"Pour que les directives anticipées constituent un véritable outil de dialogue, toute personne atteinte d'une maladie grave ou qui intègre un EHPAD doit bénéficier le plus tôt possible dans le cours de sa maladie de l'accompagnement d'un professionnel de santé pour en rédiger si elle le souhaite", suggère le Comité national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) dans son avis n°121 sur la fin de vie (lire aussi nos sujets du 01/07/2013 concernant la présentation de l'avis et les premières réactions). Une proposition qui part du constat que leur utilisation reste encore aujourd'hui trop confidentielle. Plus généralement, "il serait souhaitable d'inciter toute personne, malade ou pas, songeant à sa fin de vie à rédiger des "déclarations anticipées de volonté" pour exposer ses souhaits en termes de lieu de vie ou de mode de prise en charge", indique le comité qui propose aussi de réfléchir à un formulaire-type issu des expériences à l'étranger les plus probantes.
"UNE ATMOSPHÈRE DE SÉRÉNITÉ ET DE DOUCEUR"
Cancer et médecine ayurvédique - Interview du Prof. Tursz
11 min
"J'étais impressionné par la qualité humaine et philosophique des gens en face de moi" : le Professeur Thomas Tursz, cancérologue français, à propos de son voyage en Inde et de la médecine ayurvédique.