Quelle place pour la psychiatrie ?
Jean-Claude Comorassamy
Saint-Leu
Jean-Claude Comorassamy
Saint-Leu
13/12/10
« La psychiatrie est un des secteurs primordiaux de la santé publique dans notre pays », a toujours affirmé Mme Roselyne Bachelot, après avoir rappelé que la psychiatrie « c’est 73 000 lits, 63 000 infirmiers, plus de 13 000 médecins ».
Aujourd’hui, l’Agence régionale de santé (ARS) a eu pour chantier de redéfinir des Territoires santé pertinents dans le cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Cela lui donne mission de (re) construire un système de soins plus cohérent, plus coordonné. Qui réponde mieux aux attentes et aux besoins des usagers, que nul ne peut contester.
Mais on doit aussi s’interroger sur la place de la psychiatrie dans ces nouveaux territoires ou de sa place dans le cadre d’un regroupement hospitalier ! Pourquoi cette inquiétude soudaine, me direz-vous ? Chacun sait que notre psychiatrie date d’un peu plus de deux siècles. Que Saint-Paul a été le berceau de la psychiatrie et que c’est fin 1977 que l’hôpital psychiatrie de Saint-Paul a perdu son entité régionale.
A cette date, deux des secteurs de Saint-Paul ont été transférés et intégrés à l’hôpital général de Saint-Pierre.
C’est le premier vécu d’un hôpital général « englobant » des services psychiatries à La Réunion. De mon regard d’observateur et à partir de mon propre éclairage, je peux dire que l’hôpital général semble beaucoup plus « privilégié » que la psychiatrie. A partir de là, je pense que la question mérite réflexion puisqu’un territoire a été défini pour l’Ouest. Qu’un rattachement dans un dispositif intégré est prévu pour les deux hôpitaux (..)
Nous ne voulons pas en tant qu’usager, demain, être noyés dans un concept de santé et de territoire où la psychiatrie n’a plus sa place. Nous voulons bâtir sur des soubassements solides, pour ne pas dire demain que notre psychiatrie a été « maltraitée » budgétairement ou non « respectée » dans son histoire. D’où cette question, quelle place pour la psychiatrie dans ces nouveaux territoires ?
« La psychiatrie est un des secteurs primordiaux de la santé publique dans notre pays », a toujours affirmé Mme Roselyne Bachelot, après avoir rappelé que la psychiatrie « c’est 73 000 lits, 63 000 infirmiers, plus de 13 000 médecins ».
Aujourd’hui, l’Agence régionale de santé (ARS) a eu pour chantier de redéfinir des Territoires santé pertinents dans le cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). Cela lui donne mission de (re) construire un système de soins plus cohérent, plus coordonné. Qui réponde mieux aux attentes et aux besoins des usagers, que nul ne peut contester.
Mais on doit aussi s’interroger sur la place de la psychiatrie dans ces nouveaux territoires ou de sa place dans le cadre d’un regroupement hospitalier ! Pourquoi cette inquiétude soudaine, me direz-vous ? Chacun sait que notre psychiatrie date d’un peu plus de deux siècles. Que Saint-Paul a été le berceau de la psychiatrie et que c’est fin 1977 que l’hôpital psychiatrie de Saint-Paul a perdu son entité régionale.
A cette date, deux des secteurs de Saint-Paul ont été transférés et intégrés à l’hôpital général de Saint-Pierre.
C’est le premier vécu d’un hôpital général « englobant » des services psychiatries à La Réunion. De mon regard d’observateur et à partir de mon propre éclairage, je peux dire que l’hôpital général semble beaucoup plus « privilégié » que la psychiatrie. A partir de là, je pense que la question mérite réflexion puisqu’un territoire a été défini pour l’Ouest. Qu’un rattachement dans un dispositif intégré est prévu pour les deux hôpitaux (..)
Nous ne voulons pas en tant qu’usager, demain, être noyés dans un concept de santé et de territoire où la psychiatrie n’a plus sa place. Nous voulons bâtir sur des soubassements solides, pour ne pas dire demain que notre psychiatrie a été « maltraitée » budgétairement ou non « respectée » dans son histoire. D’où cette question, quelle place pour la psychiatrie dans ces nouveaux territoires ?
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