Christian berst art brut expose un ensemble de 40 œuvres de Josef Hofer réalisées par l’artiste autrichien entre 2004 et 2015. En plus d’une décennie, sa manière, si identifiable soit-elle, a connu des mutations et des évolutions profondes. Preuve, s’il en fallait, que ces artistes là ne sont pas condamnés à la répétition stérile. Scènes de son quotidien, autoportraits, interprétations d’Egon Schiele ou femmes sublimées, ce classique de l’art brut invente sans cesse, d’intimes fracas en infimes désordres, de subtiles observations en savantes déconstructions.
Josef Hofer, est né muet en 1945, mais il parle haut, et fort. Son langage est si intelligible que ces corps qui se débattent, se frôlent et se touchent finissent par devenir étonnamment familiers.
Parmi les nombreuses mesures sujettes à polémique intégrées dans le projet de loi de santé, figure la volonté de certains parlementaires, soutenus par le gouvernement, de ne plus rechercher auprès des proches d’une personne décédée la position de cette dernière concernant le prélèvement de ses organes. Les familles ne seraient plus interrogées, mais uniquement informées qu’en l’absence d’inscription du patient sur le registre des refus, son consentement au don est présumé et le prélèvement pourra donc être effectué. L’objectif du législateur est de pouvoir faire progresser le nombre de greffons disponibles en agissant sur le principal obstacle : un taux de refus autour de 30 %, qui n’a pas diminué depuis plusieurs années.
Cependant, la majorité des responsables des activités de prélèvements et de greffes s’opposent à une telle évolution, tandis que les explications confuses, censément rassurantes du gouvernement en la matière, n’ont nullement permis d’apaiser les inquiétudes.
Pour nous, le docteur Colavolpe revient sur les enjeux de cette modification législative, qui non contente d’être promue en dehors de toute concertation, se révélera sans doute, si elle est définitivement actée, sans aucune efficacité sur le nombre de greffons.
Par le Dr Jean-Christian Colavolpe*
La législation actuelle relative au don d’organes après la mort repose sur le principe du consentement présumé. « En France, la loi dispose que toute personne est considérée comme consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant. La loi prévoit la possibilité de s’opposer par deux moyens : l’inscription au registre national des refus et/ou la communication de sa position à ses proches qui en témoigneront » (Agence de la Biomédecine). Légalement, les proches n’ont pas le pouvoir de s’opposer au prélèvement mais uniquement de témoigner d’un éventuel refus exprimé par le défunt de son vivant.
Il faut dire la vérité aux enfants. Surtout ne pas sous-estimer leur capacité à entendre des choses dérangeantes et horribles. Non qu’ils soient plus forts que les adultes, mais leur sensibilité peut être mise à l’épreuve sans que cela ait des conséquences désastreuses sur leur développement. Le mensonge et le déni peuvent laisser chez eux des séquelles et des complexes. Enjoliver le monde, mentir sur la gravité des faits, soit en les niant soit en les enrobant dans de la ouate ou du papier cadeau, risquerait de les isoler de la vie, qui est faite aussi bien de beauté que de violence.
Les contes de Charles Perrault sont pleins de cruauté. Ceux des Mille et Une Nuits sont encore plus terribles. C’est sans doute pour cela qu’on les aime. C’est ce qui fait leur universalité et leur modernité. C’est une illustration de la lutte du bien contre le mal.
Cela, les enfants le comprennent bien et, peut-être, en saisissent la complexité. Aujourd’hui, quelles que soient les précautions prises par les parents, leurs enfants ne sont pas tout à fait à l’abri de la violence et de la grande brutalité que véhiculent des jeux électroniques ou des clips musicaux, ou autres. Le cinéma lui-même participe de cette vision où les meurtres à la tronçonneuse sont choses banales. Sans parler de la pornographie à la portée d’un clic dès que les parents ont le dos tourné.
Le traumatisme vécu par les familles qui ont perdu un des leurs dans les attentats du 13 novembre est aussi dévastateur chez les adultes que chez les enfants. Ils ont besoin d’explication et de consolation. Le deuil est une affaire cruelle. Le temps est son allié.
Pour l'Association nationale des sages-femmes libérales qui militait depuis longtemps pour leur ouverture, "ce n'est qu'un premier pas." Neuf maisons de naissance, qui permettent à des femmes d'accoucher sans hospitalisation, ont été retenues pour fonctionner à titre expérimental, indique jeudi un arrêté publié au JO. Il s'agit de la société CALM-maison de naissance à Paris ainsi que des associations Premier Cri à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Maison de naissance Doumaia à Castres (Tarn), La Maison à Grenoble, Le temps de naître à Baie-Mahault (Guadeloupe), Joie de naître à Saint-Paul (La Réunion), Premières heures au monde à Bourgoin-Jallieu (Isère), Maison de naissance Alsace (MANALA) à Sélestat (Bas-Rhin), Un Nid pour naître à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
LE MONDE | Richard Rechtman (Directeur d’études à l’EHESS) Psychiatre et anthropologue, spécialiste depuis près de trente ans du génocide cambodgien
En quelques heures, 130 morts. Tous abattus froidement, à bout portant, sans sommation, sans échappatoire, sans risque de riposte, sans autre alternative pour certains que l’arbitraire des tueurs qui, à l’occasion, semblent avoir voulu épargner quelques vies pour garantir la retranscription fidèle de l’extrême détermination de leurs actes.
Mais cette froideur, cette détermination, cette violence imparable, cette lâcheté de tuer sans risque, même si, à la fin du compte, ces tueurs y perdent la vie, ne nous est pas inconnue. Elle reproduit étroitement ce que l’on a déjà vu ici ou ailleurs, sur d’autres continents, aussi en d’autres temps.
Véhiculée par d’autres hommes, tout aussi avides de tuer avec le même détachement, la même précision et la même arrogance, cette violence n’est pas plus aveugle que vengeresse. Elle est tout simplement génocidaire. Car la seule chose que nous laissent entendre ces tueurs consiste à affirmer qu’ils refusent à d’autres, pourtant inconnus, le droit de vivre, au nom du fait qu’ils n’aiment pas la façon dont ils vivent.
Au lendemain des attentats de janvier 2015, nous nous sommes donc trompés dans nos analyses. Car les journalistes de Charlie Hebdo n’étaient finalement pas les symboles de la liberté d’expression, les policiers froidement abattus dans le dos ou sur le sol n’étaient pas les symboles de l’ordre républicain, les Juifs exécutés dans l’Hyper Cacher n’étaient pas des symboles du sionisme. Non, comme les attentats du vendredi 13 novembre nous l’ont cette fois démontré, ces hommes et ces femmes ont simplement été tués pour ce qu’ils étaient aux yeux de leurs assassins : des dessinateurs, des Juifs, des policiers, des jeunes, des amateurs de sports collectifs.
Jusqu’alors les activistes et autres terroristes nous avaient habitués à l’odieuse rhétorique qui consiste à prétendre que l’on peut tuer des hommes pour atteindre ce qu’ils représentent. Mais les assassins de Daech tuent des hommes et des femmes pour ce qu’ils sont et rien que pour cela. C’est là un premier trait commun à tous les génocidaires. Le terme « génocidaire » s’applique précisément à ces criminels de masse qui tuent au nom d’une cause que leurs victimes ignorent et dans laquelle elles n’ont aucune responsabilité. Le génocidaire ne se réduit pas à cette forme ultime de l’extermination de peuples entiers. On le retrouve à l’œuvre dans d’autres processus de mise à mort d’innocents, comme ceux qui ont frappé la France en janvier et novembre 2015, avec des caractéristiques similaires.
« Je ne crois pas à l'incommunicable », disait Charlotte Delbo, de retour d'Auschwitz. Médecin et anthropologue, fondateur et responsable à Paris d'un dispositif de consultations psychiatriques spécialisées pour réfugiés cambodgiens, Richard Rechtman a écrit Les Vivantes animé de la même conviction : des survivants au génocide perpétré par les Khmers rouges à l'encontre du peuple cambodgien, il est impensable de ne pas se mettre à l'écoute. La femme qui prend la parole, dans le roman Les Vivantes, fait partie de ceux-là, qui ont traversé les ténèbres et dont les mots s'emploient à raconter ce crime sidérant : la faim, la soif, les sévices. L'assassinat de masse et la déshumanisation systématique de l'individu.
L’assistante sociale du service de psychiatrie refusait d’ôter son voile. Le directeur des ressources humaines du centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait donc décidé de ne pas renouveler son CDD. C’était en 2000. Quinze ans plus tard, jeudi 26 novembre, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est venue conforter cette décision, déjà validée par les tribunaux administratifs français, devant lesquels Christiane E. demandait l’annulation de son non-renouvellement.
« La Cour constate que le port du voile a été considéré par les autorités comme une manifestation ostentatoire de la religion incompatible avec l’obligation de neutralité des agents publics dans l’exercice de leur fonction », étaye la juridiction européenne.
Comment rendre les mathématiques plus vivantes, plus ludiques et plus riches de sens ? Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) et l’Institut français de l’éducation (IFE-ENS Lyon) ont tenté de trouver des solutions. Jeudi 26 novembre, à l’issue de la « conférence de consensus » sur l’apprentissage des nombres et des opérations à l’école primaire, plusieurs initiatives innovantes ont été recensées. En voici trois, qui montrent que les mathématiques peuvent être autre chose qu’une discipline austère et rébarbative comme on se l’imagine parfois.
Chaque semaine dans Les pages jeunes, «Libération » passe en revue l'actualité de la littérature jeunesse. En ce jour d'hommage national, la rédaction a établi une sélection d'ouvrages pour tous les âges traitant de ces questions. Ni simplistes ni gnan-gnan, mais beaux et touchants.
Maia Bovard Gouffrant| 27.11.2015 Dépressions, suicides, mais aussi psychoses... Les patients épileptiques présentent un risque accru de comorbidités psychiatriques. Initialement mis sur le compte des anti-épileptiques ou du poids psychologique de la maladie, ce lien pourrait s’expliquer par un dysfonctionnement cérébral commun comme cela a été expliqué lors des Journées françaises de l’épilepsie 2015 (Montpellier).
Bien sûr, les sorcières «peuvent ôter la capacité de procréer, au vu comme à l’insu de tous». Elles «abattent la virilité» soit de l’extérieur, en utilisant figurines, talismans, cartes ou breuvages, soit de l’intérieur, «en bloquant l’émission de la semence chez l’homme». Elles sont également capables de traverser les murs, de voler dans les airs, de transformer en loup un jouvenceau, et de tant d’autres merveilles. On sait aussi de source sûre que des hommes «ont été conçus sans copulation charnelle» - ce qui évite de songer «aux manigances et lubricités de prêtres oisifs et de moines gaillards» et à «la honte de leurs maîtresses et concubines». Sornettes.
Comment se persuader de choses pareilles, croire que des décrets divins ou lucifériens fixent nos destins, que des mots en l’air soient des prophéties, que ventriloquie, batelage et chiromancie soient pouvoirs surnaturels défiant ceux de Dieu ? Comment la croyance peut s’ankyloser au point de devenir une idée granitique qui occupe tout le cerveau, comment dans ce théâtre d’ombres, d’esprits, d’incubes et de succubes, d’apparitions, sabbats, naît le fanatisme ? «N’y voyez pas plaisanterie, car cela figure dans les écrits de ceux qui furent, ou sont aujourd’hui, juges de la vie et de la mort d’autrui.»
Traduite pour la première fois en français, paraît la Sorcellerie démystifiée(The Discoverie of Witchcraft), l’une des plus décapantes critiques des impostures liées à la crédulité : la crédulité de ceux qui «gobent tout», qui prenant un illusionniste pour un mage et un mage pour l’incarnation d’un ange ou d’un saint esprit, sont bientôt prêts à croire que «la lune est faite de fromage blanc», et l’obsession de ceux qui savent pourtant, philosophes, médecins, juristes ou doctes théologiens, mais qui, voyant en ces magies la patte poilue du diable, n’ont qu’une idée en tête : envoyer tous ces possédés au bûcher.
Apparu notamment après la Grande Guerre, le stress post-traumatique est aujourd’hui bien connu. Le psychiatre Louis Crocq, explique comment vont être prises en charge les victimes traumatisées par les attentats du 13 novembre.
Médecin-général des armées, psychiatre, professeur à l’université Paris V, le docteur Louis Crocq a travaillé durant toute sa carrière sur la névrose de guerre et le stress post-traumatique. C’est lui qui, après l’attentat du RER Saint Michel en 1995, a mis en place en France les cellules médico-psychologiques à la demande du ministre Xavier Emmanuelli et du président Chirac.
À l’occasion des attentats du 13 novembre, on a beaucoup entendu parler du risque de stress post-traumatique chez certaines victimes. De quoi s’agit-il exactement ?
DRFP/Leemage
Portrait du psychiatre francais Louis Crocq, 2014
Louis Crocq : Ces troubles peuvent survenir chez des sujets qui ont vécu un événement ayant provoqué une effraction majeure de leurs défenses psychiques. On parle ici d’événements qui, sur l’instant, ont provoqué une sorte d’arrêt de la pensée avec des réactions d’effroi, de terreur, de panique. Et une impression d’imminence de la mort, sans échappatoire possible.
Seule femme à avoir reçu la Medal of Honor, la plus haute décoration de l'armée américaine, la chirurgienne Mary Edwards Walker mena une vie trépidante qui la vit tour à tour féministe, abolitionniste et prohibitionniste. Dès l’adolescence, elle refuse de porter des vêtements féminins Mary Edwards Walker est née à Oswego dans une famille de fermiers.
25-11-2015
Comme ses cinq sœurs et son frère, elle travaille dans l’exploitation familiale mais refuse de porter des vêtements féminins car elle les juge trop contraignants. Parallèlement, elle va à l'école locale ou sa mère est enseignante. Elle poursuit ensuite ses études au Syracuse Medical College, les finançant en donnant des cours dans une école élémentaire. Elle obtient son diplôme de docteur en médecine en 1855, seule femme de sa promotion.
La même année, elle se marie avec un de ses confrères, Albert Miller, avec lequel elle ouvre un cabinet. Elle a peu de patients car, à cette époque, les femmes médecins ne sont pas très bien considérées…
|Gladstone disait un jour à la Chambre des communes :« L’alcool fait de nos jours plus de ravages que ces trois fléaux historiques : la famine, la peste et la guerre ».Cette proposition n’a rien d’exagéré ; et pour avoir l’air de combattre la nouvelle plaie sociale, on s’est livré récemment, sur les murs, à une débauche d’affiches blanches où sont étalées des instructions très paternelles et qui auront sans doute le même succès d’estime que la loi de 1872 sur l’ivresse publique.
26.11.2015
Que peut-on bien attendre de simples conseils alors que les habitudes sont invétérées, les cabarets et débits multipliés et protégés par les nécessités fiscales et électorales ? Les empoisonneurs publics auraient bien tort de s’émouvoir et de craindre pour l’écoulement de leur marchandise.
Cependant, on s’imagine volontiers que le mal est moins grand que chez nos voisins, les Anglais et les Allemands ; et les publications populaires, telles que l’Almanach Hachette, entretiennent avec complaisance cette erreur funeste. C’est ainsi qu’on a pu lire ici même un écho répétant que « l’Allemagne est le pays d’Europe qui souffre le plus du fléau de l’alcoolisme ». La vérité est tout autre et, bien qu’elle ne soit pas inédite, ni flatteuse pour notre amour-propre, elle est bonne à redire dans l’intérêt du salut public.
« La peur et le rejet des personnes vivant avec le VIH, la "sérophobie", perdure, même si l’épidémie a évolué », dénonce Aurélien Beaucamp, président de l’association AIDES, qui publie avec l’appui du Défenseur des droits (DDD) et le fonds de solidarité du barreau de Paris le rapport« VIH/Hépatites, la face cachée des discriminations ». Le handicap puis l’état de santé font partie des causes majeures de discriminations après l’origine, a commenté Jacques Toubon.
30 % de refus de soins déguisés chez les dentistes
AIDES met en lumière des dénis de droits dans plusieurs secteurs de la vie courante. Dans l’accès aux soins, le rapport reprend les résultats du testing mené au printemps 2015 auprès de 440 cabinets dentaires et 154 cabinets de gynécologie.
Le lieu exact est décidé, les conditions d’ouverture aussi, « dès que la loi de santé sera votée, on pourra engager l’équipe et commencer les travaux », explique Élizabeth Avril, de l’association Gaïa chargée de gérer la future salle.
Depuis l’annonce de l’installation de la salle de consommation à moindre risque au sein de l’hôpital de Lariboisière, les détails du projet se sont progressivement mis en place tandis que certains riverains manifestent à nouveau leurs inquiétudes. On sait désormais que ce nouveau dispositif visant à proposer aux toxicomanes un endroit où pratiquer leur injection dans de bonnes conditions sanitaires et d’hygiène sera installé en face du 9 de la rue Ambroise-Paré, dans des locaux de 400 m2 actuellement inoccupés.
Au lendemain des attentats perpétrés à Paris le 13 novembre, tous ont loué la rapidité avec laquelle les soins ont été organisés. La prise en charge du choc psychologique des victimes directes et de leurs proches n’a pas fait exception : dès 23 heures, le vendredi soir, la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) de l’Hôtel Dieu était activée.
Faut-il tout psychiatriser ?
Pourtant, quelques jours à peine après le drame, des voix discordantes se sont fait entendre concernant la prise en charge offerte aux victimes. Le journaliste et médecin Jean-Yves Nau s’est penché à plusieurs reprises ces derniers jours sur son blog sur ce qu’il appelle une « polémique ». Cette dernière a en réalité deux volets, très différents.
Sur un total de 222 000 médecins, 5 600 ont exercé la spécialité « médecine du travail ». Un nombre qui s’inscrit en recul par rapport à 2007, date à laquelle ils étaient encore 6 050. Cette baisse, associée à un âge moyen de 55 ans, fait craindre à terme une pénurie des médecins du travail.
Un professionnel au chevet des salariés…
Exclusivement préventif, sauf en cas d’urgence nécessitant des soins immédiats, le rôle du médecin du travail est d’éviter toute altération de la santé des salariés du fait de leur emploi tout au long de leur parcours professionnel. Ayant un libre accès aux lieux de travail, le médecin est amené à surveiller régulièrement la santé du personnel au cours de visites médicales, dont le résultat peut le conduire à proposer différentes mesures à l’employeur.
Quelques uns des opposants au projet. Saint-Étienne - Blanche Roche, à l'entrée de Saint-Malo.
Quelques maisons, des terres agricoles et une malouinière inscrite monument historique. Le projet de nouvel hôpital psychiatrique y soulève un tollé. « J'ai aménagé le 22 octobre et j'ai été informé le lendemain, dans ma boîte aux lettres, raconte Sylvain. Personne ne m'avait mis au courant, ni les anciens propriétaires, ni le notaire. Personne ne semblait l'être d'ailleurs ». Et Sylvain n'était pas le seul, dans ce quartier tranquille, à proximité d'Atalante, à être dans l'ignorance du projet d'implantation du nouvel hôpital psychiatrique.