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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 avril 2021

Fertilité : le mythe de la «date de péremption» à 35 ans

par Léa Fournier publié le 17 avril 2021

Pour une grande majorité de femmes, cet âge est vu comme une bascule, après laquelle il est très difficile de concevoir. Pourtant, ce chiffre est tiré d’une étude vieille de trois cents ans.

«Il serait temps de penser à faire un bébé ! L’horloge biologique tourne.» Les femmes cisgenres qui n’ont pas eu d’enfant à l’aube de leurs 35 ans sont nombreuses à avoir entendu cette phrase. Pourtant, une étude, publiée début avril dans le Journal of the American Medical Association, relayée par le Guardian, établit que les années de fertilité des femmes ont augmenté, passant de 35 à 37,1 ans. Les femmes seraient donc en mesure d’avoir des enfants pendant deux ans de plus qu’auparavant.

dimanche 18 avril 2021

Le hoquet est-il utile ?

 SCIENCE&VIE

 17 AVR 2021

Le hoquet est-il utile ?

© GETTY IMAGES

Les scientifiques peinent à lui trouver un quelconque intérêt, en tout cas chez les adultes.

En revanche, chez les tout-petits, ce réflexe pourrait présenter un avantage ! Il s'avère très fréquent chez les fœtus, les nouveau-nés, et tout particulièrement les prématurés, qui passeraient 15 minutes par jour, soit 1 % de leur temps, à hoqueter. En enregistrant l'activité électrique du cerveau de 13 nouveau-nés (à terme et prématurés) en plein hoquet, des chercheurs de l'University College de Londres ont détecté trois types d'ondes cérébrales correspondant à "trois évènements liés à l'intégration par le cerveau des informations auditives et somatosensorielles générées par le hoquet.

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« Le Rire des femmes », de Sabine Melchior-Bonnet : la chronique « histoire » de Roger-Pol Droit

Publié le 16 avril 2021


CHRONIQUE

L’enquête passionnante de l’historienne éclaire la profondeur et l’évolution des multiples fantasmes, interdits et prescriptions qui entourent l’hilarité féminine.

Bronze de Simon Miedema (1860-1934).

« Le Rire des femmes. Une histoire de pouvoir », de Sabine Melchior-Bonnet, PUF, 416 p.

ATTENTION, DANGER, FEMMES QUI RIENT !

Rabelais n’a pas de sœur en littérature. Pas plus que Shakespeare, Swift, ou même Labiche. Longtemps, rire et faire rire semblaient avant tout l’affaire des hommes. Assez assurés de leur empire pour s’en moquer par intermittence. Suffisamment imbus de leurs prérogatives pour imposer la discrimination entre un « bon » rire masculin, supposé décent, et un « mauvais » rire, inconvenant, déplacé – celui des femmes. Considéré comme dangereux, indice d’effronterie, ce rire pourrait se transformer en vecteur de folie, d’hystérie, de subversion. Aux femmes était prescrit uniquement le sourire, signe de joie maternelle, de réserve bienveillante et de saine pudeur.

samedi 17 avril 2021

A l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, les violeurs en thérapie


Pour l’atteindre, il faut d’abord longer les pavillons clairsemés et décrépis si emblématiques de ces asiles du siècle précédent, ces mêmes murs entre lesquels la sculptrice Camille Claudel ou l’écrivain Antonin Artaud ont été internés. A Ville-Evrard, l’un des plus grands hôpitaux psychiatriques de France, qui s’étend en lisière de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), elle se découvre au détour d’une travée : la chapelle de l’établissement, devenue le bâtiment de l’unité de psychiatrie et de psychologie légales, qui accueille une grosse centaine d’auteurs de violences de la région condamnés à des soins.

Depuis 2016, cette ancienne église de pierres grises est le terminus de la chaîne pénale du traitement de la violence intime. Après le jugement au tribunal et, dans un cas sur deux, une peine de prison, l’obligation de soins thérapeutiques est la dernière étape pour ces personnes reconnues coupables de viols, d’agressions sexuelles ou de violences conjugales.

Prévention du suicide: le service de clavardage maintenant disponible en tout temps

PATRICIA RAINVILLE

Le Quotidien numérique

QUEBEC

Le Service numérique québécois d’intervention en prévention du suicide sera dorénavant disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Ce service de clavardage est assuré par trois organisations, dont le Centre de prévention du suicide 02, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.


Le service d’intervention par clavardage et le site Web ont été lancés en octobre 2020. Une application mobile est également disponible depuis novembre dernier. 

C’est le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, ainsi que le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, qui en ont fait l’annonce. 

Cette initiative permettra aux personnes qui en ressentent le besoin de communiquer avec un intervenant en tout temps par clavardage. Ces interventions, disponibles pour tous les Québécois, en anglais et en français, sont assurées par trois partenaires cliniques de l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), soit le Centre de prévention du suicide 02, le Centre de prévention du suicide de Québec et Suicide Action Montréal.

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Pourquoi l’insomnie nous rend fous, selon Levinas

Ariane Nicolas publié le  
© iStockphoto

Vous aussi, vous avez perdu le sommeil ? Depuis le début de la pandémie, les troubles du sommeil ont largement augmenté au sein de la société. Parmi ces difficultés à retrouver des nuits tranquilles, la plus terrible est sans doute l’insomnie. Sensation insupportable d’être éveillé sans aucune raison (et en dépit de la souffrance que cela va générer durant la journée), l’insomnie est un état de vigilance qui paraît inutile et absurde. Dans ses écrits, et notamment dans Le Temps et l’autre (1979), Emmanuel Levinas s’est intéressé à l’insomnie. Il y voit bien plus qu’un décalage par rapport aux cycles du sommeil permettant de régénérer le corps : l’insomnie est surtout un mal-être métaphysique, qui révèle la structure de notre identité profonde et le caractère tragique de l’existence. Explications. 

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Allemagne : les années passent mais les traumatismes restent pour les réfugiés syriens


 




Publié le : 15/04/2021

L’une des difficultés rencontrées est la situation de "parentification" lorsque les enfants prennent le rôle des adultes. Crédit : Picture alliance

L’une des difficultés rencontrées est la situation de "parentification" lorsque les enfants prennent le rôle des adultes. Crédit : Picture alliance

Selon la psychothérapeute Maria Prochazkova, "il est rare qu’une personne accède au sentiment de sécurité qu’elle attendait depuis si longtemps".

Des centaines de milliers de Syriens ont trouvé refuge en Allemagne depuis le début de la guerre il y a 10 ans. Mais pour beaucoup, il est impossible de tourner la page des horreurs vécues pendant le conflit et l’exil forcé. 

Maria Prochazkova est psychothérapeute à Berlin. Elle est spécialisée dans le travail avec les survivants de guerre et les personnes victimes de torture. Elle répond aux questions d’InfoMigrants. 

InfoMigrants : Quelle est la principale cause des problèmes de santé mentale rencontrés par les réfugiés syriens en Allemagne ?

Maria Prochazkova : Les gens réagissent de manière très individuelle aux situations et, une fois en Allemagne, leurs difficultés évoluent dans le temps. Par exemple, au début, ce sont le manque d'intimité et la lourdeur des obligations administratives qui représentent des obstacles majeurs pour les réfugiés. 

L’estime de soi en souffre et cela rend l'intégration plus difficile. Il est rare qu’une personne accède au sentiment de sécurité qu’elle attendait depuis si longtemps. Au contraire, le calme soudain qui règne après le départ de Syrie entraîne un flot de souvenirs horribles. Ce que certains réfugiés ont vécu est inimaginable.

Enfin, la confrontation au racisme dans la vie de tous les jours en Allemagne peut être un autre facteur de stress.

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Les tentatives de suicide prennent "une ampleur inhabituelle", alerte une pédopsychiatre

Christelle Rebière  PUBLIÉ LE 15/04/2021

INVITÉE RTL - Pauline Chaste, cheffe du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker à Paris, est revenue sur la dégradation du comportement chez de nombreux enfants et adolescents en raison de la crise sanitaire.









Face aux lourdes conséquences de la crise sanitaire sur le comportement des enfants et adolescents, Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 14 avril, la mise en place d’un forfait de prise en charge de dix séances de psychologue prépayées, pour les 3-17 ans. 


Quelles limites fixer à l’amélioration génétique de l’être humain ?

9 avril 2021







Les premiers enfants génétiquement modifiés sont nés en Chine à la fin de l’année 2018. Le gène CCR5 des jumelles Lulu et Nana a été modifié au cours de leur développement embryonnaire. L’objectif de cette manipulation était de les rendre résistantes au VIH (ainsi que leurs descendants potentiels). Selon certaines définitions, il s’agit là d’une amélioration de l’être humain. 

Bien que la sûreté de cette technologie soit loin d’être acquise, cet exemple a démontré qu’il est possible d’éditer des gènes dont hériteront des générations d’individus. Toutefois, nous ne savons pas encore quels effets auront ces modifications génétiques sur la santé de ces jumelles au cours de leur existence. La crainte que des changements non intentionnels se soient produits dans d’autres gènes est sérieuse, ce qui limite l’utilisation des technologies d’édition du génome pour l’instant – mais cette limite ne durera pas toujours.

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Journal d'épidémie «Soignants, je ne sais pas comment vous remercier. Je suis en dette»

par Christian Lehmann, médecin et écrivain  publié le 16 avril 2021 

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient depuis un an la chronique d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus. Aujourd’hui, le témoignage d’un rescapé du Covid, plus que reconnaissant envers les soignants qui l’ont entouré.

Nous venons de passer officiellement le cap des 100 000 morts. Et nous aurons droit, comme d’habitude, au fascinant ballet des rassuristes de plateau qui nous expliquent qu’il y a un «effet de moisson», que ce sont souvent des vieux, qui attendaient la mort en Ehpad (copyright Martin Blachier), qui seraient morts de toute façon (copyright Didier Raoult), pour qui il n’était pas raisonnable de plomber l’économie du pays (placez ici votre économiste européiste favori), que l’épidémie est en passe d’être maîtrisée et que franchement il faudrait se pencher sur la manière dont les réanimateurs remplissent les lits (copyright Gérald Kierzek).

Interview Pascale Jamoulle : «Sortir de l’emprise, c’est pouvoir imaginer une autre vie, alors que l’imaginaire est dévasté»

par Sonya Faure  publié le 16 avril 2021 

L’anthropologue belge a longuement enquêté auprès de personnes ayant vécu sous le joug d’un mari violent ou d’un gourou, d’une entreprise ou de petits trafiquants. Dans son livre, elle décrypte comment un système abuseur parvient à prendre le contrôle d’un individu. Mais aussi comment ses victimes en réchappent et retournent à la vie.

Elise dit : «J’étais un zombie.» Clara dit avoir vécu «décervelée». Les récits rapportés par l’anthropologue Pascale Jamoulle dans son livre d’enquête sur le phénomène d’emprise sont poignants, parfois très douloureux. Iris, Ada et Jody ont été battues et humiliées par un conjoint jusqu’à perdre la faculté d’en parler. La famille Drage s’est placée sous la coupe d’un gourou, pseudo-psy et vrai tyran, qui a, peu à peu, pris possession d’elle. Serge a été esclavagisé par son entreprise de chauffeur-livreur en Belgique. Enfin, dans la cité d’un quartier Nord de Marseille, le trafic de drogue s’est immiscé dans tous les interstices de la vie sociale, abîmant la vie psychique de ses habitants. «Dans ces différents mondes, écrit-elle, la machinerie de l’emprise est la même. Sans recours ni protections, ils ont renoncé à leur identité pour survivre à des face-à-face qui devenaient de plus en plus violents.» Mais l’ouvrage de l’anthropologue belge ne s’arrête pas au récit de ces chutes. Au contraire, Pascale Jamoulle analyse les trajectoires de déprise, le sursaut, le détail qui fait dérailler le système abuseur, la lente émancipation. Clara, Iris et Serge sont sortis de leur nuit. Parfois plus forts, en tout cas investis de ressources et de solidarités nouvelles, tirées de leur terrible expérience.

vendredi 16 avril 2021

Avec "Outsiders/Insiders?", le MACAAL présente à Marrakech les œuvres des artistes singuliers d'Essaouira

Laurent Filippi  publié le 

Afrique

Inclassables et hétéroclites, ces autodidactes ont créé une iconographie à la plasticité particulière.

Essaouira est une petite ville portuaire aux carrefours des civilisations arabe, juive, berbère et subsaharienne aux influences multiples dans lesquelles les artistes puisent leur inspiration. Avec "Outsiders/Insiders?", le MACAAL présente au public jusqu’au 25 juillet 2021 une sélection de leurs œuvres issue des collections de la Fundación Yannick y Ben Jakober / Museo Sa Bassa Blanca et de la Fondation Alliances.

"Outsiders/Insiders?" est dédiée à Frederic Damgaard, critique d'art, historien et créateur en 1988 de la première galerie d’art à Essaouira, qui a largement contribué à l'émergence et la promotion des artistes souiris.


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Regraguia Benhila (1940-2009) est née à Douar Lamssassa, dans la commune rurale de Lahrarta. Elle est la première femme d’Essaouira à faire de la peinture. Comme autant de traces d’une vie onirique ancestrale, ses œuvres la rapprochent de l’univers de l’art brut. Abdelkader Mana, auteur de plusieurs livres sur le Sud marocain, Essaouira et la peinture contemporaine déclare : "Artiste autodidacte, ce n'est que tardivement, en 1988, qu'elle a commencé à produire ses premières esquisses si caractéristiques par leur univers labyrinthique et tourmenté aux thématiques extravagantes et aux couleurs chatoyantes où s'expriment son imaginaire, sa féminité et sa forte personnalité." Son travail a été présenté pour la première fois à la galerie Frederic Damgaard en 1989.     REGRAGUIA BENHILA


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Bordeaux : flambée des hospitalisations de jeunes adolescents en psychiatrie à Charles-Perrens

Publié le 15/04/2021

"En 20 ans de carrière, je n'ai jamais vu un tel afflux de jeunes adolescents aux urgences psychiatriques". Depuis novembre, l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens de Bordeaux assiste à une hausse de 65 % des hospitalisations. Le phénomène est inédit, selon les médecins. 

L'unité de soins Upsilon de l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens de Bordeaux accueille des enfants et des adolescents.
L'unité de soins Upsilon de l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens de Bordeaux accueille des enfants et des adolescents. • © Hôpital Charles-Perrens

Toutes les urgences pédiatriques et psychiatriques sont saturées. "40 % des jeunes admis aux urgences présentent des troubles graves et ce sont des primo-consultations, c'est-à-dire qu'ils n'avaient  jusque-là aucun problème de santé. Ils étaient inconnus des services. Le lien avec la pandémie de la Covid-19 est incontestable", selon la direction de l'hôpital Charles-Perrens. C'est un phénomène général, national et même européen : la détresse des jeunes.

90 % des hospitalisations sont des filles âgées de 13 ans 

Le professeur Manuel Bouvard, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, est le chef du pôle enfants et adolescents de Charles-Perrens. Pour lui, ce phénomène est inédit par son ampleur et l'âge des patients.
"Ça fait 20 ans que je suis là et je n'ai jamais vu un tel afflux de très jeunes adolescents entre 11 ans et 16 ans, des enfants, des pré-ados qui sont des collégiens, c'est inhabituel. La vulnérabilité des 14-18 ans est connue mais là c'est nouveau. La tranche d'âge est plus jeune et les cas d'hospitalisations sont à 90 % des filles de 13/14 ans, s'inquiète le professeur Bouvard, "il y a même des enfants de 8-10 ans qui manifestent une détresse psychiatrique".

Ce pic touche des filles, particulièrement entre 11 et 15 ans. Les troubles sont graves : pensées suicidaires, passages à l’acte par strangulation, scarifications sur le corps, et beaucoup de troubles de l’alimentation, des formes sévères d'anorexie mentale qui nécessitent des hospitalisations. 

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Reims : Emmanuel Macron rencontre des ados déprimés et des psychiatres débordés au CHU

Publié le 14/04/2021

Le président de la République Emmanuel Macron était en visite au CHU de Reims ce mercredi 14 avril. Il a rencontré des patients et des soignants au service pédopsychiatrique de l'hôpital. 

Emmanuel Macron au CHU de Reims, le 14 avril.

Emmanuel Macron au CHU de Reims, le 14 avril. • © CHRISTIAN HARTMANN, MaxPPP

Une visite de deux heures sur fond de santé mentale et de confinement. Le chef de l'Etat Emmanuel Macron est arrivé comme prévu à 15 h au CHU de Reims ce mercredi 14 avril, pour évoquer la santé mentale des jeunes sur fond de crise sanitaire.  "Qu'est-ce que vous redoutez le plus ?" demande Emmanuel Macron. "Un nouveau confinement"dû au Covid-19, a répondu mercredi une adolescente hospitalisée pour dépression au CHU de Reims, débordé par l'afflux de jeunes en détresse. " Nous faisons tout pour l'éviter" a répondu le président. 

Le chef de l'Etat est venu visiter le service de pédopsychiatrie pour rencontrer médecins et jeunes patients, pour constater le fort impact psychologique de la crise. "Il faudrait doubler, voire tripler les effectifs", l'a alerté à son arrivée la cheffe du service de pédopsychiatrie, qui lui a précisé que les consultations avaient doublé depuis septembre. Il faut maintenant huit mois d'attente pour obtenir un rendez-vous. "On est fatigué, ce n'est jamais fini, on est très sollicité en permanence", a précisé Anne-Catherine Rolland, la cheffe du service.

En janvier, Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a affirmé dimanche 31 janvier sur franceinfo que l'état psychologique des Français était "calamiteux". La santé psychique des Français est au plus bas depuis le début de la pandémie de coronavirus Covid-19. Il expliquait que "le pays connaît un traumatisme qui dure à l'heure actuelle. Il y a eu traumatisme de l'épidémie".

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Edito : L’Homme de la Préhistoire et de l’Antiquité n’était pas moins intelligent que nous…

Jeudi, 15/04/2021 

L’Homme de la Préhistoire et de l’Antiquité n’était pas moins intelligent que nous…

Lorsque nous nous retournons vers nos lointains ancêtres, ceux qui ont précédé Sapiens, pendant plus de deux millions années, nous imaginons souvent des êtres frustes, écrasés par la puissance de la nature et entièrement soumis aux rudesses du quotidien et à la nécessité de survie. Mais même si cette représentation comporte une part de vérité, elle est loin de rendre compte des capacités cognitives étonnantes de nos ancêtres et de la prodigieuse inventivité, conceptuelle et pratique dont ils ont su faire preuve, pour maîtriser leur environnement, le rendre plus vivable et tenter sans relâche d’améliorer leurs conditions de vie.

Pour s’en convaincre, il faut lire le très beau livre du paléoanthropologue belge Marcel Otte, qui s’intitule « Sommes-nous si différents des hommes préhistoriques ? » Pour ce scientifique mondialement connu, il ne fait pas de doute que le moteur principal de notre longue évolution réside principalement dans notre système de pensée, et dans la culture que nous produisons.

Nos très lointains ancêtres n’ont eu de cesse que de comprendre le monde dans lequel ils vivaient, de le rendre intelligible, de lui donner sens, non seulement pour toujours mieux en exploiter les ressources, mais pour le réinventer par le sacré, l’art et les productions symboliques. Ce grand scientifique a raison de dire que toute l’histoire de notre espèce est une « conquête activée par le goût de l’inconnu, de l’insaisissable. Aucune de nos actions ne peut être envisagée en dehors de ce mécanisme spirituel qui mène l'être humain de son statut de primate forestier à celui de bipède social et expansionniste ».

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«Mon père ne me parle plus»: ils ont transmis le Covid-19 à un proche


Audrey Renault — 

Entre culpabilité et reproches de l'entourage, comment vivre avec le poids d'avoir contaminé quelqu'un de cher ?

Plusieurs Français ont été rejetés par leurs proches après avoir contracté le Covid-19. | Anne-Christine Poujoulat / AFP
Plusieurs Français ont été rejetés par leurs proches après avoir contracté le Covid-19. | Anne-Christine Poujoulat / AFP

Lorsqu'elle a été testée positive au Covid-19 en octobre dernier, Séverine, 45 ans, ne s'attendait pas à devenir la pestiférée de son groupe d'amis. «J'ai été testée positive deux jours après un dîner chez une amie. Lorsque j'ai envoyé un sms à tout le monde pour les prévenir qu'ils étaient cas contacts, je pensais recevoir des messages de soutien. Ce fut tout le contraire.» Blâmes, culpabilisation, leçon de morale: cette chargée de communication, mère de deux enfants, se fait remonter les bretelles comme lorsqu'elle était adolescente. Ses amis lui reprochent de les mettre en danger, de ne pas avoir fait assez attention, de les prévenir trop tard. Séverine comprend leur inquiétude, mais tombe des nues face à leur hostilité.

«Sur le moment, je ne savais plus où me mettre, je m'en voulais tellement. J'avais peur pour eux, pour mes enfants, pour mon mari, pour moi. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si l'un de mes amis était tombé malade. Mais avec le recul ça me met hors de moi, car le dîner à plusieurs, tout le monde y est venu de bon cœur, en connaissant le risque potentiel, fulmine Séverine. Ok, j'étais contaminée, mais ça aurait pu être n'importe qui! Et s'ils avaient tant peur du virus que ça, il ne fallait pas se réunir à plusieurs, personne ne les a forcés. Cet acharnement était d'une hypocrisie sans nom!»

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Numéro commun et unique pour la psychiatrie

15.04.2021

SUISSE

A partir du lundi 3 mai 2021, l’Hôpital du Jura bernois et le Centre psychiatrique Münsingen SA exploiteront ensemble un numéro de téléphone commun et unique pour la prise en charge des urgences psychiatriques pour Bienne et sa région

L’Hôpital du Jura bernois et le Centre psychiatrique Münsingen SA s’associent pour se mettre au service de la population. L’HJB et le CPM ont annoncé jeudi qu’ils exploiteront ensemble un numéro de téléphone commun et unique pour la prise en charge des urgences psychiatriques pour Bienne et sa région. A partir du lundi 3 mai 2021, le numéro 0848 000 660 sera atteignable.


Une clown au cœur du soin

DE DIESBACH Caroline 

Depuis plus de dix ans, Caroline de Diesbach alias son clown Vroum, se rend dans les EHPAD, les hôpitaux, les services de soins de suite ou palliatifs. Ce livre, sous forme de petites vignettes, est un hommage aux personnes âgées rencontrées au fil des ans, Claude, Elena, Erneste, Paul, Georgette, Claudine... Un témoignage poétique du temps passé aux côtés de personnes Alzheimer ou souffrant de maladies apparentées, où l’artiste, dans sa singularité et l'exhibition paroxystique... 


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