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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 juin 2019

Ce qu’hystériques et schizophrènes veulent dire





À propos de : Yves-Marie Bercé, Esprits et démons. Histoire des phénomènes d’hystérie collective, Vuibert ; Hervé Guillemain, Schizophrènes au XXe siècle. Des effets secondaires de l’histoire, Alma

par Dominique Memmi , le 3 juin 

Deux ouvrages récents se penchent sur des maladies mentales au caractère collectif : schizophrénie et hystérie. On y découvre des sujets taciturnes au corps qui parle.

Deux historiens publient chacun un ouvrage sur une maladie mentale dont le caractère collectif, voire massif, a attiré leur attention. Dans Schizophrènes au XXe siècle, H. Guillemain nous apprend que la schizophrénie est « la plus grande pourvoyeuse d’hospitalisation psychiatrique du XXe siècle », tandis que Y.-M. Bercé, s’il peut évoquer au passage les vapeurs et pamoisons de certaines femmes dans les salons, s’intéresse essentiellement à ces épidémies collectives que représentent les grands épisodes hystériques. Mais il est trois différences intéressantes entre les deux ouvrages. D’abord, H. Guillemain se limite au XXe siècle pour mettre en lumière les conditions de félicité de la constitution de la schizophrénie comme maladie – et cette limitation l’aide à en trouver un certain nombre. Y.M. Bercé remonte pour sa part au XVIe siècle et entend s’arrêter vers 1850 - c’est-à-dire avant Charcot et Freud, nous dit-il – et cette plus ample profondeur historique donne à l’ensemble de l’ouvrage un caractère plus descriptif et moins explicatif.
La démarche d’H. Guillemain, en second lieu, se veut clairement constructiviste : il s’agit d’identifier ce qu’à un moment donné et dans des lieux donnés on a identifié comme des symptômes de schizophrénie. Ce qui l’intrigue avant tout, c’est le « succès » de la maladie – qui est d’abord celui d’une nosographie qui en détrône d’autres (la mélancolie, l’hystérie) – et son déclin relatif au cours du XXe siècle.

« LE CAPITALISME MÉDICAL A INTÉRÊT À CE QUE LES MÉDECINS AIENT PEUR » – ENTRETIEN AVEC MARTIN WINCKLER





Martin Winckler lors d'une conférence à Sciences Po Lyon. © Killian Martinetti

Médecin militant féministe, Martin Winckler est également romancier et essayiste. Installé au Canada depuis 2008, où il a été chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal jusqu’en 2011, il est de passage en France à l’occasion de la sortie de son nouveau roman, L’Ecole des soignantes, paru aux éditions P.O.L en mars 2019. Le Vent Se Lève l’a interrogé sur les rapports entre médecins et patients, les conflits d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques et l’aliénation qui résulte de ces rapports de force.

Grève à l’hôpital psychiatrique Marchant, à Toulouse - Interview

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4 juin 2019



Le 28 mai dernier, le personnel de l’hôpital psychiatrique Marchant, à Toulouse, a démarré une grève, toujours en cours, à l’appel du syndicat SUD. Les grévistes protestent contre un manque de moyens criant et revendiquent une augmentation des dotations en lits et en personnel, pour pouvoir travailler dans des conditions dignes.
Interview avec Guillaume Lahellec, infirmier et secrétaire du syndicat SUD.
Comment fonctionne l’hôpital Marchant et quelle zone couvre-t-il ?
On a plein de petites structures sur l’ensemble du département, en plus du site de l’hôpital Marchant, pour un total de 1500 salariés. Ici, en intra-hospitalier, on soigne l’équivalent de 400 patients. Chaque service a une capacité qui lui est propre. En service d’admission, on soigne 22 patients avec trois infirmiers et un aide-soignant. En service de suite (ou service SSR – soins de suite et de réadaptation), on soigne 22 patients avec un aide-soignant et un infirmier.
En plus de l’unité psychiatrique, nous avons un EHPAD, où la situation est dramatique. Nous avons un infirmier et trois aides-soignants pour 40 patients avec des pathologies très lourdes : poly-pathologies, Alzheimer, pathologies psy associées… Ils ont besoin de traitements lourds : soins somatiques, pansements, sondages urinaire, perfusions...
Lorsque n’importe quel citoyen de l’agglomération toulousaine souffre de troubles psychiatriques, il dépend d’un secteur de soin, suivant son adresse. L’agglomération toulousaine est découpée en huit secteurs, dont sept à la charge du CH Marchant. Par exemple, si un citoyen souffre d’une dépression ou d’une crise suicidaire, il va contacter un Centre Médico-Psychologique (CMP). C’est une unité de ville où il y a des infirmiers et des médecins. Un secteur est aussi composé d’un service d’admission en intra-hospitalier, pour gérer le côté aigu de la pathologie.

Plaidoyer pour les «fous»

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QUEBEC

Sophie Chartier   3 juin 2019

Les patients psychiatriques sont tenus «tranquilles» par une camisole chimique médicamenteuse, déplore Sadia Messaili.
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir Les patients psychiatriques sont tenus «tranquilles» par une camisole chimique médicamenteuse, déplore Sadia Messaili.
Dans un Québec où les électrochocs sont toujours utilisés pour traiter certains troubles de santé mentale — 11 045 ont été administrés en 2017 dans la province —, les patients ont-ils réellement leur mot à dire dans le processus de leur rémission ? Non, déplore Sadia Messaili, auteure du témoignage Les fous crient toujours au secours et mère de Ferid, jeune homme diagnostiqué schizophrène, décédé en 2013.
La demeure de « Madame Sadia » — comme l’appellent ses élèves —, logée dans un immeuble typique du quartier Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal, est moderne, récemment rénovée. L’espace est ouvert et aéré. Sur les étagères sont exposées des photos de ses trois enfants, y compris de son aîné, Ferid, à différents âges. Comme chez toute mère aimant être entourée au quotidien des images de sa famille. À la différence que Ferid, atteint de schizophrénie, a mis fin à ses jours en 2013 dans la foulée d’un parcours particulièrement traumatisant dans le système de santé public.

DÉPRESSION: LA KÉTAMINE EN SPRAY NASAL ARRIVE SUR LE MARCHÉ

Planète santé  03/06/19 

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© iStock/DDurrich

Cela faisait des années qu’il n’y avait pas eu du nouveau dans la famille des antidépresseurs. La kétamine, fraîchement débarquée aux États-Unis, fait figure de révolution.
C’est une grande nouvelle dans le monde de la psychiatrie: la kétamine en spray nasal vient d’être approuvée par l’Office américain des médicaments (FDA). Après une vingtaine d’années de recherche et de développement, cette substance est désormais commercialisée aux États-Unis comme médicament contre les dépressions résistantes. Son principal atout: sa rapidité d’action. Contrairement aux antidépresseurs classiques qui ne sont efficaces qu’après plusieurs semaines, la kétamine agit en quelques jours seulement.
Cette molécule est connue en médecine depuis des décennies, mais comme anesthésiant. Elle permet d’endormir un patient et présente en plus un effet dissociatif: le vécu de la personne est en quelque sorte «séparé» de la douleur.

lundi 3 juin 2019

Mort de Michel Serres, penseur de l’anticipation

02/06/2019

Michel Serres en 2016 © Serge Picard
Penseur de la communication, Michel Serres est mort samedi 1er juin, à 88 ans. Compagnon de route de “Philosophie magazine”, le philosophe encyclopédique nous avait accordé depuis nos premiers numéros une série d'entretiens, témoignant de la joie qu’il prenait à penser et toujours attentif aux évolutions du monde contemporain.

MICHEL SERRES, LA SAVEUR DU SAVOIR

Par Robert Maggiori  — 

Le philosophe et mathématicien gascon, d’une curiosité intarissable, a passé son existence à donner du corps à sa matière en l’ancrant dans le réel et la nature. A la question «que faut-il pour être philosophe ?» il répondait toujours : «Il faut voyager.» L’«immortel» s’en est allé samedi à 88 ans.

«Serres est marqué sur ma carte d’identité. Voilà un nom de montagne, comme Sierra en espagnol ou Serra en portugais ; mille personnes s’appellent ainsi, au moins dans trois pays. Quant à Michel, une population plus nombreuse porte ce prénom.»
C’était le 18 novembre 2009. Avec une foule de collègues, Michel Serres était à la rédaction de Libération, encore rue Béranger, pour rédiger de A à Z le «Libé des philosophes», à l’heure où le débat sur l’identité nationale faisait rage. On lui avait confié le rôle de rédacteur en chef, et la tâche d’écrire l’éditorial. Il avait les sourcils et les cheveux blancs en bataille, portait un pantalon de velours et un blouson de montagnard, rouge. Après le comité de rédaction, il était resté seul dans la grande salle dont il adorait le nom : «le hublot». On avait mis à sa disposition un ordinateur, mais il avait préféré avoir juste quelques feuilles : «J’ai un stylo.»

«Il y a une vie au-delà de la maladie mentale» – Frédéric Bédard

L'Express

QUEBEC

Par Ghyslain Bergeron   Le 1er juin 2019

«Il y a une vie au-delà de la maladie mentale» – Frédéric Bédard
   Frédéric Bédard a décidé de lever le voile sur sa maladie mentale afin de mettre fin à la stigmatisation. (Photo : Ghyslain Bergeron)

 Il y a cinq ans, Frédéric Bédard a été diagnostiqué bipolaire. Après avoir effectué deux séjours en psychiatrie et adopté un régime de vie stricte, il peut maintenant aspirer à une meilleure santé mentale, malgré un système déficient.


Miguel Benasayag, Les soignants en psychiatrie face à la complexité

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Le collectif soignant "La Ratroupe" interviewe Miguel Benasayag : Les soignants en psychiatrie face à la complexité : comment comprendre et agir ?


Les comorbidités, une piste pour stratifier les jeunes patients autistes

Damien Coulomb
| 03.06.2019


Les enfants atteints d'autismes sont souvent atteints d'autres pathologies avec de grande variation en termes de sévérité et d'âge de début. Or « la présence de ces comorbidités modifie grandement la présentation clinique de l'autisme et une meilleure compréhension de ces pathologies pourrait améliorer le diagnostic et les protocoles thérapeutiques », affirment les chercheurs de l'institut polytechnique Rensselaer, à New York, dans un article publié dans la revue « Autisme Research », proposant une nouvelle classification des patients sur la base de leur comorbidité. Ces dernières pourraient effet être le reflet de mécanismes physiopathologiques distincts et donc d'étiologies particulières de la maladie.
Pour établir leur classification, les chercheurs ont mené une étude rétrospective sur une cohorte de 3 278 enfants, suivis pendant au moins 5 ans et présentant des troubles du spectre autistique (TSA). Leurs données ont été collectées entre 2000 et 2015 via les bases de données d'assurances privées américaines de santé. Ces enfants ont été comparés à une cohorte témoin de 279 693 enfants de la population générale sans TSA.

« L'enfer », « nuit du fiasco », « surréaliste » : aux urgences de Lons-le-Saunier, le désespoir d'un interne épuisé

Sophie Martos
| 03.06.2019


  • urgences accueil
Crédit Photo : Phanie

C'est le cri de colère et de souffrance d'un très jeune médecin des urgences du centre hospitalier de Lons-le-Saunier (Jura).
Depuis le 28 mai, le préfet réquisitionne des professionnels de santé pour garantir l'accès aux soins urgents dans cet hôpital. Dans un contexte de mouvement social, l'établissement fait face à une pénurie de personnel aux urgences en partie causée par des conditions de travail épuisantes. Selon « Médiapart », deux tiers des personnels paramédicaux sont en arrêt maladie ainsi qu'une majorité des quinze médecins titulaires.
Interne en deuxième année, Adrien*, 26 ans, raconte au « Quotidien », « l'enfer » de ces derniers jours et l'urgence à agir. « J'ai vraiment envie que les gens sachent ce qu'il se passe, c'est surréaliste », explique-t-il.

Bessé-sur-Braye, près de Saint-Calais : Michel, le facteur Cheval sarthois

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Par FB avec Marc Yvard
Michel, le facteur Cheval sarthois / © France 3 Pays de la Loire
Michel, le facteur Cheval sarthois / © France 3 Pays de la Loire

L'art brut, c'est cet art qui échappe aux écoles, aux formations. A Bessé-sur-Braye, Michel Rousseau accumule les pierres, les ardoises, pour le plus grand plaisir des passants. Il fait voir la vie sous un autre jour..

Bienvenue rue de la Pierre Perdue à Bessé-sur-Braye. L'univers de Michel est né ici il y a dix ans. Il achète un petit bout de terrain avec dessus un énorme tas de pierres, de briques et d'ardoises. 

"Il ne me convenait pas, c'était un tas de pierres, donc j'en ai fait un rond", explique Michel.

Un deuxième tas, puis une troisième... Au fil des années, trente tours sont sorties de terre. Une pulsion, puis une addiction venue d'ailleurs.


Séoul refuse que l’addiction aux jeux vidéo soit classifiée comme maladie mentale

Par Publié le 29-05-2019

mediaL'esport, le jeu vidéo compétitif, est particulièrement développé en Corée du Sud. Ici, la team SKT, sponsorisée par l'une des plus grosses entreprises de téléphonie mobile du pays.REUTERS/Tyrone Siu
La Corée du Sud exprime son opposition à la récente décision de l’Organisation mondiale de la santé de classer l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie mentale, au même titre que la dépendance aux drogues ou aux jeux d’argents.




Avec notre correspondant à Séoul,
Le ministère de la Culture a annoncé sa volonté de déposer un recours auprès de l’organisation onusienne. « Il n’y a pas de preuve scientifique convaincante » que l’addiction aux jeux vidéo est une maladie mentale, assure un de ses représentants.

Maladie mentale et prise de poids : un défilé de mode pour aider les patientes à se sentir bien dans leur corps

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PUBLIÉ LE 
Des pilules de différentes couleurs à côté d'une bouteille de médicaments renversée.
La prise d'antipsychotiques s'accompagne presque automatiquement d'un gain en poids.   Photo : iStock
La prise de médicaments prescrits aux patients qui souffrent de maladie mentale s'accompagne pratiquement toujours d'une importante prise de poids. Afin d'aider ses patientes à reprendre confiance en elles malgré leurs rondeurs, le CIUSSS du Nord-de-l'île-de-Montréal a organisé un défilé de mode qui mettait à l'honneur des femmes souffrant de maladie mentale.
Elyse Benoit, chef d'équipe de suivi intensif dans le milieu (SIM) au CIUSSS du Nord-de-l'île-de-Montréal, est consciente que cette initiative peut sembler paradoxale : La mode, semble-t-il, ne va pas avec les grandes problématiques de santé mentale. Quand on parle de mode, on parle de minceur, on parle de jeunesse, on parle de beauté, on parle de richesse. Avec l’événement, ce qu’on veut, c’est valoriser les formes d’une femme ronde.

Frans de Waal : « Ne confondons pas émotions et sentiments »

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Les scientifiques ont longtemps refusé de parler d’émotions à propos des animaux. Le problème tient à la confusion entre émotions et sentiments. Les émotions sont des états physiques et mentaux en réaction à l’environnement. Les sentiments sont l’interprétation subjective qu’on en fait.

Publié dans le magazine Books, juin 2019. Par April Cashin-Garbutt 

© Michel Gunther / Biosphoto
Selon certaines études, le chimpanzé possède toute une gamme d’expressions faciales. Ici lors d’un test d’identité au Centre de primatologie de l’université Louis-Pasteur, à Strasbourg.

La Dernière étreinte. Le monde fabuleux des émotions animales… et ce qu’il révèle de nous par Frans de Waal, Les liens qui libèrent, 2018
Comment définissez-vous les émotions et en quoi se distinguent-elles des sentiments ?
Les émotions sont des états du corps et de l’esprit. Les psychologues ont tendance à oublier le corps parce qu’ils se concentrent davantage sur les sentiments quand ils interrogent les gens dans le cadre d’une enquête.
Les émotions sont des états du corps en réaction à l’environnement. Elles se manifestent notamment par une modification de la tension artérielle, de la température corporelle, du rythme cardiaque. Quand nous décrivons nos émotions, nous faisons souvent référence à nos viscères, nous parlons par exemple de notre ventre ou de notre cœur. Il y a un grand spectre d’émotions, mais les principales sont la peur, la colère, l’amour…
Les sentiments relèvent davantage d’une évaluation subjective, et toutes les émotions ne parviennent pas au stade du sentiment. Les sentiments supposent à la fois d’éprouver des émotions et de les interpréter.

Les personnes âgées se sentent 20 ans plus jeune!

The Conversation

3 juin 2019

Quel âge vous donnez-vous ?
Pas votre âge chronologique (ce nombre agaçant de chandelles sur votre gâteau d'anniversaire), mais votre âge ressenti, celui de votre être intérieur ?
En Amérique du Nord, nous regroupons généralement les gens par tranches d'âge socialement construites comme l'enfance, l'adolescence, le jeune âge adulte, l'âge mûr et la vieillesse. Les catégories d'âge sont associées à différents droits et privilèges. Rattachées à ces catégories d'âge, il y a des attentes comportementales. Par exemple, on s'attend à ce que les personnes âgées soient fragiles et sans défense.
Cependant, la recherche a montré que l'âge subjectif de la plupart des gens - la façon dont ils se sentent - est très différent du nombre d'années qu'ils ont vécu. L’ « âge intérieur » est l'âge du moi intérieur ou de la personnalité. Cet âge varie d'un individu à l'autre. Un jeune se sent souvent plus vieux que son âge, alors qu'une personne âgée se sent plus jeune.

Plus jeune… même malade

Certaines recherches sur l'âge subjectif suggèrent que les personnes âgées ont besoin d'être en bonne santé pour se sentir plus jeunes.
Cependant, dans mes recherches, j'ai constaté que même les personnes atteintes de multiples maladies déclarent se sentir plus jeunes que leur âge chronologique.
De nombreux aînés ne se perçoivent pas comme des personnes âgées. Il se peut qu'ils ne s'intéressent pas aux activités ou aux programmes destinés typiquement aux personnes âgées. Shutterstock
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