Fonction publique : 100 000 postes supprimés d'ici à 2013
17.01.11
A l'occasion de la présentation de ses vœux à la presse, lundi 17 janvier, le ministre du budget et de la fonction publique, François Baroin, a confirmé que la politique de non-remplacement d'un départ sur deux dans le secteur public se poursuivrait au rythme de 100 000 départs non remplacés en trois ans.
Entre 2011 et 2013, "100 000 emplois ne seront pas remplacés au sein des administrations et des opérateurs", a indiqué le ministre. Cette politique "n'en est pas moins tout à fait équilibrée, elle permet de reverser la moitié des économies réalisées aux fonctionnaires, sous la forme de bonifications", a-t-il rappelé.
M. Baroin a cité en exemple la fusion, emblématique, de "l'ensemble des services" de la nouvelle direction générale des finances publiques (DGFIP), réunissant les administrations du Trésor et des impôts. Il a également vanté la rationalisation des achats des différentes administrations, qui a déjà permis d'économiser 712 millions d'euros sur un périmètre d'achats "d'un peu plus de 5 milliards".
CONTRAT DE PERFORMANCE
M. Baroin a aussi rappelé la feuille de route fixée à la mi-décembre à un demi-millier d'opérateurs de l'État, de Météo France à l'Office national des forêts, qui pèsent, hors universités et agences régionales de santé, 29 milliards d'euros de crédit de l'État et 235 000 emplois, dont une partie de fonctionnaires. "Plus de 85 %" d'entre eux ont déjà signé fin 2010 le "contrat de performance" permettant d'assurer leur "pilotage stratégique", a-t-il souligné.
Le ministre a souhaité que leur soient étendues dès cette année les règles budgétaires des administrations, avec des "gains de productivité, la certification de leurs comptes", "une réduction de 10 % de leurs dépenses de fonctionnement d'ici 2013", et l'interdiction de s'endetter à plus d'un an pour un "grand nombre" d'entre eux.
M. Baroin a par ailleurs rappelé l'attachement du gouvernement à combattre la précarité dans la fonction publique, via un projet de loi en cours de négociation avec les syndicats.
17.01.11
A l'occasion de la présentation de ses vœux à la presse, lundi 17 janvier, le ministre du budget et de la fonction publique, François Baroin, a confirmé que la politique de non-remplacement d'un départ sur deux dans le secteur public se poursuivrait au rythme de 100 000 départs non remplacés en trois ans.
Entre 2011 et 2013, "100 000 emplois ne seront pas remplacés au sein des administrations et des opérateurs", a indiqué le ministre. Cette politique "n'en est pas moins tout à fait équilibrée, elle permet de reverser la moitié des économies réalisées aux fonctionnaires, sous la forme de bonifications", a-t-il rappelé.
M. Baroin a cité en exemple la fusion, emblématique, de "l'ensemble des services" de la nouvelle direction générale des finances publiques (DGFIP), réunissant les administrations du Trésor et des impôts. Il a également vanté la rationalisation des achats des différentes administrations, qui a déjà permis d'économiser 712 millions d'euros sur un périmètre d'achats "d'un peu plus de 5 milliards".
CONTRAT DE PERFORMANCE
M. Baroin a aussi rappelé la feuille de route fixée à la mi-décembre à un demi-millier d'opérateurs de l'État, de Météo France à l'Office national des forêts, qui pèsent, hors universités et agences régionales de santé, 29 milliards d'euros de crédit de l'État et 235 000 emplois, dont une partie de fonctionnaires. "Plus de 85 %" d'entre eux ont déjà signé fin 2010 le "contrat de performance" permettant d'assurer leur "pilotage stratégique", a-t-il souligné.
Le ministre a souhaité que leur soient étendues dès cette année les règles budgétaires des administrations, avec des "gains de productivité, la certification de leurs comptes", "une réduction de 10 % de leurs dépenses de fonctionnement d'ici 2013", et l'interdiction de s'endetter à plus d'un an pour un "grand nombre" d'entre eux.
M. Baroin a par ailleurs rappelé l'attachement du gouvernement à combattre la précarité dans la fonction publique, via un projet de loi en cours de négociation avec les syndicats.