Virginie MOREAU Publié le26 février 2023
Pascal Verbena expose jusqu'à la fin du mois d'avril 2023 ses habitacles et dessins au Musée d'Arts brut et singulier de Montpellier. Rencontre …
![L'artiste Pascal Verbena devant ses dessins exposés au Musée d'art brut de Montpellier.](https://www.herault-tribune.com/wp-content/uploads/2023/02/pascal-verbena-art-singulier-770x430.jpg)
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Photo : l’artiste Pascal Verbena devant ses dessins exposés au Musée d’art brut de Montpellier © DR.
A 82 ans, Pascal Verbena est un artiste singulier reconnu. La Collection d’art brut de Lausanne et le Musée de Lille (LAM) possèdent des œuvres monumentales signées de sa main. Le temps d’une exposition temporaire, il présente au Musée d’Arts brut, singuliers et autres de Montpellier une quinzaine de dessins et un peu moins d’une dizaine d’habitacles.
Ses habitacles, sculptures en bois flotté, peuvent être décrits comme des panneaux sculptés et ornés d’une multitude de petites portes, de tiroirs secrets, de targettes à soulever pour entrevoir les objets qui sont cachés derrière. Ses dessins sont réalisés sur du papier marouflé sur du bois. Du papier, ils sont prolongés sur le bois de telle sorte que l’on ne distingue plus le papier du bois. Entretien avec un artiste profondément humaniste, qui a su faire un art de ses blessures d’enfance…
Helsinki, 25 fév 2023 (AFP)
Un homme soupçonné d’avoir piraté des dizaines de milliers de dossiers de patients suivis en psychothérapie en Finlande a été extradité dans ce pays après son arrestation en France début février, a annoncé samedi son avocat.
Le suspect, Julius Kivimaki, 25 ans, est à présent détenu dans la prison de Vantaa près d’Helsinki, a indiqué à l’AFP son avocat Peter Jaari .
Julius Kivimaki avait été arrêté le 3 février en région parisienne en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la Finlande en octobre 2022.
La justice française a donné son feu vert à son extradition en Finlande le 15 février.
“L’objectif est d’interroger le suspect dès que possible”, avait déclaré le responsable de l’enquête Marko Leponen lors de l’arrestation de M. Kivimaki.
L’enquête porte sur le piratage en 2018 et 2019 de dizaines de milliers de dossiers de patients de centres de psychothérapie gérés en Finlande par la société Vastaamo.
Christophe Gattuso 1er févr. 2023
Il peut écrire des poèmes, rédiger des lettres de motivation, proposer des recettes de cuisine et répondre à toutes les questions ou presque qui lui sont posées… Mis en ligne en novembre dernier, le nouvel agent conversationnel ChatGPT, développé par l’entreprise américaine OpenAI et dans lequel a massivement investi Microsoft, pourrait ouvrir d’importantes perspectives dans le domaine de la santé.
Après la chirurgie, la découverte de la pénicilline ou de la vaccination, se souviendra-t-on de ChatGPT comme d’une grande avancée dans le domaine de la médecine ?
Il a fallu moins de trois mois pour que ce modèle de machine learning affole les amateurs de nouvelles technologies. Selon eux, les robots conversationnels, capables de comprendre le langage naturel et de répondre intelligemment aux questions des utilisateurs, pourraient révolutionner certains usages et de transformer de nombreux métiers.
Date de parution : 25 avril 2014
Par Clarisse Fabre(Berlin, envoyée spéciale) Publié le 26 février 2023
Le jury présidé par Kristen Stewart a récompensé essentiellement des réalisateurs, déjà très identifiés, comme Christian Petzold, Philippe Garrel et Joao Canijo.
Nicolas Philibert a reçu l’Ours d’or du meilleur film pour son documentaire « Sur l’Adamant », à Berlin, le 25 février 2023. MARKUS SCHREIBER / AP
[...] Toujours est-il que, samedi 25 février, les plus hautes récompenses de la 73e édition de la Berlinale ont couronné des grands maîtres, comme l’on a coutume de dire : Nicolas Philibert a reçu l’Ours d’or du meilleur film pour son documentaire, Sur l’Adamant
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Issue d’alertes venues du terrain, notamment via l’Association des psychiatres de secteur infanto-juvénile, cette proposition de loi déposée le 17 janvier 2023 par la députée Renaissance Huguette Tiegna, et renvoyée en commission des affaires sociales, vise à refonder l’architecture générale de la pédopsychiatrie autour d’« une dynamique de secteur élargi, 50 ans après la création des secteurs en psychiatrie de l’enfance et 30 ans après la dernière circulaire sur le sujet. » Rappelant dans l’exposé des motifs l’urgence à agir, alors que cette filière de soins apparait très dégradée, et que les besoins ont augmenté en lien avec la crise sanitaire, le texte clarifie le cadre d’action et fixe des objectifs clairs à intégrer dans un plan décennal plan décennal à adopter avant le mois de juillet de l’année suivant la promulgation de la présente loi. Cette programmation comprend un volet structurel et un volet budgétaire.
– Le volet structurel doit permettre « une organisation fluidifiée, plus efficace, lisible, repérable, comprenant des articulations pleines entre les structures, en s’appuyant sur les centres médico‑psychologiques (CMP) et centres médico‑psycho‑pédagogiques (CMPP) comme pivots de la politique de secteur. » Il s’agira de mettre en avant « la proximité (…), l’accessibilité, la continuité des actions de soin et de prévention (notamment primaire), ainsi que le décloisonnement entre sanitaire et médico‑social et la personnalisation des soins et des parcours tout en maintenant la stabilité du premier appui du parcours du patient. »
– Le volet budgétaire doit permettre « de répondre à l’extrême tension en termes de moyens ». L’objectif est d’augmenter les investissements dans la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent « de 2 milliards d’euros annuels supplémentaires en dix ans », qui pourraient se répartir théoriquement en 1,5 milliard d’euros pour la psychiatrie et 0,5 milliard d’euros pour la prévention primaire.
Lundi 20 février 2023
Provenant du podcast
L’étude de Santé publique France publiée ce 14 février sur les épisodes dépressifs en France depuis la pandémie a montré d’abord que l’ensemble des Françaises et des Français ont été touchés par l’augmentation des symptômes anxieux, des dépressions et des pensées suicidaires en 2021.
Mais la classe d’âge la plus touchée est celle des jeunes adultes, âgés de 18 à 24 ans. Cette Etude vient en corroborer d’autres qui l’ont précédée et interroge sur les multiples causes qui ont conduit un jeune sur cinq à présenter des troubles dépressifs.
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Dominique Friard, infirmier de secteur psychiatrique, formateur, superviseur d’équipes et épistémologue propose sur le site Serpsy une approche historique inédite de la recherche infirmière en psychiatrie, des associations, des groupes de recherche, des travaux …
« La recherche infirmière en psychiatrie est très loin d’être une idée neuve et une pratique radicalement innovante. Des travaux pionniers ont puissamment influencé nos cousines des soins somatiques. Ainsi les premiers travaux sur l’identité infirmière sont-ils l’œuvre des ISP (Infirmier de secteur psychiatrique) du Gerip. Ils sont repris quasiment dans la foulée par l’ANFIIDE (Association Nationale Francaise des Infirmieres et Infirmiers Diplomes et des Etudiants) et contribueront à générer régulièrement des enquêtes sur la « mosaïque infirmière ».
Nous nous intéressons, dans cet article, aux associations et groupes de recherche qui ont investi la recherche en psychiatrie dès la fin des années 60.
Pourquoi cet article ? Des chercheurs de différentes disciplines (sociologues, ethnologues, anthropologues, philosophes, psychosociologues, psychodynamiciens du travail, etc.) enquêtent sur les infirmières, observent leurs manières de faire, de s’organiser, de faire face à la maladie, à la mort, à la folie. Ils le font comme on étudie un peuple primitif qui est censé ne pas se penser lui-même. Ils nous considèrent comme des Dogons dépourvus d’écriture, sans littérature. Nous sommes leur objet d’études et un objet ça ne pense, ni n’écrit. Ils se gardent bien d’ailleurs de citer nos écrits. Le colonialisme universitaire n’a rien à envier au colonialisme politique ou militaire. Il s’agit donc d’abord d’affirmer que nous pensons par nous-mêmes, qu’il existe des recherches et une littérature infirmière.
La mémoire se perd, elle n’est plus transmise. Dans des Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) et des Instituts de formation des cadres de santé (Ifcs) qui fabriquent des producteurs de soin ou des managers aux ordres, il n’y a pas de place pour l’histoire de la discipline. Il n’existe pas non plus d’espace où les avancées de la discipline pourraient être rassemblées, évaluées, mises en travail. Une académie du soin pourrait remplir cette fonction mais le collectif d’associations qui se regroupe sous ce nom ne se préoccupe pas de la discipline et encore moins de psychiatrie. Nous sommes condamnés à bricoler. Pendant ce temps-là, des chercheurs, des cliniciens fouillent le terrain, s’acharnent à le penser, en pure perte. La profession ne lit pas et les savoirs qu’elle produit ne sont pas repris. On préfère élaborer des protocoles.
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Un patient a poignardé un psychiatre dans une unité de soins de l'hôpital Marchant, à Toulouse. L'état de santé du médecin est aujourd'hui rassurant mais cet incident violent interroge.
Série noire... Quelques jours avant le drame qui s'est produit ce mercredi 22 février à Saint-Jean-de-Luz où un élève a poignardé à mort sa professeure d'espagnol, un patient de l'hôpital Marchant de Toulouse a blessé un soignant de plusieurs coups de couteau au visage. L’information n’a pas beaucoup circulé. Même le site Facebook du syndicat SUD reste sobre, exprimant "son soutien à l’équipe médicale et paramédicale du pavillon Gérard de Nerval suite aux événements du 18 février". Les événements en question sont pourtant des faits graves.
Jacques Cofard 6 février 2023
Les syndicats de Padhue restent partagés sur l'utilité de cette carte de séjour, tandis que des médecins français soulignent le risque de priver l'Afrique de ses ressources médicales.
En pleine réforme des retraites, le gouvernement se lance dans un nouveau chantier miné : le projet de loi sur l'immigration. Composé de 27 articles, ce projet de loi, tel qu'il a été présenté en conseil des ministres ce 1er février vise à « renforcer par la langue et le travail, l'intégration des immigrés, lutter contre l'immigration clandestine, réduire les délais d'examen des demandes d'asile ».
Les professions de santé sont concernées au premier chef par ce projet de loi, qui prévoit la création d'une carte de séjour pluriannuelle « talents – professions médicales et de la pharmacie ».
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier publié le 22 février 2023
(DR)
Certes, il a perdu de sa superbe : pelage marronnasse un peu pelé, éborgné, oreilles mâchouillées… Mais vous ne l’avez pas jeté. Parce que ce nounours, vous l’avez tant serré contre votre cœur qu’il en a le museau tout écrasé. Et vous l’aimez toujours. Son pouvoir réconfortant est-il lié à sa taille, à sa douceur ? Ou à sa beauté (même intérieure) ? Figurez-vous qu’une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question. Et très sérieusement. Ses travaux ont même été publiés le 30 janvier dans une revue scientifique américaine, The Journal of positive Psychology. Avec cette conclusion : l’ours le plus réconfortant présente un profil hyper-classique. Le portrait-craché d’un bon vieux nounours, style «Bonne nuit les petits».
Par Delphine Roucaute Publié le 23 février 2023
Selon un rapport de plusieurs agences onusiennes publié jeudi, une femme meurt toutes les deux minutes dans le monde en lien avec sa grossesse. C’est en Afrique subsaharienne que ces décès sont les plus nombreux.
Accoucher représente toujours un risque mortel pour des centaines de milliers de femmes dans le monde. En 2020, 287 000 femmes sont mortes pendant leur grossesse, au moment de l’accouchement, ou dans les quarante-deux jours suivant l’interruption de grossesse, selon un rapport de plusieurs agences onusiennes publié jeudi 23 février. Cela signifie que, à travers le monde, une femme meurt toutes les deux minutes en lien avec sa grossesse. Certes, la situation s’est améliorée depuis vingt ans – le nombre de morts maternelles a diminué de 34 % entre 2000 et 2020 –, mais les données stagnent depuis 2016 autour de 225 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes au niveau mondial.
Par Anne-Françoise Hivert(Malmö, Suède, correspondante régionale) Publié le 23 février 2023
L’arrêt-maladie du numéro deux du gouvernement, Jakob Ellemann-Jensen, n’est que le dernier d’une longue liste, révélant l’ampleur du surmenage qui frappe des personnalités politiques du Danemark.
Le message du ministre danois de la défense, Jakob Ellemann-Jensen, publié sur Facebook le 6 février, a fait moins de bruit que les annonces des premières ministres néo-zélandaise et écossaise. A moins d’un mois d’intervalle, Jacinda Ardern et Nicola Sturgeon ont démissionné, avant même la fin de leur mandat. « Je sais ce que ce travail exige. Et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela », expliquait la première, 42 ans, le 19 janvier, à Wellington. Comme en écho, le 15 février à Edimbourg, la seconde, 52 ans, constatait qu’elle aurait « pu continuer quelques mois, six mois, un an peut-être, mais [qu’]avec le temps, [elle] aurai[t] eu moins d’énergie à offrir à ce travail ». Elle a tenu à préciser : « Je suis un être humain, en plus d’être une femme politique. »
Mercredi 22 février 2023
Provenant du podcast
Lors d’un débat sur l’égalité entre filles et garçons, des élèves de troisième du collège Florian dans les Cévennes ont échangé autour du sujet du féminisme.
Mercredi 22 février 2023
Publié le : 17/02/2023
Les IPA sont des infirmiers et infirmières qui ont suivi deux ans d’études supplémentaires pour assurer le suivi de patients chroniques. Bien que ce suivi se révèle intéressant en termes d’accès aux soins pour les patients chroniques, les IPA peinent à trouver leur place. Pour en faciliter l’accès, une proposition de loi prévoit que les patients pourront s’adresser directement à eux.
Publié le
Au CHU de Brest, une équipe de recherche s’intéresse à l’impact des interventions précoces sur la réduction des conduites suicidaires dans les troubles psychotiques débutants.
Dans les troubles psychotiques débutants, les conduites suicidaires sont une cause majeure de morbi-mortalité, avec une prévalence des tentatives de suicide allant jusqu’à 35 % (1). L’un des facteurs de risque les plus prédictifs de ces conduites suicidaires est une durée de psychose non traitée (DPNT) allongée* (2). Au CHU de Brest, une équipe de recherche du réseau Transition a posé l’hypothèse qu’en réduisant cette DPNT par des programmes d’intervention précoce, on agissait sur ces conduites suicidaires.