ONDRP.

Alors que les violences faites aux femmes font – à raison – l'objet de plans et de campagnes très médiatisées, il existe peu de structures d’aide aux hommes battus. La première association fondée en 2009, SOS Hommes Battus, affirme recevoir environ 2 500 appels et mails chaque année.

La nature des sévices endurés diffère selon les sexes. Les violences conjugales subies par les hommes sont beaucoup plus souvent physiques que sexuelles.

Neuville-en-Ferrain : après Charlie hebdo, «ne pas laisser les questions des enfants sans réponse»

HUGUES BALLOIS 1/04/2015

François Ducrocq, psychiatre coordinateur CUMP-SAMU régional au CHRU de Lille, spécialiste de la prise en charge médico-psychologique des personnes ayant subi un traumatisme. Ce jeudi, il est intervenu au Pôle Infos Jeunesse de Neuville-en-Ferrain lors d’une conférence : « Comment aborder avec les enfants, les événements tragiques de ce début d’année ? »




François Ducrocq, psychiatre coordinateur CUMP-SAMU régional au CHRU de Lille, spécialiste de la prise en charge médico-psychologique des personnes ayant subi un traumatisme.

D’emblée, ce spécialiste plante le décor. La prise en charge psychologique des victimes de catastrophes a été mise en place dans les années 90, juste après les attentats de Paris, dont celui du RER Saint-Michel. Le gouvernement crée « la psychiatrie d’urgence ». Le docteur Ducrocq était au côté de Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d’État auprès du premier ministre de 1995 à 1997, en charge de l’action humanitaire d’urgence. On prend alors conscience des «  blessures invisibles  », comme aime les qualifier le médecin. «  On sait que 20 à 30 % des victimes vont développer des séquelles psychologiques, ce que l’on appelle le psycho traumatisme. C’est notre codeur de métier.  »


La givebox, la boîte qui donne de la générosité

Le 15 oct 2014    Rédigé par Geo Cedile

La givebox, la boîte qui donne de la générosité

Inventée à Berlin il y a trois ans, la Givebox (littéralement « boîte à donner ») s’est propagée un peu partout dans les rues de la ville. Son principe est basé sur l’échange, on y dépose ce dont on ne se sert plus et on y prend ce qui nous intéresse. Depuis, elle est apparue au Canada, en Espagne, en Angleterre mais aussi en France dans des lieux associatifs ou culturels. Ce phénomène qui est amené à se développer est révélateur d’une grande part des citoyens de vouloir « consommer durable ».

La première Givebox

En 2011, Andreas Richter, un jeune styliste berlinois, voulait se débarrasser d’objets dont il ne se servait plus. Il ne put se résoudre à les jeter et décida de les mettre à disposition de ses concitoyens dans la rue dans ce qu’il baptisa « Givebox ».

L’infanticide selon House

02/04/2015






Saturne dévorant son fils, par Goya

Sous la plume du…Dr House (un homonyme du célèbre médecin de la série télévisée !), The Resident’s Journal(supplément de The American Journal of Psychiatry) consacre un article à un sujet douloureux, l’infanticide. Cette « mort intentionnelle infligée à un enfant » a traversé l’histoire et les cultures, pour des raisons multiples : « méthode » de régulation des naissances (en cas d’absence ou d’échec de la contraception ou de l’avortement), désir de sélectionner le sexe de sa progéniture, état de démence (au sens juridique du terme) sous l’effet d’une psychose post-puerpérale, conséquence d’une déréliction suprême ou d’une impasse économique (comme dans l’histoire du Petit Poucet que ses parents abandonnent dans la forêt)… Et loin d’être réservé à « l’ancien monde », l’infanticide persiste partout sur la planète, malgré les progrès de la civilisation technologique, laquelle peut au contraire lui apporter (comme dans les cas de « bébés congelés ») un nouveau cadre.
L’auteur note que la spécificité des pathologies du post-partum n’est pas reconnue par les tribunaux aux États-Unis où on considère qu’elle serait « redondante » avec le système de défense des avocats consistant généralement à plaider « non coupable pour raison d’aliénation mentale » (to plead not guilty by reason of insanity). Et même si le meurtre (et a fortiori celui d’un sujet plus vulnérable, comme un enfant) est universellement condamné, les législations spécifiques et la prise en compte de la dimension psychiatrique varient d’un état à l’autre.

Genève : sociothérapeute égorgée, le dossier accablant de la psychiatrie pénitentiaire

SUISSE 8 avril 2015


M. Alex Baur rapporte : « Le corps d’Adeline M. a été retrouvé la gorge tranchée. Le détenu Fabrice Anthamatten a assassiné la sociothérapeute Adeline M. pour ensuite prendre la fuite. La victime, Adeline M. était une sociothérapeute expérimentée qui avait déjà fait plus de 200 sorties accompagnées avec des condamnés. Reste qu’elle n’était pas criminologue et qu’elle n’avait que peu connaissance du dossier.
« Sa tâche consistait à accompagner les condamnés et à faire un rapport de ses observations. D’autres prenaient les décisions. Adeline M. devait tabler sur le fait qu’on ne l’envoyait pas dans la nature avec un assassin dangereux. « Nous n’avons jamais pensé à la possibilité d’une chose tellement atroce que celle qui est arrivée à Adeline », a admis la directrice du service de psychiatrie pénitentiaire. Pourtant, dix ans auparavant, Anthamatten avait ligoté deux femmes, les menaçant de mort, pour les torturer et les violer« .
Le violeur récidiviste Fabrice Anthamatten passait pour un détenu modèle. C’est pourquoi l’appareil de la bureaucratie judiciaire pouvait continuer à dormir sur ses deux oreilles, sans jamais devoir se poser les questions, pourtant très habituelles, de la dangerosité criminelle.
Alex Baur dénonce, dans Die Weltwoche, une grossière erreur d’appréciation de la dangerosité criminelle de la part des soi-disant experts.
« Si on avait fouillé plus tôt la cellule 468 de la prison de Champ-Dollon, le détenu Anthamatten n’aurait probablement jamais bénéficié de sorties accompagnées." 

Les Somaliens bientôt premiers de la glace ?

ANNE-FRANÇOISE HIVERT ENVOYÉE SPÉCIALE À BORLÄNGE (SUÈDE)

Ils sont une quinzaine, assis dans le local de l’association de quartier de Tjärna Ängar, rebaptisé Little Mogadiscio, à Borlänge, petite ville industrielle au nord de Stockholm. Les jeunes écoutent studieusement Cia Embretsen, qui leur explique comment fonctionne PowerPoint. L’entraîneuse de patinage artistique, longue chevelure noire rehaussée d’un diadème scintillant, a concocté une présentation qu’ils n’auront plus qu’à suivre. Deux d’entre eux doivent participer à une conférence de l’ONU à Stockholm ; deux autres ont été invités à parler dans le sud de la Suède. Depuis leur retour de Khabarovsk en Russie, début mars, les sollicitations arrivent de partout. Car l’histoire de cette petite équipe somalienne, partie disputer le Mondial de bandy, ancêtre du hockey sur glace qui se joue à 11 sur les terrains de foot gelés, fait rêver.
Engoncé dans sa doudoune noire, casquette vissée sur la tête, Ahmed Mire, 18 ans, raconte. Le jeune lycéen, originaire de Somalie, est arrivé à Borlänge en 2009, avec sa mère et ses frères et sœurs. Leur père y avait trouvé refuge quelques années plus tôt. Ahmed se souvient du jour où des dirigeants du club de bandy local qui rêvent de mener un projet d’intégration avec les jeunes du quartier, pour la plupart réfugiés somaliens, débarquent, il y a deux ans : «Je jouais au foot avec des copains. Ils nous ont dit qu’ils voulaient créer une équipe de Somalie et qu’ils cherchaient des joueurs.» Intrigué, le garçon rentre chez lui. «J’avais vu des matchs à la télé. Sur Internet, j’ai lu que les règles étaient presque les mêmes qu’au foot.» Avec son frère aîné Mohammed, ils décident de s’inscrire.

Les syndicats appuyés par la communauté médicale demandent le départ du directeur du CH de Narbonne





 - HOSPIMEDIA
Au CH de Narbonne (Aude), le dialogue est rompu entre le directeur, Olivier Roquet, les syndicats et la communauté médicale qui demandent son départ. Ils mettent en cause sa gouvernance, jugée "autocratique" par l'ensemble des personnels médicaux et soignants, explique le Dr Dominique Métadier de Saint-Denis, président de la communauté médicale d'établissement (CME). "La méthode de gestion utilisée rend les propositions inapplicables, observe-t-il. Nous avons perdu toute confiance."


Un constat partagé par Thierry Serres, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), le syndicat majoritaire au CH de Narbonne. "Le directeur ne discute pas. Il tranche et met en place ses décisions sans avoir écouté." Le syndicaliste donne ainsi l'exemple de l'instauration du dossier patient "nécessaire" mais réalisé au mois de juillet 2014. Soit "en plein été alors que nous devons faire face à l'afflux des touristes et à des effectifs réduits". Pour résumer, il s'agit d'un problème de forme plus que de fond.

Les professionnels en addictologie défendent une meilleure coordination de la prévention des risques


Parcours de soin, décloisonnement des pratiques, coopérations entre acteurs, renforcement de la prévention, adaptation de l'offre aux besoins... Les enjeux de la loi de Santé croisent ceux des addictions et de la prévention des risques. L'occasion pour les professionnels d'améliorer l'organisation des réponses en la matière.

En matière de prévention des addictions, les débats sur le projet de loi de modernisation de notre système de santé se sont focalisés sur les mesures les plus polémiques comme le paquet de cigarettes neutre et les salles de consommation à moindre risque (SCMR). Si les professionnels de santé portent un intérêt important à ces dispositions, d'autres concernant l'organisation des réponses aux addictions retiennent avant tout toute leur attention. La Fédération addiction* estime dans un communiqué que le projet de loi constitue "une occasion d’ancrer une approche cohérente des addictions dont notre pays a besoin". Et de citer : la régulation de l'accès aux substances, la protection des personnes vulnérables de la pression du marketing et de la publicité assurée par la loi Évin, la mise en œuvre d'une prévention articulée avec les autres missions des centres de soin, l'accès aux actions de réduction des risques, "qui loin de faciliter l'usage en réduisent les conséquences néfastes", et une offre de soin diversifiée.

Hénin-Beaumont : Fleury-Joseph Crépin, point de départ d’un nouveau parcours en psychiatrie

PASCAL WALLART 10/04/2015


Même si la clinique située au cœur du CHHB est opérationnelle depuis l’an passé, c’est ce jeudi que « Fleury-Joseph-Crépin » a été officiellement inaugurée, temps fort d’une journée portes ouvertes dédiée aux professionnels de la psychiatrie…



Il fut un temps, pas si lointain, où la simple évocation du service psychiatrique du centre hospitalier d’Hénin-Beaumont provoquait des frissons. Le centre Sellier, né dans les années 80, avec son architecture d’austère blockhaus, avait tout d’un repoussoir. « Le centre avait atteint ses limites au niveau organisation des soins et de locaux devenus inadaptés » se souvient Marc Bétrémieux, chef du pôle psychiatrie et santé mentale. D’où la formidable opportunité du plan psychiatrie et santé mentale 2005 qui a permis, avec beaucoup de persévérance et de pugnacité, que voit le jour cette toute nouvelle clinique baptisée du nom de Fleury-Joseph Crépin (lire plus bas). Des nouveaux murs attrayants, et des pièces désormais baignées de lumière, qui s’accompagnent d’une longue réflexion sur le parcours de soins des patients en santé mentale. Le cœur d’un vaste réseau rayonnant sur le territoire et à même de mieux prendre en charge, accompagner, et trouver un projet de vie pour les patients. « Un symbole de réussite et d’excellence » pour le directeur, Edmond Mackowiak. Un outil incontournable pour les secteurs d’Hénin et de Carvin quand on sait que, l’an passé, 5800 patients y ont été pris en charge, dont 3614 en psychiatrie générale, par une équipe de 181 personnes dont 14 médecins. Outre la clinique, plusieurs structures rayonnent sur le territoire sous la responsabilité des docteurs Valentine Riehl (secteur d’Hénin-Beaumont) et Valérie Belva (secteur de Carvin), dont deux CMP (centre médico-psychologique), l’hôpital de jour « L’Escale », un CATTP (centre d’accueil thérapeutique à temps partiel), des appartements thérapeutiques et une antenne d’urgence psychiatrique à la polyclinique. À la clinique même, un bureau d’accueil et d’orientation des entrées, une unité intersectorielle de soins et d’évaluation clinique et une autre de soins et d’accompagnement au projet de vie complètent l’offre de l’unité de soins.

Où sont les femmes ? Pas dans les programmes du bac littéraire

Le Monde.fr | 15.04.2015
L'écrivaine Colette (1873-1954).
« Surtout pas d'impasse ! » Ce conseil aux lycéens, à quelques semaines du bac français, les professeurs le répètent comme un leitmotiv. Il existe pourtant un type de sujet auquel les élèves de terminale littéraire échappent, depuis plus d'une dizaine d'années dans leur deux heures de cours de littérature hebdomadaires : l'étude de l'œuvre d'une femme. 
Ce constat indigné, c'est la blogueuse Maureen Wingrove, illustratrice et auteure de bande dessinée, qui le fait dans un post drôle et corrosif intitulé « Femmes de lettres, je vous aime ». La blogueuse a fait ses recherches sur le site de l'éducation nationale. Sous l'improbable onglet « Programmes limitatifs de littérature pour le baccalauréat », elle trouve archivées douze années de programme littéraire. A quels genre d'auteurs a été « biberonnée » plus d'une génération de futurs spécialistes en lettres, langues et sciences humaines ?

Bercy limite à 1,75% la progression des Ondam 2016 et 2017

Pour compenser les effets de l'inflation, le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a annoncé ce 15 avril un redressement complémentaire de 4 milliards d'euros (Md€) cette année puis de 5 Md€ en 2016. Sur les premiers 4 Md€, l'effort demandé à la santé et à la protection sociale s'élève à 1 Md€ sachant qu'il se chiffre à 1,2 Md€ pour l'État et ses opérateurs, résume Bercy, dans son programme de stabilité de la France 2015-2018. Ce dernier doit être adressé d'ici la fin avril à la Commission européenne. Quant aux 5 Md€ d'économies de 2016, ils reposent notamment pour 2,2 Md€ sur les administrations de sécurité sociale, 1,6 Md€ sur l'État et ses opérateurs et 2,2 Md€ les collectivités territoriales.

mercredi 15 avril 2015

Psychiatrie : «Une montée en puissance de l’enfermement»

ERIC FAVEREAU


C’est aujourd’hui que l’Assemblée nationale vote toute la loi de santé de Marisol Touraine. Dans ce très long texte, juste quelques éléments sur la psychiatrie. Et, entre autres, une disposition limitant le placement en chambre d’isolement et la contention des malades dans les hôpitaux psychiatriques.
Que le législateur se penche sur cette question pointe au minimum qu’il y a un problème. Dans le texte, il entend mieux surveiller ces pratiques ; il rappelle que les mesures de privation de liberté «sont des pratiques de dernier recours», uniquement «pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui, sur décision d’un psychiatre» et «pour une durée limitée». En outre,«leur mise en œuvre doit faire l’objet d’une surveillance stricte confiée par l’établissement à des professionnels de santé désignés à cette fin». Un registre devra être tenu dans chaque établissement, mentionnant le nom du psychiatre ayant décidé l’isolement ou la contention, et celui des professionnels l’ayant contrôlé. Le Dr Thierry Najman dirige un important secteur à l’hôpital psychiatrique de Moisselles, près de Paris. Membre du Collectif des 39, qui défend une conception humaniste de la psychiatrie, il va publier Lieu d’asile aux éditions Odile Jacob.

L'Union syndicale de la psychiatrie demande à nouveau une loi spécifique au secteur


 - HOSPIMEDIA
Lors de son congrès, l'Union syndicale de la psychiatrie (USP) a regretté que la psychiatrie soit réduite "à portion congrue" dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Le syndicat a aussi rappelé son combat contre les dérives des soins sans consentement.

En congrès du 27 au 29 mars dernier, l'Union syndicale de la psychiatrie (USP) a fait part de ses craintes pour le secteur, suscitées par le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Il y a un an pourtant lerapport du député Denys Robiliard (SRC, Loi-et-Cher) sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie semblait "amorcer un nouveau printemps pour la psychiatrie", a rappelé Philippe Gasser, président de l'USP dans son discours de présentation du rapport moral de l'organisation dont Hospimedia a eu copie. Mais l'espoir d'une loi spécifique pour le secteur est de nouveau resté déçu, alors que les professionnels continuent à la demander, comme l'indique une motion votée en ce sens. Philippe Gasser a ensuite regretté que dans le projet de loi de Santé, la psychiatrie soit "réduite à portion congrue" et que ses principes directeurs soient "économie et (re)centralisation". Une autre motion est d'ailleurs venue rappeler l'opposition "globale" du syndicat "à la logique" de ce texte, tout en réaffirmant "son soutien à la notion de tiers-payant généralisé".