Une nouvelle étude publiée par un institut de recherche américain affirme que la pollution de l’air est la première menace pour la santé humaine.
La pollution de l’air serait plus dangereuse que l’alcool ou le tabac : c’est ce qui ressort d’une nouvelle étude, publiée le 29 août dernier et réalisée par l’Institut de politique énergétique de l’Université de Chicago (EPIC). Les chercheurs se sont intéressés à la pollution aux particules fines, qui sont émises aussi bien par les activités humaines (véhicules à moteur, industries…) que par les incendies.
Un panel d’experts nommé par le gouvernement avance cinquante propositions pour réformer la politique du médicament en France.
Après le « Grenelle » de l’environnement et le « Plan Marshall » pour les banlieues, voici le « New Deal » du médicament. Un panel de six experts de l’industrie pharmaceutique avait été désigné en janvier dernier par la Première Ministre Elisabeth Borne, avec pour mission de formuler d’ici trois mois des propositions pour réformer la politique du médicament. Il leur aura finalement fallu huit mois pour élaborer un rapport rendu ce mardi au gouvernement dans lequel ils appellent à changer de fond en comble la politique française du médicament.
Le sociologue Bernard Lahire continue de bousculer la sociologie. Après son travail sur l’éducation, l’art ou le rêve, il se penche sur "Les structures fondamentales des sociétés humaines". Par comparaison avec d'autres espèces, il pointe les invariants dans nos sociétés.
Avec
Bernard LahireProfesseur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, détaché au CNRS
Bernard Lahire propose une démarche sociologique novatrice. Après s'être penché sur l'éducation ou le rêve, avec Les structures fondamentales des sociétés humaines (La Découverte, 24 août 2023), il revient sur un siècle et demi d'écrits en sciences humaines et sociales et pointe un “ oubli du réel” de ces disciplines : là où selon lui les sociologues se sont toujours méfiés des lois, des invariants, lui cherche justement à souligner les grands faits anthropologiques universels ou les lois générales. Par comparaison inter espèces et inter-sociétés, il montre par exemple que la domination fait partie des grands faits biologiques et sociaux qui structurent les sociétés humaines. Une étape supplémentaire mais aussi une rupture dans la réflexion de Bernard Lahire.
parClémence Mary et Copélia Mainardi publié le 30 août 2023
Dans une somme inédite, le sociologue entend ouvrir sa discipline aux sciences du vivant et à la biologie pour comprendre ce qui unit les humains à l’ensemble des espèces, tout en s’émancipant des assignations naturelles.
Par son volume – près de mille pages –, son ambition – refonder la sociologie en y intégrant la biologie –, son érudition et son titre-même, les Structures fondamentales des sociétés humaines (La Découverte), voilà un essai qui en impose autant qu’il intimide. Il aura fallu vingt ans au sociologue Bernard Lahire pour aboutir à cette révolution théorique mûrie au fil de ses précédentes œuvres, de l’Invention de l’«illettrisme» à l’Interprétation sociologique des rêves en passant par Ceci n’est pas qu’un tableau. Le directeur de recherches au CNRS et professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon y tente une quadrature du cercle : réconcilier sciences du vivant et sciences sociales, en évitant l’écueil du conservatisme consistant à justifier les dominations sociales par les déterminismes biologiques.
C’est la première fois qu’un ministre d’Emmanuel Macron prend position clairement sur la gestation pour autrui, que le président de la République ne souhaite pas légaliser.
« Cette mesure n’est pas au programme, le président l’a dit aux Français. Est-ce que, néanmoins, à l’avenir, il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA [gestation pour autrui] ? Je le pense, oui », a déclaré le ministre délégué aux transports Clément Beaune et membre de l’aile gauche de la majorité, dans un entretien à L’Obs.
Moins de structures ouvertes, moins de distributions alimentaires, moins de dons pour ceux qui mendient… Même sans canicule, la période estivale n’a pas été simple à Paris pour les personnes sans domicile fixe, témoignent celles que nous avons rencontrées.
« La nourriture, en août, c’est compliqué : beaucoup d’associations ferment », explique Ibrahim(les personnes citées par leur prénom souhaitent rester anonymes), la quarantaine, dont l’apparence – fine barbe, tee-shirt et chemise rayée ouverte sur un jean clair – ne permet pas de déceler la situation de « sans-abrisme ». « La manche aussi, c’est compliqué, car il y a plus de gens qui demandent », confie-t-il en même temps que son regret de devoir la faire, depuis que ses droits au revenu de solidarité active ont été suspendus.
« Je préfère l’hiver à l’été, déclare de son côtéSacha, 16 ans, yeux bleus et piercing, qui demande une pièce aux passants aux côtés de son compagnon,Lapo,Italien de 23 ans, et de son chien, Votane.Quand il fait froid, tu peux te couvrir. Là, tu ne peux pas te découvrir. Et puis, l’hiver, c’est plus calme. Les gens sont moins pressés et plus gentils, et ils donnent un peu plus. »
ICI Librairie – 25, boulevard Poissonnière, 75002 Paris
D’où provient notre modèle conjugal ? Pourquoi est-il en crise ? Comment vivre en famille quand les histoires d’amour durent de moins en moins longtemps ? Qu’attend-on des parents d’aujourd’hui ? Où en sont nos scénarios sexuels ? Comment se dépatouiller avec la monogamie, les modes de garde des enfants, le chéquier du compte commun ?
Dans cet ouvrage inspiré du podcastVivons heureux avant la fin du monde produit par ARTE Radio, Delphine Saltel mêle le récit de soi aux rencontres avec des anonymes, des penseur(se)s et des activistes.
La réforme des retraites entre en vigueur le 1er septembre. Franceinfo a recueilli le témoignage de Valérie Maintbert, infirmière qui va devoir quitter ses fonctions plus tard que prévu.
La réforme des retraites entre en vigueur le 1er septembre 2023. L'âge légal de départ en retraite passera à 64 ans. Malgré sa mise en application, la réforme passe toujours mal. Surtout auprès de ceux qui approchaient de leur âge de départ et qui voient l'échéance s'éloigner de deux ans. C'est le cas de Valérie Maintbert, infirmière à l'hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen.
Même chez elle, Valérie ne s'éloigne jamais trop de son téléphone en cas de demande de remplacement d'urgence. "A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn. "Des fois, ça va jusqu'à onze à douze demandes dans la journée", explique-t-elle.
Dans une vidéo à plus de 2 millions de vues intitulée "Le succès… mais à quel prix", la célèbre influenceuse française Léna Situations témoigne des difficultés rencontrées durant le lancement de sa marque. Stress et angoisses ont valu un ulcère à la jeune femme, qui fut contrainte de s’arrêter.
Ces dernières années, de plus en plus de personnes, très suivies ou non, parlent ouvertement de leurs passes difficiles sur les réseaux sociaux. Ces témoignages, d’abord perçus comme une rareté au milieu des photos retouchées et des quotidiens embellis deviennent petit à petit une norme qui légitime les discours autour de la santé mentale. Cette tendance à la transparence permet à la fois aux individus de se rapprocher de leurs abonnés, de banaliser certaines problématiques, tout en se soulageant de certaines épreuves difficiles.
Présentation par Martine Lusardy, directrice et commissaire des expositions du musée de la Halle Saint Pierre.
Toutes deux profondément investies dans l’exploration de la scène culturelle alternative, La Halle Saint Pierre et HEY! modern art & pop culturepoursuivent leur longue et étroite collaboration avec une sixième exposition entièrement dédiée à la céramique. Si ce medium occupe une place de plus en plus visible sur la scène artistique internationale, l’exposition HEY! CERAMIQUE.S en montrera d’autres formes qui, de la pop culture à l’art brut, s’émancipent de façon inattendue de toutes les normes et discours dominants pour recourir aux forces vives de l’imaginaire et du sensible. Qu’elles soient sages ou délirantes, sauvages ou sophistiquées, expressionnistes ou narratives, qu’elles manient l’humour ou l’émotion, les sculptures céramiques sont ici porteuses d’excès mais aussi de poésie et d’innovations.
Pour L, la newsletter sur le féminisme de «Libé», l’essayiste raconte comment les mobilisations des années 70, et le soutien sans faille d’hommes de sa famille, lui ont permis de devenir rabbin.
Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et sexualités publiée le samedi. Pour recevoir L qui reprend ce samedi, inscrivez-vous ici ! Et rejoignez le groupe WhatsApp L en cliquant là.
De son dernier livre, Il n’y a pas de Ajar (Grasset 2022), à la célébration du shabbat dans la synagogue où elle officie à Paris, Delphine Horvilleur est écoutée, lue, appréciée par de nombreuses personnes qui aiment sa pensée claire et lumineuse. Adapté en monologue pour la scène, Il n’y a pas de Ajar revient au théâtre de l’Atelier à Paris à partir de septembre (les réservations sont ouvertes).
«Ce qui m’a permis de devenir rabbin, c’est incontestablement le féminisme. J’ai à son égard une immense gratitude. Je trouve ça fou que des gens de ma génération méprisent ce mot comme si c’était un combat ringard. On est des enfants du féminisme et c’est notre grande bénédiction. Je suis née dans les années 70, au moment où, précisément, Simone Veil prononçait son discours à l’Assemblée nationale sur le droit à l’avortement. C’est une espèce d’élément fondateur de mon identité. C’est étrange de le dire ainsi mais je suis enfant de la loi Veil. C’est ma génération, c’est mon héritage.
«Je sais qu’il nous a été confié à la naissance une clef de possibilité de devenir que les générations d’avant n’avaient pas. J’ai pu aller dans cette direction parce qu’il y a eu ces combats qui ont été menés avant ma naissance, au moment de ma naissance, et dont je suis l’héritière et qui m’obligent. C’est le mot exact. Ces combats m’obligent aujourd’hui. J’ai rencontré de nombreuses femmes qui, apprenant que je suis rabbin, m’avouent qu’elles auraient tellement aimé s’engager dans cette voie, mais qu’à leur époque, ce n’était pas possible. Je me sens donc redevable en tant qu’héritière de ces combats-là, de ces rêves-là. Je suis là grâce aux femmes qui ont combattu.
«Mais je me rends compte que je suis là aussi grâce aux hommes. Je l’ai constaté chez beaucoup de femmes qui entrent dans des fonctions réservées aux hommes et qui s’autorisent à s’y engager. Souvent, derrière, il y a des hommes qui les ont autorisées. J’ai une gratitude immense vis-à-vis de mon père et de mon grand-père. Il m’a fallu des années pour comprendre à quel point ils m’ont dit “Tu peux”. Bien sûr, je dois beaucoup à ma mère, à des présences féminines dans ma vie. Mon grand-père était rabbin. Il est mort avant de savoir que j’allais m’engager dans la même direction. Mais il m’a donné une bénédiction très particulière. Il m’a toujours fait sentir qu’il plaçait sur moi des espoirs particuliers. Et j’ai senti qu’il avait fait de moi une de ses héritières. Il était à la fois rabbin et agrégé de lettres. Je suis héritière de son rapport au monde et de son rapport au judaïsme, de son rapport à l’étymologie. Il m’a autorisée à m’engager, de la même manière que mon père m’a toujours fait sentir qu’aucune porte n’était fermée pour moi parce que j’étais une femme. Mon père n’aurait jamais envisagé que je devienne rabbin. Cela l’a fait sourire : c’est quoi cette nouvelle lubie ! Mais en réalité, c’était conforme à la porte qu’il avait ouverte pour moi, qui était aussi large que des rêves. Peut-être que pour nos enfants, cela changera, la bénédiction d’une mère suffira. Je suis d’une génération charnière où la bénédiction de mon grand-père et mon père m’ont ouvert le chemin.»
Au regard de l’augmentation des signalements des violences patriarcales, le budget dépensé par l’Etat pour chaque femme victime accompagnée par une structure a baissé de plus de 25 % depuis 2019. La Fondation des femmes espère récolter 1 million d’euros d’ici la fin de l’année.
publié aujourd'hui à 6h11
Il y a les chiffres et l’interprétation des chiffres. La petite musique résonne depuis quatre ans dans la cour de l’hôtel du Petit-Monaco, qui abrite le ministère dédié à l’Egalité femmes-hommes : son budget est en augmentation. La lutte contre les violences, en particulier, se renforce. Sur les 54 millions d’euros dévolus à l’égalité (à peine 0,2 % du budget total de l’Etat), 29,2 millions d’euros sont fléchés vers la lutte contre violences faites aux femmes, contre 13 millions en 2019. «Il y a des moyens supplémentaires, c’est une réalité. Mais ils sont dérisoires par rapport à l’augmentation du nombre de femmes qui se signalent»,alerte Anne-Cécile Mailfert, présidente et cofondatrice de la Fondation des femmes. Entre 2018 et 2022, les faits de violences conjugales dénoncés ont augmenté de 83 %, selon les données du ministère de l’Intérieur, un chiffre grimpant à 100 % pour les violences sexuelles ces dix dernières années. Résultat : les associations d’accompagnement des femmes victimes de violences sont «exsangues».
Au cours d'une conversation entre amis, quelqu'un m’a fait remarquer qu'il ne pourrait jamais pratiquer la médecine parce qu'il était dégoûté par certaines odeurs, la saleté, les insectes etc... Curieux, je me suis renseigné sur ce sujet : le dégoût.
Le mot dégoût est défini comme une « répulsion pour quelque chose de désagréable, une répugnance à l'égard de quelque chose ». Parmi les synonymes on peut retenir « le malaise, l’abomination, l’écœurement, l’aversion, la désaffection, le mépris, les difficultés, le rejet… ». Les antonymes quant à eux incluent « l’empathie, l’affection, l’affinité, l’amitié, l’amour, la fraternité, l’égalité, l’attachement… ».
Le dégoût influence-t-il la pratique clinique ? Un « bon » médecin peut-il ressentir de l’écœurement, du mépris, du rejet, ou être dépourvu d'affection et d'empathie ? Le sujet mérite d'être débattu...
Rencontre avec Lauren Malka, autrice, pour son nouveau livre "Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès" publié le 6 octobre aux éditions Les Pérégrines et Juliette Oury, qui a écrit son premier roman "Dès que sa bouche fut pleine" chez Flammarion le 23 août.
Avec
Juliette Oury Autrice
Lauren Malka Journaliste et autrice
Bienvenue au Club passe à table avec les autricesLauren MalkaetJuliette Oury, d’un côté une enquête historique qui tente de résoudre un mystère qui a tué la gourmandise féminine et comment a-t-on déréglé l’appétit des femmes ?
De l’autre un roman dystopique où la place du sexe et celle de la nourriture sont inversées si bien que ce qui fait le plus rougir son héroïne c’est de se mettre à table plus que de se mettre au lit.
Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès le nouveau livre deLauren Malkasera publié le 6 octobre 2023 par la maison d'éditionLes Pérégrines une enquête dans laquelle elle a interrogé des femmes sur leurs rapports à la nourriture et une enquête historique avec comme point d'entrée l'accès sur la gourmandise comme péché.
Surcharge de travail, le "double" des normes internationales et faiblesse des salaires, "toujours moins 10% sous le salaire européen" et la perte de sens expliquent, selon le syndicat, ces abandons massifs.
Thierry Amouroux (FRANCEINFO)
"C'est un gâchis humain et social", déplore jeudi 24 août sur franceinfo Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers, alors que la Drees publie une étude sur les départs massifs des infirmières. Selon le service statistique du ministère de la Santé, près d'une infirmière sur deux a quitté l'hôpital ou changé de métier au bout de dix ans de carrière.
La consommation de drogues a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie en Europe et au niveau mondial. En 2020, environ 284 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans, ont consommé des drogues. Nombre de ces drogues ont des effets cardiovasculaires, qui peuvent être sous-estimés tant par ceux qui les prennent que par les cliniciens. Des études épidémiologiques ont montré que cette consommation est un facteur de risque d'événements cardiovasculaires aigus.
Une alliance inattendue entre le National Health Service (NHS) britannique et la chaîne de supermarché Morrisons a accouché ce lundi d’une stratégie inédite de sensibilisation au dépistage du cancer du sein et des testicules.
En pratique, des messages suggérant l’autopalpation et incitant au dépistage sont cousus sur les étiquettes des caleçons pour hommes et des soutiens-gorges de la marque distributeur Nutmeg (noix de muscade, et peut-être un jeu de mot pas très british avec le mot nuts) disponible dans les 240 magasins du groupe. Par exemple, sur les étiquettes des caleçons est inscrit « voyez un médecin généraliste si vous notez un gonflement, une masse ou un changement de forme ou de texture dans l’un ou l’autre de vos testicules ». Des QR codes qui renvoient vers des informations approfondies du NHS font également leur entrée dans le monde du slip.
Le ministre britannique des soins primaires et de la santé publique, Neil O’Brien semble un fervent partisan de cette campagne. « Nous savons que le facteur le plus important dans la survie des personnes est le diagnostic précoce et c’est exactement le type de campagne innovante qui rappellera aux gens de s’examiner », a-t-il déclaré.
Une nouvelle ère de prévention du cancer, tout droit sortie des tiroirs de vos commodes !
Dans une fiction en salles ce 30 août, Léa Fehner met en lumière le quotidien des maïeuticiennes. A cette occasion, la cinéaste a échangé, pour «Libération», avec trois d’entre elles sur la crise de l’hôpital, leurs conditions de travail et le manque de reconnaissance.
Pour lui donner naissance, Léa Fehner a passé de longs mois en immersion, multipliant gardes et moments d’échange avec des sages-femmes. Son film, en salles ce mercredi 30 août après avoir été diffusé sur Arte au printemps, est imprégné de la «détresse» et de la «colère» de toute une profession, largement mobilisée à l’automne 2021 pour davantage de reconnaissance et de meilleures conditions de travail. Avec justesse et réalisme, Sages-femmes donne à voir le quotidien sous pression de deux jeunes diplômées, catapultées dans une maternité de niveau 3, habilitée à gérer les pires complications. Leurs journées et leurs nuits à courir d’une patiente à l’autre, dans un hôpital perpétuellement à flux tendu, où le désarroi s’affiche en ces termes sur les murs : «Soigne. Epuise-toi. Dégage.» A travers cette fiction, dans laquelle les images d’accouchement sont toutefois réelles, la réalisatrice dit avoir voulu livrer à la fois «un cri d’alarme» et une «ode à un très beau métier».