Lilian LEGEAY Publié le
À l'occasion de la sortie de la saison 2 de la série « En thérapie », diffusée actuellement sur « Arte », le grandiose acteur Jacques Weber était l'invité de la rédaction de « Ouest-France ».
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Lilian LEGEAY Publié le
À l'occasion de la sortie de la saison 2 de la série « En thérapie », diffusée actuellement sur « Arte », le grandiose acteur Jacques Weber était l'invité de la rédaction de « Ouest-France ».
Les trois quarts des psychologues contactés par Le Journal pour une psychothérapie n’avaient plus de place. Gaëtan Roussy, président de l’Association des psychologues du Québec, constate la hausse de la demande.
Trouver un psychologue disponible au Québec relève du parcours du combattant, même au privé, a observé Le Journal.
Jérémie Lanche, édité par Ariane Schwab Publié
L'alerte avait été donnée à l’été 2021 par l’OMS : la pandémie de Covid-19 aura un impact "à long terme et d'une grande portée" sur la santé mentale. Et en effet, les demandes de consultations ont explosé. Un travail long et parfois improductif. Pour pallier aux cas les plus complexes, la Suisse a recours à la psychothérapie sous psychédéliques.
Imaginez une grande pièce avec des murs blancs. Un peu comme à l’hôpital. Sauf que vous êtes allongés sur un grand pouf ou un matelas, avec un casque sur les oreilles qui diffuse de la musique. Pas question ici de s’allonger sur le divan et de discuter avec votre psy. C’est, en général, le lendemain que ça se passe.
Hélène Loevenbruck décortique les rouages de la parole intérieure, également appelée « endophasie », et révèle le rôle qu’elle joue dans la pensée et dans la construction de notre identité.
Par Julie Zaugg (Le Temps) Publié le 03 mai 2022
Le nombre d’autistes a crû de façon spectaculaire, surtout parmi les adultes et les femmes, selon une récente étude britannique. Cette augmentation serait essentiellement due à un élargissement de la définition de ce trouble du développement. Témoignages.
C’est la thérapeute du langage qui a remarqué que quelque chose clochait. « Elle venait régulièrement chez nous pour aider mon fils autiste à apprendre à parler, raconte Billie Cochrane, une jeune femme écossaise de 30 ans. Mais je n’arrivais pas à suivre ses instructions. » La spécialiste lui disait de prendre un ton de voix expressif ou de faire de grands gestes animés pour encourager son fils. « Ce n’était pas du tout naturel pour moi, se remémore-t-elle. J’ai fini par demander à ma sœur de m’envoyer des messages vocaux, que j’imitais. »
Octave Larmagnac-Matheron publié le
De l’âge de pierre nous parviennent essentiellement des objets brisés.Effet corrosif du temps ? Pas seulement, répond aujourd’hui une équipe de chercheurs de l’université d’Helsinki, qui s’est intéressée à des fragments d’anneaux vieux de 6 000 ans découverts en Finlande. Aux yeux des archéologues, ces morceaux d’anneaux étaient en réalité des « ornements d’amitié » volontairement brisés dont les individus s’offraient une partie les uns aux autres, « comme symbole d’une connexion établie ». Un peu comme nos colliers d’amitié contemporains, en forme de demi-cœur ? Éclairage avec Marcel Hénaff, Walter Benjamin et Derrida.
Par Margherita Nasi Publié le 03 mai 2022
Lèvres, fesses, seins, paupières… Les jeunes sont de plus en plus séduits par des injections ou des interventions esthétiques, en plein essor en France. Parfois proposées par de faux professionnels, celles-ci peuvent s’avérer très risquées.
Robes longues à paillettes aux fentes vertigineuses, décolletés plongeants… Les rideaux pourpres de La Cigale s’ouvrent sur trente femmes. En cette fin février, la salle de spectacle parisienne accueille la finale de Miss Esthétique. Les aspirantes peuvent être rondes, mariées, tatouées, et avoir eu recours à la chirurgie esthétique. A l’image de Milla Jasmine, l’actrice de télé-réalité qui préside la cérémonie en tenue argentée, et dont les passages sous le bistouri ont été suivis par des milliers de jeunes sur Instagram (3,3 millions d’abonnés).
Mercredi 27 avril 2022
En 2019, deux policiers français sont condamnés à sept ans de prison pour le viol, en 2014, d’une touriste canadienne dans les locaux du 36, quai des Orfèvres. La réalisatrice féministe Ovidie en a fait un documentaire diffusé ce mercredi sur France 2.
Par Joseph CANU Publié le
Les sept derniers lits du service d'oncologie dite traditionnelle de l'hôpital de Pontoise ont été temporairement fermés face au manque de médecins. Le service doit s'adapter.
Après le départ d’un chef de service et l’absence imprévue de deux autres médecins, le centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise) a décidé de fermer temporairement les lits de son service d’oncologie dite traditionnelle.
Ce dernier concerne les patients atteints de pathologies cancéreuses (chimiothérapies nécessitant une hospitalisation, effets secondaires des traitements).
DIFFUSÉ LE 03/05/2022
À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth
Je t'aime. Cette phrase est absolument commune et pourtant à chaque fois unique. C'est une formule magique imprévisible, sans nuances ni explications qui reste énigmatique. Qui est le “je” qui dit “je t’aime” ? Ce “je” est-il dissociable du “tu” qui est aimé ?
"je t'aime"• Crédits : Getty
Je t’aime
La figure ne réfère pas à la déclaration d’amour, à l’aveu, mais à la profération répétée du cri d’amour. Passé le premier aveu, « je t’aime » ne veut plus rien dire. Il sort du langage, il divague. Mais où ?
Lire la suite et écouter le podcast ...
DIFFUSÉ LE 02/05/2022
À retrouver dans l'émission
ÊTRE ET SAVOIR
par Louise Tourret
Comment aider les enfants à faire face aux normes et aux injonctions liées à l'apparence physique ? Quelle place donner à la beauté dans nos discours éducatifs ?
"Ma toute belle", "ma cocotte jolie" : on célèbre la beauté et la mignonnerie des enfants et particulièrement des filles pour leur dire qu’on les aime. Puis, une certaine idée de la beauté circule et se transmet dans les mythes, les contes qu’on lit avant de dormir (ou leur version animée signée Disney). Et c’est ainsi qu’à la maternelle tant de petites filles se rêvent princesses aux long cheveux, conscientes à travers leurs jeux que la grâce distingue et avantage...
D’ailleurs, pour les filles mais aussi pour les garçons, la beauté apporterait considération et réussite, dès l’école : des chercheurs, en particulier François Amadieu, se sont penchés sur la question. Toutefois, trop se préoccuper de son apparence est aussi mal perçu. Nous ne sommes pas clairs avec la beauté ! Comment dès lors penser sa place, comment s’en parler dans les familles et ailleurs, entre adultes et enfants ? Nous y réfléchissons avec l'historien spécialiste de l’histoire de l’hygiène, de la santé et des pratiques corporelles Georges Vigarello, directeur d'études à l'EHESS et auteur notamment d’Histoire de la beauté (Seuil, 2014).
DIFFUSÉ LE 03/05/2022
À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
Sylvie a commencé à perdre ses cheveux à l’âge de quatre ans, tandis qu’Aline les a perdus pendant sa chimiothérapie. En avoir ou pas, deux histoires pour explorer le rapport des femmes à leurs cheveux.
Aline a soixante-cinq ans. Elle se souvient de ses cheveux, qui, à soixante ans passés, faisaient sa fierté. “J'avais une belle tignasse de cheveux châtain foncé, presque noirs et très peu de cheveux blancs.” Quand elle apprend qu’elle a un cancer du sein et qu’elle doit subir une chimiothérapie, Aline sait qu’elle va perdre ses cheveux, mais aussi ses sourcils et ses cils.
“Ma mère est partie à cause du cancer du sein. Je me rappelle d’elle en chimio : ce qui m’a toujours choqué, c’est son regard terne et vide. Je ne voulais pas du tout avoir ce look-là.” Aline
Sans attendre, Aline se fait donc tatouer les sourcils et un eye-liner permanent. Trois semaines après la première séance de chimiothérapie, ses cheveux commencent à tomber. Elle essaie plusieurs coupes, de plus en plus courtes, puis des turbans, et enfin une perruque, avant de décider d’assumer son crâne chauve.
Publié le 3 mai 2022
La surpopulation des prisons françaises, source de violence et de tensions, a atteint un nouveau record. A l’heure où l’Allemagne et les Pays-Bas montrent que cette fuite en avant n’est pas une fatalité, il est temps d’assumer une politique contrôlée de désinflation carcérale.
Il est des records dont la France se passerait bien. Avec 71 053 détenus, jamais la population carcérale n’a été aussi élevée dans notre pays depuis la Libération. Promiscuité, violence, tensions sont les corollaires de cette situation pour les personnes incarcérées comme pour les surveillants. En vingt ans, le nombre de détenus a augmenté de près de moitié, une progression sans lien ni avec la démographie ni avec la délinquance.
Au 1er avril, les prisons françaises comptaient 71 053 personnes incarcérées, soit une hausse de 1,1 % en un mois et de 9,1 % en un an, selon les chiffres publiés vendredi 29 avril par le ministère de la justice. Si l’on ajoute les 14 719 personnes observant une peine de détention à domicile sous surveillance électronique (+ 5,4 % en un an), le nombre de personnes exécutant une peine privative de liberté atteint 85 772. Ce dernier chiffre est un record absolu depuis la seconde guerre mondiale.
La conséquence est une nouvelle dégradation des conditions de détention pour les prisonniers, et de travail pour les personnels pénitentiaires. Cinquante établissements sont aujourd’hui occupés à plus de 150 % de leur capacité, dont six dépassent même les 200 % comme le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan et la maison d’arrêt de Nîmes.
Alors que l’élection présidentielle a mis en lumière les conditions d’exercice du droit de vote des détenus, qui ont été grandement facilitées sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, une autre promesse du chef de l’Etat pour garantir une plus grande dignité aux personnes incarcérées a trouvé sa concrétisation. Un décret paru au Journal officiel du 26 avril instaure, à compter du 1er mai, un « contrat d’emploi pénitentiaire » entre le détenu et le représentant de la structure qui le fait travailler.
BRUT
Publié le 03/05/2022
Cette veille quotidienne vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur la Covid-19.
Selon le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste à Genève, les sous-variants Omicron BA4 et BA5, actuellement responsable d’une flambée épidémique en Afrique du Sud, pourraient bientôt arriver en Europe et provoquer un rebond de l’épidémie en juin. Les premières observations montrent que ces nouveaux variants sont plus contagieux et plus résistants aux vaccins mais pas plus pathogènes.
Selon une nouvelle directive de la Direction générale de la Santé (DGS), à compter du 9 mai, les officines devront commander distinctement les vaccins anti-Covid d’un coté et les seringues, aiguilles et solvants permettant la vaccination de l’autre. Jusqu’alors, tous ces produits étaient délivrés en même temps.
Après l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible prochaine réintégration des soignants non-vaccinés « quand on ne sera plus en phase aigüe », la Fédération Hospitalière de France (FHF) a annoncé qu’elle s’en tiendrait « aux avis du conseil scientifique » sur cette question. De son côté, l’intersyndicale Action praticiens hôpital (APH) s’est dit favorable à cette réintégration, estimant que ces soignants ne devaient pas être « stigmatisés ».
02.05.22
Dans un communiqué daté du 29 avril, Convergence Infirmière, syndicat d’infirmiers libéraux, s’alarme de l’influence croissante et des dérives de certains centres de santé pilotés par de grands groupes tels Ramsay
, l’un des leaders européens de l’hospitalisation privée et des soins primaires.
Paris, le samedi 7 mai 2022 –
Dans la fièvre de l’entre deux tours, le Dr François Braun, référent santé du président candidat, laissait filtrer une promesse inattendue chère aux électeurs de gauche : le prochain quinquennat pourrait être celui de la généralisation d’un tiers payant intégral et obligatoire. Or, on le sait, les syndicats de médecins libéraux ont vivement combattu, durant la présidence de François Hollande, la mise en place de ce dispositif. Aujourd’hui ils enfourchent à nouveau ce cheval de bataille…Dans cette tribune, le Dr Franck Devulder, fraîchement élu président de la CSMF livre ainsi la position du premier syndicat de médecins libéraux de France.
Par le Dr Franck Devulder, président de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français)
En 2015, Marisol Touraine, alors Ministre de la Santé, faisait descendre massivement les médecins dans la rue contre son projet de loi visant à généraliser le tiers payant. Cette opposition reposait sur la crainte justifiée d’un surcroît de travail administratif, d’un retard de paiement, mais aussi une perte de notre indépendance. Il a fallu attendre l’arrivée d’Agnès Buzyn pour que le tiers payant généralisé obligatoire soit enterré.