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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 25 septembre 2019

La fabrique du cerveau

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53 min
Disponible du 21/09/2019 au 19/11/2019

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Dans les laboratoires du monde entier, la course au cerveau artificiel a déjà commencé. Enquête sur ceux qui tentent de transformer l’homme en être digital afin de le libérer de la vieillesse et de la mort.

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Les salariés de l'hôpital psychiatrique du Rouvray demandent des comptes

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Par Sylvie Callier  Publié le 24/09/2019

Des salariés dans le couloir de la direction de l'hôpital psychiatrique du Rouvray / © France 3 Normandie
Des salariés dans le couloir de la direction de l'hôpital psychiatrique du Rouvray / © France 3 Normandie

A Sotteville-lès-Rouen, la grève se poursuit à l'hôpital psychaitrique. Bientôt une semaine que le mouvement est reparti un an et demi après les grèves de la faim de soignants en 2018. Ce mardi 24 septembre, la réunion avec la direction a tourné court.

Le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, passe à la téléconsultation

L'Echo Republicain

Publié le 24/09/2019

Le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, passe à la téléconsultation  
Photo d'illustration. © Thomas JOUHANNAUD

Une première téléconsultation médicale a été réalisée le 16 septembre 2019 par le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, sur la plateforme de télémédecine régionale.
« La télémédecine peut se prêter en psychiatrie pour des entretiens et des premiers avis. Ce n’est pas une fin en soi mais un outil complémentaire », souligne, Fabien Aumeunier, directeur de la communication et des systèmes d’information du centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval.

A Lariboisière, la maternité « sous la menace d’un craquage complet »

Les soignants de ce service qui accueille de nombreuses femmes précaires ont publié un « cri de détresse » sur le site du collectif Inter-Urgences.
Par   Publié le 24 septembre 2019
Locaux « vétustes », effectifs à « flux tendus », équipe « à bout de souffle » et « sous la menace d’un craquage complet »… Dans un texte publié sur le site du collectif Inter-Urgences mardi 24 septembre, à l’avant-veille d’une nouvelle journée d’action des personnels des urgences grévistes, trente-neuf soignants du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris, lancent un « appel à l’aide ».
« Si les conditions restent telles quelles, une catastrophe va arriver comme (…) aux urgences générales », mettent-ils en garde, en référence au décès d’une femme survenu en décembre 2018 aux urgences de l’hôpital.

Des chercheurs découvrent pourquoi nous oublions nos rêves au réveil

LCI

24 septembre 2019

RECHERCHE - Durant le sommeil, le cerveau fait le tri. Au réveil, beaucoup d'informations de la veille, mais aussi nos rêves, ont disparu de notre mémoire. Si ce phénomène connu restait jusque-là inexpliqué, des chercheurs américains et japonais affirment que ce phénomène serait lié à un groupe de neurones situés dans l'hypothalamus.


mardi 24 septembre 2019

Vieillir, mais comment ? Une histoire sociale de la vieillesse

LE COURS DE L'HISTOIRE par Xavier Mauduit





Vieillir, mais comment ? Une histoire sociale de la vieillesse (1/4) : La vieillesse, entre expérience vécue et représentations

51 MIN


LE 23/09/2019
Quelles représentations de la vieillesse cohabitent au XXème siècle, et que disent-elles de l’évolution de nos sociétés ? Du vieillard miséreux au retraité...

Vieillir, mais comment ? Une histoire sociale de la vieillesse (2/4) : Les ancêtres de nos ancêtres, la vieillesse dans l’Antiquité

52 MIN


LE 24/09/2019
Vivait-on vraiment moins vieux dans l’Antiquité ? A quel âge était-on considéré comme âgé ? Les âges de la vie étaient-ils les mêmes dans le monde grec...

Homoparentalité et développement de l'enfant : bilan de trente ans de publications


INTRODUCTION

Contexte d’émergence de la question homoparentale

Depuis plusieurs années, les familles homoparentales ont pris place dans le paysage des « nouvelles familles » ou des « nouvelles structures familiales ». Leur existence n’est pas nouvelle, bien que leur nombre soit sans doute en augmentation (cf. infra), mais la « réalité » nouvelle de ces familles tient à leur visibilité sociale et aux questions qu’elles suscitent dans le débat public et le débat scientifique, puisqu’elles poseraient même une « question de civilisation » pour reprendre l’expression introductive à un article paru dans la présente revue (Diebold, Gillibert et Sullivan, 2003). Par leur revendication à déclarer qu’ils peuvent être des parents remplissant toutes les conditions requises pour assumer leur(s) fonction(s), à l’exception près de leur sexualité, les couples homoparentaux posent de fait à la société des questions anthropologiques, sociologiques et psychologiques majeures.
Le terme d’homoparentalité a été introduit en France par l’APGL [3] en 1997 et inauguré avec le « Petit guide bibliographique à l’usage des familles homoparentales et des autres » (Gross, 2000, p. 283). Le terme s’est imposé malgré les ambigu ïtés dont il est porteur. En France, ces familles sont sorties de leur marginalité notamment à l’occasion de l’élaboration du PACS [4] (1999) et de la question du droit à l’adoption pour les couples homosexuels que cette disposition législative était susceptible de favoriser.
Pour prendre quelques repères dans une série d’ouvrages collectifs consacrés à la famille et à ses évolutions, la question des familles dites homoparentales ne figure encore pas, en 1998, dans À chacun sa famille (Fine, Laterrasse et Zaouche-Gaudron, 1998) ; elles ne sont toujours pas mentionnées en 2002 dans Familles, permanence et métamorphoses (Dortier, 2002) ou La parentalité, défi pour le troisième millénaire (Solis-Ponton, 2002), mais apparaissent dans le cadre de chapitres ou d’articles qui leurs sont consacrés : en 1998 dans Les nouvelles familles en France (Langouët, 1998) puis dans La pluriparentalité (Le Gall, in Le Gall et Bettahar, 2001), dans Familles en scènes (Mécary, in Iacub et Malignier, 2003), dans Pratiques psychologiques (Beaumatin, Ricaud-Droisy et Espiau, 2003), dans L’enfant à l’épreuve de la famille (Schneider et Vecho, in Abecassis, 2004) ou encore dans Grands-parents et grands-parentalités (Julien, Bureau et Leblond de Brumath, in Schneider, Mietkiewicz et Bouyer, 2005).
Du point de vue du droit, le PACS ne porte que sur la question du couple et non sur celle de la filiation, mais il s’inscrit dans un mouvement plus général des bouleversements de la maternité et de la paternité (changements législatifs, progrès de la médecine et des techniques d’assistance médicale à la procréation, techniques et pratiques qui contournent la sexualité, redéfinition des rapports de couples et des responsabilités parentales, etc.) (Delaisi de Parseval, 2000).
Bien que n’étant pas a priori comprise dans les enjeux relatifs au PACS, la question des enfants de parents homosexuels et de leur devenir a été abordée sous l’angle de la question du droit à l’enfant et de légitimité de la réalisation de soi à travers la parentalité (du point de vue des adultes). Cette question a connu un regain d’actualité en France au printemps 2004 lors du débat relatif au mariage homosexuel, dont l’examen sur le plan législatif est transitoirement repoussé et reporte d’autant la question de l’adoption. L’évolution rapide des positions et des législations au plan international sur ces deux points confirme le caractère ouvert de ce débat et la diversité des réponses proposées (Schneider et Vecho, 2004 a). Cette question a, au-delà, permis d’examiner des situations jusqu’ici mal connues mais renvoyant à une réalité sociale indéniable bien que ces familles, aujourd’hui encore, aient à exister dans un contexte particulier puisqu’elles ne jouissent, en tant qu’entité familiale, d’aucune reconnaissance légale.
La question de l’enfant et de son devenir sur le plan psychologique a naturellement été posée, mais souvent sur la base de positions théoriques, pour lesquelles de nombreux champs des sciences humaines ont été convoqués (psychanalyse, sociologie, philosophie, anthropologie...), et beaucoup moins sur la base de résultats empiriques.

Dépenses de santé : quelle est la part des médicaments ?

Univadis


Fanny Le Brun  17 sept. 2019

La DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) vient de publier son rapport annuel « Les dépenses de santé en 2018 – édition 2019 ». Nous allons nous intéresser à la place des médicaments dans ces dépenses…

En 2018, en France, la consommation de médicaments s’élève à 37,6 milliards d’euros TTC (quasiment stable par rapport à 2017 : 37,8 milliards), dont 32,7 milliards en ambulatoire (y compris rétrocession hospitalière et rémunérations forfaitaires) et 4,9 milliards à l’hôpital.

Recours aux urgences : les patients ont le sentiment de ne pas abuser

Stéphane Lancelot
| 24.09.2019




Service des urgences de l'hôpital Lariboisière
Service des urgences de l'hôpital Lariboisière, à Paris. | VOISIN/PHANIE

Les patients sont-ils en partie responsables de l’engorgement des urgences, et indirectement de la crise qu’elles traversent actuellement (255 services sont toujours en grève selon le collectif Inter-Urgences) ? Depuis le début de ce mouvement social, l’éducation des patients est, en effet, fréquemment citée parmi les axes d’amélioration qui permettraient de soulager les services hospitaliers. 

805 médecins signent une tribune pour préserver l'aide médicale d'État

Camille Roux
| 24.09.2019


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BURGER/PHANIE

« Tout le monde a le droit d'être soigné ». 805 médecins signataires* d'une tribune publiée dimanche dans le JDD, demandent le maintien de l'Aide médicale d'État (AME). L'avenir de cette couverture santé destinée aux personnes étrangères sans titre de séjour et aux patients touchant moins de 746 euros par mois sera discuté dans les prochains jours au Parlement à la demande d'Emmanuel Macron. Le président de la République souhaite faire de la question de l'immigration une priorité de cette rentrée.

Freud, 80 ans après ta mort, voici ce que tu aurais fait d'Instagram et de la Manif pour Tous

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Joseph Agostini Psychologue clinicien et psychanalyste  23/09/2019

L’inconscient butine du Netflix, sirote de l’Instagram, erre d’applis en applis à la recherche éperdue d’un manque qui n’existe plus. Mais ça ne t'aurait pas fait reculer.


GIANLUIGI MARABOTTI VIA GETTY IMAGES
Une représentation de Sigmund Freud, 80 ans après sa mort.
Cher Sigi,
Permets-moi de t’appeler par ton petit nom. Je sais que ta mère, Amalia, te surnommait ainsi.
Je ne suis pas ta mère?
C’est vrai, mais tu nous as tant rabâché les oreilles avec ton complexe d’Œdipe, que tu mérites de te faire appeler comme quand tu étais un sale gosse.
“Ils sont tous pervers polymorphes”, disais-tu d’ailleurs au sujet des mômes… Si tu avais tenu ces propos à la télévision française en 2019, tu aurais certainement eu le CSA et une armada d’associations sur le dos. J’ai toujours aimé ton côté franc-tireur. Tu as bien esquinté tous les cochons qui sommeillaient dans la bonne bourgeoisie viennoise de ton époque.

Tu ne peux pas savoir comme tu as eu raison d’avoir mis le sexuel au centre de toutes nos conduites, de toutes nos représentations. L’être humain ne pense qu’à ça, et tu as touché dans le mille. On a beau s’en défendre: nous sommes tous les enfants de ta psychanalyse à la mords-moi-le-nœud. Elle a contribué à l’essor de l’individu dans sa vérité subjective, dans son allant désirant, comme le disait Dolto. Mais ce qu’il fallut de dissidence pour se coltiner les conventions ronronnantes de ces systèmes religieux et familiaux qui nous étouffaient! On n’en a jamais fini, bien sûr, mais quand même…

PMA : un trio prudent sur les braises de 2013

Par Catherine Mallaval et Laure Equy — 
La garde des Sceaux, Nicole Belloubet.
La garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Photo Frédéric Stucin

Belloubet, Vidal, Buzyn : elles sont trois ministres à porter le projet de loi bioéthique, qui arrive ce mardi à l’Assemblée. A pas feutrés, préférant le technico-médical au sociétal pour ne pas réveiller les tensions du mariage pour tous

Le chef du gouvernement leur a tressé des lauriers. «Trois ministres d’exception», a vanté Edouard Philippe à l’Assemblée nationale : «Une médecin, Agnès Buzyn, une juriste, Nicole Belloubet et une scientifique, Frédérique Vidal.» C’était le 12 juin, lorsque le Premier ministre, dans sa déclaration de politique générale, avait annoncé l’inscription - enfin ! - à l’ordre du jour du projet de loi bioéthique pour la rentrée parlementaire. Les y voilà. Respectivement à la Santé, à la Justice et à la Recherche depuis le début du quinquennat, ces ministres issues de la société civile vont se relayer au banc du gouvernement à partir de ce mardi et jusqu’au 9 octobre. Un trio féminin pour porter un projet de loi qui ouvre notamment un nouveau droit aux femmes… l’affiche aurait pu être un vrai symbole. Raté : les trois ministres - que Libération a rencontrées ou contactées à quelques jours de la discussion en séance publique à l’Assemblée nationale - n’ont manifestement pas décidé d’en jouer.

«Modestie et délicatesse»

«Je n’avais pas vu les choses sous ce prisme, relève à peine Nicole Belloubet. Je suis tellement imbibée d’égalité des rôles, c’est naturel pour moi.» Frédérique Vidal y voit «une forme de clin d’œil» quand Agnès Buzyn évoque un pur «hasard ministériel» : «Nous aurions aussi bien pu être deux femmes et un homme.» Leur entourage préfèrent vendre de la technique, du sérieux, et insistent sur leur profil d’éminentes universitaires. Des docteures, pas des pasionarias. Des savantes, pas des militantes.
Avec sa mesure phare inscrite au premier article, l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, le texte fait pourtant figure de grande réforme sociétale du quinquennat. Elles n’en minimisent pas l’enjeu, ne boudent pas leur «fierté» de porter «une avancée majeure». Mais pas question pour autant de déplier un étendard. Comme elles l’ont fait durant l’examen du projet de loi en commission, Belloubet, Buzyn et Vidal comptent jouer la partie en sourdine, poser les sujets à plat «avec modestie et délicatesse», sans joute ni passe d’armes, et répéter que tous les doutes sont permis. Au risque de verser parfois dans le technico-médical ? «A certains moments, j’ai dû tenir ce genre de discours, cela a pu paraître professoral, admet en toute franchise Agnès Buzyn. J’ai simplement cherché à apporter un éclairage aux députés, il y a des questions compliquées.» Au risque de perdre l’aura de ce saut sociétal ? «Un texte qui porte la création de nouveaux droits peut se construire dans la rationalité. Si demain nous ouvrons la PMA, avec ou sans envolée lyrique dans l’hémicycle, on aura fait un pas et c’est cela qui est important», défend Nicole Belloubet dans son bureau de la Place Vendôme. Frédérique Vidal est sur la même ligne : «Ce n’est pas une stratégie, nous sommes convaincues que chacun doit pouvoir être entendu. Ce n’est pas la fureur avec laquelle une loi est traitée qui en fait une grande loi.»
Paris, le 17 mars 2018. Portrait de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.  
COMMANDE N° 2018-0332
La ministre de la Recherche, Frédérique Vidal. Photo Roberto Frankenberg