02/05/2013
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 4 mai 2013
Vector Minded ; The Graffiti Therapy ; La Psychotherapie De Groupe Par Le Graffiti
COLLECTIF
SYNOPSIS :
Vector Minded présente le quotidien des VMD, groupe d'artistes graffiti français partageant une obsession pour le tag. Vandal MindD. Innovation, perfectionnement, multiplication. Partout et tous moyens. Tout le temps. De cet acharnement découle une omniprésence
urbaine et une prolifération de throw-ups et de graffs réalisés dans la rue, sur trains, camions et terrains. Le livre propose une sélection de photos inédites et récentes de leur réalisations et du mode de vie des membres du groupe.
En père et contre toutes
LE MONDE CULTURE ET IDEES |
Par Gaëlle Dupont
En ce début 2013 a eu lieu un événement inédit : le "printemps des pères". Le 21 mars, à Caen, au Puy-en-Velay, ou encore à Ploufragan (Côtes d'Armor), des hommes sont montés sur des grues, des toits et des pylônes pour accrocher le plus haut possible leurs slogans : "Un père est aussi important qu'une mère" ou "Liberté, égalité, coparentalité".
Le 15 février à Nantes, Serge Charnay avait inauguré ce mode d'action pour réclamer la garde de son fils. "Benoît, deux ans sans papa", affirmait la banderole de ce père qui est resté trois jours sur sa grue.
Que disent en substance ces hommes ? Que les pères sont malheureux. Qu'ils souhaitent être des pères modernes et s'investir auprès de leurs enfants, mais en sont empêchés par les femmes. La leur, en premier lieu, mais aussi les juges aux affaires familiales, en grande majorité de l'autre sexe.
TABLEAU TROMPEUR
Ils avancent une preuve de ce pouvoir jugé exorbitant : 75 % des enfants de divorcés vivent chez leur mère. Comme une légitimation de ce discours, l'association SOS Papa a été reçue par la ministre de la justice, Christiane Taubira, et la ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti.
Entretien avec Viviane Forrester, auteure de l'Horreur économique
La romancière et essayiste française Viviane Forrester, est décédée mardi à l'âge de 87 ans. Elle est l’auteure d’une vingtaine d’ouvrages, dont l'Horreur économique, devenu un des contre-symboles de la mondialisation dans ses aspects les plus négatifs, traduit en 30 langues et vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaire. Arnaud Spire l’avait rencontré à la sortie de son essai pour l’Humanité. Nous reproduisons son entretien.
Vivianne Forrester, romancière, essayiste, auteur notamment de «Van Gogh ou l'enterrement dans les blés» au Seuil, ne s'attendait pas à ce que son essai, «l'Horreur économique», publié chez Fayard en août 1996, rencontrât un tel succès auprès de millions de personnes mises entre parenthèses par le traitement qu'inflige l'ultralibéralisme au travail. Elle a réussi le tour de force de faire d'une expression empruntée au poète Arthur Rimbaud et extraite des «Illuminations», un slogan désormais familier sur les banderoles du mouvement social français. Exergue du poète: «Certains soirs, par exemple... retiré de nos horreurs économiques... Il frissonne au passage des chasses et des hordes...». Se retirer des horreurs économiques, est-ce encore possible à notre époque? La sombre imprécation anticapitaliste de Viviane Forrester parle indéniablement à des millions de gens. Sans travail, sans droits, sans papiers, sans toit. En cette période préélectorale, elle attend des partis politiques qu'ils prennent en compte de façon réaliste, actuelle, et moderne, la situation.
Votre livre est paru à un moment où trois Français sur quatre oscillaient entre la peur et la révolte face aux dégâts causés par le système économique. C'est dans ce climat que «l'Horreur économique», déjà tiré à plus de 300.000 exemplaires, est devenu un best-seller. Comment l'expliquez-vous ?
Vivianne Forrester. Le succès de «l'Horreur économique» est d'abord un signe politique très important. Cela signifie que les gens sont vraiment en éveil et pas du tout endormis. Cela a une dimension internationale puisqu'on en parle dans tous les pays avant même que le livre ne soit traduit. Enfin, je trouve émouvant qu'une expression de Rimbaud soit présente sur les banderoles des mouvements sociaux. Après tout, Rimbaud s'est beaucoup intéressé à la Commune et c'est justice qu'un vers de lui puisse encore émouvoir et mobiliser.
Permanence des soins en établissement : les hospitaliers veulent participer au débat
02/05/2013
Le ministère de la Santé a mis en place unecommission sur la permanence des soins en établissement de santé. Seuls les médecins libéraux participent aux travaux de cette commission, aux côtés de l’assurance-maladie et du ministère.
Les antidépresseurs sérotoninergiques, à surveiller en périopératoire
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotoninesont associés avec un risque accru de complicationspériopératoires selon une étude publiée dans le « Jama Internal Medicine ». L’analyse rétrospective porte sur pas moins de 530 000 patients âgés de plus de 18 ans hospitalisés dans 375 hôpitaux américains.
En Catalogne, 2 000 pharmaciens dans la rue pour réclamer 300 millions d’euros d’arriérés au gouvernement
2 000 pharmaciens catalans ont envahi la semaine dernière les rues de Barcelone pour réclamer au gouvernement régional le remboursement de 305 millions d’euros d’arriérés de remboursement.
La situation des pharmaciens d’officine outre-Pyrénées n’est guère enviable. À la suite des nombreuses coupes budgétaires dans le domaine de la santé, le chiffre d’affaires moyen des officines catalanes a baissé de 17,4 % au cours des douze derniers mois.
À quoi s’ajoutent ces 305 millions d’euros que le gouvernement régional leur doit au titre du remboursement des médicaments, soit une dette moyenne de 95 000 euros par officine.
Mais le gouvernement catalan, empêtré dans des déficits qu’il peine à juguler, se fait tirer l’oreille pour mettre la main à la poche, mettant en péril l’existence de nombreuses pharmacies.
› H.S.R.
ubergizmo
Le gouvernement japonais veut des robots pour les soins médicaux à domicile
Par Liliane Nguyen on 02/05/2013
Le monde des robots a certainement fait un long chemin depuis ses débuts, mais cela n’enlève rien au fait qu’il reste encore beaucoup à faire. En ce qui concerne les aide-soignants et les malades, n’importe quelle aide positive est la bienvenue, alors c’est encourageant d’apprendre que le gouvernement japonais veut présenter une sorte de “robot infirmier” qui offrira une aide pertinente aux aide-soignants, tout en préparant le pays à répondre à la demande à une population vieillissante où près de 40% des personnes a 65 ans ou plus.
LIBRES CAHIERS POUR LA PSYCHANALYSE,
N° 27. EN DEÇÀ DES MOTS
4ème de couverture
En anthropologie, et en sciences sociales, il est implicitement admis que la naissance du langage coïncide avec le surgissement de la vie psychique. Comment la psychanalyse aborde-t-elle cette question ? Comme toute science, elle use de la langue, mais elle n'use que d'elle, tant pour la connaissance des profondeurs de l'appareil psychique que pour la transformation durable de celui-ci en vertu de sa mission psychothérapeutique. Elle convoque de surcroît, dans ses exercices pratiques et théoriques, tous les régimes de la parole (narration, mémoire, passion, dispute) ou de l'écriture (récit clinique, spéculation). La psychanalyse dispose ainsi d'expériences de la langue qui lui permettent d'expliciter ce que l'homme fait quand il parle.
Dans ce numéro des Libres Cahiers pour la Psychanalyse, l'exploration de la langue traverse les études portant sur la religion, la clinique de la cure et même l'histoire de la psychanalyse où son statut a occupé une place polémique et féconde.
Laurence Apfelbaum, Jean-Claude Arfouilloux, André Beetschen, Laurent Danon-Boileau, Jean-Luc Donnet, Jean-Philippe Dubois, Mireille Gansel, Catherine Goffaux-H., Danielle Goldstein, Hélène Hinze, Annie Mavrakis, Henri Normand, Vincent Pélissier, Jean-Claude Rolland, Jean-Yves Tamet.
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Dans ce numéro des Libres Cahiers pour la Psychanalyse, l'exploration de la langue traverse les études portant sur la religion, la clinique de la cure et même l'histoire de la psychanalyse où son statut a occupé une place polémique et féconde.
Laurence Apfelbaum, Jean-Claude Arfouilloux, André Beetschen, Laurent Danon-Boileau, Jean-Luc Donnet, Jean-Philippe Dubois, Mireille Gansel, Catherine Goffaux-H., Danielle Goldstein, Hélène Hinze, Annie Mavrakis, Henri Normand, Vincent Pélissier, Jean-Claude Rolland, Jean-Yves Tamet.
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Comment limiter le risque de réhospitalisation en psychiatrie ?
publié le 03/05/2013
publié le 03/05/2013
Dans les pays à haut niveau de vie (comme les États-Unis, la Grande-Bretagne ou le Canada, par exemple), on constate que plus de 13 % des patients hospitalisés en psychiatrie se trouvent réadmis, peu après leur sortie (concrètement, avant une période de trois mois). Dans tous les pays, cette réhospitalisation rapide constitue un critère de « mauvaise qualité » de la prise en charge et la limitation de ce risque est donc un objectif d’amélioration des soins en psychiatrie.
mercredi 1 mai 2013
Mon fils, perdu dans le cyberespace
29 avril 2013
Par CÉCILE RENAULT Citoyenne
Le 4 avril, dans un communiqué de presse annonçant l’engagement du gouvernement en faveur du jeu vidéo, les ministres Fleur Pellerin, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg y soulignaient l’importance de ce secteur pour l’avenir et l’image de la France. J’ai été envahie par un sentiment de colère, d’injustice. En effet, je me débats depuis plusieurs mois pour tenter d’enrayer la glissade de mon fils de 16 ans vers l’addiction. Nous avons tout essayé : logiciel de contrôle parental, mise sous clé de tous les ordinateurs de la maison, dialogue, sanctions, négociations, vacances dans le désert, présentation des formations supérieures liées au numérique, mais rien n’y a fait. Peu à peu, le jeu a pris toute la place. Aujourd’hui, mon fils est piégé, de manière bien banale. Rien à voir avec les cas qui font la une de l’actualité comme ces jeunes parents coréens qui ont laissé mourir de faim leur bébé en 2010, comme les hikikomori qui se laissent mourir de soif au Japon ou encore les adolescents américains qui ne font plus le distinguo entre leurs jeux et le réel et fusillent leurs proches ou des inconnus.
mardi 30 avril 2013
Dans « le Monde », des pharmacologues lancent aux médecins un appel à mieux prescrire
Le président et plusieurs membres du Collège national de pharmacologie médicale (CNPM) et de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) ont signé une tribune dans le journal « le Monde » pour appeler à la responsabilisation des prescripteurs.
« Les affaires récentes du Mediator, des pilules contraceptives et des médicaments contre l’acné ont toutes en commun un mésusage et des prescriptions inadaptées », écrivent ses auteurs. Mathieu Molimard, président du CNPM, Marie-Christine Perault-Pochat (SFPT) et Jean-Louis Montastruc, de l’Académie nationale de médecine, pointent notamment le déficit de formation des prescripteurs au bon usage du médicament et l’« absence d’outil d’évaluation et de formation continue à la juste prescription ». « Les actions qualifiées de formations restent trop souvent de l’information, voire de la promotion des médicaments, essentiellement délivrées par les firmes pharmaceutiques », ajoutent-ils.
Hourra ! Mon trouble est enfin reconnu comme une maladie mentale
Le DSM, bible américaine des maladies mentales, sort sa version 2013. Les nouveaux « malades » sont ravis d’être reconnus, les labos aussi. Les psys s’inquiètent.
Cris de joie sur le forum des « dermatillomaniacs » : « Nous sommes reconnus par le DSM-V ! ». La communauté de ceux qui se triturent compulsivement la peau, les boutons et les cicatrices auront en effet officiellement leur place en mai dans la dernière version du Diagnostic and statistical manuel of mental disorders (DSM) – la référence mondiale en matière de pathologies mentales.
« Je me sens moins comme une freak », confie une « skinpicker » sur le site. Les gratteurs de peau ne sont pas les seuls à se réjouir de leur nouvel estampillage « trouble DSM ». Les syllogomanes (« hoarders »), qui accumulent compulsivement des choses inutiles, ont eux aussi droit à leur propre catégorie
Le droit de se loger, malgré la maladie mentale
On a tous droit à un toit et d'être un citoyen à part entière. C'est dans cet esprit que l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM), connu anciennement sous le nom de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine, tiendra son 3e Forum citoyen en santé mentale le 16 mai prochain. Comment les personnes qui souffrent d'une maladie mentale peuvent-elles réintégrer normalement la société, après avoir vécu un ou des épisodes psychotiques? Entrevue avec Luc Legris, directeur adjoint des services cliniques à l'IUSMM, qui participe à l'organisation de cet événement.
Le Grand Tour de Clara
Clara Hughes (Source d'image: Bell )JEUDI, 25 AVR. 2013
GATINEAU – Bell a annoncé le lancement du Grand Tour de Clara pour Bell Cause pour la cause, un événement d’envergure nationale mettant en vedette Clara Hughes et visant à promouvoir la cause de la santé mentale.
Le tour débutera en mars 2014 et s’échelonnera sur plus de 100 jours, sur un parcours de 12 000 km, traversant l’ensemble des provinces et territoires du Canada, pour s’achever à Ottawa à l’occasion de la fête du Canada, 1er juillet 2014.
Hugues, six fois médaillée olympique pour le Canada en vélo et en patinage de vitesse, et porte-parole nationale de l’initiative Bell Cause pour la cause, invitera les gens partout au pays à se joindre à la conversation sur la santé mentale, en partageant sa propre expérience du combat qu’elle a mené contre la dépression durant sa carrière d’athlète professionnelle.
Schizophrénie: un nouveau départ pour Richard
Richard, qui souffre de schizophrénie, déménager
et vivra bientôt de façon autonome dans
son nouvel appartement. (photo: pacophoto.ca)
et vivra bientôt de façon autonome dans
son nouvel appartement. (photo: pacophoto.ca)
« Je pensais que c'était normal, d'entendre des voix. Je voyais ça dans les bandes dessinées quand j'étais jeune, la petite voix du diable d'un côté et de Dieu, de l'autre.»
Découverte israélienne : diagnostiquer la schizophrénie grâce au nez !
Une équipe de l’Université de Tel Aviv a annoncé pouvoir diagnostiquer la maladie psychiatrique, de la schizophrénie à un stade précoce. Pour cela, ils prennent des échantillons de cellules nerveuses de la partie interne supérieure du nez et font le test sur une molécule spécifique de micro-ARN qui normalement est plus élevés chez les patients schizophrènes. Les tests précédents cette découverte ne pouvaient être effectués que post-mortem sur le cerveau.
Colloque UFORCA des 25 et 26 mai 2013
Le désir et la loi
Samedi 25 mai de 10h à 18h - Dimanche 26 mai de 9h à 13hà la Maison de la Mutualité, 24 rue Saint-Victor, Paris Ve
Le désir et son interprétation
La sortie en librairie du Séminaire VI est prévue pour le 6 juin. Jacques-Alain Millerprésentera le livre et répondra aux questions durant deux heures, en conclusion du colloque. Ce sera donc le dimanche 26 mai, de 11h à 13h. Le texte qu’il a rédigé pour le dos de la couverture, et que nous publions en primeur, indique dans quel esprit il invite à lire Le désir et son interprétation : comme une intervention dans notre actualité la plus brûlante.
Aux urgences, le plan Touraine « ne remplacera pas les lits manquants », selon l’AMUF
Le programme national d’amélioration de la gestion des lits présenté vendredi 26 mars par Marisol Touraine est loin de satisfaire les urgentistes de l’AMUF. Dispositif conçu pour désengorger les urgences de 150 établissements, ce« nouveau gadgetne remplacera pas les lits manquants », déplore l’association présidée par le Dr Patrick Pelloux.
« Si le concept de "bed manager" ou gestionnaire de lits peut s’avérer pertinent dans l’hôtellerie, il n’est pas adapté à l’hôpital », argumentent les urgentistes.
lundi 29 avril 2013
Les dépenses maladie seront-elles rognées par le "programme de stabilité ?"
Le gouvernement a présenté mercredi son "programme de stabilité" pour contenir le déficit. Les dépenses de protection sociale ne sont pas épargnées. Hausse des prélèvements sur les retraites et réduction des allocs des plus fortunés au programme. Les dépenses de santé resteront au régime sec jusqu’en 2017. Mais ça on le savait déjà...
Ondam 2013 : tous les clignotants sont au vert
Les dépenses d'assurance maladie devraient se situer «significativement en deçà» des prévisions en 2013. C’est le comité d'alerte lui-même qui le prédit, alors même qu’il reste 8 mois et demi avant la fin de l’année. L'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) s'établit pour 2013 à 175,4 milliards d'euros, soit une progression de 2,7% par rapport à 2012.
L'IRRÉSISTIBLE ASCENSION DU NUMÉRIQUE
Si le réseau des réseaux n'est qu'un outil de diffusion, ses interactions sont multiples et grandissantes. France Culture Plus - aussi appelé « Pure player » ou « MOOC »... - dresse un état des lieux du développement d'internet et des questions qu'il soulève, de l'irrésistible ascension du numérique comme vecteur de croissance, à la problématique du droit d'auteur sur internet, et à l'addiction aux jeux vidéos ou aux réseaux sociaux comme perturbateur potentiel à notre équilibre...
CC FlickR / ssoosay
Croissance de la demande, multiplication des innovations et des nouveaux services, changement d’échelle, développement de nouvelles infrastructures à très haut débit : tout indique qu’en matière de technologies de l’information, nous sommes à l’aube d’un changement d’ère. Quels sont les enjeux dans ce domaine et comment envisager les réponses que les Français et les Européens peuvent y apporter afin de concourir eux aussi aux avancées de l’économie numérique et surtout d’en tirer profit. Grâce à nos compétences dans les hautes technologies, nous disposons d’avantages compétitifs. Notre marché intérieur peut nous servir d’appui, et la demande mondiale est loin d’être saturée. Tout reste donc possible. Nous verrons comment dans la conférence du Centre d’analyse stratégique avec Didier Lombard, ancien PDG de France Télécom : L’irrésistible ascension du numérique.
Mémoire musicale : certains déficits commencent dans le cortex auditif
Mémoire musicale : certains déficits commencent dans
le cortex auditif
Paris, 25 AVRIL 2013
Paris, 25 AVRIL 2013
L'amusie congénitale est un trouble caractérisé par
des compétences musicales diminuées, pouvant aller jusqu'à l'incapacité à
reconnaître des mélodies très familières. Les bases neuronales de ce déficit
commencent enfin à être connues. En effet, selon une étude menée par les
chercheurs du CNRS et de l'Inserm au Centre de recherche en neurosciences de
Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1), les personnes
amusiques présentent un traitement altéré de l'information musicale dans deux régions
cérébrales : le cortex auditif et le cortex frontal, surtout dans l'hémisphère
cérébral droit. Ces altérations semblent liées à des anomalies anatomiques dans
ces mêmes cortex. Ces travaux apportent des informations précieuses sur la
compréhension de l'amusie et, plus généralement, sur le « cerveau musical »,
c'est-à-dire sur les réseaux cérébraux impliqués dans le traitement de la
musique. Ils sont publiés dans l'édition papier du mois de mai 2013 de la revue
Brain.
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