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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 février 2019

Des dépressions liées à la consommation de cannabis adolescent

Certains diagnostics de dépression et de comportements suicidaires chez l’adulte seraient associés au fait d’avoir fumé du cannabis adolescent.
Par Raphaëlle Maruchitch Publié le 20 février 2019
Alors que la consommation de cannabis récréatif est légale depuis quatre mois au Canada, la recherche sur le sujet n’y faiblit pas. La psychiatre Gabriella Gobbi, chercheuse au sein de l’institut de recherche du centre universitaire de santé McGill à Montréal, a récemment travaillé sur le lien entre consommation de cannabis chez l’adolescent et risque de dépression, de comportements suicidaires et d’anxiété chez le jeune adulte. Conclusion : s’il n’y a rien de significatif côté anxiété, il y a, en revanche, une association entre la dépression chez le jeune adulte et une consommation de cannabis antérieure régulière (au moins une fois par semaine) au cours de l’adolescence. Ces sujets ne présentaient pas de troubles avant de commencer à fumer. Ainsi chez les Nord-Américains âgés de 18 à 30 ans souffrant de trouble dépressif majeur, 7 % des diagnostics seraient associés au fait d’avoir fumé adolescent. En outre, une association a également été constatée concernant les risques de présenter des comportements suicidaires, en particulier des idées suicidaires, à l’âge adulte.

La consommation d’alcool chez les jeunes en France

Publié le 01/02/2019

C. COGORDAN,
Paris
Les enquêtes réalisées au collège et au lycée, ainsi que le baromètre santé adulte donnent une image des consommations d’alcool chez les jeunes et des facteurs influençant ces consommations. Chloé Cogordan fait le point sur les données disponibles aujourd’hui.

Les collégiens : l’enquête HBSC 2014 (1)

HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) est une enquête internationale réalisée tous les quatre ans depuis 1982, sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, dans 41 pays ou régions, essentiellement européens. La France y participe depuis 1994 et le pilotage de l’enquête est assuré par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). L’enquête est auto-administrée, strictement anonyme et est menée en classe sous la responsabilité d’un enquêteur formé. La dernière édition a eu lieu en 2014.

Trop de temps devant les écrans nuit aux jeunes enfants !

Publié le 14/02/2019


Trop de temps passé à regarder les « écrans » de toutes sortes peut retarder le développement des jeunes enfants. C’est le sens habituellement donné à l’association entre le temps devant les écrans et le niveau de développement. Mais l’inverse n’est pas exclu, et on peut se demander si ce ne sont pas les enfants « en retard » qui regardent plus les écrans ?

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne | AgeVillage

Raphaëlle Murignieux    le 19/02/2019

Alzheimer à domicile : une aidante témoigne | AgeVillage
Depuis 4 ans, Marie-Laure a mis en place toute une organisation pour permettre à sa mère Solange, veuve et atteinte de la maladie d’Alzheimer de rester vivre chez elle. Elle témoigne dans le denier numéro du magazine Conseils des notaires.


Un soutien multiforme



Le témoignage de Marie-Laure est particulièrement éclairant (page 30), car l’organisation qu’elle décrit s’appuie sur une large palette d’aides.



mardi 19 février 2019

Recherche : des chercheurs marseillais bouleversent l'imagerie cérébrale

18/Févr./2019







L'imagerie cérébrale connait une révolution après la découverte d'une nouvelle technique par des chercheurs marseillaisINDRANIL MUKHERJEE / AFP

Une équipe formée d’ingénieurs et de cliniciens marseillais a détecté des activités pathologiques en surface du cerveau jusque là invisibles sans un lourd traitement

Déceler une pathologie comme l’épilepsie est une tâche complexe qui nécessite l’implantation de nombreuses électrodes directement dans le cerveau. Ces structures du cerveau, jusque-là invisibles sans cette technique, se dévoilent aujourd’hui à sa surface.
Pour y arriver, les chercheurs ont utilisé une combinaison unique d’enregistrements simultanés de magnétoencéphalographie (MEG) et de stéréo-électroencéphalographie (SEEG), et des méthodes avancées de traitement du signal. Ces résultats ouvrent de nouvelles possibilités dans l’étude non-invasive de la dynamique cérébrale, à la fois en clinique et en neurosciences fondamentales.

Frais d’hospitalisation Les hôpitaux filoutent

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Publié le : 19/02/2019 

À l’affût de recettes supplémentaires, les établissements de santé facturent aux patients des forfaits indus. Il convient d’être vigilant et de ne pas se laisser faire, car ces frais-là ne sont pas remboursés par l’assurance maladie ou les mutuelles.

Les tarifs à l’hôpital et dans les cliniques ne sont pas les plus transparents qui soient. Il suffit de jeter un œil sur une facture d’hospitalisation : des codes plus indéchiffrables les uns que les autres s’y empilent. Or, il n’est pas inutile de s’y pencher, car les établissements de santé ne manquent pas d’imagination pour mettre des suppléments à la charge des patients. Exemple, des cliniques demandent sans complexe quelques euros pour un thermomètre, ou proposent un forfait « incontinence » (3 à 5 € par jour selon que la nuit est comprise ou non).

Interview. Michel Daubanes, vicaire général à Évreux : « La pédophilie relève de la psychiatrie »



Publié le 19 Fév 2019

Le vicaire général Michel Daubanes, à Évreux, veut venir en aide aux victimes de pédophiles au sein de l'Église catholique, à travers une cellule d'écoute.

La dame qui rayonne de toutes les couleurs



Jean-Blaise Besençon    18 février 2019

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A la commune de Renens, l’artiste Danielle Jacqui a fait don de sa plus grande œuvre: 36 tonnes de céramique à assembler en un «Colossal d’art brut». Rencontre à domicile avec la Française de 85 ans, grande dame de l’art singulier.

En entrant à Roquevaire, petit village des Bouches-­du-Rhône à 30 kilomètres au nord-est de Marseille, impossible de la manquer. Face au pont qui enjambe l’Huveaune entre deux départementales sinistres, «la maison de celle qui peint» rayonne de toutes les couleurs. Sur la façade et jusqu’aux avant-toits, des mosaïques de catelles, des peintures, des sculptures, toutes sortes de créatures, recouvrent tout, certains éléments ayant débordé jusqu’au mobilier urbain.
Sur la boîte aux lettres: un numéro à appeler. A côté, cette inscription sur un volet: «Dominant mes peurs j’avance dans la vie.» Danielle Jacqui descend nous ouvrir.

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Débordement en psychiatrie : « Pauvres patients », dit une infirmière

La Tribune

MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   19 février 2019

QUEBEC

Alors que le département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu fait face à une affluence sans précédent dans son histoire, la situation est difficile pour le personnel soignant et pour les patients. « En ce moment, je me dis tous les jours : pauvres patients... », soutient une infirmière qui travaille en santé mentale.

L
es irritants rencontrés sont nombreux pour les patients : l’absence d’intimité, un climat de peur et d’insécurité quand la tension monte et qu’un patient présente des signes de désorganisation ou d’agressivité, des chambres inadéquates... Cinq professionnels en soins ont témoigné à La Tribune des temps difficiles vécus au pavillon Émile-Noël de l’Hôtel-Dieu depuis plusieurs mois.
Rappelons qu’afin de réussir à répondre aux besoins des Estriens, la direction du CIUSSS de l’Estrie-CHUS a ouvert une unité de débordement de six lits dans une salle de réunion dans le département de psychiatrie, en plus d’ajouter des patients supplémentaires dans chaque unité, notamment en utilisant les salles d’isolement.

Des hospices à l’hygiénisme, l'invention de la santé publique

ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ? par Tiphaine de Rocquigny
18/02/2019
58 MIN

De la peste bubonique au choléra, la santé est un enjeu majeur tout au long de l'histoire. Mais au-delà des catastrophes sanitaires, se met progressivement en place un système composé de spécialistes et des professionnels reconnus par les pouvoirs publics et par les populations.
Au Moyen-Âge en Italie, les hospitale vont progressivement évoluer : les préposés à l’infirmerie dans les monastères vont prescrire des diètes, accéder à des connaissances médicinales élaborées.
Au Moyen-Âge en Italie, les hospitale vont progressivement évoluer : les préposés à l’infirmerie dans les monastères vont prescrire des diètes, accéder à des connaissances médicinales élaborées. Crédits : Leemage/UIG - Getty
Au milieu du 14eme siècle, la peste noire décimait un tiers de la population européenne, soit environ 25 millions de personnes en seulement 5 ans. Une pandémie aux répercussions économiques considérables, qui oblige les pouvoirs publics, les médecins et les habitants à transformer leurs pratiques. Au cours des siècles suivants, la société va peu à peu se médicaliser et les soignants se professionnaliser, jusqu’aux crises de notre système de soin actuel que le gouvernement cherche aujourd’hui à réformer.

La mortalité due à l’alcool est en légère diminution

En France, 41 000 décès ont été attribués à l’alcool en 2015, contre 49 000 en 2009. Cette diminution doit plus aux progrès de la médecine qu’au déclin, minime, de la consommation.
Par Sandrine Cabut Publié le 18 février 2019
« L’usage d’alcool est banal : dans l’année, 86% des Français en ont consommé au moins une fois, et plus d’1 sur 5 a eu au moins une ivresse. »
« L’usage d’alcool est banal : dans l’année, 86% des Français en ont consommé au moins une fois, et plus d’1 sur 5 a eu au moins une ivresse. » DANIEL RIFFET / PHOTONONSTOP
Une consommation qui reste importante ; un impact très élevé sur la mortalité ; mais aussi une interdiction de vente aux mineurs trop aisément contournée. Les dernières données françaises sur l’alcool, publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 19 février, sont préoccupantes en termes de santé publique, même si elles apportent quelques bonnes nouvelles.

A Bordeaux, un « escape game » pour repérer les signes de dépression chez les étudiants

A l’université de Bordeaux, un projet de recherche veut aider les étudiants à repérer les symptômes de la dépression. Une maladie qui les touche plus que la moyenne.
Par Joséphine Lebard Publié 18 février 2019
Dans cet « escape game », on reconstitue la vie d’un étudiant pour trouver d’éventuels signes d’une dépression.
Dans cet « escape game », on reconstitue la vie d’un étudiant pour trouver d’éventuels signes d’une dépression. UNIVERSITE DE BORDEAUX
Alex, Julie et Loïc passent au peigne fin la chambre de Thomas. A première vue, une chambre d’étudiant classique, avec ses livres de cours posés sur le bureau, le skate qui traîne dans un coin, le carton de pizza abandonné par terre. Si le trio ouvre sans vergogne tiroirs et placards, c’est qu’il a été informé que Thomas souffre de dépression. Des indices en témoignent, qu’ils rassemblent aussi vite que possible.

Burn out : la difficile libération de la parole chez les chefs d’établissement

Alors que la parole se libère progressivement, les syndicats des personnels de direction demandent au ministère de l’éducation de fournir un « état des lieux » sur le phénomène.
Par Séverin Graveleau Publié le 18 février 2019
« L’épuisement professionnel, c’est un peu comme la plongée en apnée. » Pour expliquer le burn-out auquel il a dû faire face il y a quelques années, Pierre (le prénom a été modifié), proviseur depuis plus de vingt ans, file la métaphore sportive. « Vous vous enfoncez progressivement dans les profondeurs » face à la charge de travail et les problèmes à gérer, « grisé par le manque d’oxygène, l’impression de se dépasser professionnellement et physiquement ». L’accident intervient lorsque le besoin de respirer se fait sentir, et que « vous vous apercevez que vous n’aurez pas la force de remonter ».