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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 août 2020

Marmande. Psychiatrie : Xavier va parler de son expérience, jeudi

actu.fr
Publié le 26 Août 2020


Xavier de Scorraille donnera, jeudi 27 août 2020, une conférence ouverte à tous: il y parlera de son expérience en hôpital psychiatrique.

Xavier de Scorraille a couché sur papier ses expériences, dont il parlera librement jeudi.
Le Marmandais Xavier de Scorraille a couché sur papier ses expériences, dont il parlera librement jeudi. (©Le Républicain)
Xavier de Scorraille est bien connu à Marmande, lui, le membre très actif de l’Arc-en-Ciel, le Marmandais bien installé dans une ville qu’il aime.
Xavier est malade, il ne l’a jamais caché.
Il franchit aujourd’hui une nouvelle étape, qu’il attendait depuis longtemps, en proposant une conférence, ce jeudi 27 août 2020, sur un thème qui le touche de près : la psychiatrie.

Généreux

Car Xavier a besoin de parler, de lui, de son expérience.
Je veux être utile à ceux qui doivent aller en hôpital psychiatrique ».
Car Xavier a aussi le cœur sur la main, et s’il a parfois du mal à être compris, c’est aussi à cause de sa maladie, qu’il tente de dompter avec l’aide des soignants.

Etre un partenaire des soignants

« Il y a deux manières d’aborder la psychiatrie : soit subir son hospitalisation, soit la vivre en partenariat avec les soignants ».
Xavier de Scorraille engage donc chacun à choisir la deuxième option. Et c’est pendant le confinement qu’il a fait ce qu’il envisageait depuis longtemps : il a écrit ses impressions sur le papier.
Résultat : un fascicule d’une dizaine de pages (le premier d’une série, sans doute) où il parle de ses différentes hospitalisations, « c’est mon ressenti : pourquoi je suis parti à l’hôpital, comment je l’ai vécu ».

Avec Anaïs Nin, le désir est-il encore libérateur ?

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE IDÉES
par Olivia Gesbert

Penser le féminin avec Anaïs Nin, l’écrivaine qui a placé le désir au cœur de son œuvre et de sa vie. On en parle avec l’écrivaine et traductrice Agnès Desarthes et Léonie Bischoff, auteure et dessinatrice de BD.
Anaïs Nin (1903-1977), figure majeure de la littérature française
Anaïs Nin (1903-1977), figure majeure de la littérature française  Crédits : Louis MONIER / Contributeur - Getty
Anaïs Nin, féminine et féministe ? Les avis divergent quant à cette icône de la littérature, la première à avoir écrit sur le désir féminin. Connue pour ses aventures amoureuses (avec le poète Henry Miller, June, la femme de ce dernier, sans oublier l’inceste consenti avec son père…), Anaïs Nin échappe aux catégories et aux étiquettes. La publication de son Journal dans une version non expurgée en 1979 et les nombreuses révélations qui y transparaissent- Anaïs Nin ayant élevé le mensonge au rang de genre littéraire à part entière- a déçu nombre de féministes qui se revendiquaient d’elle. Femme de lettres, libre et amoureuse du sentiment d’amour, Anaïs Nin a aussi et surtout servi d’exemple courageux de résistance face à la morale bourgeoise de son époque.
Anaïs Nin a une place tout à fait inspirante aujourd’hui, dans le sens où c’est quelqu’un qui ne se revendiquait pas comme féministe, qui n’était pas militante, mais qui, à travers ses actes et ses prises de décision dans son quotidien, en fait, l’était. Parce qu’elle cherchait simplement à suivre sa vie selon son cœur, et non pas selon les diktats de la société.      
(Léonie Bischoff)

Lene Marie ou le vrai visage de l’anorexie

 Arte déprogramme un documentaire sur l'antisémitisme et se défend ...

72 min
Disponible du 19/08/2020 au 17/09/2020

Ne surtout pas grandir, par Lene Marie Fossen, photographe – Le ...  Lene Marie ou le vrai visage de l'anorexie" et "Au pays des bobos ...

Le portrait de Lene Marie Fossen, jeune photographe norvégienne qui a souffert d'anorexie pendant plus de vingt ans, décédée en 2019. Ce documentaire dénué de voyeurisme a su capter son face-à-face tragique avec la maladie.  

"C’est comme si j’avais un régime nazi à l’intérieur de mon propre corps." Anorexique depuis l’âge de 10 ans, Lene Marie Fossen en a 28 au moment où commence ce film. Cette jeune Norvégienne vit alors toujours dans la ferme de son enfance, entre deux parents aimants et impuissants, dans la campagne non loin de Lillehammer. Un jour, la petite fille dévorée d’angoisse et de douleur, qui n’a jamais voulu grandir, découvre lors d’une thérapie que la photographie est un moyen "d’arrêter le temps", et y trouve un chemin vers elle-même autant que vers les autres. Au fil d’autoportraits méticuleusement composés, comme autant d’images de la souffrance, elle met en scène son corps squelettique, affrontant la terreur pour y puiser de la beauté. Peu à peu, avec autant de ténacité que de délicatesse, elle tourne aussi son objectif vers des visages inconnus : ceux des habitants de l’île de Chios, en 2014, comme ceux des réfugiés syriens échoués sur le rivage de Lesbos, en 2015. Deux ans plus tard, un confrère célèbre en Norvège, Morten Krogvold, lui ouvre les portes du Festival Nordic Lights, où ses bouleversants autoportraits sont chaleureusement accueillis. Mais malgré cette reconnaissance presque immédiate, Lene Marie reste prisonnière de son combat épuisant entre la vie et la mort, et rend peu à peu les armes. Elle décède d’une crise cardiaque à l’automne 2019.



Risques – Comment les hiérarchiser ?

Books — Wikipédia


Numéro 110 - Risques - Comment les hiérarchiser ?

Risques - Comment les hiérarchiser ?
La Nouvelle-Orléans sous les flots après le passage de l’ouragan Katrina en 2005. Il nous reste encore beaucoup de lacunes à combler sur le fonctionnement du système climatique.
« Alors qu’il traversait la rue, le temps s’ouvrit devant lui et il vit la mort et le malheur s’abattre sur le monde, la tournure des événements à venir. 1 » C’était en 1933. Le physicien Leo Szilard venait de découvrir comment déclencher une réac­tion nucléaire en chaîne. Aujourd’hui, il nous paraît évident, sinon normal, de vivre dans un monde doté de l’arme nucléaire, mais nous oublions volontiers qu’il y a seulement cent ans personne n’aurait pu imaginer qu’une telle arme puisse être inventée. De même, si l’on prend 1920 comme année de référence, personne n’aurait pu imaginer qu’un fou furieux comme Hitler puisse prendre le pouvoir ni qu’un projet comme l’extermination des juifs d’Europe puisse être réalisé.
Il nous paraît normal aujourd’hui de vivre à l’ère d’Internet et du GPS, mais quand, en 1955, le génial mathématicien John von Neumann, après avoir participé au projet Manhattan, se mit en devoir d’imaginer quelles pourraient être les avancées positives et les périls du progrès technologique dans les décennies suivantes, pas une seconde il n’imaginait ni ne pouvait imaginer le Web ni la géolocalisation par satellite. C’est dire à quel point penser les risques globaux du futur et tenter de les hiérarchiser est un exercice périlleux.
Cela n’empêche pas de brillants esprits et des collectifs d’experts de se livrer régulièrement à l’exercice, et c’est légitime : car, même si l’on se trompe, il faut bien tenter de penser l’avenir pour prendre des décisions pas trop mal inspirées. Tout de même, l’analyse rétrospective des prévisions d’experts en tout genre, des économistes aux démographes en passant par les prophètes de l’écologie, offre le tableau d’un véritable champ de ruines. C’est à en rire ou à en pleurer.


Pour Jean Castex, « papy et mamie » doivent éviter d’aller chercher les enfants à l’école

Pour compenser, le chef du gouvernement a laissé entendre qu’une extension de l’accueil périscolaire pourrait être mise en œuvre. Les municipalités tombent des nues.
Par  Publié le 27 août 2020

« Evitons que papy et mamie aillent chercher leurs petits-enfants à l’école, quitte à augmenter le périscolaire jusqu’à ce que les parents puissent venir eux-mêmes les récupérer. » Prononcée par le chef du gouvernement, Jean Castex, lors de sa conférence de presse consacrée à l’épidémie de coronavirus, jeudi 27 août, cette phrase a immédiatement fait réagir. La veille, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, s’était évertué à transmettre devant la presse l’idée d’une rentrée « normale ».

Abby Johnson : cette Américaine milite ... contre le droit de vote pour les femmes !

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par Mathilde Wattecamps créé le 27 août 2020

Abby Johnson : cette Américaine milite ... contre le droit de vote pour les femmes !© Element5 Digital Unsplash

Cette supportrice de Donald de Trump propose un retour en arrière au début du 20e siècle pour les femmes.
Elle est l’une des personnes qui ont pris la parole lors de la Convention Nationale des Républicains du 25 août 2020. Cette convention soutient la candidature du président Donald Trump à sa réélection en novembre prochain. Invitée pour s’exprimer à propos du droit à la procréation, Abby Johnson, fervente conservatrice, y a notamment défendu le vote au profit d’une seule personne dans chaque foyer. Pour cette femme, en cas de désaccord, le mari aurait forcément le dernier mot au nom de la Bible, ainsi qu’elle le clame sur Twitter : “ dans un foyer pieux, le mari aurait le dernier mot” si la femme "honore son mari”.
Cela a rapidement soulevé la polémique parmi les femmes et hommes politiques américains, même dans son propre camp.


La littérature peut-elle dire la souffrance au travail ?

LE 27/08/2020

Dans son livre "Personne ne sort les fusils", Sandra Lucbert fait le procès de l'atmosphère au travail chez France Telecom, dont les conditions de vie des employés ont été souvent décriées. Le langage littéraire sait-il retranscrire ce quotidien cauchemardesque ?

Face à des conditions de travail aussi délétères que banalisées, que peut le langage de la littérature ?
Face à des conditions de travail aussi délétères que banalisées, que peut le langage de la littérature ? Crédits : Getty
"Toute notre mécanique sociale devrait comparaître ; et c'est impossible, parce que nous sommes à l'intérieur ; elle dicte nos présupposés. On en la voit pas : c'est par elle _qu'on voit. Ainsi, le tribunal est intérieur à ce qu'il juge. Il parle la langue qu'il accuse. Je parle aussi cette langue. Mais je trimballe avec moi quantité d'états de langage, c'est ce que fait la littérature aux gens qui la pratiquent. Elle impose un écart permanent d'avec tout ce qu'_on dit. Je parle la langue collective, mais contestée par une cacophonie intérieure." Tel est le procédé de réappropriation du langage banalisé du quotidien par la littérature qu'entreprend et décrit Sandra Lucbert dans son livre "Personne ne sort les fusils", paru en août 2020 chez Seuil (collection Fiction & Cie). 
Ce n'est pas n'importe quel langage du quotidien auquel s'attaque l'autrice : c'est celui d'un environnement de travail (à France Telecom) où les occurrences de burn-out, de dépression et de suicide ont été banalisées au point de devenir des élements communs du discours de tous les jours. Au sein des bureaux comme dans les tribunaux affairés à ces cas de suicide, Sandra Lucbert constate l'impossibilité de prendre conscience de la violence de cette réalité, dès lors qu'elle est énoncée et répétée comme une simple donnée. 
Avec Bernard Lahire, professeur de sociologie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, nous nous interrogeons aujourd'hui sur un des possibles pouvoir de la littérature : celui de se réapproprier, par un langage qu'elle crée elle-même, une réalité dont les extrêmes dépassent l'entendement.

LA PUCE CONNECTÉE D'ELON MUSK IMPLANTÉE DANS LE CERVEAU D'UN COCHON

Fichier:BFM Business logo 2016.svg — Wikipédia
Le 
Elon Musk

Elon Musk a vanté sur YouTube les avancées de son projet d'implant cérébral. L'objectif était aussi de séduire et recruter de nombreux ingénieurs, chirurgiens, chimistes et spécialistes de la robotique.
Gertrude participe à une expérience de science-fiction: la start-up d'Elon Musk, Neuralink, a implanté une puce connectée dans le cerveau de ce cochon cobaye, un prototype en vue de fabriquer la version pour les humains qui redonnera la parole et la mobilité aux personnes paralysées.
"C'est comme une Fitbit (montre connectée) dans votre crâne", s'est enthousiasmé Elon Musk vendredi, lors d'une conférence en ligne sur les progrès de son projet d'interface reliant le cerveau aux ordinateurs, qui suscite beaucoup de scepticisme dans la communauté scientifique.
L'entrepreneur (Tesla, SpaceX) a présenté il y a un an une puce dotée de fils ultra-fins, pouvant être implantés dans le cerveau par un robot, une sorte de machine à coudre ultra-précise.
Le nouveau modèle, sans-fil grâce à la technologie bluetooth, se recharge la nuit et mesure 23 mm de diamètre (comme une petite pièce de monnaie) sur 8 mm d'épaisseur. En théorie, la puce ronde sera implantée dans le cerveau, sans qu'il y ait besoin de passer une nuit à l'hôpital, et sans laisser de trace, si ce n'est une petite cicatrice sous les cheveux.
Elle servira d'abord à traiter les maladies neurologiques. Mais l'objectif à long terme est de rendre les implants si sûrs, fiables et simples qu'ils relèveraient de la chirurgie élective (de confort). Des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d'une puissance informatique.
 

Opération séduction

Pour l'instant, dans les laboratoires de Neuralink, le cochon Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, pendant que la puce retransmet ses signaux neurologiques. A partir de ces informations, l'ordinateur est capable de prédire à tout instant où se trouvent chacun de ses membres. De quoi donner l'espoir de rendre la mobilité aux personnes paraplégiques.

mercredi 26 août 2020

Emmanuel Venet : « L’abandon de la psychiatrie publique est le fruit d’une volonté plutôt que d’une impuissance politique »

DIACRITIK

— LE MAGAZINE QUI MET L'ACCENT SUR LA CULTURE 





Incisif, percutant et indispensable : tels sont les mots qui viennent à l’esprit à la lecture du Manifeste pour une psychiatrie artisanale d’Emmanuel Venet qui vient de paraître chez Verdier. Si on connaît Emmanuel Venet pour ses superbes Rien et Marcher droit, tourner en rondon le sait aussi psychiatre et c’est à ce titre qu’il prend dans cet essai la parole pour dresser un impitoyable constat sur la politique publique de soins psychiatrique. Le pouvoir l’abandonne pour privilégier une psychiatrie industrielle, numérisable et inégalitaire. Diacritik est parti à la rencontre du psychiatre le temps d’un grand entretien autour de cet essai énergique, l’un des plus importants de cette année.
Ma première question voudrait porter sur la genèse de votre si juste et si percutant Manifeste pour une psychiatrie artisanale. Quelles circonstances exactes sont à l’origine de votre réflexion sur l’abandon de la psychiatrie publique par les autorités politiques ? On sait que vous êtes psychiatre et que vous exercez à Lyon : vos réflexions procèdent-elles ainsi d’un constat personnel de praticien devant une telle politique psychiatrique ou s’agit-il plus largement pour vous de rendre compte d’une situation partagée par l’ensemble de la profession dont vous vous feriez ici pour l’occasion le porte-parole ?
Ce manifeste procède avant tout d’un constat personnel dont la genèse mérite un petit détour. Je travaille au Vinatier, gros hôpital psychiatrique public proche de Lyon, depuis près de quarante ans. J’y ai été externe, interne, assistant chef de clinique puis, depuis 1991, praticien hospitalier, de sorte que j’en connais l’atmosphère depuis quatre décennies, et je suis en mesure d’affirmer qu’il s’y produit une rupture profonde et grave depuis quelques années. Je fais partie des psychiatres de terrain qui ont œuvré, sans tambour ni trompette mais avec obstination, pour une pratique où prime la logique de soin sur la logique de contrôle social. Je n’ai jamais contesté la dimension sécuritaire de la psychiatrie publique, mais j’ai toujours essayé de l’intégrer dans une démarche humaniste, c’est-à-dire de préférer l’alliance thérapeutique à la contrainte, le soin ambulatoire à l’hospitalisation, la personnalisation du soin à sa protocoli­sation. Depuis les années quatre-vingt-dix, j’ai été témoin des fermetures de lits et de l’érosion lente mais continue des moyens budgétaires ; puis, dans les années deux mille, de la catastrophique influence du sarkozysme sur la pratique psychiatrique (retour de l’innéisme, fantasme de prédiction de la délinquance, régression sécuritaire, disqualification de l’expertise des psychiatres au profit d’une supposée expertise des préfets et des magistrats) ; et enfin, depuis quelques années, j’observe un effondrement institutionnel et intellectuel dont la gravité fait craindre une disparition pure et simple de la psychiatrie en tant que médecine du psychisme. Sur le plan de l’offre de soins, notre dispositif à bout de souffle n’est plus en mesure de répondre à la demande : les centres médico-psychologiques ferment ou manquent si cruellement de moyens qu’ils proposent des délais absurdes ; les lits d’hospitalisation sont tellement saturés que les services d’urgences s’embouteillent et peinent à assurer leurs missions.


L'union Syndicale de la Psychiatrie critique vertement le Ségur de la santé

25.08.2020

Le Ségur de la santé n'aura pas convaincu l'Union Syndicale de la Psychiatrie. Dans un communiqué de presse, le syndicat évoque le rendez-vous manqué de cette mission de concertation censée initier une grande refonte du secteur de la santé (hôpitaux, Ehpad, médecine de ville...) Tous les participants l’ont dit : les pseudo concertations du Ségur ont été organisées dans le désordre, dans le flou, voire dans des discours contradictoires, semant confusion, clivage, discorde entre professionnels de la santé, syndicats et collectifs de soignants, ceci afin de mieux faire passer la feuille de route que se donnait le gouvernement depuis trois ans : accentuer la bascule public/privé, s'insurge ainsi l'USP. 


L'Ancien Testament 4 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

Les chemins de la philosophie

À PROPOS DE LA SÉRIE
L’expression "Ancien Testament" est chrétienne.
Elle fut appliquée aux ouvrages que les chrétiens partageaient avec le judaïsme.
L’Ancien Testament raconte la création du monde et de l’humanité à travers des personnages comme Abraham, Moïse, David.
L’Ancien Testament prône-t-il une soumission à l’autorité divine ?
Et quel rapport à autrui valorise-t-il ?

TOUS LES ÉPISODES
58 MIN
LE 24/08/2020
L’Ancien Testament prône-t-il une soumission à l’autorité divine ou invite-t-il au contraire à la remettre en question, et à la faire passer après le souci...
58 MIN
LE 25/08/2020
Si dans la Bible, un premier récit présente Dieu créant l'homme et la femme simultanément, une autre histoire se juxtapose, suggérant qu'Eve aurait été...

mardi 25 août 2020

« On est naufragés, si la deuxième vague arrive, elle va être dangereuse » : dans les Ehpad, la crainte du retour du Covid-19

Les familles de résidents s’alarment des reconfinements, alors que le personnel, épuisé, est en nombre insuffisant.
Par  Publié le 25 août 2020
L’art-thérapeute Céline Charbonnier danse avec une résidente de l’Ehpad « Maison Saint Jean Hélios », à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 août.
Samedi 15 août, Claudine Guittienne, 82 ans, pleure au téléphone dans sa chambre de la maison de retraite des Palmiers à La Seyne-sur-Mer (Var). « On est incarcérés, on est pires que des prisonniers », sanglote-t-elle auprès de sa fille Valérie. La veille, un mail a été envoyé aux familles, un cas de Covid-19 ayant été découvert dans l’établissement.
La réaction de la direction est alors immédiate : reconfinement total. Fini les repas collectifs, les visiteurs extérieurs, et même les balades dans le couloir. Claudine a pourtant pour consigne médicale de marcher le plus possible, car il faut lutter contre la réduction de sa mobilité. « Déambuler de la salle de bains au fauteuil dans une chambre de 18 m2, ça n’a aucun sens, s’insurge Valérie Guittienne. C’est comme pour le téléphone, elle ne sait plus raccrocher ou décrocher depuis le premier confinement, c’est devenu très compliqué de communiquer avec elle. »

Soins dentaires en psychiatrie, un peu de négligence…

Publié le 25/08/2020





Les articles signés par une équipe française dans les revues psychiatriques internationales sont trop rares pour ne pas évoquer cette publication proposée (dans le Canadian Journal of Psychiatry) par une équipe de l’hôpital de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis. Consacrant une étude à « l’évaluation de la douleur et de l’anxiété lors de soins dentaires chez les patients hospitalisés en psychiatrie », les auteurs rappellent que la santé bucco-dentaire des patients en psychiatrie s’avère souvent « problématique », dans la mesure où le taux de recours au chirurgien-dentiste demeure inférieur de 25 % à celui de la population générale.  Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’on connaît les effets indésirables de certains traitements psychotropes (risques d’hyposialie médicamenteuse), préjudiciables pour la santé bucco-dentaire quand ils ne sont pas pris en compte et corrigés.