Publié le 20 novembre 2022
Près de soixante députés Nupes, parmi lesquels Danièle Obono, Louis Boyard, Mathilde Panot, Sandra Regol, Sandrine Rousseau et Aurélien Taché, dénoncent, dans une tribune au « Monde », la « carence des institutions » à l’égard des mineurs étrangers isolés, abandonnés à la rue. Ils demandent notamment que la « présomption de minorité » soit inscrite explicitement dans la loi.
La période actuelle regorge de discours nauséabonds, politiques et médiatiques, concernant les migrants, les sans-papiers et les mineurs non accompagnés (MNA). Mais dans les régions, les villages et les quartiers, des collectifs, des associations, des milliers de citoyens font vivre au quotidien, par leur solidarité, leur fraternité, une autre réalité.
Nous appelons ensemble à ce que la raison reprenne le pas sur les fantasmes et que l’on revienne sur des données factuelles, notamment sur la réalité vécue par les MNA, et sur les difficultés que rencontrent ces jeunes et leurs soutiens pour faire respecter les exigences de protection liées à leur minorité.