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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 7 novembre 2020

MÈRES PORTEUSES PROFESSIONNELLES DES STARS - L'Effet Papillon

 L'Effet papillon (émission de télévision) — Wikipédia

6 nov. 2020

MÈRES PORTEUSES PROFESSIONNELLES DES STARS - L'Effet Papillon - YouTube

Sharon STONE, Nicole KIDMAN, Sarah JESSICA PARKER l’ont fait… Alors, pourquoi pas vous ? Depuis qu’Hollywood a démocratisé les mères de substitution, de plus en plus de femmes veulent un bébé sans être enceinte. Plus question de gagner des kilos et perdre du temps en conjectures et vergetures, aux Etats-Unis, sous-traiter sa grossesse est devenu tendance…

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Thouars : ils rendent hommage aux soignants en psychiatrie

Publié le 

Quelques-unes des protagonistes de cette aventure étaient présentes lors de la projection. Elles ont répondu ensuite aux questions posées par le public.

Quelques-unes des protagonistes de cette aventure étaient présentes lors de la projection. Elles ont répondu ensuite aux questions posées par le public.
© Photo NR

Le film documentaire « La psy en pièce » de Perrine Arru, projeté dernièrement au cinéma Familia, a suscité de vives réactions de sympathie dans le public.

Des membres du personnel du service psychiatrie du centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres ont eu l’idée de monter des saynètes exprimant les difficultés qu’ils éprouvent dans l’exercice de leur profession dues clairement à la longue et lancinante détérioration de leurs conditions de travail. Contactée par la CGT, la réalisatrice Perrine Arru a tourné un documentaire sur cette aventure (NR des 5 et 13 octobre).
« On est tous amoureux de notre travail »
Il est utile de préciser que le spectacle créé par ces professionnels du service psychiatrie et le tournage du film ont été effectués avant le 13 février dernier, date de la mort d’Élodie Multon, infirmière de ce service poignardée par un patient. Mais les protagonistes de ces œuvres (le spectacle et le film documentaire) ont finalement dédié La psy en pièce à leur ancienne collègue.
Le film énonce la diminution des moyens matériels et humains, la quasi-toute-puissance de certains médecins avec lesquels un travail d’équipe serait impossible, les formalités administratives chronophages, l’étiolement des formations spécialisées à tous les niveaux et, par conséquent, la baisse catastrophique de la qualité du service au patient.



Contre le Covid-19, quelle est notre part de responsabilité individuelle? La philosophie aide à y voir plus clair

 huffpost logo - Translators without Borders

Par Marine Le Breton.   08/11/2020

Confinement, masque, couvre-feu... Vous pouvez avoir l'impression que toute la lutte contre le coronavirus repose sur vos épaules, c'est pourtant plus compliqué que ça.

Port du masque, respect du couvre-feu, réduction des interactions sociales, la part de responsabilité individuelle dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus est importante.
Port du masque, respect du couvre-feu, réduction des interactions sociales, la part de responsabilité individuelle dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus est importante

PHILOSOPHIE - Si en tant qu’individu, nous ne sommes sur cette Terre qu’un grain de sable, au cœur de la pandémie de Covid-19, notre rôle à jouer peut sembler gigantesque. Nous avons dû nous confiner, porter le masque, respecter un couvre-feu, réduire nos interactions sociales, arrêter ou presque de rendre visite à nos grands-parents, cesser de nous rendre à l’école ou à l’université, fermer nos boutiques et librairies.

Ces restrictions sont certainement indispensables dans la lutte contre le virus. Mais parfois, les injonctions gouvernementales ont pu avoir un arrière-goût d’intrusion dans notre vie privée. Limiter notre bulle sociale même sous notre propre toit, respecter les gestes barrières avec nos proches... “Si chacun fait sa part, nous pouvons vaincre le virus. Il faut responsabiliser chacun et continuer d’expliquer sans culpabiliser ni infantiliser”, affirmait Emmanuel Macron vendredi 18 septembre.

Responsabiliser. Mais quelle est véritablement notre part de responsabilité dans la gestion de la crise sanitaire? À quel point cette responsabilité est-elle individuelle plutôt que collective? Dans quelle mesure joue-t-elle un rôle prépondérant par rapport à la responsabilité de l’État?

La philosophie permet d’y voir plus clair. Et pour répondre à ces questions sur la responsabilité, il faudra avant tout se pencher sur le concept de liberté, tant l’une et l’autre sont corrélées.


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Qui est Suzanne Noël, la nouvelle héroïne de Leïla Slimani ?

Un logo à deux slashs et un nouveau nom pour le Huffington Post

Par Valentin Etancelin    07/11/2020

Aux côtés de l'illustrateur Clément Oubrerie, la romancière signe "À mains nues", une BD sur Suzanne Noël, féministe et pionnière de la chirurgie esthétique en France.

CLÉMENT OUBRERIE, LES ARÈNES
Le premier tome de la bande-dessinée "À mains nues" est paru ce mercredi.

LIVRES - Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, la médecine et les femmes lui doivent beaucoup. Ce mercredi 4 novembre, la romancière Leïla Slimani et l’illustrateur Clément Oubrerie ont publié, aux éditions Les ArènesÀ mains nues, une bande-dessinée sur l’une des fondatrices de la chirurgie réparatrice en France, Suzanne Noël.

“J’ai essayé d’établir une biographie la plus précise possible avec les recherches que j’avais faites sur [elle] et me suis intéressée au monde dans lequel elle vivait, raconte l’écrivaine dans Le Figaro. Je me suis posé un tas de questions. Qu’est-ce que c’était d’être une étudiante en médecine? Comment était perçue la chirurgie esthétique à cette époque?”

Elle poursuit: “Je m’intéresse à l’histoire de ces femmes-là parce que je pense que pour beaucoup d’artistes, les histoires qui sont restées secrètes, enfouies dans une forme de silence, sont extrêmement mystérieuses. [...] [Suzanne Noël] était très subversive. Elle a eu un destin exceptionnel par rapport aux femmes de son milieu.”

Braver les préjugés de l’époque

Née en 1878 dans une famille bourgeoise de Laon, dans l’Aisne, rien ne prédestinait cette dernière à la science. Douée en dessin, elle épouse à 19 ans un dermatologue parisien du nom d’Henri Pertat. Certain des qualités de sa femme, il la pousse à passer son baccalauréat. Une fois le diplôme en poche, elle s’inscrit à la faculté de médecine, un milieu fréquenté par les hommes.

“C’est cette même jeune femme qu’on retrouve, dix ans plus tard, interne des hôpitaux de Paris. On peut imaginer la somme d’acharnement, de courage qui fut nécessaire pour braver les préjugés de l’époque”, écrit à son sujet le docteur Jeannine Jacquemin dans un article publié en 1988 dans la Revue d’histoire des sciences médicales. Comme dans la bande-dessinée, elle se heurte au sexisme de son environnement.

CLÉMENT OUBRERIE, LES ARÈNES
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Covid-19 : « Des biais amplifient artificiellement le nombre de cas positifs et faussent la perception de la gravité de l’épidémie »

Le dépistage des cas de Covid-19 sans évaluation de la charge infectieuse est un non-sens épidémiologique, alertent le vétérinaire Patrick Guérin et le médecin Didier Sicard, dans une tribune au « Monde ».

Publié le 6 novembre 2020

Lors d’un test de dépistage PCR, à Saint-Denis, le 3 novembre.

Tribune. Les meilleures décisions lors d’une crise sanitaire sont fondées sur des données scientifiques solides pour être ensuite arbitrées politiquement. Or, si les décisions concernant la gestion de la crise du Covid-19 depuis mi-mars reposaient sur le nombre de personnes admises en réanimation et le nombre de décès liés à ce virus, les autorités sanitaires ont changé d’indicateur pour s’appuyer essentiellement sur le taux d’incidence.

Cet indicateur, diffusé et commenté chaque soir par les médias, recense le nombre de personnes testées « positives » au Covid-19 rapporté à une population donnée (100 000 personnes testées).

vendredi 6 novembre 2020

Il achète 1 600 toiles d’une peintre décédée

 Vosges

Par Estelle LEMERLE-COHEN   le 7 novembre 2020

Dommartin-lès-Remiremont | Les incroyables histoires des Vosges

C’est une histoire de fou, comme en convient Frédéric Maison. Ce collectionneur de Dommartin-lès-Remiremont a acheté toutes les peintures d’une parfaite inconnue, Juliette Naas, décédée en 2015. Soit 1 600 toiles. Il compte bien mettre en lumière cette troublante et discrète artiste.

Frédéric Maison a entreposé toutes les œuvres de l’artiste dans le sous-sol du garage de ses parents à Dommartin-lès-Remiremont.  Photo VM /Eric THIÉBAUT

Ce coup de cœur pour cette peintre, une parfaite inconnue, Frédéric Maison ne peut pas l’expliquer. Il devait le faire, il l’a fait. Il a racheté toutes les toiles de cette artiste, soit 1 600. Ni une de plus, ni une de moins. Comme si l’inspiration s’était soudainement arrêtée pour Juliette Naas, décédée en 2015, à plus de 80 ans. Car toute sa vie, comme un besoin impulsif, elle a peint. Sur tout, partout où un support le permettait. « Une peintre instinctive, impulsive, limite psychotique. De l’art brut », selon Frédéric Maison.

Les 1 600 tableaux, 350 statues, dessins, etc... achetés par Frédéric Maison, sont stockés précieusement dans une cave. Photo VM /Eric THIÉBAUT

Brocanteur de métier , cet habitant de Dommartin-lès-Remiremont s’est une première fois intéressé à l’artiste en acquérant quelques toiles. En bon collectionneur qu’il est, il a demandé au vendeur si d’autres œuvres existaient. Il ne s’attendait pas à la réponse. « Je pensais à 400 ou 500 au départ. J’ai donc fait deux camions », sourit Frédéric Maison.

Il a tout pris, les quelque 350 sculptures de l’artiste en plus. Sa façon à lui de lui rendre hommage. Car ignorée du milieu, Juliette Naas n’est pas cotée. « Mais c’est une artiste de talent avec une grosse culture artistique d’après des experts. »

Les 1 600 toiles exposées dans un pré

Portraits, natures mortes, paysages, scènes religieuses… c’est toutes les pensées parfois tourmentées de la peintre qui passent sous les yeux du brocanteur. Et il cherche à en savoir plus sur cette femme de Valdoie, dans le territoire de Belfort, qui a exercé un métier aux antipodes du pinceau : secrétaire de direction dans une grosse entreprise française.

Les 1 600 tableaux, 350 statues, dessins, etc... achetés par Frédéric Maison, sont stockés précieusement dans une cave. Photo VM /Eric THIÉBAUT
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A partir de quand l’accoutumance doit conduire à l'incompétence ?

Pau, le samedi 7 novembre 2020 - L'audience qui s'est tenue le 8 octobre dernier au Tribunal correctionnel de Pau est avant tout le récit d'un terrible drame humain. Devant les juges, une anesthésiste poursuivie pour le délit d'homicide involontaire. Les faits sont glaçants. Il est reprochée à la prévenue de s'être présentée ivre au moment d'assister à une césarienne sous anesthésie générale. Au moment où le médecin se charge de recoudre la patiente après l'opération, celle-ci manifeste des signes de réveil et parvient à s'extuber de force.

L'anesthésiste aurait alors tardé. Dans son ordonnance de renvoi, le juge d'instruction décrit à partir des récits des témoins « une anesthésiste incapable de donner des directives, tournant en boucle sur le dysfonctionnement du respirateur au lieu de s'occuper de la patiente ».

Refusant la ventilation mécanique au profit d'un ballon manuel, l'anesthésiste choisit en définitive de réintuber la patiente. Mais la sonde installée par la prévenue était mal positionnée de sorte que les gaz n'étaient pas envoyés dans la trachée mais dans l'œsophage. La patiente décédera d'un arrêt cardiaque quelques minutes plus tard. L'enquête révélera que l'anesthésiste avait au moment des faits une consommation régulière d'alcool d'une bouteille de vodka par jour. Elle reconnaîtra lors des débats être « incapable de se rendre au bloc opératoire sans avoir bu ». Trois ans de prison ont été requis par le Procureur dans cette affaire qui met en lumière une question épineuse : jusqu'où le médecin peut-il continuer à exercer sous emprise ? Une question malheureusement loin d'être anodine. En 2018, une étude menée par l'Université d'Anvers auprès de 1 500 médecins avait révélé que 18 % d'entre eux avaient une consommation d'alcool « problématique ». Les plus touchés étant les gynécologues, les psychiatres, les chirurgiens et... les spécialistes.



La psychothérapie est un bon investissement

LaPresse.ca | Actualités et Infos au Québec et dans le monde | La Presse

MARIE-CLAUDE LORTIE     Publié le 7 novembre 2020 

QUEBEC

« Comment ça se fait qu’il y a encore des gens qui pensent que c’est du luxe ? », laisse tomber Martin Drapeau, au bout du fil.

« Pourquoi est-ce que cette idée reste ? »

Ce que le psychologue ne comprend pas, c’est la barrière, psychologique, justement, qui nous empêche encore de plonger dans des investissements publics majeurs en santé mentale.

Des investissements dans le réseau de la santé, bien évidemment, comme celui de 100 millions qui vient d’être annoncé par le gouvernement de François Legault, pour que les psychiatres et autres médecins et psychologues en milieu hospitalier et en clinique puissent soigner les tous les cas les plus sérieux qui leur arrivent, et même parfois les dossiers très lourds comme ceux qui viennent à l’esprit quand on pense aux dérapages tragiques constatés douloureusement ces dernières semaines.

Mais on a aussi besoin d’investissements en psychothérapie de base, pour soigner les autres cas. Les légers. Les modérés. Ceux qui ne font pas les nouvelles, mais qui ont quand même besoin d’attention, ceux qui engorgent les urgences et qui remplissent les journées des médecins de famille quand ça pourrait être autrement, qui monopolisent des ressources qui devraient se consacrer à d’autres problèmes. Ceux qui peuvent être soignés par des psychologues et tous les autres psychothérapeutes reconnus par le gouvernement, dans leurs bureaux – ou par vidéo maintenant –, mais ailleurs que dans les hôpitaux et les cliniques.

Et ne venez pas dire que ça coûterait trop cher. La démonstration a été faite par des chercheurs québécois, dont le psychologue et chercheur de McGill Martin Drapeau, en 2017, que si la psychothérapie pour les troubles de l’humeur – la grande famille des dépressions – était incluse dans les services payés par le régime de santé public, on pourrait récupérer 2 $, notamment en retombées fiscales et en économies de frais médicaux, pour chaque dollar investi. Ça serait peut-être un petit peu moins si on incluait aussi les troubles anxieux, l’autre grand groupe de problèmes, précise M. Drapeau.

L’Australie et le Royaume-Uni ont de telles politiques, et ça marche.

Ça vaut la peine d’investir.

La proposition d’accès universel a d’ailleurs été faite par le Parti libéral de Dominique Anglade, une proposition qui va plus loin que ce qu’avait suggéré le ministre Gaétan Barrette avant la défaite du PLQ.

L’idée est facile à comprendre intuitivement. Oui, il faudrait rembourser les frais de toutes ces personnes dépressives ou anxieuses qui iront chez le psychologue – ou un travailleur social, ou une infirmière ou un membre de toutes les autres professions reconnues qui ont le droit de recevoir la formation adéquate et l’attestation pour pratiquer la psychothérapie.

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