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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 15 octobre 2023

Expo Les «Défricheuses», d’autres images du féminisme à la Cité des arts à Paris

par Claire Moulène   publié le 8 octobre 2023 

Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos, Nil Yalter… Dans une riche exposition consacrée à la lutte pour l’émancipation des femmes, la Cité des arts met en lumière les premières vidéos des années 70 jusqu’aux pratiques des artistes contemporaines.

Il faut se projeter au début des années 80, un an après la victoire de Mitterrand. Rue Maurice-Ripoche, dans le XIVe arrondissement de Paris, une petite foule désordonnée se presse pour inaugurer le tout nouveau centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir. Dans ces locaux précédemment occupés par les Amitiés franco-chinoises, il a fallu écouler un important stock d’exemplaires du Petit Livre rouge. Mais ce soir-là, c’est une autre révolution que l’on célèbre : celle de la réappropriation de l’histoire des femmes par les femmes elles-mêmes. Et, au cœur de cette mutinerie, il y a un outil tout neuf, et un art vierge ou presque, sur lequel les hommes, à l’exception de Godard, n’ont pas encore fait main basse : la vidéo. A la manœuvre, une bande de filles, les Insoumuses comme elles se sont autobaptisées, Delphine Seyrig, Ioana Wieder et Carole Roussopoulos – cette dernière ayant fait l’acquisition de la caméra ultra-maniable Portapak de Sony – bien décidées à prendre une part active au mouvement d’émancipation des femmes.

Essonne : en fuite, le résident d’un hôpital psychiatrique passe la nuit sur le toit d’une maison

Par Nolwenn Cosson   Le 13 octobre 2023

Dans la soirée de jeudi, l’homme a menacé le personnel de l’établissement public de santé Barthélemy Durand d’Étampes avec un couteau et une fourchette avant de prendre la fuite. Il a finalement été neutralisé ce vendredi vers 10 heures.

Etampes le 11 juillet 2023. L'individu hospitalisé a escaladé la grille de l'enceinte de l'unité psychiatrique Barthélémy-Durand avant de grimper sur le toit d'une maison inoccupée. LP/Candice Doussot

Etampes le 11 juillet 2023. L'individu hospitalisé a escaladé la grille de l'enceinte de l'unité psychiatrique Barthélémy-Durand avant de grimper sur le toit d'une maison inoccupée. LP/Candice Doussot

Il aura passé toute la nuit sur le toit d’une maison d’Étampes (Essonne). Ce jeudi, vers 19 h 35, un individu hospitalisé au sein du service de psychiatrie de l’établissement public de santé Barthélemy Durand d’Étampes a soudainement menacé le personnel avec un couteau et une fourchette.

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Jusqu'au 22 octobre, des soignants sillonnent la Métropole de Saint-Étienne pour parler de santé mentale

De Charlotte Schuhmacher  Vendredi 13 octobre 2023

Du 9 au 22 octobre, des professionnels de santé investissent le bus de l'UDAF pour sillonner, avec eux, la métropole de Saint-Étienne. L'idée : recueillir la parole des habitants en matière de santé mentale et les mettre en relation avec les structures adaptées. 

Yasmine Yaya et Yohann Masse, infirmiers en psychiatrie au CHU de Saint-Etienne, participent à l'action "Bus promotion de la santé mentale"

Yasmine Yaya et Yohann Masse, infirmiers en psychiatrie au CHU de Saint-Etienne, participent à l'action "Bus promotion de la santé mentale" © Radio France Charlotte Schuhmacher


La 34ème édition des semaines d'information sur la santé mentale se tient cette année du 9 au 22 octobre. Pour l'occasion, la Métropole de Saint-Étienne noue un partenariat avec l'Union Départementale des Associations Familiales de la Loire. Depuis quelques années, l'UDAF sillonne la Métropole dans un petit bus aménagé, à la rencontre des populations les plus en difficulté pour toutes les démarches administratives. Durant les semaines de la santé mentale, la Métropole a proposé au CHU de faire venir bénévolement des soignants à bord du bus, pour faire de la prévention en matière de santé mentale.


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L’exact endroit où la médecine se dresse

Publié le 14/10/2023

« Je pense que la médecine peut être un pont pour la paix entre Israéliens et Palestiniens ». Cela peut sembler une phrase pacifiste et naïve, presqu’insupportable de bien-pensance après cette semaine où les jours n’ont été qu’une ligne brisée de désespoirs. C’est une phrase pacifiste et naïve. Mais elle a été prononcée par le Dr Ezzedine Abu al-Aish, quelques jours à peine après qu’il a été frappé par une insoutenable tragédie.

La mort en direct

Janvier 2009. La guerre fait comme toujours rage dans la bande de Gaza. Le Dr Ezzedine Abu al-Aish témoigne, depuis sa maison de Jambaliya, pour la 10èmechaîne israélienne, des difficultés quotidiennes de la population Gazaouie. Le médecin travaille pour l’hôpital de Tel Hashomer situé près de Tel Aviv : il est gynécologue spécialisé dans les problèmes d’infertilité. L’homme qui a appris à parler hébreu avec l’épouse d’un ami rabbin bénéficie d’un permis spécial pour se rendre sur son lieu de travail. Et en ce mois de janvier 2009, il parle quasiment quotidiennement à la télévision israélienne. Ce jour-là, soudain il s’étrangle : son logement a été touché par les tirs d’un tank israélien. Ses trois filles et sa nièce sont mortes. Immédiatement, le journaliste Shlomi Eldar organise les secours, obtenant une faveur de l’armée israélienne : l’autorisation du passage d’une ambulance. S’il est trop tard pour les trois filles du Dr Abu al-Aish, ses autres enfants et son frère pourront être sauvés. Quelques jours plus tard, alors qu’il veille au chevet de ses proches, il confie à un journaliste du Figaro : « A l'hôpital, les gens me demandent souvent d'où je suis, de Haïfa ou de Nazareth ? Je veux qu'ils sachent que je viens du camp de réfugiés de Jabaliya, que je suis Palestinien et que nous pouvons vivre ensemble. Je pense que la médecine peut être un pont pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. J'ai d'ailleurs reçu de nombreuses marques de sympathies de collègues israéliens. Je continuerai à travailler pour la paix », confiait celui dont la vie venait d’être brisée (et qui a depuis été débouté de sa demande d’indemnisation par la justice israélienne, qui a écrit un récit bouleversant sur son histoire intitulé « Je ne haïrai point » et émigré au Canada).

Travailler avec une démence ? Pas de sushis !

Publié le 14/10/2023

Dans un paisible quartier résidentiel de l'ouest de Tokyo, une expérience gastronomique exceptionnelle a vu le jour. Le "Café des Commandes Erronées", fondé par le chef japonais Shiro Oguni, allie cuisine et sensibilisation à la maladie d'Alzheimer, en intégrant des patients atteints de démence dans le monde professionnel.

samedi 14 octobre 2023

Le SSIAD des Causses a fêté ses 40 ans d’existence

Le SSIAD des Causses a fêté ses 40 ans d’existence

Publié le 

Jeudi 28 septembre, le SSIAD des Causses célébrait ses 40 ans au domaine Saint Estève, en présence des membres comité de direction et des salariés.

Le président de l’association, monsieur Boissier, est revenu sur la création du service local de maintien à domicile, à l’époque où cela n’existait pas encore. "C’est à partir de ce constat, sur l’initiative de deux infirmières libérales, mesdames Geneviève Deruy et Cécile Costes, suivies rapidement par la quasi-totalité de leurs confrères et consœurs que le Service de soins infirmiers des causses a démarré son œuvre le 1er mars 1983", a-t-il rappelé, avant de "féliciter et vous remercier (le personnel du SSIAD, NDLR) pour votre engagement et la qualité de votre travail. La preuve nous en est fournie par les retours des bénéficiaires. Le taux de satisfaction est élevé."

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Violences faites aux femmes : la HAS publie un document pratique et concis pour aider au repérage par les MG

Stéphanie Lavaud   25 novembre 2022

À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce vendredi 25 novembre, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un nouvel outil, court et très pratique (1 page A4), pour encourager les médecins généralistes à questionner systématiquement toutes leurs patientes sur l'existence de violences conjugales, actuelles ou passées [1]. Testé auprès de médecins volontaires, il a permis d’augmenter de façon notoire le nombre de femmes questionnées [2]. Pour favoriser son adoption par l’ensemble des professionnels de premier recours, la HAS le diffuse désormais au niveau national [3].

Le rôle-clé des médecins généralistes

Qu’elles soient psychologiques, verbales, physiques, sexuelles, économiques, toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences dirigées contre elles (encadré chiffres). C’est pourquoi dans ses travaux sur le «  Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple » publiés en 2019, la HAS recommande aux professionnels de santé de premier recours de questionner leurs patientes lors de la consultation, même en l'absence de signes d'alerte, sur d'éventuelles violences conjugales actuelles ou passées. En pratique, il semble que très peu de femmes ayant consulté un médecin généraliste au cours des 18 derniers mois se rappellent avoir été interrogées sur ce sujet. Cette recommandation est peu appliquée, – 3% selon une enquête barométrique menée par l'institut BVA* pour la HAS.

Pourtant, le médecin a un rôle-clé. « D'ailleurs, plus de 8 femmes sur 10 estiment que c'est important, légitime et rassurant que le médecin questionne ses patientes au sujet des violences, et 96 % considèrent qu'un questionnement systématique est une bonne chose » écrit la HAS. En revanche, il est vrai qu’aborder la question de la violence conjugale n’est pas chose aisée et les obstacles nombreux : certains professionnels de santé n’ont pas connaissance de cette recommandation, d’autres manquent de formation (ampleur du problème, phénomène d'emprise…), ont peur de dégrader la relation avec la patiente, ressentent un sentiment d'impuissance face à la situation…

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Victimes de violences conjugales : l’AP-HP généralise son dispositif de dépôt de plaintes aux Urgences

Stéphanie Lavaud   9 octobre 2023

Une convention signée le mercredi 4 octobre 2023 va faciliter le dépôt de plaintes aux victimes de violences conjugales en leur permettant de déposer plainte directement au sein des services d’accueil des urgences de l’AP-HP[1].

Audition au sein du service d’accueil des urgences

Améliorer l’accueil et l’accompagnement médical, social et juridique des victimes, tout en favorisant la détection dans les établissements de santé des situations de violences et leur signalement…tel est l’objectif du dispositif mis en place par les établissements hospitaliers de Paris et d’Ile-de-France relevant de l’AP-HP.

En pratique, le médecin urgentiste qui prend désormais en charge un patient ou une patiente venue consulter pour un traumatisme (hors accident de la voie publique) lui demandera si elle ou il souhaite porter plainte si sa consultation est en lien avec des violences subies dans un cadre conjugal au sens pénal du terme (époux/épouse, partenaire de PACS, concubin/concubine ou ex époux/épouse, ex-partenaire de PACS, ex concubin/concubine).

Si le ou la patiente souhaite déposer plainte, le médecin prend alors contact avec la police au moyen d’une ligne téléphonique dédiée et convient avec son interlocuteur des modalités du dépôt de plainte. L’audition a lieu au sein du service d’accueil des urgences, dans un local mis à disposition par l’hôpital et garantissant la confidentialité des échanges.

Si la victime ne souhaite pas déposer plainte, elle est orientée vers une des maisons des femmes de l’AP-HP qui propose un accompagnement pluridisciplinaire des victimes de violences conjugales. « Sa situation peut par ailleurs être signalée par le professionnel de santé au procureur de la République, s’il estime en conscience que les violences exercées au sein du couple mettent sa vie en danger immédiat et qu’elle n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’auteur des violences, conformément aux dispositions de la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales » précise l’AP-HP.

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Psychanalyse du reste du monde Géo-histoire d'une subversion

Psychanalyse du reste du monde - Sophie Mendelsohn, Livio Boni

Sophie MendelsohnLivio Boni

Reprenant l'invitation de Jacques Derrida à renverser la formule " The West and the Rest " et à ne pas considérer la psychanalyse comme un pur produit de la civilisation occidentale, cet ouvrage collectif en présente une géo-histoire alternative.
À partir des marges, des " restes " venus d'autres continents, se dessinent ainsi des voies de circulations diverses, parfois inattendues, des appropriations excentrées, des réinventions créatrices.

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Santé : ces hôpitaux de Paris sont parmi les meilleurs du monde selon un classement

Par Thomas Martin    Publié le 

Plusieurs établissements de santé à Paris et en Île-de-France figurent dans le classement de Newsweek. Bon à savoir avant de faire son choix.

Plusieurs établissements franciliens figurent parmi les meilleurs du monde selon le classement de Newsweek

Comme chaque année, le magazine américain Newsweek a publié son classement mondial des hôpitaux par spécialité. Une étude dans laquelle les établissements français de santé parviennent à tirer leur épingle du jeu, notamment en ce qui concerne ceux de Paris et de l’Île-de-France, à l’image de l’Institut Gustave-Roussy, dans le top 5 mondial des hôpitaux, en cancérologie ou encore la Pitié-Salpêtrière très bien classée dans plusieurs spécialités. 


Dérives sectaires et thérapeutiques : que peuvent faire les infirmiers ?

PAR 

PUBLIÉ LE 13/10/2023

Ne pas couper le lien avec le patient et faire remonter les faits : les infirmiers ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre les dérives sectaires qui touchent aussi le domaine de la santé. La 25e Matinale de l'Ordre s'est justement consacrée au sujet « Dérives sectaires et thérapeutiques : les détecter et les prévenir ».

Les dérives liées à des pratiques de soin non conventionnel, appelées aussi thérapies complémentaires par l'Académie Nationale de médecine, pénètrent de plus en plus les lieux de soin. La Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, recense à ce jour plus de 400 pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique et estime que 4 Français sur 10 y ont recours (dont 60% de patients pris en charge pour un cancer). 

400 dérives thérapeutiques identifiées représentent en France un marché de 11 millions d'euros

Les pouvoirs publics se sont emparés de la question. Les premières assises nationales de lutte contre les dérives sectaires ont eu lieu en mars 2023. Elles ont donné lieu au lancement d'un comité pour encadrer les pratiques non conventionnelles en santé. Rappelant le code de déontologie des infirmiers («l'infirmier doit prodiguer des soins attentifs et fondés sur les données acquises de la science et lutter contre le charlatanisme»), Patrick Chamboredon, président de l'Ordre National de la profession souligne l'importance de rester vigilants sur le sujet. 

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vendredi 13 octobre 2023

Les épouvantails dans le monde

News Day FR

10 octobre 2023

De la Camargue à l’Ethiopie, tout au long de sa riche carrière photographique, Hans Sylvestretrouvait toujours le temps lors de ses reportages pour photographier les épouvantails. Ces anthropomorphes immobiles, présentés à la Villa Simone de Six-Fours (Var), nous font voyager à travers le monde et la dimension artistique de certains d’entre eux confère à leurs auteurs anonymes un véritable statut de créateur. 

L’œuvre de Hans Silvester s’articule autour de trois lignes directrices : Respect et valorisation de la Nature, témoignage des us et coutumes de la vie des hommes et des femmes ainsi que de leurs environnements. Des habitants de la vallée de l’Omo aux femmes de Karpathos sans oublier les quilleurs du Vaucluse, son œuvre constitue un patrimoine exceptionnel auquel participent les épouvantails.

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Des robots-chiens pour guider les aveugles

Jeudi, 12/10/2023 

Des robots-chiens pour guider les aveugles

En France, il y a plus d’un million de personnes qui souffrent de malvoyance sévère. Or, elles ne sont que 1 500 environ, une poignée, à profiter d’un chien guide. La formation de l'animal est longue. Elle demande deux ans de travail en moyenne avec des familles d’accueil, des formateurs, des associations et il y a 30 % d'échec. Donc il faut souvent attendre plusieurs années avant qu’un chien soit disponible.

D’où l’idée de l'école polytechnique fédérale de Zurich de développer des robots qui pourraient accomplir le même travail. Ils sont partis de robots-chiens déjà disponibles sur le marché. Ils leur ont ajouté des capteurs supplémentaires. Et ils les ont reprogrammés pour le guidage. Résultat : ils sont capables de faire éviter un câble en travers du chemin, une barrière de chantier, un panneau à hauteur de visage. Tout cela mieux qu’un vrai chien qui est surtout efficace dans un environnement qu’il connaît déjà.

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Il vendait des « kits de suicide » sur Internet : un Canadien arrêté, des victimes dans le monde entier

Par sudouest.fr avec AFP  Publié le 13/10/2023

Un cuisinier de Toronto est accusé d’avoir vendu en ligne un produit pour se tuer à des personnes fragiles partout dans le monde. Un commerce de la mort qui a donné lieu a une enquête très complexe

Une centaine de victimes au moins et plus de 1 200 paquets envoyés dans une quarantaine de pays : depuis l’arrestation en mai d’un Canadien qui vendait des « kits de suicide » en ligne, une enquête tentaculaire a débuté sur plusieurs continents.

Kenneth Law, cuisinier d’un hôtel de Toronto âgé de 58 ans, est accusé d’avoir vendu depuis fin 2020 une substance utilisée comme additif alimentaire sur plusieurs sites internet, ciblant les personnes fragiles. Il est poursuivi au Canada pour « aide au suicide », un crime passible de 14 années de prison.

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Un Nobel à soi : Claudia Goldin ou l’économie féministe

Jeudi 12 octobre 2023

Provenant du podcast

Entendez-vous l'éco ?


Claudia Goldin, prix Nobel d'économie 2023, Cambridge, MA, États-Unis ©Maxppp - EPA/MAXPPP


En quoi les travaux de Claudia Goldin ont-ils révolutionné l’approche des inégalités au travail entre hommes et femmes ?


Avec

  • Hélène Périvier Economiste à l’OFCE Sciences Po, directrice du programme PRESAGE Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoirs sur le Genre

  • Céline Bessière Professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (Université PSL), membre du laboratoire IRISSO (Institut de Recherches interdisciplinaire en Sciences Sociales)

  • Clémentine Van Effenterre professeure adjointe en économie à l'Université de Toronto.


Qu'a vraiment dit Darwin ?

Jeudi 12 octobre 2023


Provenant du podcast

Avec philosophie

"L'Origine des espèces" de Charles Darwin ©Getty - duncan1890

Entre la compétition et la coopération, quel est le moteur de l’évolution des espèces et des sociétés supposé par le darwinisme ? Comment la biologie moderne a-t-elle déconstruit le mythe de la compétition darwinienne ?


Avec

  • Philippe Huneman Philosophe des sciences, directeur de recherche au CNRS à l’Institut d’Histoire et de philosophie des sciences et des techniques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

  • Georges Chapouthier Philosophe, neurobiologiste, directeur de recherche émérite au CNRS,


La piste de l’ecstasy dans le stress post-traumatique


 



Publié le 02/10/2023

Voisin du concept philosophique d’énandiodromie (le retournement des choses en leur contraire, comme par exemple dans le proverbe « De l’épine naît la rose »), il existe un principe général en pharmacologie : en raison même de sa toxicité intrinsèque, toute substance dangereuse pourrait a priori être utilisée dans une finalité thérapeutique, sous réserve bien sûr de maîtriser ses posologies, ses indications et ses contre-indications.

L’effet placebo existe (aussi) dans le TOC

Publié le 09/10/2023

Malgré la fréquence relativement importante du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) affectant environ 1,3 % de la population adulte, sa réponse à l’effet placebo reste encore mal connue. Issue d’une collaboration entre chercheurs du Canada, des États-Unis et d’Iran, une étude vise à déterminer l’effet des placebos pour améliorer différents symptômes chez des patients souffrant de TOC. Les auteurs ont compilé dans les grandes bases de données médicales et les moteurs de recherche (PubMed, EMBASE, Scopus, Web of Science, Ovid, The Cochrane Library, et Google Scholar) des essais randomisés contrôlés de traitements du TOC avec une composante placebo.

Santé mentale : enfin de vraies urgences psychiatriques à l’hôpital de Saint-Denis




11/10/2023

Santé mentale : enfin de vraies urgences psychiatriques à l’hôpital de Saint-Denis

Attendu depuis dix ans, le service d’urgences psychiatriques du centre hospitalier de Saint-Denis a ouvert début septembre. Un enjeu crucial alors que le nombre de patients psy a bondi aux urgences ces dernières années. Ce Crup (Centre renforcé d’urgences psychiatriques) innove aussi dans son approche, permettant d’éviter les hospitalisations automatiques.

C’est dans une aile toute neuve de l’hôpital Delafontaine qu’a ouvert ce nouveau service début septembre, inauguré ce lundi 9 octobre. “Avant cette unité, il n’y avait rien. Il y avait un vrai défaut dans la prise en charge des patients“, résume Jean Pinson, directeur du Centre hospitalier de Saint-Denis, qui chapeaute les hôpitaux Delafontaine et Casanova. Avec la crise sanitaire et ses confinements successifs, l’hôpital Delafontaine a pourtant vu le nombre d’hospitalisations “sauvages” de patients psychiatriques monter en flèche. En trois ans, les séjours de plus de 24 heures ont doublé, voire triplé.

On imagine la difficulté pour les patients qui se retrouvaient souvent contentionnés chimiquement ou physiquement, pour les autres patients des urgences, les entourages, le personnel… Cette unité apporte une vraie solution. On est clairement dans une démarche progrès en termes de bien traitance et d’humanité“, observe le directeur du centre hospitalier.

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