Publié le 27/10/2023
Jean-Jacques Coiplet a discuté avec le personnel et visité plusieurs services. © CH Pierre Lôo
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le 27/10/2023
Jean-Jacques Coiplet a discuté avec le personnel et visité plusieurs services. © CH Pierre Lôo
26/10/2023
Marion Bohec, infirmière en psychiatrie, a accompagné Marc sur les chemins du rétablissement. A l’automne dernier, c’est ensemble qu’ils ont sauté en parachute, concrétisation d’un projet mené de concert. Le courage et la détermination de Marc ont signé sa capacité à prendre de la hauteur pour vivre la liberté de la chute libre !
C’est en 2009 que j’ai rencontré Marc pour la première fois. Il souffrait d’hallucinations auditives de persécution et était hospitalisé en service de réhabilitation à l’EPSM Charcot (Sud Bretagne). J’y travaillais depuis un an. Lorsque les symptômes ont régressé, je lui ai proposé des séances d’éducation thérapeutique (ETP) sur la schizophrénie, d’abord en individuel, puis accompagné de sa mère. A cette époque, on ne parlait pas beaucoup d’ETP, on faisait, ponctuellement, de la simple « éducation à la maladie ». La mère de Marc était satisfaite car c’était la première fois qu’on lui expliquait la pathologie de son fils. Au fil des séances d’ETP, un lien de confiance s’est créé entre Marc et moi. Sorti de l’EPSM en 2010, il n’a plus jamais été réhospitalisé. Fin 2011, je postule sur la création de poste d’infirmière de Réhabilitation Psycho-sociale. Je partage mon temps entre l’Association Socio-Thérapeutique de Réhabilitation et d’Entraide (ASTRE) pour le suivi à domicile d’usagers en appartement associatif, et un centre social : l’Espace Bonnafé. En 2013, par suite d’une convention avec le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) local, une fois par mois, j’anime des ateliers d’éducation à la santé sur des thèmes choisis par les les « gemmeurs ». Je recroise Marc. Fidèle adhérent, il vient au GEM quasiment tous les jours. Il vit maintenant seul en appartement dans la commune d’Hennebont. Marc est une personne agréable mais plutôt passive, un brin nonchalante.
Par Pierre Wuidart 26 oct. 2023
BELGIQUE
27 octobre 2023
QUEBEC
Le projet de loi 15, qui vise à réformer le système de santé, offre une occasion unique de reconnaître l’apport de la pratique des psychiatres hors des hôpitaux, et ce, afin de mieux atteindre l’objectif souhaité : améliorer l’accessibilité des soins de santé pour ceux en ayant besoin. Or, dans sa mouture actuelle, il présente une tendance excessive à se concentrer sur ce qui se passe entre les murs des établissements de santé, au détriment des soins de proximité.
25/10/23
1 700 000 euros. C’est la somme d’urgence débloquée par l’ARS pour l’EPSM Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon.
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PUBLIÉ LE 19/10/2023
Dans un rapport sur l'Aide médicale d'État, l'ONG Médecins du monde pointe un non-recours massif à ce dispositif chez les personnes immigrés. Sa publication survient alors que cette aide est actuellement réinterrogée par la droite et la majorité présidentielle.
Plus de 8 personnes sur 10 éligibles à l’aide médicale d’État (AME) n’y ont en réalité pas recours, déplore un rapport de l’ONG Médecins du monde, publié ce mercredi 18 octobre. Pour rappel, le dispositif, mis en place en 2000 à destination des travailleurs sans papier exclus de la couverture sociale de l’Assurance maladie, permet aux étrangers en situation irrégulière et présents en France depuis au moins 3 mois de bénéficier d’une prise en charge de leurs soins.
Jeudi 19 octobre 2023
Provenant du podcast
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Publié le
Le suicide est un sujet souvent tabou mais bien réel. Des professionnels de santé structurent un réseau d’accompagnement en Pays bigouden et proposent la projection d’un film, suivie d’un débat sur ce thème, vendredi 20 octobre 2023, au cinéma Eckmühl, à Penmarc’h (Finistère).
Mikaël Kerhrom, Santé bigoudène, Solène Naveos, CPTS Pays bigouden, et Claire Froger thérapeute, organisent un ciné-débat autour du suicide. | OUEST-FRANCE
C’est la Semaine nationale de la santé mentale. À cette occasion, la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) du Pays Bigouden présente le film Close, au cinéma Eckmühl, à Penmarc’h (Finistère), vendredi 20 octobre 2023. Il sera suivi d’un débat sur le thème du suicide.
Dans le documentaire « Psy, de l’autre côté du divan », diffusé mercredi 18 octobre à 23h10 sur France 2, Jonathan Hayoun et Judith Cohen Solal invitent le spectateur à prendre place aux côtés de six praticiens pour découvrir le métier de celles et ceux qui écoutent les tourments des autres.
« Un saut dans l’inconnu. » Voici comment le psychanalyste Ali Magoudi résume le geste accompli par une personne qui se lance dans une analyse. Pour tous ceux que ce voyage en terra incognita psychique effraie encore, ce documentaire lève le voile sur ce qui se joue sur le divan et sur le travail de ceux qui consacrent leur vie à écouter les tourments des autres. « Nous sommes dans le même bateau. Vous ramez et je tiens la barre », a coutume de dire le psychanalyste toulonnais Jean-Michel Vivès à ses nouveaux patients pour les rassurer.
A voir en replay sur France 2 ...
Aurélie Selvi Publié le 22/10/2023
Comment la maladie mentale a débarqué dans leur vie ? Quand ont-ils été diagnostiqués ? À quoi ressemble leur quotidien avec des problèmes de bipolarité, de schizophrénie ? Comment font-ils face ? À Nice, pour briser le tabou de la santé mentale, une "bibliothèque vivante" permet à des personnes concernées par la maladie de partager leur histoire avec des inconnus, comme on emprunte un livre.
3 Français sur 4 voient la santé mentale comme "un sujet tabou". C’est le constat dressé par le dernier Baromètre du bien-être mental des Français, paru en 2022 (étude Fondation Aésio-IFOP).
Un chiffre en hausse par rapport à 2021. Pourtant, cette problématique de santé publique, souvent associée à tort à de la folie, est loin d’être marginale.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, 1 Européen sur 4 est touché par des troubles psychiques au cours de sa vie.
"En France, on estime que 15 % des 10-20 ans ont besoin de suivi ou de soin. 7,5 % des Français âgés de 15 à 85 ans ont souffert de dépression au cours des 12 derniers mois", indique le site du ministère de la Santé.
En 2022, 23% des Français qualifiaient leur état de santé mental de moyen ou mauvais, contre 19% en 2021.
par Mathieu Lindon publié le 20 octobre 2023
Pourquoi écrit-on des lettres de suicide ? Parce qu’on se suicide, certes, mais pourquoi écrire ? Né en 1980, enseignant-chercheur en Allemagne, Vincent Platini édite ces Ecrits fantômes. Lettres de suicide (1700-1948) et les classe en différents chapitres, quand le suicide était un crime contre soi-même (et Dieu), quand il est une délivrance face à la maladie, un acte politique («Périr libre»), un remède contre le déshonneur ou contre l’amour, un acte de la vie familiale, une œuvre. Il précise que ces définitions ne sont pas exclusives les unes des autres, que le mot «suicide» date de 1734 (et est dû à l’abbé Grégoire), qu’au XIXe siècle il «désignait aussi bien l’acte que son auteur». Vincent Platini a dépouillé des centaines de «LdS» (c’est l’abréviation de «lettres de suicide» en usage) aussi bien dans les archives de la police que des journaux, s’arrêtant en 1948 quand le classement est mieux fait et que leur nombre explose, et parce que le droit d’auteur est aujourd’hui protégé pendant soixante-quinze ans (et qu’il faut penser à la vie privée des descendants).
20/10/2023
Des chercheurs français ont été les premiers à réussir cette prouesse scientifique, qui doit permettre de mieux étudier les maladies oculaires.
Les images de l’œil « transparisé » sont numérisées puis modélisées en 3D sur ordinateur.
C’est une première mondiale. Des chercheurs françaisde l’institut de la Vision et du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie à Paris, ont réussi à rendre un œil humain complètement transparent. Une prouesse scientifique qui a demandé pas moins de sept ans de recherche, en collaboration avec une équipe suisse.
Le globe en question est désormais conservé dans un petit flacon, pas plus grand qu’une main, et qui a été présenté à France Bleu par l’équipe scientifique. L’iris de l’œil, ses nerfs, ses vaisseaux sont désormais complètement translucides. Il avait été prélevé à l’origine sur une femme de 47 ans, décédée, et qui avait donné son corps à la science.
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Écrit par Marine Cardot Publié le
Un entrepreneur alsacien a développé une maison nouvelle génération pour son fils tétraplégique. Cuisine, salle de bain, WC... un plateau central pivotant permet d'accéder à la demande à toutes les pièces de la maison. Aujourd'hui, il souhaite commercialiser son invention.
Le projet commence par un besoin vital de liberté. Pour son fils, et pour lui-même. Nicolas Bruner, entrepreneur dans le bâtiment, l'assume. "Quand j'ai inventé ce système, j'ai énormément pensé à ma liberté, je ne voulais pas devenir l'aidant constant d'Adam."
En 2019, son fils devient tétraplégique après un accident de plongeon dans une piscine. Nicolas Bruner imagine alors une maison qui permettra à Adam de vivre de la manière la plus autonome possible. Quatre ans plus tard, le chef d'entreprise espère commercialiser cette innovation, pour qu'elle profite aux plus de personnes possible.
Publié le 21/10/2023
Par Emilie Grangeray Publié le 20 octobre 2023
Cette série audio particulièrement sensible et documentée nous interroge sur une société qui offrirait à ses enfants des cours d’éducation relationnelle, affective et sexuelle dignes de ce nom.
BINGE AUDIO – À LA DEMANDE – PODCAST
Disons-le d’emblée, c’est un travail plus que précieux sur un sujet hypersensible et hautement inflammable : l’éducation à la sexualité en milieu scolaire. Signée Lolita Rivé, cette série audio (cinq épisodes d’une trentaine de minutes chacun) est importante à plus d’un titre, et pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle est précise et largement documentée. Parce qu’elle soulève des questions essentielles (consentement, violence, sexisme…). Parce qu’elle fournit un nombre de ressources incroyables tout en ayant l’honnêteté et l’humilité d’énoncer ses doutes et ses limites.
Mais rappelons quelques faits : depuis la loi Aubry du 4 juillet 2001, l’éducation à la sexualité en milieu scolaire est une obligation. Trois séances doivent être dispensées chaque année aux élèves, du CP à la terminale. Suivie de plusieurs circulaires, cette loi reste pourtant largement inappliquée, selon le rapport de l’inspection générale de l’éducation intitulé « Education à la sexualité en milieu scolaire » de juillet 2021.
Par Elvire von Bardeleben et Clara Georges Publié le 20 octobre 2023
Envie d’épater ses copains à l’école ? Alors, on s’inspire des « Drôles d’histoires pour apprentis philosophes », on se nourrit de « Balade en Fromagie » ou on se plonge à corps perdu dans « L’Encyclopédie illustrée des éléments ».
Eviter les balles à l’épervier, arborer un maillot dédicacé de Mbappé ou répondre « prout » à une question de la maîtresse, ça marche toujours. Mais pour ceux qui ont un peu plus d’ambition, petite sélection d’ouvrages qui donnent l’air malin.
Toutes les informations les plus amusantes et étranges sur les animaux sont compilées dans ce petit album illustré par Soledad Bravi, star de la profession qui a travaillé pour le magazine Elle ou le chef pâtissier et chocolatier Pierre Hermé, et a signé de nombreux ouvrages jeunesse. Qu’y apprend-on ? Que les autruches, en l’absence de dents, mangent des pierres pour broyer les aliments. Que la langue de la baleine bleue pèse le poids d’un éléphant, soit quatre tonnes. Qu’un couple de lapins peut donner naissance à soixante bébés par an. Que le wombat, marsupial australien, fait des crottes en forme de cubes… Bref, de quoi tenir son (jeune) public en haleine toute l’année.
« Tu le savais, ça ? », d’Hervé Eparvier, illustré par Soledad Bravi (Saltimbanque, 96 p., 13,50 €). Dès 3 ans.
PUBLIÉ LE 23/10/2023
De mon côté, je mène dans ce contexte, une mission à la croisée des mondes : celui de la prévention et de la coordination des parcours de soins. J’ai raccroché mes tournées comme libérale et suis retournée faire un tour dans les services. Pour moi, pas de services de soins généraux : je fais de la coordination de parcours de soins auprès d’un service qui prend en charge des personnes en situation de handicap. Ces personnes vivent chez elles, et une équipe pluridisciplinaire entre en jeu pour les accompagner à gérer différents aspects de leurs vies durant une période donnée. On concentre alors nos efforts autour des besoins formulés par l’usager et nous apportons des éléments de réponse, effectuons des accompagnements personnalisés en fonction.
Diane Cacciarella 20 octobre 2023
Tous les jours, de 10h à 22h, un infirmier est chargé de prendre les appels du 15 relevant de la psychiatrie au Samu de toulouse. Depuis sa mise en place en 2019, ce dispositif a permis de réduire de 50 % les passages aux urgences.
Crise suicidaire, syndrome anxio-dépressif, décompensation de troubles bipolaires ou schizophréniques, rupture de traitement… Tous les jours, de 10h à 22h, un infirmier de régulation psychiatrique peut prendre en charge, sur demande du médecin régulateur, les appels relevant de la psychiatrie au Samu de Toulouse.
“La régulation psychiatrique prend plus de temps qu'un appel “standard” au 15, explique Isabelle Grua, infirmière de régulation psychiatrique. Nous prenons le temps que les médecins régulateurs n'ont pas toujours avec le flux important d'appels qu'ils ont.” Mais la décision finale leur revient toujours, sur conseil de l'infirmier de régulation psychiatrique.
Publié le 21 septembre 2023
Fabienne Maleysson Chef de rubrique
Jusqu’ici cantonné aux cas d’urgence, le 15, numéro du Samu, est appelé à prendre de plus en plus de place dans le système de soins. Reportage à Lyon (69) et à Mulhouse (68).
Des dizaines de patients sur des brancards qui s’entassent dans les couloirs, six ambulances et camions de pompiers qui attendent devant la porte, des infirmières débordées : sans surprise, la tension est palpable, ce lundi de juin, aux urgences de l’hôpital Émile-Muller de Mulhouse (68). Par contraste, à deux pas, une ambiance feutrée règne au centre de réception et de régulation des appels, où convergent les communications passées vers le 15, numéro du Samu. Sur le plateau, des bureaux pourvus d’écrans individuels et d’autres, en hauteur, délivrant les informations de la journée (services hospitaliers fermés, véhicules disponibles, etc.). Les médecins régulateurs y travaillent main dans la main avec cinq assistants de régulation médicale (ARM). Ces professionnels peu connus du grand public sont les premiers interlocuteurs des personnes qui composent le 15, d’où leur surnom de « décrocheurs » (lire l'encadré).
De l’urgence vitale – douleur thoracique, signes d’accident vasculaire cérébral… – au simple besoin de conseil médical en passant par l’urgence relative – typiquement, une entorse ou une crise de colique néphrétique –, chaque cas se voit attribuer une cote par les ARM, qui le résument en quelques phrases sur un fichier partagé. Ainsi, les médecins régulateurs, à qui tout appelant doit être ensuite adressé, peuvent-ils prioriser les « décrochages » et savoir d’emblée à quoi ils ont affaire. Le plus souvent, ils ordonnent l’envoi d’un véhicule de pompiers ou d’une ambulance privée. En cas d’urgence absolue comme un arrêt cardiorespiratoire, une structure mobile d’urgence et de réanimation (Smur), dans laquelle s’installe une équipe médicale, est dépêchée par les ARM sans attendre.
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier publié le 19 octobre 2023
Un chiffre illustre à lui seul l’ampleur du phénomène : 1,2 tonne de bonbonnes de protoxyde d’azote ont été ramassées le long de l’A9, cet été, dans le Gard. Une fois vidées de leur contenu, ces bonbonnes d’acier sont tout simplement jetées par les fenêtres de voitures circulant sur l’autoroute. «Or ces contenants de format quasi industriel peuvent peser 4 kg. Imaginez qu’ils percutent un pare-brise, ou le casque d’un motard, ou qu’ils finissent sous ses roues… C’est quasi miraculeux qu’un tel accident n’ait pas encore eu lieu», explique le responsable communication de Vinci Autoroutes, Laurent Noé.