Toujours dans sa démarche de modernisation de l'action publique - notamment auprès des citoyens les plus fragiles -, le gouvernement a souhaité faciliter les démarches des personnes handicapées par le biais de la dématérialisation des procédures*. Dans cette lignée, la DGCS, la Conférence nationale de santé (CNS) et le Secrétariat général de la modernisation de l'action publique (SGMap) ont donc produit un guide d'aide à la mise en place d'une gestion électronique des documents (Ged) dans les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Publié en décembre dernier, il vient compléter le vade mecum "Numérisation et archivage des dossiers dans les MDPH", réalisé par l'Association des directeurs des MDPH en avril 2009.
Prévenir les hémorragies : l’enjeu est capital pour les personnes touchées par l’hémophilie, une maladie qui affecte 6 000 personnes en France et s’exprime lors d’accidents hémorragiques qui ont des conséquences plus ou moins graves. Mais alors que le médecin utilise six signes pour décrire l’hémorragie (rougeur, douleur…), les patients en emploient au moins vingt-cinq.
Partant de ce constat, les professeurs Jean-François d’Ivernois et Rémi Gagnayre, qui dirigent le laboratoire de pédagogie de la santé à l’université Paris-XIII, pionnier de l’éducation thérapeutique, et l’Association française des hémophiles (AFH), ont lancé une recherche pour analyser « comment les mots de patients peuvent venir enrichir la science médicale », selon le professeur d’Ivernois.
L’idée était de s’inspirer de travaux portant sur le diabète où des patients, sans avoir été formés ni même invités par leur médecin, arrivent à reconnaître de tous petits signes révélant une petite élévation de leur glycémie. Certains parviennent même à donner leur taux précis.