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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 28 juin 2013

La construction d'un nouveau bâtiment de 140 lits de psychiatrie débutera en octobre à Strasbourg

Le permis de construire d'un nouveau bâtiment de psychiatrie adulte de 140 lits à Strasbourg, sur l'îlot Becquerel, a été délivré à l'Établissement public de santé Alsace-Nord (EPSAN) le 7 juin, se réjouit l'hôpital dans un communiqué. Cette accord augure en effet un début de construction en octobre prochain dans la perspective d'une mise en fonction en fin d'année 2015. 

EPSAN-Strasbourg
Cette nouvelle structure d'hospitalisation complète de psychiatrie adulte de proximité évite la rupture de prise en charge pour s'inscrire dans le parcours de soins du patient conformément au Schéma régional d'organisation des soins (SROS), argumente l'EPSAN. Également en lien avec l'environnement et la cité, l'opération s'insère dans le projet de rénovation urbaine du quartier de Cronenbourg. Le bâti (5 600 m2) comprendra 140 lits répartis entre la psychiatrie générale (100 lits à raison de 25 lits par secteur), et la resocialisation-réhabilitation et la gérontopsychiatrie au sein de deux unités intersectorielles de 20 lits chacune.

L'opération représente un investissement de 30 millions d'euros. L'EPSAN a, à ce jour, perçu une aide de 8 millions d'euros de l'ARS d'Alsace.
Pia Hémery

Fin de "race"

LE MONDE CULTURE ET IDEES | Par 
Race. C'est peu de dire que le mot dérange. A peine prononcé, il provoque la méfiance, convoquant aussitôt les pires pages de notre histoire contemporaine. On le dit dépassé, mais il provoque encore des débats passionnés.
En France, le terme est resté si sulfureux que François Hollande s'est engagé à l'ôter de la Constitution française et qu'une proposition de loi visant à le supprimer de notre législation a été adoptée en première lecture, le 16 mai, par l'Assemblée nationale.
Initiative salutaire ? Fausse bonne idée ? La question divise les militants de la lutte antiraciste, les historiens et les sociologues. Parfois de façon radicale. Plus de cinq siècles après être apparu dans la langue française, le mot reste explosif.

Le corps féminin, une image trouble

LE MONDE | Par 
Photo extraite de la série "Voyeurisme", d'Alexis Hunter.
Photo extraite de la série "Voyeurisme", d'Alexis Hunter. | CHRISTIAN SCHINDLER/VBK VIENNE/SAMMLUNG VERBUND
En 2013, PhotoEspaña, l'un des plus gros festivals mondiaux consacrés à la photographie, a choisi de se pencher sur le thème du corps. Mais qui dit corps, en photo, dit inévitablement corps de femme. Le genre du nu, hérité de la peinture, est encore dominé par les fesses rondes, les seins rebondis et les hanches pleines... Les courbes féminines restant la matière première incontournable d'un exercice esthétique à l'intérêt rarement remis en cause.
Ce qui rend d'autant plus passionnante l'exposition majeure du festival consacré aux "Avant-gardes féministes des années 1970". La fondation autrichienne Sammlung Verbund, à laquelle on doit déjà une riche étude sur les premiers travaux de Cindy Sherman (ed. Hatje Cantz), a réuni les œuvres de femmes qui ont revisité l'identité féminine et en ont subverti les représentations.
RAGE ET SUBVERSION
Leur travail a reçu peu d'échos jusqu'ici : sur les vingt et une artistes présentées, seule Cindy Sherman est vraiment célèbre. Et la plupart d'entre elles sont mortes. Lors du vernissage, début juin, seule Alexis Hunter parcourait les salles : cette Néo-Zélandaise, installée à Londres, reste pugnace, quand bien même elle a perdu la voix et doit écrire des mots sur une ardoise. "Ce n'est que récemment que le marché de l'art s'est intéressé à nous, écrit-elle. Je pense que le féminisme est trop radical pour être digéré par le libéralisme."
Selon la commissaire Gabriele Schor, alors que pendant des siècles, l'image de la femme a été le produit des fantasmes masculins, dans les années 1970, les artistes femmes ont commencé à se l'approprier. "Elles ont choisi les nouveaux médias pour le faire – photo, vidéo, performance – parce que ces derniers n'avaient pas d'histoire, et donc pas d'histoire masculine. Et aussi parce qu'en photo on change facilement de rôle et de sexe."

On prend des femmes, et cela peut tout changer!

Le Monde.fr | Par 
Mercedes Erra, coprésidente d'Havas Worldwide. Ce n'est qu'en 2011 qu'elle en a été nommée administratrice.
Mercedes Erra, coprésidente d'Havas Worldwide. Ce n'est qu'en 2011 qu'elle en a été nommée administratrice. | D.R.
L'ouvrage de Pierre-Yves Gomez, Le Travail invisible, enquête sur une disparition (Bourin, 2012), donne largement à penser. Belle invitation à relire Marx et Simone Weil, il ouvre des pistes de réflexion sur le déséquilibre croissant du rapport " capital-travail ".
En revanche, après lecture de sa chronique "On prend des femmes et on recommence ", publiée dans " le Monde " daté du 7 juin, comment s'empêcher de penser : " et ça recommence, encore et encore..." ?
M'est revenu le souvenir du responsable de cellule de l'unique réunion du parti communiste à laquelle j'ai assisté. Dans la salle, les hommes parlaient, les femmes moins. Elles préparaient les tracts et servaient à boire aux messieurs. J'avais quinze ans, j'ai posé la question de la libération des femmes. On m'a expliqué : " travailleurs, travailleuses, même combat ! ". J'ai insisté, je n'aurais pas dû, j'avais trop parlé...
J'ai fait mon chemin depuis jusqu'à ce qu'un homme me propose de créer l'Ecole des Femmes, à l'Institut de l'école normale supérieure, le 8 mars 2010. Une dizaine d'entreprises ont accepté d'y envoyer chacune deux cadres dirigeantes pour écrire un " dictionnaire de l'Ecole des Femmes ".
Chaque mois, ces femmes rencontrent un(e) chercheur(se) en histoire, en sociologie, en philosophie, en neurologie, en économie, etc. pour débattre d'une dimension de la condition des femmes, dans les entreprises et ailleurs. Elles proposent ensuite des mots et écrivent des définitions, qui figureront dans le " Dico ", après discussion avec le groupe. Certaines siègent dans des conseils d'administration, d'autres pas ou pas encore.

"C'est l'incrédulité qui rend la mort insupportable"

LE MONDE CULTURE ET IDEES | 
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) doit rendre, lundi 1erjuillet, son avis sur la fin de vie. En décembre 2012, l'Elysée, qui a annoncé son intention de présenter un projet de loi sur la question, lui avait demandé de réfléchir sur trois points : les directives anticipées, les"conditions pour rendre plus dignes les derniers moments d'un patient dont les traitements ont été interrompus", et l'assistance au suicide.
A cette occasion, Daniel Faivre, historien des religions, directeur de recherches au Centre universitaire catholique de Bourgogne, à Dijon, revient sur la place de la mort dans la société actuelle.
Cet agnostique a dirigé La mort en questions. Approches anthropologiques de la mort et du mourir, un ouvrage collectif paru en mars. Il met en perspective notre regard sur l'agonie et les questions qu'elle soulève "dès lors que l'on n'a plus de foi".
Faire évoluer la loi Leonetti pourrait aboutir à transgresser l'interdit de tuer. La question s'est-elle déjà posée ?
Il me semble que non - à part, dans un autre cas de figure, dans l'Antiquité : quand un accouchement se passait mal, on pratiquait la césarienne en choisissant de tuer la mère pour sauver l'enfant. Il s'agit en fait d'une interrogation très contemporaine, due au progrès médical, puisqu'il y a encore un siècle l'agonie était plus rapide.

Le ministère de la Santé juge "apaisée" et "sous contrôle" la place de la laïcité à l'hôpital

Le rapport d'étape de l'Observatoire de la laïcité ne fait aucune mention de quelconques difficultés en matière de laïcité au sein des établissements de santé. Les hospitaliers semblent ainsi "gérer sans démissionner", se félicite le ministère de la Santé, estimant "suffisant" l'arsenal juridique actuel.
En matière de laïcité et "au-delà de faits divers spectaculaires et souvent médiatisés, les différentes sources d'information à disposition ne permettent pas de faire le constat de tensions croissantes à l'hôpital public ou dans le monde de la santé en général", glisse le ministère des Affaires sociales et de la Santé dans sa contribution au rapport d'étape de l'Observatoire de la laïcité rendu public ce 25 juin. De fait, la situation semble "apaisée et sous contrôle: "Non qu'il ne se passe rien mais les communautés hospitalières semblent gérer sans démissionner", complète le ministère. Ainsi, il semble pour les pouvoirs publics que la circulaire de février 2005 sur la laïcité dans les établissements de santé ait "globalement" répondu aux attentes des hospitaliers et usagers avec, depuis cette date, l'acquisition d'une expérience qui permet de repérer les situations à risque et de savoir les gérer. Par conséquent, "il semblerait que l'arsenal juridique existant soit suffisant", ajoute le ministère.

Le CNBD élabore une charte sur les bonnes pratiques pour l'emploi des dispositifs de géolocalisation Alzheimer

A la demande de la ministre des Personnes âgées et de l'Autonomie, le Comité national de bientraitance et des droits (CNBD) a défini un cadre éthique pour le recours aux dispositifs de géolocalisation, tel que le "bracelet Alzheimer", pour les personnes âgées prises en charge à domicile ou en établissement.

UNE « ÉPIDÉMIE DE SUICIDES » FRAPPE LE KAZAKHSTAN


Anna Kudiyarova, directrice de l’institut de Psychanalyse du Kazakhstan, affirme que l’état d’urgence devrait être déclaré dans le pays afin d’endiguer l’« épidémie de suicides » qui frappe les jeunes du pays. 


Le Kazakhstan subit actuellement ce que la directrice de l’institut de Psychanalyse du Kazakhstan, Anna Kudiyarova, nomme une « épidémie de suicides ». Un nombre important de suicides frappe les Kazakhs de 15 à 30 ans, et la similarité du mode opératoire semble indiquer un lien entre ces actes désespérés : défenestrations, sauts depuis des emplacements élevés. On relève aussi de nombreux cas de doubles suicides, les deux personnes se tenant la main pendant le saut. Une connaissance d’une personne qui s'est donné la mort au cours d’un double suicide, affirme que les jeunes avaient prévu de se tuer ensemble, et faisaient partie d’une communauté de jeunes suicidaires sur Internet. 

« Les soignants et les patients sont en danger »

26|06|2013

Ce mercredi 26 juin, une vingtaine de membres du collectif "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" ont manifesté place de la Bourse, à Paris. Simulant des pendaisons, elles ont dénoncé « le sacrifice humain sur l'autel de la rentabilité ».

Etendues dans des housses mortuaires, pendues au bout d'une corde... les membres du collectif "Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" ont, une nouvelle fois, voulu frapper les esprits. Mercredi 26 juin, sous le regard interloqué des passants et des touristes, une vingtaine d'infirmières et d'aides-soignantes ont manifesté à Paris, place de la Bourse. En ce lieu symbolique, elles ont dénoncé « le sacrifice humain sur l'autel de la rentabilité ». Le manque de moyens alloués à la santé et la dégradation des conditions de travail entraînent « la mise en danger des patients et des soignants », alertent-elles.
« Un patient qui reste des heures sur un brancard aux urgences en attendant d'être pris en charge est en danger ; un résident en Ehpad qui chute de son lit parce qu'il n'y a qu'une aide-soignante pour 80 personnes est en danger », martèle Sarah Guerlais, infirmière et vice-présidente de l'association.



La relation soignant/soigné sous l’emprise des préjugés

Qu’est-ce qu’un préjugé ? Il s’agit d’une croyance, d’une opinion préconçue adoptée sans examen ou imposée par le milieu, l’éducation, l’époque. Christophe Peiffer, infirmier libéral, auteur du Blog des Rapports Humains partage avec nous un récit relatant l’évolution de la relation entre une infirmière d’origine algérienne et une de ses patientes ayant des préjugés ethniques bien chevillés au corps. Sujet sensible, certes, mais qui ne doit pas faire l’économie d’un petit décryptage...
credit photo blog des rappors humains
Lorsque les patients ont des préjugés ethniques bien chevillés au corps...

Le préjugé, une matière première toxique...

L’infirmière dont il est question ici, appelons-la Fatiha, remplaçait définitivement l’une de ses collègues partie dans une autre région. La patiente, appelons-la Pimprenelle, sachant que la nouvelle venue était d’origine maghrébine, accueillit l’annonce avec autant d’enthousiasme qu’un condamné à perpet. à l’issue de son procès. Bref, c’était pas gagné d’avance.
Les premiers jours furent pour le moins pénibles pour Fatiha. Pimprenelle ne manquait pas la moindre occasion de montrer ouvertement ses opinions politiques et idéologiques. Sans forcément être agressive ou véhémente, elle diffusait par petite dose ce que je qualifie de poison toxique. L’objectif était clairement de mettre son infirmière dans une posture très inconfortable. Si je me réfère au triangle dramatique de Karpman (cf illustration ci-dessous), Pimprenelle a pris un aller simple sans escale pour la posture du persécuteur.

mercredi 26 juin 2013

Québec : les infirmières françaises veulent plus de responsabilités

24|06|2013

KaYann - Fotolia.com
Cantonnées à des postes de techniciennes, les infirmières françaises émigrant au Québec réclament le statut de clinicienne. La ministre déléguée aux Français de l'étranger vient d'annoncer la création d'un groupe de travail.

« On recrute les Françaises pour faire les bouche-trous, mais on ne nous reconnaît pas à notre juste valeur. »Julie Royer-Guillot, 39 ans, n'a pas encore traversé l'Atlantique, mais elle sait déjà que le Québec n'a rien d'un Eldorado. Cette maman de trois enfants, infirmière aux urgences, s'expatrie pour suivre son mari.
Grâce à l'arrangement de reconnaissance mutuelle(ARM) signé par la France et le Québec en 2010, son DE sera reconnu dans la Belle province et elle n'aura pas à passer l'examen professionnel de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Depuis 2010, 615 infirmières françaises ont émigré au Québec, où la pénurie est forte et le salaire plus élevé qu'en France.



mardi 25 juin 2013

Naissance: 1 homme sur 9 réduit son activité contre 1 femme sur 2

La Fabrique de l'Histoire

Syndiquer le contenupar Emmanuel LaurentinLe site de l'émission
du lundi au vendredi de 9h06 à 10h
Ecoutez l'émission53 minutes

Histoire des pères 1/4

24.06.2013
Premier temps d’une semaine consacrée à l'histoire des pères, avec Chloé Barreau, documentariste pour son film "La faute à mon père", fille de l’abbé Barreau mariée en 1971 revient sur l’histoire de son père et son invité, Jean-Philippe Raîche, poéte,  directeur de la collection poésie des éditions Perce-Neige.



Chloé Barreau et Jean-Philippe Raiche EMMANUEL LAURENTIN © RADIO FRANCE


Repères: Inde/Mères porteuses

23 juin 2013

Une industrie

Depuis sa légalisation, la gestation pour autrui s’est «industrialisée» en Inde. En décembre, le ministère de l’Intérieur a interdit le recours à des mères porteuses pour les célibataires ou les couples homosexuels étrangers.
28 000
C’est le nombre d’étrangers qui font appel à des mères porteuses en Inde, chaque année. La pratique de la gestation pour autrui y est légale depuis 2002.
Interdite en France, en Italie et en Espagne, la gestation pour autrui est acceptée dans huit pays de l’Union européenne (Belgique, Danemark, Hongrie, Pologne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Slovaquie). La Roumanie, le Royaume-Uni et la Grèce l’autorisent à certaines conditions.

«Mère porteuse, je le referai seulement si j’ai vraiment besoin d’argent»

23 juin 2013

A Bangalore, un centre recrute des femmes et les accompagne durant leur grossesse rémunérée.

Une odeur de peinture fraîche émane des locaux du Base Fertility Center, clinique spécialisée dans la gestation pour autrui (GPA) installée au troisième étage d’un building commercial, au-dessus d’un magasin de tissu. Dans la salle d’attente une trentaine, de couples patientent devant un clip de Bollywood. Le manager de la clinique, sourire affable, reçoit dans son bureau. «Après Ahmedabad et Bombay, notre ville devient un centre majeur de GPA en Inde»,se réjouit K. R. Chandrakanth.
Cette pratique est légale dans le pays depuis 2002, et théoriquement encadrée par un code de bonne conduite. «Adopter en Inde prend au minimum quatre ans, et les procédures sont très complexes, poursuit le responsable. Les couples préfèrent recourir à une mère porteuse.»Une activité que Base développe depuis 2007 avec 110 naissances à son actif. «La plupart des parents sont de la région, mais nous avons aussi beaucoup d’Indiens de l’étranger et quelques Européens», se félicite-t-il. Le forfait coûte 17 000 euros, quatre fois moins cher qu’aux Etats-Unis… La mère porteuse, elle, touchera 3 000 euros si la grossesse arrive à terme et seulement une partie de la somme si elle fait une fausse couche ou doit avorter à cause d’un fœtus mal formé.

Le cerveau en (7404) tranches

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Cerveau en 7404 tranches.
Cerveau en 7404 tranches. | Amunts, Zilles, Evans et al.
Un nouvel atlas du cerveau vient d'être mis en ligne par une équipe internationale qui décrit, dans Science du 21 juin, la méthode utilisée pour produire cette carte tridimensionnelle. Les chercheurs sont partis d'un cerveau prélevé sur une femme de 65 ans. Celui-ci a d'abord été conservé dans un bloc de paraffine, puis il a été finement découpé en 7 404 tranches de 20 microns d'épaisseur. Chacune d'elles a ensuite été scannée, et enfin finement alignée avec la suivante pour former un modèle numérique 50 fois plus détaillé que les atlas existants.
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Salle de shoot : pourquoi ça chauffe à Paris ?

La deuxième réunion de concertation sur  la salle de consommation à moindre risque à Paris a laissé perplexe beaucoup d'acteurs concernés. Débats et polémiques étaient attendus,  ils sont nécessaires et logiques, mais ce sont des affrontements politiciens qui ont dominé les échanges, accentuant des réactions affectives personnelles et rendant difficile tout essai de se comprendre et de comprendre.


Les MOOCs bouleversent l’accès au savoir

Vendredi, 14/06/2013
Le 6 avril dernier, à l’occasion de la conférence annuelle de la «Clinton Global Initiative University», l’ancien Président américain Bill Clinton a fait une intervention remarquée dans laquelle il a notamment affirmé « Vous allez assister à un changement de grande ampleur dans l’enseignement supérieur » (Voir Times Higher Education).
Pour Bill Clinton, ce changement pourrait passer par une certification des cours en ligne, car, selon lui, « Cette certification  permettrait de rendre le système moins coûteux, seule solution durable à l’explosion de la dette étudiante ».
L’ancien Président américain a rappelé que la dette étudiante aux Etats-Unis a progressé de 58 % durant les sept dernières années. «On ne peut simplement pas continuer de voir le coût des université doubler tous les dix ans alors que les salaires stagnent et que les programmes de bourses ne s’améliorent pas !», a-t-il souligné.
Alors que l’ancien Président américain prononçait ce discours, la Californie s’apprêtait à reconnaître, par la  Loi, les cours en ligne, ce qui constituerait une première aux États-Unis.



Exposition actuelle
HEY! modern art & pop culture / Part II

25/01 – 23/08 2013

ouvert tous les jours
Commissariat : Martine Lusardy,
Anne & Julien
, créateurs de la revue HEY! commissaires invités
*
Exposition à venir
Raw Vision
18/09/ 2013 – 22/08/2014

A voix nue - Jean Clair - 4 La Psychanalyse (2 sur 3)

Jean Clair est aussi le commissaire d’expositions qui ne ressemblent pas à celles des autres. Crime et châtimentLa Mélancolie, L’Ame au corps, ouVienne, L’Apocalypse joyeuse, se singularisaient en croisant l’histoire de l’art avec l’histoire des idées et celle des sciences. Une place est réservée à la psychanalyse dans toutes ces expositions. Jean Clair a découvert la cure analytique à l’âge de 14 ans, par nécessité, et non par goût. Puis le goût prit la relève de la nécessité, et c’est dans la collection de JB Pontalis, chez Gallimard, qu’il publie régulièrement son journal.


Psychiatrie : une unité de l'Hôpital Marchant en projet à Bessières

Publié le 24/06/2013
Le centre hospitalier Marchant qui recherchait un lieu afin de relocaliser des unités de soins psychiatriques, a trouvé l’endroit où il s’installera. Ce sera Bessières. Le maire PS de la ville, Jean-Luc Raysséguier vient de confirmer que «le projet était lancé. La prochaine étape serait pour lui l’instruction du permis de construire», a-t-il dit.
Cette structure pourrait s’étendre sur une surface d’environ 500 m2 auxquels s’ajouteraient plus de 150 m2 de jardins dédiés aux patients. Elle assurera la prise en charge de malades atteints de troubles psychiatriques en ambulatoire ou en temps partiel.



Blog

Billets de Monopoly crédit : Flickr/Anil Mohabir
Tricheurs du Monopoly, n'ayez plus honte : vous êtes atteints d'un syndrome tout à fait ordinaire. Selon une étude de la revue Organizational Behavior and Human Decision Processes citée par le Times, l'argent favorise... le mensonge.