La Direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé a indiqué la semaine dernière au cours d'une réunion dans le cadre de la "campagne tarifaire" une baisse des tarifs publics de l'ordre de 1,71% et celle des cliniques privées commerciale de 0,57%. La Fédération Hospitalière de France (FHF) a aussitôt réagi, exprimant «sa consternation» dans une lettre rendue publique de son président, Frédéric Valletoux, à la ministre de la Santé Marisol Touraine. Se demandant si le gouvernement a fait un «choix délibéré en faveur du secteur commercial», le président de la FHF prévient que sa fédération «sera contrainte d'appeler la communauté hospitalière à se mobiliser pour faire échec à ce que beaucoup pourraient considérer comme une véritable casse de l'hôpital public». Les cliniques privées sont également mécontentes de la baisse tarifaire, moindre, qui les touche. Pour la branche médecine-chirurgie-obstétrique de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP-MCO), une telle baisse menacerait «directement l'emploi et les investissements» des cliniques. «Nous ne resterons pas sans réagir», menace-t-elle, également.
04/01/2013
Les hôpitaux argentins ont choisi l’apprentissage du tango comme thérapie. « C’est le fait de serrer l’autre dans ses bras qui rend le tango si spécial, créant une sorte de rapport amoureux », indique à l’AFP Silvina Perl, coordinatrice de l’Atelier de tango de l’Hôpital psychiatrique Borda (Buenos Aires). Le tango, déclaré en 2009 « Patrimoine de l’Humanité » par l’UNESCO, aide à mieux soigner les malades, constate cette psychologue. « On traite la psychose à l’aide du tango, car cette danse constitue un langage qui contraint le malade à établir un rapport avec l’autre », souligne la psychologue.
L’Atelier de tango de l’hôpital public Ramos Mejia de Buenos Aires emploie la même technique pour un public différent, le troisième âge. Il s’agit cette fois de combattre la dépression. « Le désœuvrement guette les gens qui viennent de prendre leur retraite : le tango leur permet de retrouver immédiatement une vie sociale active », explique Alba Balboni, 67 ans, responsable de l’atelier, auquel participent également des jeunes. La magie du tango est « d’abord dans le fait de serrer l’autre dans ses bras », ajoute-t-elle.
› S. H.