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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 septembre 2018

Jouer à faire la guerre, jouir à faire la guerre ?

Non, le sexe qui fait mal n’est pas meilleur : il fait juste mal. Réhabilitons une sexualité sereine et pas barbante, nous encourage Maïa Mazaurette, chroniqueuse de La Matinale du « Monde ».
LE MONDE  |  Par 

MAIA MAZAURETTE

Camille Froidevaux-Metterie, un féminisme de l’intime

La professeure de science politique publie début octobre « Le Corps des femmes. La bataille de l’intime » (Philosophie magazine Editeur), dans lequel elle s’attache à redonner sa valeur au corps féminin.
LE MONDE |  Par 

C’est un chemin périlleux que parcourt Camille Froidevaux-Metterie, mais lorsqu’on s’apprête à fêter ses 50 ans, on s’affranchit plus légèrement de certains obstacles – y compris dans le milieu universitaire, pourtant sévère avec les dilettantes.
En « féministe optimiste », elle avance, donc. En dépit de tous ceux – celles, surtout – qui lui feront un procès en légitimité, elle défend sa conviction : après avoir ­gagné à la fin du XIXe siècle la bataille du vote, puis, successivement, celles de la procréation, du travail, de la famille et du genre, le féminisme occidental est entré au tournant du millénaire dans une nouvelle phase, qu’elle nomme son « tournant génital ». Une thèse qu’elle développe dans Le Corps des femmes. La bataille de l’intime (Philosophie magazine Editeur, à paraître le 4 octobre), et dont la ­coloration phénoménologique teintait déjà son précédent ouvrage, La Révolution du féminin (NRF Gallimard, 2015).

La créatrice de @Tasjoui dénonce le tabou du plaisir et de l’orgasme

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Par  | 
« T’as joui ? » est une question qui fâche parfois. Elle est au coeur d'un compte Instagram qui questionne la jouissance féminine et sa créatrice est venue nous en parler !

La créatrice de @Tasjoui dénonce le tabou du plaisir et de l’orgasme
Derrière le compte Instagram @Tasjoui, qui est passé de 3000 à 100 000 followers depuis notre premier article sur le sujet, se cache une jeune femme au parcours éclectique : Dora Moutot.

L’orgasme, une frustration de longue date

Dora Moutot explique avoir toujours été frustrée par le manque de considération dont souffre le plaisir féminin :
« Pour moi ça a toujours été un truc, j’ai toujours eu l’impression que déjà mon orgasme à moi n’a pas toujours été considéré. Je trouvais ça extrêmement difficile d’aborder le sujet.
Et puis j’ai eu une conversation avec un mec : selon lui les femmes ont une sexualité « compliquée », pour elles c’est forcément cérébral et l’orgasme est lié aux sentiments.
Donc suite à ça j’ai passé un coup de gueule sur mon compte Insta privé, et j’ai été subjuguée par les réponses des 3000 personnes qui m’y suivaient. Des personnes qui racontaient « C’est ouf moi aussi y en a marre, ça fait 5 ans que je suis avec mon mec et j’ai jamais joui. »
De fil en aiguille, j’ai eu des discussions en privé comme ça avec ces femmes, en constatant que ce n’était pas normal que le rapport se termine après l’orgasme masculin. »
Avec tout le matériel dont elle dispose, elle hésite à écrire un article avant de pencher pour le compte Instagram, afin de pouvoir continuer d’ajouter des témoignages au fur et à mesure.

L’inégalité orgasmique, un angle mort dans nos combats ?

En lançant ce projet, Dora Moutot ne pensait pas qu’il aurait un retentissement au-delà de son cercle féministe.
« Je ne m’attendais pas une demi-minute à ce que ce compte ait un tel succès. »
Pourtant, elle n’en est pas à son coup d’essais sur Internet : tu la connais peut-être déjà parce qu’elle a notamment créé La Gazette du Mauvais Goût.
« C’est grâce à ce projet que je me suis d’abord sensibilisée aux questions de genre, parce qu’il a énormément plu à une grosse communauté queer et j’ai donc de plus en plus baigné dans ce milieu. »

Des visions de la prison par Christophe Loiseau

Il a mené pendant deux ans et demi un atelier avec les détenus de la maison centrale d’Arles. Habitué à travailler dans le monde du théâtre, Christophe Loiseau a imaginé, avec la complicité des détenus, des fictions dans lesquelles ils se sont littéralement découvert.

Droit à l'image
Droit à l'image / Christophe Loiseau
Droit à l'image
Droit à l'image / Christophe Loiseau
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Des visions de la prison par Mathieu Pernot

Mathieu Pernot a lui pu entrer dans la prison de la Santé, à Paris, juste avant sa démolition. Il y a collecté les textes et les images accrochées aux murs des cellules. Son travail est à mi-chemin entre documents et art brut.

La prison de Santé
La prison de Santé / Mathieu Pernot
La prison de Santé
La prison de Santé / Mathieu Pernot
La prison de Santé
La prison de Santé / Mathieu Pernot
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samedi 15 septembre 2018

La visioconsultation en psychiatrie arrive sur vos écrans

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A compter du 15 septembre, les téléconsultations seront remboursées par l’Assurance Maladie, au même titre que les consultations en cabinet médical ou à l’hôpital.

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Cette mesure entrera en vigueur en France suite à l’accord signé en juin dernier par l’Assurance Maladie et l’ensemble des syndicats de médecins. Une véritable révolution, à l’heure où plus de deux millions de consultations médicales ont lieu chaque jour en France

Agnès Buzyn : « La psychiatrie doit être intégrée au système de santé

FigaroTV

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La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé ce matin sur France Inter que la réforme du système de santé inclurait des mesures touchant à la psychiatrie. Elle veut que la psychiatrie soit intégrée au système de santé.


Psychiatrie : Une situation “d’une gravité sans précédent”, selon 15 organisations représentatives

 

Quinze organisations représentant les professionnels de la psychiatrie, les patients et leurs familles alertent le président de la République, à quelques jours de l'annonce de la stratégie de transformation du système de santé, sur la "situation d'une gravité sans précédent à laquelle cette discipline est actuellement confrontée", dans un communiqué commun publié mercredi. 


Psychiatrie : quelque chose a-t-il changé au CHU de Saint-Etienne ?

Publié le 14/09/2018

Saint-Étienne, le vendredi 14 septembre 2018 – En janvier 2018, le service de psychiatrie du CHU de Saint-Étienne était épinglé par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan.

Dans un rapport, elle dénonçait des traitements inhumains et dégradants au sein du service, notamment une utilisation immodérée de la contention et de l’isolement ainsi qu’une attente insupportable, parfois de plusieurs jours, aux urgences.

La direction de l’établissement avait alors assuré que la visite du CGLPL avait servi d’électrochoc et avait promis des changements, en particulier la création d'une « salle d'apaisement » pour diminuer le recours à la coercition et la mise en place de box aux urgences, pour assurer un minimum d’intimité aux patients en attente d’une place d’hospitalisation.

LES ÉLÈVES NE SONT PAS DES MOUTONS

Par Cécile Bourgneuf — 

Chaque mercredi, «Libération» fait le point sur l’actualité du livre jeunesse. Pour le tout premier roman de la rentrée, un joli récit tiré de l'histoire réelle d'un mouton inscrit dans une classe en école primaire.

La joie de lire

Janine Mossuz-Lavau : « Le processus de libération sexuelle se poursuit »

La sociologue s’est replongée dans l’intimité des Français, dix-sept ans après une première enquête. Son nouvel ouvrage est paru jeudi 13 septembre.
LE MONDE  | Propos recueillis par 


Janine Mossuz-Lavau, politologue, directrice de recherche au CNRS et au Cevipof, à Paris, le 12 septembre.
Janine Mossuz-Lavau, politologue, directrice de recherche au CNRS et au Cevipof, à Paris, le 12 septembre. NICOLAS KRIEF POUR "LE MONDE"


Macron remettra mardi sa prescription pour le système de santé

Par AFP — 
Emmanuel Macron à l'hôpital de Rouen en avril 2018
Emmanuel Macron à l'hôpital de Rouen en avril 2018 
Photo Christophe Ena. AFP


Rentrée sociale, acte II: moins d’une semaine après son plan pauvreté, Emmanuel Macron doit dévoiler mardi son remède pour remettre sur pied le système de santé français et son homme malade, l’hôpital public.
Urgences «engorgées», psychiatrie «en crise», étudiants en médecine «qui souffrent»: ces dernières semaines, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a multiplié les diagnostics alarmants.

Un concours de pêche original

16/09/2018
Le pôle psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin a organisé un concours de pêche avec d’autres patients et soignants d’hôpitaux de la région.

Le pôle psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin a organisé un concours de pêche avec d’autres patients et soignants d’hôpitaux de la région. 

© Photo NR


Une cinquantaine de pêcheurs ont taquiné le poisson jeudi à l’étang communal de Millançay. L’objectif pour eux : récupérer le plus gros poisson-chat, gardon ou brème du plan d’eau. Un concours organisé par le pôle psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin, mêlant soignants et soignés. « C’est une activité thérapeutique, explique Patrick, infirmier. Ils doivent se concentrer, appréhender la nature, les poissons. On travaille la dextérité, la concertation, dans la convivialité. C’est un temps calme, sans réelle compétition. »
Des patients au pied marin
Les établissements spécialisés de Tours, Orléans, Dun-sur-Auron et Blois étaient aussi de la partie. Une première. « L’autre objectif est d’échanger avec les autres hôpitaux, sur leurs pratiques, leurs services », indique l’infirmier. 

vendredi 14 septembre 2018

Sexualité : «Il s’agit de signifier très tôt à l’enfant qu’il a le droit d’en parler»

Par Catherine Mallaval — 


Illustration Sandrine Estrade-Boulet

Pour la psychanalyste Claude Halmos, l’éducation à la sexualité à l’école est indispensable. En légitimant ce sujet, elle aide à prévenir le viol et la pédophilie.

La sexualité, une question d’éducation

Par Catherine Mallaval et Virginie Ballet — 

Des jeux sur les moyens de contraception féminins et masculins sont utilisés dans des ateliers d’éducation à la sexualité.
Des jeux sur les moyens de contraception féminins et masculins sont utilisés dans des ateliers d’éducation à la sexualité.Photo Christophe Maout pour Libération

Les recteurs d’académie ont reçu jeudi une circulaire ministérielle leur rappelant que les cours d’éducation sexuelle étaient obligatoires depuis 2001. L’occasion de tordre le cou à une campagne de désinformation orchestrée par la Manif pour tous et consorts.

Le gouvernement serait «sataniste», voudrait «légaliser la pédophilie» ou encore «apprendre la masturbation dès la maternelle»… Qu’est-ce qui peut bien déclencher pareille excitation sur les réseaux sociaux et dans les milieux conservateurs ? Une simple circulaire, destinée à rappeler aux recteurs d’académie la loi en vigueur depuis dix-sept ans en matière d’éducation à la sexualité. Et à les pousser à l’appliquer. La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait annoncé mi-juillet l’envoi de ce texte, précisant que cette éducation pourrait être l’occasion d’aborder l’égalité entre les sexes et d’insister sur des notions comme le consentement(«respect d’autrui»).Débutait alors une vaste campagne de désinformation, qui atteignait son apogée fin août, quand Marlène Schiappa s’est trouvée dans l’obligation de démentir très officiellement toutes ces rumeurs, même les plus farfelues, pour rassurer des parents d’élèves parfois inquiets, et souvent perdus.
Cette circulaire qui fait tant rugir (rougir ?) a été publiée au Journal officiel et envoyée jeudi aux recteurs d’académie par le secrétariat d’Etat à l’Egalité et le ministère de l’Education. Est-elle bien nécessaire ? S’agit-il d’un tournant radical dans l’éducation des petites têtes blondes ? Pourquoi une telle agitation ?