Nous sommes bientôt en 2013, et il semblerait que le message ne soit pas encore passé : jouer aux Jeux vidéo ne fait pas de vous un psychopathe ! Lancé à l’initiative du psychologue geek, Yann Leroux, un Tumblr participatif intituléJouer n’est pas tuer présente des gamers hardcore qui ont une vie normale.
Ils sont psychologues, chefs d’entreprise, architectes, médecins, étudiants, maman, papa, vendeur… et pourtant ils aiment poutrer du zombie. Ils aiment « rouler très vite à contresens » dans les jeux-vidéo, mais ils ont encore tous leurs points sur leur permis de conduire. Et ils le disent sur Jouer n’est pas tuer.
Pirates du cerveau : des pensées à portée de casque
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par Yves Eudes - Genève, envoyé spécial
Pour jouer au jeu vidéo Space Race ("course spatiale"), pas besoin de clavier, de joystick ni de capteur de mouvement. Il suffit de se concentrer, le vaisseau spatial glisse dans la nuit étoilée par la seule force de la pensée. Plus exactement, le joueur le déplace sur son écran en activant une zone précise de son cerveau, dont les signaux électriques sont captés par une électrode collée sur le sommet de son crâne et connectée à l'ordinateur.
Plus les neurones travaillent, c'est-à-dire plus ils échangent d'informations, moins ils émettent d'ondes cérébrales alpha, un signal inhibant émis lors des phases de repos, très facile à capter avec un casque électroencéphalographe (EEG) standard. Pour calculer l'accroissement d'activité de la zone visée, il suffit de mesurer la baisse d'intensité de son signal alpha. En deçà d'un seuil fixé à l'avance, le vaisseau se met à avancer.
Au début, rien ne se passe, mais, peu à peu, le joueur parvient à s'abstraire de son environnement réel et à s'imaginer aux commandes d'un engin volant à grande vitesse. Et soudain, victoire : le vaisseau bouge. Dans les paramètres, le joueur peut modifier le seuil d'activation à sa guise, afin de rendre le jeu plus ou moins difficile. S'il réussit à se concentrer intensément pendant une période prolongée, son vaisseau subit une accélération foudroyante : il a gagné la course intersidérale.
STRATAGÈMES
Space Race est un classique du jeu vidéo qui a été récemment modifié par l'éditeur de jeux californien WayForward afin qu'on puisse y jouer avec un casque EEG. Tomas Ros, chercheur au laboratoire de neurologie et d'imagerie cognitive de l'université de Genève et spécialiste des interfaces cerveau-ordinateur, l'utilise dans ses expériences. Selon lui, tout le monde ou presque est capable d'apprendre à contrôler et moduler ses ondes alpha : "Chacun développe des stratégies spécifiques, sans pouvoir les décrire avec des mots. Quand vous demandez à quelqu'un comment il a appris à faire du vélo, il ne pourra pas vous l'expliquer, et pourtant, ça a marché, et il ne l'oubliera pas. C'est la même chose pour les jeux par EEG."
On peut aussi inverser les paramètres. Dans ce cas, le vaisseau n'avance que si le joueur parvient à se relaxer, à laisser sa pensée vagabonder. A nouveau, il faut une période d'adaptation. Quand le joueur se concentre sur l'idée qu'il doit cesser de se concentrer, c'est l'échec. Il imagine alors des stratagèmes : par exemple se désintéresser du jeu, et d'un seul coup le vaisseau démarre. D'autres préféreront la méditation transcendantale, l'évocation de souvenirs agréables ou le calcul mental, qui permet de chasser les pensées parasites.
NOUVELLE FORME DE THÉRAPIE
Grâce à Space Race, Tomas Ros est en train de mettre au point une nouvelle forme de thérapie pour soigner certaines maladies mentales, comme les dépressions, les obsessions, l'hyperactivité ou le stress post-traumatique. Sa méthode, sans chimie ni chirurgie, est basée sur la rééducation de certaines zones du cerveau grâce à des exercices ludiques sur ordinateur : "Le but est d'aider le malade à relaxer une certaine partie de son cerveau, qui travaille trop, ou à en activer une autre, qui est en somnolence chronique. On peut ainsi rétablir un équilibre qui a été rompu."
Littérature et psychanalyse : attention au transfert
Littérature et psychanalyse entretiennent des liens étroits,
se nourrissent l’une l’autre. S’affrontent parfois. De là à considérer la
fiction comme une thérapie… Attention au transfert !
“Au train où vont les choses, ce seront bientôt les
critiques littéraires qui rendront compte des livres des psychanalystes et les
revues spécialisées de psychanalyse qui évalueront les romans désarticulés,
disloqués d’aujourd’hui.” L’article que vous avez sous les yeux est la preuve
que Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste et écrivain, avait vu juste. La
citation est extraite d’un échange passionnant avec Michel de M’Uzan paru en
1977 dans la Nouvelle revue de psychanalyse et réédité aujourd’hui dans Le Laboratoire
central, qui réunit neuf entretiens et exposés de Pontalis. Oui, les liens
presque incestueux entre psychanalyse et littérature ne cessent de se
resserrer. Au point qu’aujourd’hui les romans écrits par des psychanalystes ou
ceux qui prennent la psychanalyse pour objet abondent.
"TRANSFERTS CINÉPHILES. LA PSYCHANALYSE ET LE CINÉMA LATINO-AMÉRICAIN" (PARIS)
15-16-17 novembre 2013
Colloque international organisé par le CRIMIC et Savoirs et Clinique
En collaboration avec le projet de recherche "La ligne générale" dirigé par Régis Michel, musée du Louvre-Institut National d’Histoire de l’Art
Org. : Sadi Lakhdari, Geneviève Morel et Nancy Berthier
Le cinéma dit latino est, comme on sait, depuis dix ans (et plus) en pleine effervescence, qui ne cesse de scruter, Solanas en tête, les effets dévastateurs du capitalisme libéral. Mais sa grande originalité, qui le rend si aigu, est de ne jamais dissocier la crise et le symptôme : la rue et le divan, la psychanalyse et la politique, la patience du concept et la violence du monde. Une des questions que nous nous poserons lors de ce colloque est de savoir comment le cinéma latino-américain a été influencé par ce bain incroyable de psychanalyse qui n’a existé nulle part ailleurs, même en Europe (une petite exception pour Lacan dans les années 70 en France).
Un petit garçon se penche sur un poupon en layette rose bonbon, une petite fille fait rouler une voiture télécommandée... La version 2012 du catalogue de jouets de Noël des Magasins U fait sa petite révolution et renverse les stéréotypes. Même si les mises en scène dites traditionnelles restent aussi d'actualité : un petit garçon en costume de pompier ou une fillette berçant une poupée parlante. "Nous avons simplement voulu refléter certaines évolutions de la société", explique Thierry Desouches, porte-parole de l'enseigne. Un choix marketing soufflé par des parents, de plus en plus nombreux, lassés de "l'hyper-segmentation sexuelle du jouet".
Super U emboîte le pas au suédois Top Toy (franchise de l'américain Toys 'R' Us), qui vient d'éditer un catalogue gender-blind ("de genre neutre"), et aux grands magasins britanniques Harrods, qui ont remplacé cette année leur département jouets classés par genre par un rayon dit "neutre", organisé par thème. Impossible cependant de faire abstraction des présentations en rose ou bleu. "La marge de manœeuvre des distributeurs reste très mince, analyse la sociologue Mona Zegaï. Leurs initiatives ne suffisent pas à renverser la tendance qui existe depuis une vingtaine d'années et qui consiste au contraire à accentuer toujours plus la différenciation entre jouets "de garçons" et jouets "de filles". Seuls les petits magasins indépendants, le plus souvent spécialisés dans les jeux en bois, peuvent véritablement s'affranchir des stéréotypes."
L’ORDRE INFIRMIER fera l’objet d’un bilan d’un groupe de travail parlementaire
La Ministre de la Santé a reçu le 12 décembre des représentants de l'Ordre National des Infirmiers. Au départ non favorable à la mise en œuvre de l’Ordre des Infirmiers, Marisol Touraine a annoncé son intention de prendre objectivement position sur la base d’un bilan du travail effectué par L’Ordre et d’une réflexion menée sans urgence par un groupe de travail parlementaire.
LE MONDE | Par Maurice Tubiana, professeur de cancérologie, directeur honoraire de l'Institut Gustave-Roussy
Pendant toute ma carrière professionnelle, j'ai soigné des patients atteints du cancer à Villejuif (Val-de-Marne), j'ai pendant un demi-siècle vécu au milieu d'eux.
De plus, j'ai 93 ans. Pour moi, la fin de vie n'est plus une perspective lointaine et j'assiste chaque jour à la dégradation de ce corps qui fut source de tant de joies et dont la déchéance m'humilie.
Des médecins décontenancés par les ultimes demandes des patients
LE MONDE |
Ni acharnement thérapeutique ni euthanasie. Jusqu'à hier, c'était, en matière de fin de vie, le projet qui apparaissait le plus convaincant.
Il avait réussi à rallier non seulement ceux qui croient en un dieu, mais aussi les convaincus des soins palliatifs, et surtout une immense foule d'hommes ordinaires.
Les médecins, enfin, y trouvaient leur compte. La feuille de route respecte leur tradition déontologique : soigner, si possible guérir, en tout cas ne pas nuire : ne pas faire souffrir, ne pas tuer.
Sauf que les choses ont changé. Aujourd'hui, au pied du mur, nombreux sont ceux qui, à l'inverse, demandent qui l'acharnement thérapeutique, qui l'euthanasie, qui les deux successivement.
DIFFICILE DE "LAISSER PARTIR" LEURS PATIENTS
Les médecins en sont si désarçonnés qu'ils se braquent. On peut leur jeter la pierre, certes, mais on peut aussi tenter de les comprendre : faut-il vraiment qu'ils obtempèrent ?
Il y a quelque temps paraissait dans l'hebdomadaire américain The New Yorker, un remarquable article signé d'un certain Atul Gawande, médecin de son état, intitulé : "Letting go" ("laisser partir").
Sa thèse est qu'il devient de plus en plus difficile pour les médecins de "laisser partir" leurs patients, même lorsque ceux-ci sont arrivés au bout de leur course. C'est que les gens ne veulent pas mourir, dit-il.
La loi sur la fin de vie votée en 2005 justifie tout acte qui peut être classé sous l'étiquette du "laisser mourir" et condamne tout acte qui relève du "faire mourir". Si l'énoncé de la loi est clair, son application l'est moins, car les frontières entre les deux pratiques sont poreuses.
Mais le plus grave n'est pas là : dans son principe même, la loi présuppose que les actions qui relèvent du laisser mourir sont moins problématiques du point de vue éthique que celles que l'on classe dans le faire mourir.
Or, ce n'est pas le cas, et en s'appuyant sur cette distinction illusoire, la loi contribue à brouiller les termes du débat sur la fin de vie et à occulter les véritables questions éthiques que posent les décisions médicales dans ces situations.
Commençons par la pratique médicale. Plusieurs actions - des plus passives au plus actives - sont considérées comme relevant du laisser mourir et donc sont autorisées par la loi : des abstentions, limitations et arrêts de traitement jusqu'à l'administration de différents produits qui sont prescrits dans l'intention de soulager la souffrance du patient, mais qui sont susceptibles d'abréger sa vie (double effet).
LE MONDE | Par Claire Brisset, médiatrice de la Ville de Paris et Xavier Emmanuelli, président du Samu social international
Notre société peut-elle continuer à éluder une question aussi cruciale que celle de la fin de vie, de la prise en charge des personnes âgées dépendantes et de l'accompagnement des mourants ?
Nous savons qu'il n'en est rien et il est heureux que les politiques se saisissent, sans faux-semblants, de ce sujet qui touche au plus intime de chacun d'entre nous. La population française, comme celle des pays industrialisés, vieillit, malgré un taux de natalité soutenu.
La durée de vie s'allonge et c'est tant mieux. Mais le prix à payer est élevé : dépendance, solitude, fin de vie sans assistance digne de ce nom.
LA MAJORITÉ DE CEUX QUI MEURENT A PLUS DE 75 ANS
Ce que nous demandons avec force tient en quelques lignes : il n'est pas possible de dissocier la réflexion sur la dépendance d'une approche éthique sur la fin de la vie et sur l'accompagnement des mourants.
Depuis septembre 2009, le LOL Project créée des galeries de portraits de fous rires d’anonymes. Une démarche qui fait du bien et injecte des doses d’énergie positive à celles et à ceux qui les croisent. Notamment dans les hôpitaux.
Un photographe utopiste
Plus de 2 600 personnes se sont déjà fendu la poire devant son objectif. Et lui ne se lasse pas de saisir ainsi nos joyeux émois. Pourquoi ? Pour rire de la crise et lâcher prise le temps d’un flash et transmettre collectivement le bien-être ressenti en cet instant magique.
Lui, c’est David Ken, photographe engagé, utopiste et humaniste, qui a imaginé le LOL Project avec son associé William Lafarge, directeur de création de l’agence Pueblo. Un duo de choc pour une démarche qui a du chic : offrir aux participants un vrai moment de rencontre et de plaisir. Puis, il faut le dire : sortir de la morosité ambiante qui nous mine, aussi.
"En trois ans, seules six personnes n’ont pas su se laisser aller et se marrer", explique le photographe, qui utilise une large variété de techniques pour provoquer ces fous rires et privilégie surtout le temps de la rencontre. La réalisation de chaque portrait dure une demi-heure environ, le temps de la photo, et surtout de l’échange. Une façon d’être qui l’anime depuis toujours : les publicités qu’il a réalisées sont reconnues pour leur style en mouvement et la spontanéité de l’émotion qui s’en dégage.
Bien avant le LOL Project, il avait déjà composé bénévolement une Galerie d’Anges Gardiens – clichés de célébrités ou d'anonymes engagés dans la lutte contre le cancer. Il s’engage aussi depuis six ans auprès des hôpitaux, et c’est tout naturellement que le LOL Project a ouvert les portes de quelques services déjà, comme il l’explique dans la pastille sonore suivante réalisée hier à l'occasion du lancement d'une opération de crowdfunding pour l'hôpital Bicêtre, à Paris :
« Le congé de paternité deviendra de droit pour l’ensemble des agents, titulaires et non titulaires, sans condition d’ancienneté et sans perte de rémunération. » Avec cette petite phrase au coeur de ce projet ministériel, c'est désormais l'ensemble des agents de la fonction publique qui vont bénéficier de ce congé paternité, selon Les Echos du 12 décembre 2012. La durée du congé (11 jours calendaires) ne sera pas modifiée, ni le délai pour le prendre (4 mois après la naissance). Mais ce congé pourra être fractionné en deux périodes. Les modifications législatives et réglementaires seront engagées dès le premier semestre 2013. Les réflexions en cours dans le privé seront ensuite appliquées dans le public : un congé parental raccourci, mieux payé et mieux partagé entre le père et la mère.
Pourquoi le concept ducarea-t-il autant de difficultés à s’implanter dans le débat en France ? Même les professionnels de santé pourtant directement concernés ne paraissent pas s’y impliquer. Avec le lancement de très courts ouvrages (64 pages maximum) qui apportent des éléments de réflexion à ce vaste chantier, aucun mot d’excuse ne sera plus accepté.
Joan Tronto est l’une des spécialistes mondiales du care. Elle l’a décliné sur le versant politique en y ouvrant de nouvelles perspectives. Elle se livre ici à une critique raisonnée d’un autre concept qui connaît lui une belle fortune dans la vie des idées, la société du risque. Dans les pays occidentaux, les citoyens n’ont plus faim. Mais ils sont anxieux face à la perte de contrôle des politiques, des scientifiques. Le constat une fois dressé, peut-on accepter le nouveau monde comme celui de l’irresponsabilité ? Sûrement pas pour Joan Tronto qui propose comme modèle la société du prendre soin où l’on agit en permanence sur la vulnérabilité et le besoin. Voilà un livre d’initiation fort utile.
Santé au travail, la Cour des comptes donne son diagnostic
Ecart entre service rendu et objectifs ; faiblesse des pouvoirs de l’Etat ; services fonctionnant encore alors que leur agrément a été mis sous réserve ou qu’ils n’ont pas reçu d’agrément récent ; des projets de service qui se dessinent à géométrie variable : la Cour des comptes, dans un rapport thématique de cent cinquante pages, publié le 30 novembre, ne mâche pas ses critiques sur le fonctionnement des services inter-entreprises de santé au travail.
La Cour des comptes, pour ce vaste travail qui rappelle le contexte à la fois historique et social des services de santé au travail, tels que définis par la réforme de juillet 2011, a contrôlé six associations, chargées du suivi de plus d’un million de salariés, ainsi que la direction générale du Travail. Dans le cadre de la transposition, en droit interne, d’une directive européenne, les Etats de l’Union, à l’exception du Royaume-uni, ont mis en place des services de santé au travail remplissant des missions de prévention des risques professionnels, rappelle en introduction la Cour des comptes.
Tunisie: Semaine nationale de psychiatrie - La dépression, cette anhédonie maladive
PAR D.B.S., 9 DÉCEMBRE 2012
La dépression se présente comme une maladie psychiatrique qui déleste au malade la joie de vivre et l'espoir en un avenir meilleur. Elle figure parmi les maladies silencieuses et trompeuses, qui donnent souvent au malade l'impression qu'il vit un caprice anodin qui finira vite par s'estomper alors qu'elle progresse, peu à peu, et prend de l'ampleur dans sa vie et dans le quotidien de son entourage.
Cette maladie a été traitée, récemment, lors d'un débat concocté par la Société tunisienne de psychiatrie, et ce, dans le cadre de la tenue, du 3 au 8 décembre 2012, de la semaine nationale de psychiatrie. La rencontre a été animée par six psychiatres dont deux pédopsychiatres et a permis l'interactivité entre les spécialistes et le public. Elle s'est tenue dans un espace peu conventionnel pour ce genre de rencontres scientifiques, soit dans un salon de thé, en vue d'aller vers le public et de mieux vulgariser l'information.
Tenant à simplifier l'information, le Dr Olfa Moula, assistante universitaire à l'hôpital Razi, a défini la dépression comme étant « une panne du fonctionneur, un mal invisible qui envahit les émotions, le côté intellectuel, le physique, le comportemental et suite auquel rien ne marche plus».
11 décembre 2012 | Centres de rétention : le gouvernement taille dans les droits
La Cimade dénonce les conditions du nouveau marché organisant la défense des droits des personnes étrangères dans les centres de rétention, qui vient d’être publié par le gouvernement. Ces conditions vont entraîner une dégradation très inquiétante de l’accès au droit des personnes enfermées en centres de rétention.
De plus, aucune diminution du nombre de personnes enfermées dans les centres de rétention n’est envisagée. Au contraire, le ministre fait tourner la machine à expulser à plein régime en tentant de se débarrasser des grains de sable qui enrayent encore cette dangereuse mécanique.
Car ce nouveau marché a également été conçu pour organiser en détail le muselage et le contrôle des associations. Il constitue une atteinte grave à leur liberté de parole pourtant essentielle pour faire connaître les atteintes aux droits dans ces lieux fermés.
Plusieurs associations d'aide aux réfugiés dont la Cimade s'insurgent contre le projet d'appel d'offres organisant le travail dans les centres de rétention administrative où environ 51.000 étrangers en situation irrégulière sont placés chaque année.
On peut faire un nombre de choses absolument hallucinant avec… de l’urine. Ne grimacez pas, c’est un produit extrêmement polyvalent, à tel point que les scientifiques viennent de réussir à faire pousser des neurones grâce à ce fluide !
A l’annonce de cette nouvelle, c’est le scepticisme qui s’est emparé de nous. En effet, par quel miracle est-il possible de créer une entité viable, qui plus est dans le cerveau, avec ce qui est littéralement un déchet de notre corps.
Les chercheurs Chinois du Guangzhou Institutes of Biomedicine and Health, sont parvenus à faire croître ces cellules fraîchement expulsées au sein même de neurones.
Pour parler en termes exacts, les cellules rénales épithéliales, présentes dans l’urine, sont aptes à se muer en cellules souches pluripotentes. Sous ces derniers mots barbares se cachent des cellules qui peuvent se fondre dans n’importe quel type de tissu humain en seulement 12 jours.