Publié le
Déposée le 17 octobre 2023 à l’Assemblée nationale par les élus socialistes, cette proposition de loi déclinant 10 mesures vise à enrayer « la détérioration de l’état de santé mentale de la population ».
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le
Déposée le 17 octobre 2023 à l’Assemblée nationale par les élus socialistes, cette proposition de loi déclinant 10 mesures vise à enrayer « la détérioration de l’état de santé mentale de la population ».
Publié le
Le dispositif Idéo, prévention en santé mentale des jeunes, est une des actions novatrices mises en place dans l’Aube pour prévenir les troubles psychiques des lycéens. L’équipe responsable du projet est composée d’un psychiatre, de deux psychologues et de deux infirmiers en pédopsychiatrie de l’EPSM de l’Aube (EPSMA). Ces professionnels sont également accompagnés par l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) , la maison de l’adolescence de l’Aube et l’association Psycom.
Le passage à la retraite, les changements de situation familiale, la fragilité physique ou encore la perte d’autonomie sont autant de facteurs qui peuvent impacter la santé mentale des seniors.
Pourtant, il est possible de maintenir une bonne santé mentale après 60 ans en adoptant des stratégies adaptées, qui permettent de renforcer la résilience et de préserver l’équilibre psychique.
Nous vous proposons un tour d’horizon des meilleures pratiques pour garder le cap et s’épanouir pleinement dans cette nouvelle étape de la vie.
1. Cultiver et renforcer le réseau social
L’importance d’un réseau social solide et soutenant ne saurait être sous-estimée dans le maintien de la santé mentale des seniors.
Il est essentiel pour les personnes âgées de maintenir le lien avec leurs amis et leur famille. Les visites régulières, les appels téléphoniques et l’utilisation des réseaux sociaux sont autant de moyens de garder le contact et de partager des moments privilégiés avec les êtres chers.
La retraite offre l’opportunité de nouer de nouvelles relations. Les seniors peuvent ainsi s’inscrire à des clubs, des associations ou des ateliers qui partagent leurs centres d’intérêt pour élargir leur cercle social et vivre de nouvelles expériences enrichissantes.
Les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale sont nombreux et variés, notamment chez les personnes âgées.
Publié
Dans une étude publiée par Amnesty International, le réseau social TikTok est pointé du doigt pour ses effets néphastes sur la santé mentale de certains jeunes utilisateurs.
Le réseau social TikTok est un "espace toxique et addictif pour les enfants", qui "aggrave des problèmes de santé mentale existants", alerte Katia Roux, chargée de plaidoyer "Libertés" pour Amnesty International France, et spécialisée en technologies et droits humains.
par Stéphane Velut, chef du service de neurochirurgie du CHU de Tours publié le 12 novembre 2023
Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.
Emmanuel Macron a assuré mercredi que le «droit de mourir dans la dignité» ferait l’objet d’une «loi de liberté et de respect». Mais nous pressentons qu’une fois de plus, ils avanceront à petits pas. Une fois de plus, ils se priveront du sens exact du mot euthanasie – en grec ancien le bien mourir – parce que devenu synonyme de tuer. Une fois de plus ils confondront le mot suicide que les psychiatres connaissent si bien – un acte déraisonné aux motifs insaisissables – avec la volonté d’interrompre sa vie parce que proprement invivable, ce qui n’est pas la même chose. Une fois de plus, ils tenteront de dissoudre la question dans les soins palliatifs alors qu’elle se situe au-delà : précisément quand plus rien ne soulage. Une fois de plus, ils feront de l’aide à mourir un soin, médical de surcroît et à tort, alors qu’il n’en est plus un, mais bel et bien un acte (que j’appelle «de bonté») que l’on peut refuser, comme l’IVG d’ailleurs, au nom de la clause de conscience. Une fois de plus, ils distingueront l’«aide active» à mourir de l’«aide au suicide», deux actes dont la seule différence ne réside in fine que dans le niveau de scrupule de celui qui le fait, un acte qu’on devrait nommer plus sincèrement une «Interruption volontaire de la vie».
Bref, une fois de plus, ils tenteront de ménager les susceptibilités de chacun (médecins de soins palliatifs qui, comme tous les spécialistes dont je suis, tolèrent difficilement d’être dépassés, partis politiques, courants spirituels et religieux plus ou moins dogmatiques, comités d’éthique, sociétés savantes et autres groupes de pression). Et ce au détriment de ce que les Français, soit à travers les sondages, soit par la voix de la Convention citoyenne sur la fin de vie (une vilaine expression que l’on applique aussi à des objets), souhaitent massivement. Pétris à la fois de sagesse et de la peur d’agoniser, ils veulent disposer de leur destin quand de destin il n’y a plus, sinon insupportable.
Vous qui lisez ces quelques lignes, ne vous méprenez pas. Vous pourrez, comme moi, avoir toujours espéré en finir paisiblement le jour où chaque instant ne serait plus que souffrance et désarroi, loin des petits bonheurs que la vie sait aussi dispenser, épuisé et privé de tout rapport au monde comme le fut le cinéaste Jean-Luc Godard, et en dernière instance vous accrocher tout de même à la vie. Et parce qu’en matière de situations terribles la vie a de l’imagination, vous pourrez tout autant, comme Wilfried Martens, ancien Premier ministre belge et démocrate chrétien, être opposé à une législation de l’aide à mourir et finalement la demander. Il n’y a pas de question à propos de laquelle il ne faille considérer sa propre opinion plus fragile. Parce que, toujours, la réalité nous gifle, humains que nous sommes. Que vous soyez pour ou contre la liberté de disposer de sa propre vie et y être éventuellement aidé a donc peu d’importance, dans une démocratie c’est le peuple qui dicte. Or le peuple, sur cette question sans réponse, ce trou de la pensée, attend qu’une nouvelle loi fasse mieux que Claeys-Leonetti en 2016.
J’attendrai pour ma part que cette loi soit ouverte, une loi qui autorise sans systématiser, et ne décide en rien de l’éligibilité à une mort douce. Une loi qui n’écarte pas les enfants, les bébés, qui eux n’ont pas la parole et n’écrivent pas de directives anticipées ; une loi qui n’oublie pas qu’ils «naissent et demeurent libres et égaux en droit». En somme une loi parfaite comme l’est celle sur l’IVG. Parfaite car Simone Veil, avec le courage politique et l’humanité qui la caractérisaient, avait conçu un texte donnant à toutes les femmes sans exception le droit de disposer de leur corps sans justification ni restriction (si ce n’est, évidemment, un certain délai). Datant bientôt d’un demi-siècle, ce fut l’expression légale à l’échelle de chacune de ce qu’on nomme à l’échelle de tout un peuple : l’autodétermination. Hélas, n’est pas Simone Veil qui voudrait. Ce d’autant qu’il se trouve qu’en cinquante ans les choses ont bien changé.
Désormais, il n’est plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter les lois tacites, ce qui fait une civilisation. Tout doit être cadré. Plus question d’accorder aux Français la vertu de respecter le sacré au sens où Régis Debray l’entend : qui encourage au sacrifice et interdit le sacrilège. Alors on craint qu’il y en ait d’assez fous pour fournir une substance létale à une adolescente désespérée par un chagrin d’amour. Or non, il n’y en aurait pas (et s’il y en avait un, la loi ne l’en dissuaderait pas). Pas plus qu’il y en aurait pour jouer à la pétanque dans l’allée d’un cimetière. Tout est affaire de confiance, tout réside dans ce mot. Une société qui n’a plus confiance en elle-même est une société qui va mal. Peut-être devrait-elle craindre sa propre fin… de vie.
par Adrien Naselli publié le 12 novembre 2023
Les choses s’accélèrent. Emmanuel Macron réunit mardi les ministres concernés par le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait être présenté en décembre au Conseil des ministres. Comme prévu depuis le vote massif en faveur de l’ouverture d’une «aide active à mourir» en avril par la Convention citoyenne, un avant-projet de loi a été remis au Président, qui a promis une «loi de liberté et de respect». La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dévoilait en octobre les volets du projet de loi : développer les soins palliatifs, renforcer le droit des patients et l’accompagnement du deuil, étendre l’aide à mourir aux majeurs condamnés à court ou moyen terme. Le gouvernement, qui veut arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté devra faire face à un débat vif entre les partisans d’une loi «ouverte», comme le neurochirurgien Stéphane Velut, et les opposants, comme le journaliste Pierre Jova qui s’appuie sur l’expérience belge pour montrer les dérives possibles.
Publié le
(ETX Daily Up) - Les scientifiques sont unanimes : la nature joue un rôle non négligeable sur le bien-être. Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre près d'une forêt ou de la mer, ce qui induit que le lieu de résidence peut influer sur la santé mentale. Heureusement, cela n'est pas irrémédiable. Une nouvelle étude révèle qu'une immersion virtuelle dans la nature pourrait suffire à réduire le stress et à se relaxer, notamment chez les adolescents.
Gabriel Ouimet 11 novembre 2023
QUEBEC
Courtoisie
«J’ai entendu des voix d’anges qui me disaient de ne résister en rien, comme si j’allais accéder à une dimension supérieure»: une nuit de 2018, les premiers symptômes psychotiques de Gabriel Morin sonnaient le début d’une bataille contre la schizophrénie qui allait changer sa vie. Il documente aujourd’hui son parcours sur TikTok pour aider les gens aux prises avec des enjeux de santé mentale et leurs proches.
L'année de ses 18 ans, Gabriel Morin vit une période difficile. Il vient de quitter l’école. À la maison, les conflits ponctués de cris plombent l’ambiance et lui compriment la poitrine. Épuisé, il se tourne vers la spiritualité et s'initie la méditation.
«À force de méditer, j’ai eu ce que les personnes spirituelles appellent un éveil. Je me sentais super bien, c’est indescriptible comme sensation de bien-être», raconte-t-il.
Par Coumba Kane (Monrovia, envoyée spéciale) Publié le 13 novembre 2023
REPORTAGE Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest marqué par quatorze années de guerre civile (1990-2003), la consommation de stupéfiants a explosé. Si les autorités commencent à mesurer l’ampleur du phénomène, le manque de structures sanitaires grève la prise en charge des consommateurs.
C’est un fragment d’enfer bordé de sable fin. A West Point, vertigineux township planté dans le sud de Monrovia, au Liberia, des montagnes de déchets en putréfaction propagent une odeur pestilentielle. En cette saison des pluies, les 80 000 habitants se déplacent dans des ruelles fangeuses. Ici, on vit dans l’attente d’un engloutissement annoncé, celui du littoral dévoré chaque jour un peu plus par l’Atlantique. Mais la montée des eaux n’est pas la seule menace. Choléra, Ebola, tuberculose, les épidémies ont plusieurs fois consumé West Point. Ceux qui y ont survécu doivent désormais affronter une nouvelle calamité : les stupéfiants.
Le Monde avec AFP Publié le 13 novembre 2023
En Asie du Sud, plus d’enfants que partout ailleurs dans le monde sont confrontés à une importante pénurie d’eau, aggravée par les effets du changement climatique, révèle une étude du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) publiée lundi 13 novembre. « En Asie du Sud, 347 millions d’enfants de moins de 18 ans sont exposés à une pénurie d’eau importante ou extrêmement importante, soit le nombre le plus élevé parmi toutes les régions du monde », détaille cette étude. Cette région comprenant huit pays – l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, le Népal, les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka – abrite plus d’un quart des enfants du monde.
Par Charlotte Bozonnet Publié le 03 novembre 2023
« La Relève ». Chaque mois, « Le Monde Campus » rencontre un jeune qui bouscule les normes. A 25 ans, le fondateur du mouvement Destins liés milite contre les inégalités qui touchent notamment les jeunes issus de quartiers populaires, qu’il encourage à devenir acteurs du changement.
Sur sa table de chevet : Pour une écologie pirate, de Fatima Ouassak (La Découverte, 198 pages), et Le talent est une fiction, de Samah Karaki (JC Lattès, 306 pages). La meilleure série de tous les temps ? Peaky Blinders,une plongée dans les bas-fonds de l’Angleterre des années 1920. Ses inspirations ? Christiane Taubira, Nelson Mandela et Martin Luther King. Achraf Manar l’avoue : « Je bosse là-dessus jour et nuit. » Ce « moteur », cette « flamme », comme il l’appelle, c’est la lutte contre les inégalités sociales.
A 25 ans, le jeune homme vient de fonder, avec huit autres jeunes, le mouvement Destins liés, dont il est le président. L’association, qui se veut intergénérationnelle, porte une exigence de justice sociale pour les jeunes des quartiers populaires, qu’ils soient immigrés ou non. Achraf ne fait pas de différence : « Tous ont souffert de la situation de leurs parents, atteints dans leur dignité, que ce soit par les discriminations ou par des boulots dévalorisés. » Il y ajoute les jeunes du monde rural dont le vécu est proche. Manque d’emplois, d’exemples, de réseaux, de codes, d’informations… Tous ont en commun de « se sentir au ban », explique-t-il.
De
Keystone-ATS Publié le 12 novembre 2023Un nouvel espace d'art pour les femmes ouvre ses portes à Lausanne. Après trois ans d'activités culturelles itinérantes en Suisse et à l'étranger ayant pour ambition de mettre en lumière le travail d'artistes femmes, la jeune association Espace Artistes Femmes - qui réunit déjà plus de 80 artistes membres - a décidé de se poser dans la capitale vaudoise. Une inauguration est prévue vendredi prochain avec une première exposition de sept artistes.
Samedi 11 novembre 2023
Provenant du podcast
Le Reportage de la Rédaction
Bouchra Ouatik Publié le 12 novembre
Illégales depuis plus de 50 ans, les drogues psychédéliques font leur retour en psychiatrie depuis quelques années. Elles aident notamment les patients en fin de vie à faire face plus sereinement à l’inévitable.
« C’est triste, n’est-ce pas ? » confie Florence Moureaux, allongée sur son divan. « Il faut accepter la tristesse », lui répond avec empathie le Dr Houman Farzin, à son chevet. Cette scène est typique de la psychothérapie. Mais à une différence près : Florence est en train de vivre un voyage psychédélique intense, sous l’influence de la psilocybine, l’ingrédient actif des champignons dits « magiques ».
On connaît depuis longtemps l’effet puissant qu’ont sur l’esprit les drogues psychédéliques. Les champignons du genre Psilocybe, couramment appelés champignons magiques
, sont utilisés depuis des millénaires dans des rituels de guérison autochtones. Le LSD, ou diéthylamide de l’acide lysergique, a d’autre part été synthétisé en 1938 par le chimiste suisse Albert Hoffman, qui a accidentellement découvert son effet psychoactif en 1943.
par Alexane Flament, le 07/11/2023
D’après les observations de chercheurs britanniques et chinois, adopter de bonnes habitudes permettrait de réduire les risques de dépression. Alimentation, activité physique, liens sociaux, on vous dit les 7 changements à apporter à votre mode de vie pour prendre soin de votre santé mentale !
Près d’un adulte sur 20 est touché par la dépression dans le monde. Une maladie mentale qui se manifeste par une certaine apathie ainsi que des troubles de l’humeur, de l’appétit et du sommeil. “La dépression est l’une des principales causes d’handicap dans le monde et contribue grandement à la charge mondiale de morbidité”, souligne l’OMS.
Par INSERM (Salle de presse) Le 03 Oct 2018
CANAL DÉTOX
Marre de perdre vos cheveux ? Pourtant la solution à la calvitie existe
Lire la suite et voir la vidéo ...
Par INSERM (Salle de presse) Le 08 Nov 2023
CANAL DÉTOX
Aliments ultra-transformés © Photo de No Revisions sur Unsplash
La « malbouffe » augmenterait le risque de dépression. Mais au-delà des raccourcis médiatiques, que montrent précisément ces travaux scientifiques et quelles sont les implications en matière de santé publique ? Plus généralement, que sait-on aujourd’hui des associations entre alimentation et santé mentale ? Canal Détox revient sur ce sujet aussi complexe que passionnant.