20/02/2014
En complétant l'offre de la filière de
psychiatrie à Calais, l'enjeu est avant tout sanitaire, mais il est aussi
économique. Car le projet va correspondre à des créations d'emplois. Pour faire
fonctionner les Oyats, il faudra entre 50 et 60 personnes « hautement
qualifiées ».
« On pense souvent aux psychiatres dans les
établissements de soins, et c'est logique, commente Thierry Zvara, le directeur
de la clinique du Virval, une des deux composantes des Oyats. Mais il faut
aussi penser aux infirmières par exemple, même si la clinique de post-cure sera
moins médicalisée que les autres structures de prise en charge. Une infirmière
qui exerce en psychiatrie a un profil très particuliers, des compétences
indispensables que l'on ne va pas nécessairement retrouver dans mes autres
activités paramédicales. » « En post-cure, complète le docteur Frédéric
Lefebvre, il y aura beaucoup de formation des patients, d'éducation. je ne
pense pas nécessairement à l'éducation thérapeutique, mais à l'éducation de
base.
Nous serons dans un contexte de réhabilitation psychosociale ou
socioprofessionnelle, cela veut donc dire que nous allons accompagner ce
patient vers des structures publiques, comme les services sociaux du Conseil
général. La durée de séjour varie de six à huit mois, cela nous laisse le temps
d'accompagner avec efficacité le patient, et cela lui permet aussi de se
préparer à sa sortie de post-cure. »