Lors du congrès annuel de l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm), le directeur général de l'offre de soins (DGOS), Jean Debeaupuis, a annoncé une reprise des réflexions au ministère sur le financement de la psychiatrie. Il a également appelé les CHS à ne pas sous-estimer l'intérêt des GHT généralistes.
À l'occasion des journées de l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm), le directeur général de l'offre de soins (DGOS), Jean Debeaupuis, a présenté en ouverture le 12 novembre les intentions du projet de loi de modernisation de notre système de santé en matière de politique de santé mentale et d'organisation de la psychiatrie. Le président de l'Adesm, Pascal Mariotti, a rappelé en préambule à l'auditoire que le congrès est centré sur la compréhension de la clinique en psychiatrie, une manière de dire que les sujets d'actualité "sensibles" ne sont pas destinés à occuper l'essentiel des échanges et spécifié avec humour que "le premier qui prononçait le mot de GHT avait un gage". Le DGOS lui a répondu en fin de discours qu'il connaît, comme Marisol Touraine, "les craintes" des acteurs de la discipline sur le sujet, comme le fait que "la psychiatrie ne soit diluée dans un ensemble plus vaste" au sein de groupements hospitaliers de territoire (GHT) interdisciplinaires qui ne "reconnaissent pas ses spécificités", (lire ci-contre). Il a assuré que le projet de loi permettrait la reconnaissance de ces spécificités à travers les projets territoriaux de santé mentale et la possibilité de créer des communautés psychiatriques de territoire pour les établissements partageant un projet territorial de santé mentale.