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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 21 octobre 2012


Le "malaise" des directeurs d'école devient "souffrance au travail"

Le Monde.fr avec AFP | 
Le "malaise" des directeurs d'école est en train de se transformer en"souffrance au travail" en raison d'une multitude de missions, auxquelles s'ajoute parfois la charge d'une classe, selon une enquête du syndicat SE-UNSA publiée jeudi. Environ 7 500 directeurs et 800 adjoints ont répondu à l'enquête menée de mai à fin septembre par le deuxième syndicat de l'éducation.

Londres bloque l'extradition du pirate informatique Gary McKinnon aux Etats-Unis

Le Monde.fr avec AFP | 
Gary McKinnon à Londres en 2009.
Gary McKinnon à Londres en 2009. | REUTERS/ANDREW WINNING

Gary McKinnon, le pirate informatique accusé d'intrusion dans des ordinateurs de l'armée américaine, ne sera pas extradé aux Etats-Unis en raison de son état de santé, a annoncé mardi 16 octobre la ministre de l'intérieur britannique, Theresa May, après une saga judiciaire de dix ans. Washington s'est dit "déçu" par la décision de Londres, tout en assurant que son alliance avec le Royaume-Uni n'en souffrirait pas.
"M. McKinnon est accusé de délits graves mais il est indubitablement gravement malade", a déclaré la ministre devant le Parlement, soulignant que son extradition contreviendrait aux droits humains et ferait courir le risque qu'il se suicide. "Par conséquent, j'ai retiré l'ordre d'extradition visant M. McKinnon", a-t-elle ajouté. Désormais, le parquet britannique devra décider si le pirate doit être poursuivi ou non au Royaume-Uni, a-t-elle précisé.

La revue “Projet” fait le pari de la gratuité sur le web

ACTUALITÉ | Titre centenaire se réclamant du catholicisme social, “Projet” met à disposition son riche contenu sur Internet. La revue papier, elle, offrira à ses abonnés une sélection très “qualitative”. Une première en France dans l'univers des revues.


Le 16/10/2012
Olivier Milot

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la couverture d'octobre 2012 de la revue Projet. © Coloranz d'après Projet
Dans la préface du numéro 1000 de la revue Europe, paru en août 2012, on peut lire cette formule : « Les revues sont à l'avant-garde de l'hospitalité. » Pour un titre qui a accueilli dans ses pages des écrivains comme Kateb Yacine ou Gabriel García Márquez bien avant qu'ils ne soient en vogue, la formule n'est pas usurpée. On pourrait aussi ajouter que bien souvent les revues sont à l'avant-garde du mouvement de la création des idées. Parce qu'elles ne se contentent pas de tenter de comprendre le monde mais aspirent à le réinventer. Ambition folle mais légitime car elles opposent au flux dément de l'actualité un recul et une analyse bienvenus. Sans doute une des raisons de leur exceptionnelle longévité. Plus d’une sont centenaires.

Hébergement d'urgence : Duflot dévoile un plan hivernal renforcé

Le Monde.fr avec AFP | 
La ministre du logement, Cécile Duflot, annonce une "accélération du plan hivernal" et la mise en œuvre de mesures d'accompagnement pour "éviter le retour à la rue des sans-abri à la fin de l'hiver", dans un entretien qui paraît jeudi 18 octobre dans le quotidien La Croix"Pour faire face à l'urgence, je vais accélérer la mise en place du plan hivernal. Nous n'agirons pas uniquement en fonction du thermomètre et nous n'allons pas attendre les grands froids pour ouvrir des places supplémentaires", assure la ministre.

40% des jeunes médecins hésitent à travailler à l’hôpital

Comment retenir les jeunes médecins à l’hôpital public ? Y aura-t-il encore demain des anesthésistes-réanimateurs pour y exercer ? La journée organisée le 17 octobre dernier par le SNphar-E (Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi) à Paris a permis de dresser un état des lieux loin de tout catastrophisme. En premier lieu, l’anesthésie réanimation est toujours une spécialité attractive auprès des jeunes. Aux épreuves classantes nationales (ECN), tous les postes sont chaque année pourvus. Autre point positif, la progression est constante. Entre 2004 et 2012, la hausse est de 69% avec 243 postes proposés en 2004 et 411 en 2012, comme l’a rappelé Danielle Toupillier, directrice nationale du Centre national de gestion. La situation est différente, une fois le diplôme obtenu. La vacance de poste en anesthésie-réanimation s’élève à 26,5% alors qu’elle s’établit en moyenne à 24,2% toutes disciplines confondues. Surtout, les entrées dans la profession sont loin de compenser les sorties (176 recrutements versus 228 départs en 2011). L’hôpital public n’est plus l’Eldorado pour les jeunes générations. Selon une enquête rapportée par Nicole Smolski, 40% des jeunes médecins hésitent pour leur avenir professionnel entre l’hôpital et la clinique. Séduire les nouvelles générations de médecins s’avère donc un enjeu vital. A suivre. 
Information du 18.10.12 10:29
Spécial neuromanciens !

Les maladies mentales sont responsables de morts prématurées






Le lundi est-il vraiment le pire jour de la semaine?

4/365 monday/Robert Couse-Baker via FlickrCC Licence By
«Le lundi au soleil c'est une chose que l'on n'aura jamais», chantait Claude François.
Qui n'a jamais un jour affirmé que le lundi était le pire jour de la semaine?
Pour désigner le premier jour de la semaine, les Américains utilisent souvent le terme «Blue Monday», en référence à une chanson du groupe New Order.

L'Américain Arthur A. Stone, professeur de psychiatrie et de science du comportement à la Stony Brook University, explique dans le New York Times pourquoi les lundis matins ne sont pas aussi chagrins qu'on veut le croire.
S'appuyant sur une étude qu'il a réalisé pendant un an pour Gallup l'amenant à interroger 1.000 personnes par jour, Arthur A. Stone est formel :


Violence en psychiatrie: le CH Ravenel reconnu pour ses formations
PARIS, 16 octobre (Direct Hôpital) – Le CH Ravenel (Mirecourt, Vosges) spécialisé en psychiatrie, s’est lancé depuis plusieurs années dans une démarche pérenne de prévention de la violence, récompensée en 2012 par un prix MNH (Mutuelle Nationale des Hospitaliers), dans le cadre d’Hôpital Expo. Un groupe de travail constitué de membres du CHSCT a été mis en place pour trouver des moyens de faire face, tout en gardant le lien thérapeutique, explique Nathalie Bernard, cadre administratif et responsable formation.
A la suite du double meurtre survenu à l’hôpital psychiatrique de Pau, en décembre 2004, le  CH a procédé à l’installation de téléphones sans fil numériques améliorés, assurant la sécurité des personnels isolés, leur permettant d’appeler du renfort auprès d’une équipe de sécurité composée d’une dizaine d’agents, rapporte la responsable. En 2005, les unités de soins ont été modélisées avec l’installation de systèmes d’ouverture par badges magnétiques, d’une vidéosurveillance centralisée dans chaque bureau et de boîtes à clés sécurisées (ouverture également assurée par les mêmes badges).
AREVA LA HAGUE :" TOUT SUICIDE D’UN COLLABORATEUR EST UNE ÉPREUVE ET NOUS IMPOSE UN DEVOIR DE VIGILANCE."

Prévention des risques psychosociaux à l’usine AREVA de la Hague : une priorité pour l’établissementL’établissement de la Hague a engagé dès 2004 un plan d’action préventif des risques psychosociaux. Il a embauché une psychologue du travail, formé systématiquement l’encadrement à la prévention de ces risques, mis en place un dispositif d’accompagnement des réorganisations, embauché une infirmière spécialisée et désigné un chef de projet à temps plein pour la prévention de ces risques. Plus de vingt spécialistes sont chargés au quotidien de la gestion préventive des conditions de travail sur le site : médecins, assistantes sociales, infirmières, psychologue, responsable de projet.

D’ailleurs, pour mesurer le risque de stress au travail, le cabinet spécialisé STIMULUS a mené en 2010 une étude qui montre que les résultats de l’établissement de la Hague sont meilleurs que ceux de son panel de référence en matière de stress au travail.

A la suite de la mise en demeure adressée par l’Inspection du Travail, la direction va prendre contact avec les organisations syndicales afin d’envisager la renégociation de l’accord sur le temps de travail qui a été signé en 2000 par quatre d’entre elles.

L’établissement de La Hague rappelle que les conditions de travail de ses collaborateurs, garanties de la qualité et de la sûreté des opérations, sont au cœur des priorités de sa politique de ressources humaines et d’organisation industrielle.

samedi 20 octobre 2012


Bons baisers de Florange (6) – La crise, au révélateur des croque-morts

Florange a deux croque-morts. Leurs magasins de pompes funèbres se situent à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre, au centre ville, juste à côté de l’église Sainte Agathe. Ils ne sont pas concurrents, plutôt amis. Ici, on les aime bien. L’un est du genre fluet, c’est Gaston Parachini. L’autre grand et imposant, c’est Thierry Fischer. Il porte une épingle à cravate ornée de deux petites urnes funéraires. Ce sont deux personnalités différentes, avec une vraie sensibilité, un même respect de leur métier et surtout un sacré sens de l’humour. "Dans ce boulot, on rit beaucoup. On n’a pas le choix. Si on est triste, on se flingue. Parce que notre métier, on vit avec", assure Thierry Fischer.

Thierry Fischer, croque-mort à Florange. © Florence Beaugé/LeMonde
L’un et l’autre sont de la région. Ils y sont profondément attachés. Thierry Fischer se dit même "Lorrain avant d’être Français". La fermeture des aciéries, ça le met en boule. Il a un "sentiment d’injustice" par rapport à l’histoire. "De Gaulle avait choisi la Croix de Lorraine, non ? On a été annexé, on a souffert, on s’est battu, et maintenant on nous dit au revoir !" Pour lui, la région devrait "avoir son indépendance". ArcelorMittal ? "C’est de la politique médiatique. Fallait agir il y a quatorze mois, quand on a arrêté les hauts-fourneaux. Faire tout péter. Boycotter les élections. Car à présent, venir serrer des pognes, ça sert à rien."
La crise, voilà des années que les deux croque-morts de Florange la sentent passer. Mais ces derniers temps, elle est "plus flagrante encore", disent-ils. La préoccupation numéro un des familles quand elles entrent dans leurs magasins, c’est le coût des obsèques, beaucoup plus que leur deuil.
Est-ce pour cela que la crémation est en augmentation constante ? Gaston Parachini le croit. "Avec l’incinération, les gens font l’économie de la pierre tombale. Ils prétextent que les enfants ne vont plus au cimetière. Moi je crois que c’est plutôt le manque d’argent. En tout cas, c’est lié."
Thierry Fischer n’est pas d’accord. "Tout le monde s’imagine qu’une crémation est moins chère qu’une inhumation, mais c’est faux ! Ca revient à peu près au même[dans les 3000 à 4000 euros], et parfois c’est même encore plus cher", remarque-t-il. En revanche, "les gens font de plus en plus le tour des pompes funèbres pour comparer les devis".


Bienvenue
Ce site est destiné à offrir des informations et outils utiles et interactifs aux personnes atteintes de schizophrénie.























Persévérer dans son être, malédiction humaine

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Monstrueux." C'est ainsi qu'Alain Prochiantz qualifie le cerveau humain. Parce que sa cylindrée est supérieure de 900 cm(sur les 1 400 contenus dans un crâne moyen) à ce qui serait strictement nécessaire selon lui à notre survie comme simples primates, dans la jungle du tous contre tous. Et parce que ce surplus de matière qui évoquait au mathématicien Alan Turing du "porridge tiède" fait de nous des animaux conscients de leur destinée tragique.
Intitulé Qu'est-ce que le vivant ?, le dernier essai du neurobiologiste, matérialiste revendiqué, aurait aussi bien pu avoir pour titre "Qu'est-ce qu'être humain ?", voire "Qu'est-ce qu'être soi ?", tant ces questions y sont centrales. Bien plus finalement que celle des frontières entre l'animé et l'inerte.
On ne trouvera donc pas dans ses pages de considérations sur la nature profonde des virus (qui ne se reproduisent que grâce à la mécanique moléculaire de leurs hôtes, et sont au coeur des réflexions des microbiologistes sur la ligne de démarcation entre ce qui est vivant et ce qui ne l'est pas).

Passeport pour l'ETP - 
L'essentiel en éducation thérapeutique du patient.

Une eformation proposée par Décision & Stratégie Santé - EDI

Cette formation peut être prise en charge au titre de la formation professionnelle continue et fait l'objet d'une attestation de formation.

Issue d'un long processus d'évolution de la prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques d'une part, de la relation patient soignants d'autre part, l'éducation thérapeutique du patient (ETP) occupe aujourd'hui une place majeure dans la pratique de soins. Les professionnels de santé sont impliqués à divers niveaux dans cette démarche qui vise à améliorer la qualité de vie des malades chroniques, au travers d'actions éducatives structurées. Afin d'assurer une meilleure efficacité de l'ETP, il est important qu'ils puissent s'approprier ce concept, ses règles, ses principes d'organisation et ses modalités de mise en œuvre.

Sherry Turkle : "Par SMS, nous trichons avec nous-mêmes"

LE MONDE | 
Pourquoi, selon vous, nos smartphones changent-ils nos actes, mais aussi nous-mêmes ?
Regardez autour de nous. Les gens envoient des SMS ou mails pendant des réunions professionnelles, à l'école pendant les cours... Il y a peu, nous aurions jugé cela dérangeant. Désormais, c'est dans les moeurs. Et c'est mondial. J'ai même observé que les gens envoient des messages pendant les cérémonies d'enterrement. C'est une nouvelle façon d'être. Nous désirons aller aux réunions, mais ne faire attention qu'aux moments intéressants. Nous voulons des vies sur mesure : avoir la liberté d'être dedans et dehors, l'important étant de garder le contrôle de là où nous plaçons notre attention. Certains n'y voient que du positif ; mais c'est aussi une façon de se cacher les uns des autres.

Sommes-nous encore autonomes ?

A l’heure où l’électronique s’intègre dans presque n’importe quel objet (des voitures aux appareils électroménagers, aux vêtements que nous portons…) et se connectent sans fil sur le web, nous entrons dans l’ère de l’internet des objets, explique l’éditorialiste Christine Rosen pour The New Republic. Un monde où nos interactions quotidiennes avec les objets du quotidien laissent une trace de données, de la même manière que le font déjà nos activités en ligne. “Avec l’internet des objets, nous sommes toujours (et souvent sans le savoir) connectés à l’internet, ce qui apporte des avantages évidents en terme d’efficacité et de personnalisation. Mais cela accorde également aux technologies de nouveaux pouvoirs, pour nous persuader ou nous obliger à nous comporter de certaines façons.”


La vitamine C et le bêta-carotène protégeraient des démences

Epinards, carottes, oranges, citrons et abricots seraient les ingrédients d’un repas « idéal » pour protéger de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence, selon une étude allemande publiée dans la revue « Journal of AlzheimerDisease »*.
L’hypothèse selon laquelle le stress oxydatif favoriserait l’atteinte neuronale au cours des démences et en particulier de la maladie d’Alzheimer est une piste physiopathologiqueà l’étude, et, en corollaire, une des voies thérapeutiques consistent à étudier le rôle des antioxydants pour ralentir la dégénérescence des neurones.
Des auteurs allemands ont ainsi dosé les concentrations sériques de 5antioxydants, la vitamine C, la vitamine E, le bêta-carotène, le coenzyme10 et le lycopène chez 75 patients présentant une démence qualifiée de modérée et chez 158 patients indemnes appariés pour les caractéristiques démographiques.

Des résultats à confirmer par des études longitudinales

Résultats : les concentrations de la vitamine C et du bêta-carotène sont significativement abaissées chez les sujets déments par rapport aux sujets sains alors que celles de la vitamine E, du lycopène et ducoenzyme 10 ne le sont pas. Les facteurs confondants comme le niveau d’éducation, l’indice de masse corporelle, la consommation d’alcool et de tabac ont bien sûr été pris en compte dans la méthodologie statistique pour qu’ils ne biaisent pas les résultats.
Cependant, les auteurs reconnaissent que la façon dont l’alimentation est conservée ou préparée lors des repas, de même que l’état de stress des patients, difficilement mesurable, peuvent constituer d’autres biais et soulignent la nécessité d’entamer des études longitudinales pour confirmer le fait que la vitamine C et le bêta-carotène puissent participer à la prévention des démences séniles ou de type Alzheimer.
› Dr ANNE TEYSSÉDOUMAIRÉ
Journal of Alzheimer Disease, DOI10.3233/JAD-2012-120634
lequotidiendumedecin.fr 12/09/2012

jeudi 18 octobre 2012

Indre-et-Loire - En bref

CHU Pétition contre le regroupement de la psychiatrie

18/10/2012

Le plan directeur 2012-2016 envisagerait le regroupement de tous les services de psychiatrie sur le site de Trousseau. « Cela signifie le déménagement de la psy D (Bretonneau) et de la CPU (Saint-Cyr) à Trousseau pour permettre le déménagement de Clocheville à Bretonneau », estime un collectif de soignants, qui a reçu le soutien des syndicats (SUD, CGT, CFDT, FO). Ce collectif « contre le regroupement des services de psychiatrie sur le site de Trousseau » a lancé une pétition et prévoit de se réunir lundi 22 octobre en psy D à Bretonneau.

mercredi 17 octobre 2012

lequotidiendumedecin.fr

Remous au sein des Hôpitaux de Paris

L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), en pleine restructuration, connaît un regain de tensions depuis la rentrée. La ministre de la Santé a reçu sa directrice générale Mireille Faugère et son président de CME, pour faire le point sur l’actualité du premier CHU français (38 hôpitaux et 7 milliards d’euros de dépenses annuelles). Gros plan sur trois dossiers chauds.

MdM tire la sonnette d’alarme sur l’accès aux soins des plus démunis


Dans son rapport annuel sur l’accès aux soins des plus démunis en France, publié mardi, l’association constate une détérioration de la santé des plus exclus, et demande au gouvernement des «mesures exceptionnelles» pour améliorer leur situation. En 2011, les 21 centres de soins de l'ONG ont accueilli en France 29 466 personnes et effectué 40 627 consultations, soit une augmentation de 5,2% depuis 2010 et de 22% depuis 2008. Parmi ces patients, 99% vivent en dessous du seuil de pauvreté, 72% vivent dans la rue ou dans un logement précaire, 92% sont des migrants, souvent en situation irrégulière, et 12% sont mineurs. Autre indicateur alarmant, 38% des patients accueillis (contre 24% en 2010) se sont fait soigner trop tardivement (notamment les femmes enceintes, dont 45% ont un retard de suivi de grossesse), et plus de 20% ont renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois. «Se soigner devient un parcours du combattant» pour ces publics, qui «méconnaissent les dispositifs de soins, sont confrontés à la barrière linguistique, à la peur des arrestations, et à de nombreuses difficultés administratives», explique le Dr Jean-François Corty, directeur des missions France à Médecins du Monde.

Assurance maladie : 2,4 milliards d'euros d'économies en 2013

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, présenté en conseil des ministres mercredi 10 octobre, sera examiné par le Parlement à compter du 22 octobre. Revue des principales mesures pour les établissements de santé et la médecine de ville.

mardi 16 octobre 2012

Deux hospitaliers canardent les médecins pigeons et les internes dans Libé

Tous les médecins ne sont pas des pigeons. Deux d’entre eux, praticiens hospitaliers à l’AP-HP, ont pris la plume pour le faire savoir dans l’édition du jour de Libération *. Et ils ne mâchent pas leurs mots à l’égard du mouvement initié sur Facebook (« Les médecins ne sont pas des pigeons ») par un chirurgien esthétique libéral, pour s’opposer à une régulation des dépassements d’honoraires et à un encadrement de l’installation.

Déserts médicaux : « Que Choisir » réclame le conventionnement sélectif et la fin des dépassements d’honoraires

C’est un sacré pavé dans la mare que lance « Que choisir ». L’association de consommateurs a présenté ce mardi une étude selon laquelle les conditions d’accès de la population à un médecin commenceraient à provoquer une véritable« fracture sanitaire ». Selon ses calculs, plus de 17 millions de Français ont des difficultés d’accès (géographique ou financier) à un généraliste, un chiffre qui monte à 51 millions pour les ophtalmologistes.
L’association formule des propositions radicales. Elle suggère la mise en place d’un conventionnement sélectif pour les médecins : toute nouvelle installation dans un territoire où l’offre médicale est surabondante (plus de 30 % de praticiens en plus par rapport à la densité moyenne nationale) ne pourrait plus se faire qu’en secteur I.
Elle propose aussi une réduction massive des aides octroyées par l’Assurance-maladie aux médecins installés en zones surdotées, comme la prise en charge des cotisations.
Elle demande enfin « la disparition des dépassements d’honoraires ». Pour cela, elle propose une phase transitoire au cours de laquelle ceux-ci seraient plafonnés à 40 % des tarifs opposables, un pourcentage qu’elle présente comme le niveau médian de prise en charge de ces dépassements par les complémentaires santé. Pour appuyer ces demandes, l’association invite les patients à se connecter sur son site, et à envoyer en un seul clic à leur député ou sénateur un courriel type dénonçant cette « fracture sanitaire », et demandant la mise en place de ces mesures.
› H. S. R
lequotidiendumedecin.fr 16/10/2012
Lise Demailly, Michel Autès, La politique de santé mentale en France. Acteurs, instruments, controverses
François Le Morvan
La politique de santé mentale en France
L'ouvrage collectif coordonné par Lise Demailly et Michel Autès est moins un manuel (ce que le titre pourrait laisser penser) que la synthèse des résultats d'un programme de recherche et des positions des auteurs concernés.
  • 1  La nouvelle gestion publique est une conception qui cherche à accroître l'efficacité des services (...)
2

Son ambition est de présenter un bilan de la politique française de santé mentale qui repose sur l'examen du contexte social dans lequel elle se fait, des outils de régulation qui sont proposés (avec une référence croissante au Nouvelle Gestion Publique (NGP)1), et enfin des enjeux principaux qui, selon les auteurs, traversent la psychiatrie. Ce « bilan » est toutefois d'abord une thèse, que l'on pourrait essentiellement caractériser par un rejet de la scientificité des références à la NGP et une défense a contrario de la psychiatrie communautaire et d'évaluations larges et participatives du fonctionnement de la médecine mentale en France.

Elèves handicapés : le changement… c’est pour demain ?


ministère de l'éducation nationale
Elle aimerait pouvoir dire le contraire. Mais le constat ne varie guère : "Les enfants en situation de handicap viennent de vivre une rentrée scolaire identique aux précédentes", assure Sophie Cluzel, présidente de la Fnaseph, fédération d’associations de parents d’enfants handicapés."Comme chaque année, 10 % des enfants concernés, soit de 5 000 à 6 000 enfants, sont restés sans auxiliaire de vie scolaire, et n’ont donc pas pu faire leur rentrée, ou en tout cas pas correctement", explique-t-elle.
Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, le ministère de l'éducation nationale a promis le changement, avec le recrutement dès cette année de 1 500 auxiliaires de vie scolaire (AVS) supplémentaires, la mise en place d’une "aide mutualisée" - créée par décret du 23 juillet 2012 -, en complément de l’aide individuelle, ou encore la reconduction de plusieurs milliers de contrats aidés. "Mais en terme de formation des accompagnants, de statut, de stabilité, on n’a pas résolu les difficultés", pointe Mme Cluzel. "Pas encore", reconnaît-elle : une étape fondamentale se joue mardi 16 octobre, avec l’installation du groupe de travail sur la « professionnalisation des accompagnants » par la ministre déléguée chargée de la réussite éducative, George Pau-Langevin, et son homologue en charge des personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti.