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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 5 novembre 2020

«Plus il y a de mise en scène, plus l'effet placebo est efficace»

 Heidi.news : découvrez ce média ouvert, utile et audacieux - Swiss Digital  Health

par Beat Glogger (Higgs)  Publié le 05 novembre 2020,

SUISSE

Jens Gaab présente l'effet placebo dans le Talk Show Wissenschaft Persönlich. | Higgs

L'effet placebo, ça marche. Jens Gaab, professeur de psychologie clinique et de psychothérapie à l'université de Bâle, mène des recherches dans ce domaine. Il explique quels sont les pouvoirs — mais aussi les limites — du mental en matière de guérison.

Qu’est-ce qu’un placebo? C’est un médicament dans lequel il n'y a pas de principe actif, mais qui peut néanmoins produire un effet. Un effet placebo peut également être obtenu par d’autres mesures thérapeutiques. Son contraire est l'effet nocebo: un effet nocif obtenu sans substance active.

Higgs.ch — Si quelqu'un pense que la lithothérapie (qui entend soigner à l’aide des cristaux) fonctionne pour guérir son mal de tête, est-ce juste son imagination, ou le cristal fonctionne-t-il vraiment?

Jens Gaab — Si nous y croyons, le cristal peut être utile. Je ne connais aucune recherche scientifique sur le pouvoir des cristaux. Mais le simple fait d'y croire peut avoir un effet, oui.

Vous êtes psychothérapeute, vous menez des recherches sur l'effet placebo. Pouvez-vous définir ce que vous entendez par placebo?

Ce que nous entendons par placebo, et aussi par son contraire, l'effet nocebo, est avant tout communiqué socialement. Il faut que quelqu'un d'autre, un tiers, nous le dise: que oui, le cristal peut nous aider.

Comment étudier cet effet de façon scientifique?

Nous menons des études scientifiques. Nous créons des plans d'étude, que nous envoyons au Comité d'éthique, qui doit donner son feu vert. L'utilisation de placebos en clinique n'est en pas autorisée: aucun médecin n'est autorisé à prescrire des placebos. Nos études portent sur des volontaires en bonne santé ainsi que sur des patients malades. Nous leur donnons une pilule, une crème, un spray nasal ou une forme de psychothérapie, qui ne sont pas de vrais traitements. Mais nous leur expliquons qu’il s’agit d’un vrai médicament ou d’une vraie thérapie, et nous observons ensuite ce qu’il se passe. A certain, nous disons qu’il s’agit d’un placebo, et à d’autres pas. Ou alors, plus tard, à la fin de l’expérience.

L'effet placebo peut-il être mesuré?

Nous pouvons détecter dans le cerveau ce qui se passe lorsqu'un placebo est administré. Le système de la douleur réagit à différents niveaux. Si, en revanche, nous éteignons brièvement une partie du cerveau, le cerveau dit frontal, en utilisant des champs magnétiques, on ne remarque aucun effet sur le système de douleur. Cela montre que le cerveau frontal, le lieu où nous pensons, où nous ressentons notre « je», est nécessaire pour que l’effet placebo fonctionne.

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Jeff Brazier a suivi une thérapie pour « rejet de l’enfance »

Betanews on Twitter: "OnePlus Nord 5G vs Galaxy A71 5G vs iPhone SE:  comparaison des spécifications https://t.co/76bto0cecs" 

   2020-11-05

QUEBEC

La star de la télévision Jeff Brazier a admis avoir suivi une thérapie pour «rejet et abandon de l’enfance».

Jeff Brazier a suivi une psychothérapie pour faire face au «rejet et abandon de l’enfance».

La star de la télévision de 41 ans est en thérapie depuis plus de deux ans alors qu’il tente de surmonter l’impact persistant du temps passé en famille d’accueil pendant son enfance.

Il a expliqué: «J’ai été en psychothérapie pour un processus appelé re-parentalité qui concerne le rejet et l’abandon de l’enfance, vous savez, d’être en famille d’accueil aussi longtemps que j’y suis resté.

«Les deux dernières années et demie ont été absolument vitales pour moi de devenir la meilleure version de moi-même, si vous voulez, la version de moi-même que j’aurais pu être si les circonstances étaient différentes lorsque j’étais plus jeune.

«Je comprends que tout le monde ne peut pas se permettre les différents types de thérapie qui s’offrent à vous, mais si vous êtes assez courageux pour le faire, cela changera votre vie.

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mercredi 4 novembre 2020

Bulletin de la SIHPP 3 novembre 2020 et Déclaration de Jean-Claude Monod

SIHPP 9 FÉVRIER 2020 - Bulletin de la société internationale d'histoire de  la psychiatrie et de la psychanalyse - Cifpr`

SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D'HISTOIRE

DE LA PSYCHIATRIE ET DE LA PSYCHANALYSE


Chers amis

La SIHPP, société savante, ne saurait rester à l’écart des débats qui traversent le monde universitaire et intellectuel français, en particulier  quand la liberté d'enseignement et de recherche devient un enjeu. 

D’où les deux interventions que vous trouverez ci-dessous : 

- un éditorial d’Elisabeth Roudinesco,

- une déclaration de Jean-Claude Monod

Bien à vous 

Henri Roudier, secrétaire de la SIHPP

oooOooo

Editorial d’Elisabeth Roudinesco, présidente de la SIHPP
 
            Nous publions ici la réaction de Jean-Claude Monod - philosophe et chercheur enseignant à l’ENS - à la parution  d’une tribune stupéfiante (Le Monde du 31 octobre 2020), signée par une centaine d’universitaires, parmi lesquels de beaux esprits qui accusent d’autres universitaires, leurs collègues, de "frilosité" envers ce qu’ils appellent des  "idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales". Dans la foulée, ils réclament l’instauration, au sein de l’Université, d’une "instance" chargée de "détecter" des dérives et de les "faire remonter" vers les autorités. Ils affirment pouvoir ainsi dénoncer, blâmer, sanctionner, voire bannir, ceux qu’ils désignent comme des "islamo-gauchistes" et qu’ils jugent complices des assassinats terroristes, sans qu’aucune preuve tangible n’ait pu être établie entre cet acte meurtrier et ce prétendu "gauchisme". 

Comment garder le moral dans cette période si troublée ? Un psychologue nous donne quelques pistes

 logo france 3 normandie - RADIO HDR

Publié le 04/11/2020

Covid, confinement, isolement et maintenant terrorisme...la période est très anxiogène pour la plupart d'entre nous et chacun tente d'y faire face à sa façon. Un psychologue caennais positif nous livre quelques clés pour résister.

On a beau être de nature optimiste et joviale, cette année 2020 sera ressentie par bon nombre d'entre nous comme une Annus Horribilis pour reprendre l'expression de la reine Elisabeth II. 
Une épidémie mondiale, un confinement des populations, des difficultés économiques, et la crainte chaque jour de subir d'épouvantables actes de violence et de terrorisme.
Ce nouveau confinement et cette reprise inquiétante de l'épidémie nous plonge dans les affres de l'anxiété, de la peur et du pessimisme. 

Le psychologue clinicien et psychothérapeuthe Didier Pleux, originaire de Caen, nous a livré quelques conseils pour affronter ces temps difficiles, lors de son entretien par skype avec un journaliste de la rédaction.
Didier Pleux a écrit une vingtaine de livres, et enseigné à l'Université populaire de Caen.

Est ce normal d'aller mal en ce moment ?

Oui ! C'est la première acceptation. Le contexte est difficile, donc ça me parait peu réaliste de dire "je vais garder le moral". Le moral est en berne, mais je suis positif et comme le philosophe Nietzsche, je pense que tout ce qui ne tue pas l'homme le rend plus fort. Il ya des façons de se rendre plus résilient dans cette période.

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Dynamiques du vivant, la leçon inaugurale de Thomas Lecuit

LE 04/11/2020

À retrouver dans l'émission

LES COURS DU COLLÈGE DE FRANCE

par Merryl Moneghetti

Quel est le propre du vivant et qu’est-ce que le vivant ? Ne cesse de s’interroger le biologiste Thomas Lecuit. Comment les formes caractéristiques des embryons et des organes naissent-elles de changements de formes des cellules elles‐mêmes et de la régulation des contacts d'une cellule à l'autre ?

 Drosophile, "mouche du vinaigre"/La molécule d’adhérence E-cadhérine forme des agrégats (flèches blanches) où se concentrent les forces d’adhérence, de cohésion (symbolisées par des ressorts), et les forces de tension (les flèches noires).
Drosophile, "mouche du vinaigre"/La molécule d’adhérence E-cadhérine forme des agrégats (flèches blanches) où se concentrent les forces d’adhérence, de cohésion (symbolisées par des ressorts), et les forces de tension (les flèches noires).  Crédits : André Karwath ; Wikicommons/Collège de France

Comment l’information génétique est-elle devenue enfin visible et palpable?  Quel rôle joue dans cette histoire "la petite mouche drosophile, avec son développement rapide et ses quatre chromosomes" ? Quelles sont les propriétés d'auto-organisation de la matière vivante ? Enfin quelle est la fécondité des rapprochements récents entre biologistes et physiciens ?

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LE 04/11/2020
LE 04/11/2020

mardi 3 novembre 2020

Journée européenne de la dépression : le ministère des Solidarités et de la Santé souhaite renforcer la prévention et le traitement de la dépression, ainsi que l’accompagnement des personnes face à cette maladie.

 Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia

publié le 27.10.20

Bien des idées fausses circulent encore sur la dépression, souvent perçue comme une faiblesse de l’âme, de la paresse, du « laisser aller » ; qui serait liée à des facteurs de stress exclusifs (problèmes professionnels, financiers, conjugaux) ; qui serait accessible à la volonté, de l’ordre de l’injonction, du « remue toi ». Loin de ces préjugés, le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que la dépression n’est pas un mal-être passager qu’il faut cacher, mais une véritable maladie pour laquelle chacun peut accéder à une prise en charge appropriée, en surmontant les discriminations qui s’y attachent, le sentiment de honte ou la culpabilité qui y sont parfois associés.

La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. C’est le trouble psychique le plus fréquent. En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Une enquête de Santé Publique France[1] a permis d’estimer qu’environ 8% de la population active occupée en France en 2017 avait eu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois, avec une différence selon le sexe : les femmes présentent une dépression deux fois plus souvent que les hommes (11% contre 5%), leurs conditions socio-économiques plus désavantagées en constituant l’un des principaux facteurs de risque. Chez les plus jeunes, la prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.

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Santé mentale à l’épreuve du Covid : pratiques bouleversées mais missions tenues

La Gazette Santé Social | Coursiers Sanitaires et Sociaux

par Christelle Destombes.    03/11/2020

Des équipes réactives, mobilisées et inventives pour s’adapter à la crise du Covid, tel est le premier constat d’une enquête flash menée par la délégation ministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie (DMSMP). Le secteur a mis en œuvre des pratiques et des dispositifs innovants à l’aide d’un double virage, numérique et ambulatoire, et de nouvelles coopérations, qui peuvent servir de source d’inspiration dans le cadre de l’adaptation de la feuille de route santé mentale.

Si le confinement a eu un impact néfaste sur la santé psychologique d’une personne sur quatre selon CoviPrev, la série d’enquête menée par Santé publique France, les personnes relevant des soins en psychiatrie ont souffert d’un arrêt des soins au début du confinement, les structures fermant leur porte ou réorganisant leurs activités. Cependant, dès le 10 mars, des priorités ont été identifiées, selon le « Rapport d’analyse des retours d’expérience de la crise Covid dans le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie » : « prêter une attention particulière aux publics vulnérables », » favoriser la prise en charge en ambulatoire », « réorganiser les unités d’hospitalisation », avec la création de près de 90 unités « Covid/Psy » pour les personnes avec des troubles psychiques, en lien avec les services hospitaliers.

Soins sans consentement

Il ressort du rapport que la quasi-totalité des services hors les murs ont fermé, sauf en Martinique où les centres médico-psychologiques (CMP) ont continué. Du côté de l’hôpital, quatre types de réponses ont été apportées : le maintien en hospitalisation pour les situations qui le nécessitaient absolument, la création d’unités pour malades Covid, des autorisations de permissions limitées et des restrictions de sortie pour les patients en soins sans consentements.

Les soins sans consentement ont fait l’objet d’un suivi particulier par les agences régionales de santé (ARS), car « de nombreux témoignages d’équipes soignantes indiquent la difficulté à codifier ce difficile équilibre entre le respect de la liberté d’aller et venir, la nécessité de protéger les patients et les soignants et le recours à l’isolement pour des raisons d’intrication entre risque infectieux et symptomatologie psychiatrique décompensée ». Hormis en Martinique et Guadeloupe, « la période de confinement et post-confinement immédiat a plutôt vu le nombre d’hospitalisations sans consentement baisser (estimée à -30%) dans l’ensemble du territoire. » À la fin du confinement, ces hospitalisations ont eu tendance à augmenter, parfois fortement dans certaines régions.

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« Les maires peuvent changer la vie des familles confrontées au handicap »

 Information sur votre newsletter quotidienne

Par Isabelle Raynaud   Publié le 29/10/2020 

sophie-cluzel

patricia marais

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a présenté, le 15 octobre, une nouvelle feuille de route pour les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle en expose les grandes lignes à la Gazette.

Vous avez présenté le 15 octobre la nouvelle feuille de route des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Que va-t-elle changer ?

Depuis trois ans, je travaille avec les départements pour nous engager ensemble – l’Etat et l’Assemblée des départements de France – à améliorer l’accès aux droits et à simplifier la vie des personnes en situation de handicap. Nous avons bâti cette feuille de route avec l’ensemble des départements, appuyés par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Il y a eu des immersions dans plus de 20 MDPH pour répertorier des bonnes pratiques et construire ensemble ce pacte de confiance de transformation de ce grand service public que sont les MDPH dans chaque département.

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"Utopia", "Good Doctor", "Ratched" et la psychiatrie dans les séries

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Ep 17 : "Utopia", "Good Doctor", "Ratched" et la psychiatrie dans les séries

L’autisme d’un personnage peut-il être autre chose qu’un artifice scénaristique ? C’est la question que pose aujourd’hui SERIELAND alors que s’achève sur TF1 la diffusion de Good Doctor. Une série bienveillante que l'on vous recommande chaudement alors que nous entamons un nouveau confinement. Good Doctor, est une série médicale pas comme les autres. Le personnage principal, un chirurgien, est autiste. Il rejoint un très prestigieux hôpital grâce à son talent, mais son intégration n’est pas facile.

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Crise sanitaire : Lancement d’une campagne de recrutement d’urgence pour les EHPAD et les métiers du grand âge

Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia 

publié le 31.10.20

Communiqués de presse de Brigitte Bourguignon

Au lendemain des annonces faites par la Président de la République, Brigitte BOURGUIGNON, ministre déléguée chargée de l’Autonomie a réuni jeudi 29 octobre en visio-conférence l’ensemble des représentants du secteur du grand âge. Ces derniers ont à nouveau insisté sur la nécessité de renforts en ressources humaines, notamment sur les métiers en tension d’aides-soignants, d’accompagnants éducatifs et sociaux et d’auxiliaires de vie, ainsi que sur des fonctions d’aide à la personne, dans les EHPAD, résidences autonomie et services à domicile.

A ce jour, 649 clusters en EHPAD sont en cours d’investigation, ce qui représente 9% des établissements.

Après les enseignements parfois dramatiques sur le plan humain de cette première vague épidémique, le Président a confirmé son refus d’une interdiction générale des visites en EHPAD, et demandé aux acteurs de tenir la ligne actuelle de « protéger sans isoler » : « Les EHPAD pourront être visités dans le strict respect des règles sanitaires ».

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