Ces derniers jours, les responsables de la majorité affichaient en coulisse un certain pessimisme quant à la délivrance d’un feu vert par l’autorité administrative indépendante. Malgré les annonces formulées devant les caméras par Olivier Véran le 29 juin, plusieurs sources témoignaient des réticences sérieuses de la CNIL qui s’interrogeait notamment sur les croisements de données personnelles.
La pandémie, ses doutes scientifiques, ses fantasmes et les changements professionnels, personnels et mondiaux qu’elle entraîne ; la crise écologique et de nos démocraties abstentionnistes ; les espoirs et les attentes de la jeunesse... le sociologue et philosophe Edgar Morin est revenu pour ses 100 ans sur les sujets qui occupent notre actualité.
Vous allez bien ?
Plus ou moins, ça va.
Pourquoi ?
C’est une période de fièvre, un peu. Ce n’est pas seulement mon livre qui sort mais cela coïncide avec l’anniversaire de mes 100 ans. Tout ça suscite beaucoup de choses qui d’un côté me plaisent et de l’autre m’épuisent. J’ai perdu pas mal d’énergie, j’ai été malade et chaque fois que je parle, comme cette fois entre nous, je suis assez fatigué. Je paye mon plaisir par mon déplaisir.
Votre plaisir, c’est de continuer à parler et rencontrer des gens ?
J’aime beaucoup les rencontres. Je vis à Montpellier, au cœur de la ville piétonne et mon grand plaisir ce n’est pas seulement de faire quelques pas, mais d’avoir des relations amicales. Pour moi, la convivialité fait partie des qualités basiques de la vie.