En ouvrant son premier hôpital psychiatrique en 1954, après 50 ans de désert psychiatrique, la Martinique se dotait des outils modernes dans le domaine des les soins et la prise en charge de la folie. Le pionnier de cette brusque entrée de la psychiatrie chez nous était Maurice Despinoy. Il donne, à partir d'aujourd'hui, son nom à cet hôpital où il a laissé des empreintes indélébiles. Cette action de dénomination est l'un des temps forts qui marque le 60e anniversaire de la création de la psychiatrie en Martinique. Mais depuis quelques années, on assiste à ce que l'on appelle « la décolsonnisation de la psychiatrie » c'est-à-dire l'offre des soins hors des murs du site de Balata où est implanté l'hôpital psychiatrique. C'est le fruit de la sectorisation qui a consisté à répartir les différentes équipes sur des zones géographiques. C'est donc la psychiatrie au plus près de la population.
L'idée de la sectorisation était aussi de faire reculer la stigmatisation et d'éviter les préjugés.
Soixante ans après l'ouverture de Colson, la psychiatrie serait-elle en train d'amorcer un nouveau virage ? Tout laisse à penser que la folie tend à devenir comme une maladie chronique. Ceci explique l'ouverture d'un site à Mangot-Vulcin, au Lamentin, qui se présente comme un lieu de séjour tout à fait banal. Et, au centre-ville de Fort-de-France, tout un chacun peut aller consulter un psychologue ou un psychiatre, comme si on se rendait chez son dentiste.
Vue prise route de la Trace à mi-pente des Pitons du Carbet - 1200m. (DR)
IL A DIT Maurice Despinoy 1921-2013, fondateur et premier directeur de l'hôpital psychiatrique de Colson
« Je peux dire que, entre mon départ de Saint-Alban (1951) et le début d'Edouard-Toulouse (1961), il s'est bien passé une dizaine d'années sans que je lise grand-chose. J'étais en Martinique, dans l'intensité des relations personnelles, dans « les éblouissements de la biguine » , comme me l'avait prédit Fanon. Ma vie professionnelle, presque aussi passionnante, était tournée vers l'action, en utilisant ce minimum de connaissances acquises ultérieurement. Je me suis demandé bien plus tard, alors que j'étais invité au cinquantenaire de Colson, mieux instruit des expériences de quelques précurseurs, si j'aurais pu épargner à la Martinique la construction d'un hôpital village dans une forêt tropicale. »
« L'identité colsonienne » au rang de patrimoine
SOUVENIRS. Acteurs durant les heures héroïques du début de Colson, ils évoquent aujourd'hui l'esprit de solidarité familiale qui régnait au sein des équipes. Entre nostalgie et incertitudes sur le devenir de la psychiatrie, ils se félicitent d'avoir « dédramatisé la maladie mentale » dans la société.
Mercredi 3 décembre, les anciens de Colson ont fait le geste symbolisant leur action de bâtisseur de la psychiatrie. (Service de la communication du Centre hospitalier de Colson) Lire la suite ...
Les stéréotypes ont la vie dure, comme le pointe le collectif les Effronté-e-s qui se mobilise ce samedi.
«J’aurais bien aimé acheter un poupon pour mon fils de 4 ans qui vient d’avoir une petite sœur.»Alexandra, venue à La Grande Récré pour acheter un cadeau de Noël à son garçon, a finalement renoncé. «J’ai abandonné car cela faisait trop "girly"».Dans le magasin, les jouets sont rangés par secteur : une allée rose pour les filles avec poupées et dînettes et une allée bleue pour les garçons avec pirates et jeux de construction. Ce qui simplifie la vie des clients, comme Violaine :«Je ne prends que des Playmobil pirates et des dragons pour mon fils. Car c’est ce qu’aime mon fils et je respecte son choix. Je ne vais pas le forcer à prendre des jouets pour fille».
Les parents seraient-ils donc condamnés à rester dans les stéréotypes? C’est ce que dénonce le collectif des Effronté-e-s, qui se rend ce samedi après-midi dans un magasin de jouets parisien pour évoquer, selon ses membres, l’aggravation du caractère genré du jouet. La situation a-t-elle vraiment empiré, dans le sillage de la Manif pour tous et de la mobilisation contre les ABCD de l’égalité ? Décryptage avec deux sociologues.
UN RADIO-RÉVEIL HELLO KITTY ET UN CARTABLE STAR WARS
«Cela fait une quinzaine d’années que les jouets sont de plus en plus genrés, assure Christine Guionnet, sociologue, coauteur de Féminins-masculins, sociologie du genre.Regardez les Playmobil et les Lego. Avant, ils étaient destinés à tout le monde. Maintenant, il y a les Lego filles autour de la maternité et de l’hygiène et les Lego garçons qui concernent l’espace et la construction. Même chose pour les Playmobil.»
Les caractères individuels ont toujours alimenté de vigoureux débats sur les parts respectives de l’inné et de l’acquis. Les attributs physiques étant plutôt considérés comme hérités et les caractéristiques mentales plus dépendantes de l’environnement. Avant les règnes de la microbiologie, de la psychanalyse et de la génétique, on avait l’asthme de sa grand-mère, la goutte de son grand-père, l’alcoolisme de son père et la mélancolie de sa mère. Etrangement, on héritait aussi de la tuberculose ou de la syphilis de ses ancêtres !
Le Canton veut interdire le recours aux mesures de contrainte sur les enfants.
Un jeune homme a été attaché à son lit pendant la sieste. L'association Solidarité-Handicap mental mène une guerre de longue date contre toutes les mesures de contrainte. Image: CORBIS
«Nous avons appris cette année l’existence d’un jeune
homme attaché sur les toilettes, attaché à la table, attaché à son lit, attaché
pendant la sieste et, le reste du temps, enfermé. Son crime? Des troubles du
comportement que l’institution n’arrive ni à comprendre ni à gérer. Dans ce
canton, il n’y a pas une mais plusieurs situations de mineurs mentalement
handicapés qui sont enfermés. Je dirais trois ou quatre.»
Paris, le samedi 13 décembre 2014 – Au printemps, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiait un rapport très complet sur la consommation excessive d’alcool dans le monde et rappelait qu’à la différence de ce qui s’observe pour la très grande majorité des enjeux sanitaires, ce sont les pays riches qui connaissent les niveaux de consommation les plus élevés. Cette situation repose dans les états occidentaux sur une certaine banalisation de l’alcool et tout au moins sur un refus de reconnaître l’ampleur des méfaits qui y sont liés. Pourtant ces derniers sont très largement partagés et concernent toutes les sphères de la société comme l’a mis en évidence sur notre site un récent sondage révélant que 64 % des professionnels de santé estiment compter dans leur entourage professionnel un confrère connaissant une consommation d’alcool délétère pour son activité, dont 40 % sont totalement convaincus d’un tel fait.
Cependant, le plus grand silence prévaut sur le sujet et la possibilité de mettre en place des contrôles systématisés chez les professionnels de santé n’est jamais ouvertement évoquée et toujours controversée. D’aucuns jugent néanmoins que l’année 2014 pourrait marquer un tournant décisif, notamment parce que la prise en charge de l’alcolo-dépendance semble enfin pouvoir s’émanciper de dogmes qui ont longtemps grevé son efficacité et favorisé le refus de la société de s’intéresser à la question de l’alcool.
Tel est tout au moins le bilan que proposent le docteur William Lowenstein président de Sos Addictions et le professeur Jean-Christian Farcot vice-président du comité de soutien de l’organisation. Ils estiment que plusieurs faits déterminants pourraient faire de l’année qui s’achève une étape révolutionnaire, à conditions cependant que ce mouvement imprègne l’ensemble de la société pour une prise de conscience généralisée.
Par les Drs William Lowenstein*et Jean-Christian Farcot**
À la fin de l’année, nous connaitrons bien plus précisément le nombre de voitures brûlées dans chaque ville que le nombre de comas éthyliques dans chaque service d’urgences.
Nous sommes en France, principal producteur mondial de vin avec des milliards de litres produits chaque année. Malgré les 49 000 morts prématurés par an liées à l’alcool, malgré les 3,5 millions de Français en difficulté avec leur consommation, malgré l’augmentation des ivresses (et binge-drinking) chez les adolescents et jeunes adultes, notre train de sénateur ne s’accélère guère en direction d’une mobilisation générale à décréter pour combattre cette catastrophe sanitaire et sociale à laquelle nous nous sommes si docilement, si culturellement habitués.
Marseille, le vendredi 5 décembre 2014 – Nous évoquions dans ces colonnes mercredi la polémique suscitée à Marseille par une initiative du Samu Social. Ce derniers proposait aux sans abris d’épingler à leur vêtement (et de façon visible) une carte permettant de les identifier, rappelant leur numéro de sécurité sociale et faisant état de leur groupe sanguin, voire de leurs antécédents de maladies chroniques. Un tel dispositif était notamment destiné à faciliter la prise en charge en urgence de ces patients, pour lesquels le recueil d’informations fiables est souvent très difficile. Le hic : le logo utilisé pour cette carte de secours, un triangle jaune a mis le feu aux poudres. Il n’en a pas fallu plus que pour qu’un collectif de sans abri affirme que cette carte rappelait « les heures les plus sombre de notre histoire ».
Des condamnations mais pas de réponses
Dans le sillage de ce groupement, baptisé « Le jugement dernier », les critiques ont été quasiment unanimes. Toutes les associations intervenant auprès des plus démunis se sont totalement désolidarisées de cette initiative du Samu Social. « Il y a un problème de confidentialité, de stigmatisation, cela va à l’encontre de tout le travail de rue que l’on fait », a ainsi regretté auprès de l’AFP le responsable de la mission de rue de Médecins du Monde à Marseille Raymond Negren, tandis qu’un praticien de l’association, Pierre-François Pernet ajoutait : « L’exercice de la médecine, même dans la rue, respecte l’éthique et le secret médical qui est dû aux SDF comme aux autres ».
Des députés veulent que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle prise en charge par l'entreprise. Pour cela, encore faudrait-il pouvoir mettre un nom sur cette pathologie. Le syndrome d'épuisement professionnel reste encore aujourd'hui très difficile à identifier, comme nous l'explique le psychiatre Antoine Pelissolo.
Un salarié sur quatre serait touché par un problème psychologique lié au travail (SIPA)
On fait souvent le reproche aux psychiatres, notamment à propos du fameux DSM américain, d’abuser des classifications et d’inventer des pathologies qui n’en sont pas.
Ah, quel beau monde que celui que nous propose la psychiatrie high-tech ! Alors que la bonne vieille psychiatrie humaniste s’épuise, entre le manque de moyens et la fatigue de ceux qui la porte, voilà qu’arrive la psychiatrie de demain, portée par les labos, les chercheurs, et le monde virtuel.
Et, pour le moins, cette nouvelle venue est fière d’elle. Ainsi, c’est avec beaucoup de sérieux que la Fondation FondaMental - qui vante la recherche en santé mentale dans une grande proximité avec les industriels - vient de remettre ses prix, baptisés Marcel-Dassault 2014. Elle les a décernés à deux chercheurs qui travaillent sur l’utilisation des technologies dans les troubles mentaux, Joël Swendsen et Philippe Courtet.
Psychiatre et directeur de recherche au CNRS à Bordeaux, Joël Swendsen se présente comme «expert dans les technologies mobiles et objets connectés pour les troubles mentaux sévères», tels que la schizophrénie, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les addictions. L’homme ne doute pas. Interrogé par le magazine Sciences et avenir sur l’intérêt des technologies mobiles, il répond : «Je vais vous poser une question simple : dans quel état mental étiez-vous le 1er novembre 2014 à 16 h 36 ? Bien évidemment, vous ne pourrez pas répondre à cette question. Et vous ne pourrez pas non plus me dire ce que vous ressentiez deux heures plus tôt, voire quatre heures plus tôt dans la même journée… Votre smartphone, lui, pourra fournir cette information, à condition de l’avoir enregistrée via une application.»
Près de 700 000 personnes âgées, aux trois quarts des femmes, vivaient dans un établissement d'hébergement spécialisé fin 2011, une hausse de 5,5% depuis 2007, selon une étude que la Drees consacre à ces populations âgées souvent suivies par les médecins généralistes. La grande majorité de ces 693 000 personnes vivent dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad): c'est le cas de 573 600 d'entre elles fin 2011, soit 16 % de plus qu'en 2007. Cette augmentation s'explique par la progression du nombre d'Ehpad de 2007 à 2011. Les logements-foyers accueillent environ 102 400 personnes, soit 15 % des personnes âgées hébergées en institution, précise la Drees.
TRAVAIL SOCIAL : PARTICIPONS A L AVENIR DE NOS METIERS
Lors de la Journée Debout pour nos métiers, le 22 novembre, environ 500 personnes étaient réunies pour reprendre la parole sur refonte des métiers du social et l'avenir du Travail Social. Le rapport définitif de cette réa-architecture va être voté à la CPC le 15 décembre prochain sans concertation avec les acteurs concernés.
20 millions de Français souffriraient de douleurs chroniques plus ou moins accentuées. Dont l’origine, dans certains cas, demeure inexpliquée. Unique en France, le centre antidouleur spécialisé en psychiatrie de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu contribue à résoudre une partie de l’énigme.
La notion de douleur colporte son lot d’idées reçues contre laquelle la médecine n’a de cesse de se battre et d’évoluer. « On prétendait, il y a 30 ans à peine, que les nourrissons ne souffraient pas », rappelle ainsi Nathalie Aulnette. La directrice de la Fondation APICIL, organisme dédié au financement de la lutte contre la douleur, illustre tout le chemin parcouru vers la reconnaissance de la souffrance comme une pathologie à part entière.
Plus d’un fonctionnaire sur deux s’est rendu aux urnes le 4 décembre. Le taux de participation s’élève à 52,3 % dans la fonction publique d’État, à 54,9 % dans la fonction publique territoriale et à 50,1 % dans la fonction publique hospitalière, selon des résultats publiés ce mardi.
Le classement des organisations syndicales reste le même qu’en 2011, date du dernier scrutin.
À l’hôpital, la CGT conserve sa position de leader avec 32,1 % des voix, tout en enregistrant une légère baisse (-1,5 %). Suivent la CFDT et FO, en légère progression et au coude à coude avec 24,8 % et 23,8 % des suffrages. Solidaires recueille 8,5 % des voix. L’UNSA, la CFTC, laCGC, FA FP et FGAF sont à moins de 5 %.
Horaires atypiques, travail de nuit, charge de travail importante, intensité des postes... Tels sont les sujets sur lesquels s'est penchée la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) dans son document de travail portant sur l'emploi du temps des infirmières et infirmiers du secteur hospitalier.
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) fait le bilan, dans un document de travail, de l'emploi du temps des infirmières et infirmiers du secteur hospitalier. Pour réaliser cette étude qualitative, 63 infirmières exerçant dans 10 établissements de santé de taille, de statut et de localisation différentes ont été interrogées sur leur rythme de travail et le contenu de leurs journées de travail.
Benoit Majerus, Parmi les fous. Une histoire sociale de la psychiatrie au XXe siècle, PU Rennes, coll. « Histoire », 2013, 305 p., ISBN : 978-2-7535-2180-3.
Pendant des décennies, l'histoire de la médecine était l'histoire des médecins. Au fil du temps, les institutions médicales (hôpitaux, écoles...), puis le personnel soignant ont commencé à faire partie du récit. Sans se focaliser exclusivement sur le patient, il s'agit néanmoins de le faire (r)entrer dans le récit historique, non pas en tant que 'victime' d'un pouvoir psychiatrique tout-puissant, mais en tant qu'acteur.
La plainte pour diffamation publique déposée par Denis Fréchou, directeur des Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à l’encontre du Dr Renaud Péquignot, chef du service de médecine et réadaptation de l’établissement, a été déclarée nulle par le tribunal de grande instance de Créteil, vendredi dernier.
La constitution de partie civile demandée par M. Fréchou a été jugée irrecevable par la 11e chambre du tribunal.
Satisfaction
« J’ai toujours été confiant face à cette plainte grotesque, confie le Dr Péquignot ce lundi au "Quotidien". Même si je suis satisfait que la justice ait tranché en ma faveur, je ne peux que regretter le temps considérable perdu depuis le début de cette affaire, voilà dix mois, temps que je n’ai pu passer auprès de mes patients. »
Qu’est-ce que la conscience ? L’intérêt prononcé de Nobels en fin de carrière pour cette question vertigineuse a pu faire dire à certaines mauvaises langues qu’il était peut-être un marqueur de sénilité. Rien de tel chez Stanislas Dehaene, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France. Après La Bosse des maths (1996) et Les Neurones de la lecture (2007), tous deux parus chez Odile Jacob, il élargit logiquement l’ambition de son exploration du monde mental. Et dans la lignée de son mentor Jean-Pierre Changeux, auteur de L’Homme neuronal (Fayard, 1983), il propose un livre qui mérite lui aussi de figurer sur la table de chevet de tout honnête homme ou femme intéressé(e) par les processus de la pensée.
« Pour une fois, on n’a pas regardé ma maladie, déjà omniprésente, on a vu bien au-delà. » C’est ainsi que, d’une voix chuchotée, Isabelle Lauberthe, terrassée parle locked-in syndrome (paralysie totale) il y a six ans, parle de cette expérience, celle d’avoir raconté son adolescence. Cette femme de 40 ans a participé au projet de Mathieu Simonet. L’idée de cet écrivain et avocat : proposer à 1 000 patients des 37 hôpitaux de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) d’écrire, sur des carnets, un texte à propos de leur adolescence. « Une expérience bouleversante qui a fait resurgir de nombreux souvenirs agréables, la période où j’étais valide, et d’autres moins », nous raconte avec émotion Isabelle Lauberthe, tétraplégique, qui a écrit grâce à un clavier virtuel.
S’il voulait initialement monter ce projet dans un hôpital psychiatrique – où son père a séjourné l’année de sa naissance –, Mathieu Simonet, dont les livres sont publiés au Seuil, s’est finalement tourné vers l’AP-HP. A l’issue de nombreuses réunions, le feu vert a été donné. Un référent a été désigné pour chacun des 37 établissements. Piloté par Aude Marlier-Sutter, responsable du pôle « culture et bien être », le projet fera l’objet d’une journée de présentation jeudi 11 décembre. Au total, 200 salariés de l’AP-HP y ont participé.