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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 11 novembre 2014

Communiqué de presse

6 novembre 2014


Meeting du 1er novembre 2014 en présence de 700 personnes.
Le premier novembre 2014, à la Maison de l’arbre à Montreuil, le Collectif des 39 a organisé un meeting afin de fédérer les résistances pour une hospitalité suffisamment bonne pour la Folie,  continuer la réflexion critique au cours de forums et proposer des actions concrètes.

Les 700 participants sont repartis  enthousiastes et réconfortés après cette intense journée d’échanges et de débats.
Le Fil conducteur a participé au meeting. Cet espace de parole émanant de l’atelier  “familles” des Assises citoyennes pour la psychiatrie et le médicosocial est un collectif associant des proches de malades, des patients et des professionnels, tous concernés par la place des familles dans l’accompagnement de la personne malade.

Le matin, une introduction polyphonique et une table ronde sur les enjeux et réalités ont décrit la dégradation actuelle des conditions d’hospitalité, de soins et d’accompagnement de la Folie et les nécessaires résistances.
Sept cents personnes, des professionnels, des patients, des familles ont  participé  aux forums de l’après-midi (fonction soignante et pratiques du Collectif,  continuité du lien et de la relation, pédopsychiatrie), afin d’échanger leurs points de vue et leur vivance dans le compagnonnage avec la folie. Les prises de parole ont été très nombreuses et engagées, parfois très émouvantes, sensibles et combatives. 

Cette possibilité de débattre, des disputes dans l'écoute et l'accueil des points de vue diversifiés ont donné une tonalité stimulante très appréciée. 
Le discours simplificateur des tenants de la seule causalité biologique a été fortement critiqué, tant il inspire  décisions politiques et  lois qui produisent un démantèlement de la psychiatrie en attaquant la continuité du lien et de la relation, mettant à mal les patients, les familles et les professionnels. 

Avec la participation de nombreuses associations professionnelles, de syndicats et d’organisations politiques engagés à nos côtés, des actions ont été adoptées pour stopper tout nouveau processus législatif sans qu’au préalable se tienne un grand débat national : l’organisation d’une conférence de presse commune est en préparation.  
Le meeting s’est conclu  par l’ appel du 1er Novembre: « ÇA SUFFIT ! », lu et adopté à l’unanimité des participants  avec l’engagement de continuer  les débats lors des prochains forums en région et à Paris organisés par le Collectif des 39 pour élargir la résistance à la dégradation de l’organisation des soins psychiatriques et au manque de moyens dont les patients subissent les conséquences.


L’indécrottable retour de la vieille école

CATHERINE MALLAVAL


La craie qui crisse. Les plumes Sergent-Major qui glissent de l’encrier au cahier ; les leçons de choses à observer les cotylédons d’un haricot ; les fleuves et les montagnes qui se détachent sur les cartes de Paul Vidal de La Blache ; et puis aussi les bons points, l’instituteur, ce «combattant du savoir» façonné par Jules Ferry, qui pose, fier, avec sa classe de garçons.
Comme un jet de sépia lancé sur des centaines de pages, les ouvrages qui revisitent l’école d’hier défilent. Ainsi, a-t-on pu, cette année, réviserles Méthodes de lecture de notre enfance (de Philippe Simon), enchaîner avec une histoire deLycéens (de Marie-Hélène Westphalen), prolonger encore récemment avec Une si belle école, nous l’avons tant aimée (de Christian Signol), initialement un roman, qui a cartonné dans les 200 000 ventes. A peine le temps de le refermer que déjà paraissait la Vraie Histoire des instits, signé Olivier Magnan. Que des beaux livres. Un sacré sillon que celui du passé, souvent mâtiné de nostalgie. Creusé, labouré, magnifié par des clichés de gosses dont on inspectait les ongles et les cheveux, qui se tenaient bien en rang avant d’être studieusement penchés sur leurs cahiers, qui savaient lire, compter, décrocher le fameux certif…

L’école, c’est pas sexe

MARIE-JOËLLE GROS

Les parents sont de grands naïfs. Capables de croire que des enseignants vont apprendre à leur enfant à se masturber en salle de classe ou en les traînant dans des expositions déviantes, telle le «zizi sexuel» de Zep à la Cité des sciences à Paris. S’il y a pourtant bien une pratique sexuelle qui ne nécessite pas de démonstration, c’est celle-là.

lundi 10 novembre 2014

Pathologies chroniques : six patients sur dix non observants

12.11.2014

Pathologies chroniques : six patients sur dix non observants - 1

L’observance, « grande cause nationale » pour 2016 ? C’est en tout cas l’une des pistes d’actions proposée par l’étude « Améliorer l’observance : traiter mieux et moins cher » présentée aujourd’hui. Associé au CRIP, cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique, Ims Health a tenté de mesurer le comportement d’un patient chronique vis-à-vis du traitement qui lui est prescrit. Et il apparaît qu’en moyenne seuls 4 patients sur 10 sont observants, c’est-à-dire qu’ils suivent au moins 80 % de leur traitement. Des résultats qui varient selon la pathologie considérée, seulement 13 % des asthmatiques étant observants quand les patients atteints d’ostéoporose le sont à 52 %. Pour les quatre autres pathologies étudiées, les résultats se tiennent : 40 % des patients souffrant d’hypertension artérielle sont observants, 37 % dans le cas du diabète de type 2, 36 % des patients insuffisants cardiaques et 44 % des patients atteints d’hypercholestérolémie.

Les effets des champignons hallucinogènes décodés



Wiki
Arp/CC BY-SA 3.0
Dans le but d'utiliser les drogues psychédéliques pour traiter des maladies telles que la dépression, à terme et dans des circonstances strictement encadrées, des scientifiques tentent de comprendre avec précision comment celles-ci agissent sur notre organisme.

La psilocybine, principe actif de la plupart des champignons hallucinogènes, est connue pour déclencher de vives hallucinations comme la saturation des couleurs ou la dissolution des limites entre les objets. Mais pour quelles raisons ?

Une équipe de chercheurs a analysé les scanners des cerveaux de 15 personnes à qui de la psilocybine avait été injectée et les ont comparés aux scanners de leurs cerveaux en activité normale. Résultat : le cerveau des personnes droguées apparaît être plus actif que celui des autres. Paul Expert, chercheur au King's College à Londres et coauteur de l'étude publiée dans le Journal of the Royal Society Interface, explique que la psilocybine transforme le fonctionnement du cerveau des consommateurs, faisant interagir des zones qui ne sont pas connectées les unes aux autres : "Ce n'est pas tant que les connexions sont plus nombreuses, mais plutôt que le type de connexion est différent", précise-t-il.

L'effet provoqué par la drogue pourrait s'apparenter à la synesthésie, un phénomène neurologique qui provoque la stimulation d'un sens lorsqu'un autre l'est également, explique le professeur Paul Expert : les synesthètes voient notamment certaines couleurs lorsqu'ils écoutent de la musique ou associent un nombre à une couleur.


Grogne : les médecins russes aussi

11.11.2014



Grogne : les médecins russes aussi - 1

Des milliers de médecins russes licenciés, des dizaines d'hôpitaux fermés à Moscou: une réforme controversée a mis dans la rue les médecins russes qui craignent l'effondrement du secteur médical menacé par de sévères coupes budgétaires de l'Etat. Par dessus leurs manteaux d'hiver, ils étaient près de 6000, médecins et infirmiers moscovites, à avoir revêtu leurs blouses blanches et à braver le froid un dimanche de novembre pour protester contre les réformes entreprises par la mairie de Moscou. En cause: les licenciements annoncés de plus de 7.000 médecins et la fermeture de 28 hôpitaux et cliniques d'ici quelques mois, selon des documents divulgés par la presse russe.

Dévoilement de la seconde phase des résultats de l'étude SALVEO sur la santé mentale en entreprise

QUEBEC 5 nov. 2014

Lien entre pratiques de gestion et réduction des demandes de règlement en cas d'invalidité

MONTRÉAL - Accroître l'autonomie au travail, offrir des possibilités de promotion, mettre en œuvre des initiatives favorisant l'activité physique et offrir la possibilité d'avoir un horaire de travail flexible, sont parmi les pratiques de gestion qui favorisent une bonne santé mentale en entreprise. C'est la principale conclusion de la deuxième phase de l'étude SALVEO. Cette étude est menée  depuis 2011 auprès d'entreprises québécoises par des chercheurs de l'Université de Montréal, en collaboration avec leurs collègues de l'Université Concordia et de l'Université Laval, grâce au soutien de la Standard Life au Canada.
« Nos recherches confirment qu'il y a cinq grandes classes de pratiques ayant un impact sur les taux de réclamations liés à la santé mentale. Les pratiques portant sur la conception des tâches, les demandes, les gratifications, la promotion de l'activité physique et la conciliation travail-famille s'avèrent particulièrement importantes pour prévenir les problèmes de santé mentale en milieu de travail et réduire les coûts associés aux demandes de règlement en cas d'invalidité», a précisé le professeur Pierre Durand, coresponsable de l'étude à l'Université de Montréal avec le professeur Alain Marchand.

Le mental se produit sur scène

Charolais - Brionnais Edwige Labruyère 
06/11/2014

Quatre acteurs de la Compagnie Pouic décryptent   la schizophrénie de manière inattendue. Photo E. L.
Quatre acteurs de la Compagnie Pouic décryptent la schizophrénie de manière inattendue. Photo E. L.

Démocratiser un sujet tel que celui de la maladie mentale, coordonner les services pour une meilleure prise en charge, c’est le nouvel engagement du Pays Charolais Brionnais.

T’es moche, tu pues, connasse. T’es moche, tu pues, connasse. Tape-toi la tête contre le mur connasse. Tape-toi la tête contre le mur connasse… » Les phrases d’une voix neutre et insistante résonnent dans la salle feutrée du théâtre Sauvageot, scotchant le spectateur non averti à son fauteuil. Des fauteuils bien remplis, mardi soir, à l’occasion de la pièce de théâtre proposée dans le cadre de la signature du contrat de santé mentale du pays Charolais Brionnais. Un sujet difficile que la Compagnie Pouic appréhende dans sa curieuse pièce Abilifaïe Leponaix.


Encore trop de préjugés à l’encontre des maladies mentales

Par Isobel Leybold-Johnso



03. NOVEMBRE 2014 
Sortir les personnes en souffrance psychique de l'isolement  (Keystone)
Sortir les personnes en souffrance psychique de l'isolement 
(Keystone)

En Suisse comme ailleurs, les troubles psychiques sont encore tabous. Et ceci, malgré le fait que la Suisse dispose du plus grand nombre de psychiatres par habitant au monde. Une campagne a été lancée pour mettre fin à cette culture du silence.

Seriez-vous prêt à engager un malade mental ? Et seriez-vous prêt à le laisser garder vos enfants ? Questions épineuses. Seuls 38% de la population accepterait d’employer une personne souffrant de troubles psychiques et 14,2% leur confierait leur enfant.
Ces chiffres sont tirés d’une toute nouvelle enquête sur le comportement des gens face aux maladies mentales. L’étude a été présentée début octobre à Zurich, lors du lancement de la première campagne d’envergure nationale qui cherche à briser les préjugés entourant les maladies mentales.
«Les sociétés européennes sont certes plus ouvertes qu’auparavant sur le sujet, mais cette tolérance a des limites, explique Wulf Rössler, l’ancien directeur – aujourd’hui retraité – de l’unité psychiatrique de l’Hôpital de l’Université de Zurich, qui a présenté l’enquête. Certaines personnes seraient prêtes à aider des malades, mais leur attitude change radicalement lorsqu’on leur demande s’ils accepteraient de les employer.»
La question des baby-sitters est également très délicate. «Les gens veulent protéger leurs enfants, explique l’expert. Les réponses des sujets interrogés montrent donc très clairement ce qu’ils pensent vraiment des gens qui souffrent de troubles psychiques.» L’enquête a ainsi révélé que certaines personnes pensent que les malades mentaux sont «dangereux», «imprévisibles» et que leur maladie était de «leur propre faute».
«Même les professionnels du secteur ont parfois des préjugés sur leurs patients, estime Wulf Rössler. C’est pour cette raison que cette campagne est importante.» Le but est de permettre aux malades mentaux d’avoir une vie normale. «Ces patients ont les mêmes aspirations que n’importe qui d’autre dans la vie: ils veulent travailler, avoir une famille et être intégrés socialement», raconte le spécialiste.



Pour mieux comprendre la santé mentale

Indre-et-Loire - Tours - Santé 03/11/2014
Après les maladies cardiovasculaires, c'est la santé mentale que l'Agence régionale de la santé a décidé de mettre sur le devant de la scène.
Jeudi 6 novembre, à la mairie de Tours, professionnels, malades, citoyens lambda évoqueront le sujet à travers table ronde et atelier théâtre. Un maître mot : la destigmatisation.

En la matière, le regard sur la maladie évolue mais très lentement. Il est par ailleurs difficile de tout « quantifier ». 
Déléguée territoriale de l'ARS, Myriam Sally Scanzi évoque les états dépressifs et explique, par exemple, que le taux de mortalité dû au suicide est très supérieur en Indre-et-Loire par rapport aux autres départements de la région Centre « et on sous-estime sûrement le phénomène dans la mesure où on ne prend en compte que les tentatives suivies d'une hospitalisation ».




Qui sont vraiment les schizophrènes ?

 06 novembre
La psychologue Sabrina Philippe nous réexplique ce qu’est la schizophrénie, souvent méconnue et mal définie.

Ecouter l'interview ...

Inde : un... Inde : un ministre des médecines douces

10.11.2014

Inde : un ministre des médecines douces - 1

Discipline tendance en France, le yoga fait désormais l’objet d’un portefeuille ministériel en Inde. Un ministère dédié plus largement aux médecines et pratiques traditionnelles au rang duquel figurent également l’ayurdeva et l’homéopathie. C’est dimanche soir que le Premier ministre indien, Narendra Modi, a annoncé, dans le cadre d’un remaniement ministériel, la création d’une telle entité. Pratiquant quotidiennement le yoga, Mori espère ainsi relancer cette discipline ancestrale.

La psychiatrie francophone par un ancien Agenais

10/11/2014


Pierre Delteil est retiré aujourd'hui en Dordogne./ Photo Repro. DR
Pierre Delteil est retiré aujourd'hui en Dordogne./ Photo Repro. DR
De la genèse de la psychiatrie à son évolution contemporaine, Pierre Delteil vient de publier un livre. Cet ancien chef de service à Saint-Anne, passé par Palissy, prône une approche humaniste.
À l'orée de ses 91 ans, Pierre Delteil signe un ouvrage magistral «La psychiatrie francophone, pour une psychiatrie humaniste» paru aux éditions L'Harmattan. L'auteur qui a grandi à Agen, est passé par les bancs du lycée Bernard-Palissy, avant d'embrasser la médecine à Toulouse et Bordeaux, lorsqu'il fut démobilisé en 1944. Un atavisme familial hérité de son père, médecin généraliste brillant et polyvalent, qui influencera aussi sa fille Florence, neuropédiatre au CHU Le Kremlin-Bicêtre à Paris.
Éminent psychiatre, Pierre Delteil a été médecin chef de service du centre psychiatrique «Sainte-Anne» de Paris. Il a dirigé dans cet hôpital qui fait référence, une équipe de secteur privilégiant la prise en charge thérapeutique de ses patients dans tous les aspects médicaux, psychopathologiques, moraux, sociaux et économiques. Ce médecin a aussi été à la tête d'une équipe de recherche et d'enseignement de la psychiatrie et de la criminologie, à la faculté de médecine «Lariboisière-Saint-Louis» et de Cochin. Et il a également fondé la fédération internationale francophone de psychiatrie.
Un parcours riche, mêlant travaux de recherche et cas cliniques. Pierre Delteil cosigne le livre en collaboration avec Jean Garrabé, psychiatre honoraire des hôpitaux et président d'honneur de l'évolution psychiatrique, invité à livrer son expertise sur la genèse de la psychiatrie.

dimanche 9 novembre 2014

MSF propose une formation en ligne sur Ebola

12.11.2014

MSF propose une formation en ligne sur Ebola - 1

Médecins sans frontières a mis en ligne une formation sur Ebola, appelée e-briefing, destinée à l'ensemble des personnes impliquées dans la lutte contre la propagation de cette fièvre hémorragique, selon un communiqué publié mardi à Genève. "Cette plateforme de formation permet dès à présent aux personnes intéressées d'acquérir les connaissances de base sur le virus et les moyens de le contenir", indique l'organisation. Le but de ce e-briefing est de "proposer une information claire sur la maladie, ses modes de transmission et la complexité de sa prise en charge". La formation est disponible en anglais (sans login ni mot de passe) sur ecampus.msf.org.

Tulle : Projection débat autour du film « Ismaela, infirmier en brousse »

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Dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale, l’association ECHO (Echanges et Coopération internationale Hospitalière) propose la projection du film documentaire « Ismaela, infirmier en brousse ».

Réalisé par Rémi Laurichesse, ce documentaire sera présenté jeudi 20 novembre à 20h30 à la médiathèque intercommunale Eric Rohmer, à Tulle. La projection sera suivie d’un débat, avec la participation de soignants sénégalais en stage au Centre Hospitalier.

UNIVERSITE DE TIZI OUZOU Les résidents de psychiatrie dépriment

Par 

La faculté de médecine de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou connaît une ébullition et un début de protestation qui risque de durer dans le temps. Les étudiants résidents, internes et externes sont appelés, par le collectif des résidents de psychiatrie à une journée de protestation prévue aujourd'hui, 11 novembre.

Un outil d'aide à l'entourage de malades schizophrènes

La Santé près de chez vous - Castres (81)

Le programme «Profamille» se déroule à l'antenne de l'hôpital de Lavaur contiguë au Chic sur le Causse./photo JMG
Le programme «Profamille» se déroule à l'antenne de l'hôpital de Lavaur contiguë au Chic sur le Causse./photo JMG
Les familles et les proches de personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles apparentés sont souvent désemparés. L'hôpital de Lavaur et son unité psychiatrique qui jouxte l'hôpital du pays d'Autan sur le Causse, propose pour eux un programme spécifique qui s'apparente à une formation en profondeur plutôt que d'un simple accompagnement. «Les situations sont souvent très compliquées. Le malade est parfois dans le déni, ne se traite pas correctement et les proches sont souvent perdus et eux mêmes en souffrance.» explique Virginie Gallet, assistante sociale et référente du projet aux côtés du docteur Stinea. Il s'agit donc d'un premier cycle de 14 séances réparties sur une année (à venir dès janvier 2015) au rythme de 4 heures par semaine. Ce «profamille», principe venu du Canada, est le seul en Midi-Pyrénées : «C'est gratuit, poursuit Virginie Gallet.

Un parasite pourrait causer la schizophrénie

Yahoo Actualités Par  | 6 nov. 2014


La schizophrénie pourrait-elle être causée par un parasite? Une personne comme Luka Magnotta pourrait-elle être infectée par une petite bestiole?
Même si les chercheurs s’entendent pour dire que la schizophrénie provient d’une combinaison de facteurs héréditaires (108 gènes associés à la condition ont été identifiés) et environnementaux, la compréhension qu’on a des causes est encore relativement limitée.
Voilà qu’une récente étude de l’Université de Pennsylvanie avance qu’un cas de schizophrénie sur cinq, ou 21,4% au cours d’une vie, pourrait être lié à une infection par Toxoplasma gondii. Selon Gary Smith, professeur de biologie et d’épidemiologie de population à la tête de l’étude, on trouve aussi une prévalence accrue de l’infection dans certains pays où l’incidence de schizophrénie est plus élevée.


La schizophrénie est une maladie mentale envahissante liée à la psychose selon la Société québécoise de la schizophrénie: hallucinations (entendre, voir ou sentir des choses qui n’existent pas), délires (croyances inhabituelles qui vont à l’encontre de la réalité), difficulté à entrer en relation avec les autres, paranoïa, comportements bizarres, etc.


Bligny, scène aux petits soins

RENÉ SOLIS

«Paris était trop proche pour que l’on se sentît à la campagne, trop lointain pour que l’on pût parler de banlieue. C’était un lieu hybride, on y avait construit l’hôpital à l’orée du siècle.» La description de l’hôpital de Bligny figure aux premières pages de Théâtre dans la nuit, roman de Patrick Cauvin publié en 1997 (1). Lieu hybride en effet : inutile de chercher Bligny sur une carte ou un GPS, l’hôpital est situé sur le territoire de la commune de Briis-sous-Forges, dans l’Essonne, à 31 kilomètres au sud de Paris, autant dire nulle part. «Je suis rentrée à Bligny sur un nuage, écrit Elisa, l’héroïne du roman de Cauvin, à son amoureux. J’ai dû prendre un métro ou un autobus, je ne sais plus très bien, puis le train, sans doute un car par la suite, j’ai marché aussi.»
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samedi 8 novembre 2014

En finir avec la fabrique des garçons

SYLVIE AYRAL  PROFESSEURE AGRÉGÉE, DOCTEURE EN SCIENCES DE L’ÉDUCATION ET YVES RAIBAUD  GÉOGRAPHE, MEMBRE DU LABORATOIRE AMÉNAGEMENT DÉVELOPPEMENT, ENVIRONNEMENT, SANTÉ (ADESS)



Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80% des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92% des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86% des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire.
Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents (1) montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quel que soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine.

L'INJONCTION SOCIALE À LA VIRILITÉ

Très jeunes et surtout pendant les années de collège, période où la puberté vient sexuer toutes les relations, les garçons se retrouvent, en effet, pris entre deux systèmes normatifs. Le premier, véhiculé par l’école, prône les valeurs de calme, de sagesse, de travail, d’obéissance, de discrétion, vertus traditionnellement associées à la féminité. Le second, relayé par la communauté des pairs et la société civile, valorise les comportements virils et encourage les garçons à tout le contraire : enfreindre les règles, se montrer insolents, jouer les fumistes, monopoliser l’attention, l’espace, faire usage de leur force physique, s’afficher comme sexuellement dominants. Le but est de se démarquer hiérarchiquement, et à n’importe quel prix, de tout ce qui est assimilé au «féminin» y compris à l’intérieur de la catégorie «garçons», quitte à instrumentaliser l’orientation scolaire, l’appareil disciplinaire ou même la relation pédagogique (qui, ne l’oublions pas, est une relation sexuée). Cette injonction paradoxale traduit celle de nos sociétés contemporaines qui acceptent la coexistence du principe d’égalité entre les femmes et les hommes et d’une réalité fondée sur l’inégalité réelle entre les sexes, dans tous les champs du social.

Devenirs révolutionnaires


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Pour Deleuze et Guattari, s’éloigner de « l’Histoire » et de la « Révolution » pour développer des « devenirs révolutionnaires » a consisté à tenter de soustraire l’analyse du sempiternel « échec de la révolution » afin de porter l’attention au présent vivant des luttes. Face aux modalités d’englobement de l’ultralibéralisme, et au-delà des « désenchantements », il s’agit de distinguer, à partir des pratiques concrètes actuelles, les agencements complexes du désir, afin d’en dégager des ouvertures stratégiques.

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vendredi 7 novembre 2014

Arras : la Finlandaise guérie mais assignée en psychiatrie est enfin rentrée dans son pays

PAR SAMUEL COGEZ (texte) et PASCAL BONNIERE (photo)

Depuis mars, une Finlandaise était en psychiatrie à Arras. Mais alors qu’elle allait mieux, la justice avait renouvelé son internement, personne ne voulant payer le rapatriement sanitaire. Jeudi, elle a pu rentrer en Finlande, le consulat prenant intégralement en charge son retour à Helsinki, où une place l’attendait à l’hôpital afin d’être suivie.

Des neuroscientifiques réveillent les fantômes... dans notre cortex

SUISSE 

06.11.14 - Les fantômes n’existent que dans notre tête, et l’on sait désormais où les trouver précisément. Des malades souffrant d’affections neurologiques ou psychiatriques ont souvent témoigné de ce «sentiment d’une présence». Cette illusion est reproduite en laboratoire, avec des sujets sains.

Vincent Lambert : la décision du CEDH sera définitive

07/11/2014

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) va examiner le 7 janvier le cas du tétraplégique Vincent Lambert, dont les parents demandent le maintien en vie, a indiqué jeudi la Cour sur son site Internet.

jeudi 6 novembre 2014

Le blues des médecins scolaires

05.11.2014

Les médecins scolaires sont de moins en moins nombreux, a alerté mercredi leur principal syndicat. La médecine scolaire connaît une situation "d'abandon" qui risque d'aboutir à son "extinction", a déploré lors d'une conférence de presse Jocelyne Grousset, secrétaire générale du SNMU-Unsa Éducation. Il y a actuellement 1.100 médecins scolaires pour 12 millions d'élèves. La moitié devrait partir à la retraite d'ici cinq ans, estime le syndicat. En octobre, 263 postes étaient vacants. Un tiers des postes proposés n'ont pas été pourvus au dernier concours.