Publié le 22/11/2020
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Où l’isolement social conduit à l’hôpital psychiatrique
Mais peut-être un effet cathartique
Dr Alain Cohen
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Dr Alain Cohen
Collectif
Sans occulter les raisons sanitaires, trois psychologues, Gérald Bussy, Jade Mériaux et Mathilde Muneaux, s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », des dommages de cette mesure sur le développement cognitif et cérébral des plus jeunes. Ils appellent à entreprendre rapidement des études d’impact.
Publié le 19 novembre 2020
Tribune. Jeudi 29 octobre, le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, annonçait lors d’une conférence de presse qu’« actuellement, au moment des vacances scolaires, il y avait vingt-sept structures fermées sur les 21 500 que compte le pays, c’est-à-dire 0,04 % » ; que « le nombre de cas Covid sur les sept derniers jours s’établissait à 8 223 élèves, rappelons qu’il y a 12 400 000 élèves dans notre pays, soit 0,07 % » et que « l’école est donc en réalité un espace sécurisé ».
A partir de ces données, le ministre annonçait ensuite : « Le masque devient obligatoire pour tous les élèves à partir du cours préparatoire afin que ces élèves et leurs professeurs se prémunissent au maximum de tout risque de contagiosité éventuelle même si nous savons que la contagiosité des petits enfants vers les adultes est semble-t-il faible ».
Sans nier les raisons sanitaires actuelles, en tant que psychologues spécialisés en neuropsychologie, nous nous questionnons sur l’impact d’une telle mesure sur le développement cognitif et cérébral de l’enfant. D’un point de vue théorique, gérer un masque entraîne une contrainte supplémentaire puisant dans des ressources attentionnelles limitées. Maintenir son attention, en étant privé de la moitié des informations du visage et n’ayant accès qu’à une voix filtrée, demande aussi de puiser dans ces ressources attentionnelles limitées. Pour un enfant, s’exprimer à travers un masque est aussi une contrainte supplémentaire pour s’engager et participer à la vie de classe.
Valérie Lehoux,
Publié le 18/11/20L’HUMEUR DU JOUR – Mardi soir, le directeur général de la santé s’est alarmé du doublement des états dépressifs dans le pays depuis le mois de septembre. Une vulnérabilité psychique révélée alors que la psychiatrie publique est au bord de l’implosion.
Le gouvernement s’inquiète de notre santé mentale. Mardi soir, devant la presse, le directeur général de la Santé est sorti quelques instants de son habituel décompte du nombre de contaminés au Covid-19, d’hospitalisés et de décédés, pour s’alarmer d’une baisse générale du moral des Français. « Cette épidémie est stressante, anxiogène et peut générer une souffrance psychologique pour nombre d'entre nous… » Sans blague ? Nous n’avions pas attendu Jérôme Salomon pour nous en rendre compte. Mais soyons juste : l’expert nous a appris une chose. Un chiffre, terrifiant, qui confirme l’évidence : entre la fin septembre et le début du mois de novembre (alors que le deuxième confinement commençait à peine), le nombre d’états dépressifs dans le pays a… doublé. Conclusion ? « La crise sanitaire a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux Français », commente Monsieur Santé. La crise sanitaire… et son corollaire, le confinement, certes efficace pour freiner l’épidémie, mais invivable à terme.
LE 18/11/2020
À retrouver dans l'émission
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
par Nicolas Martin
Quels sont les différents types de vaccins ? Où en sont-ils ? Quels sont les critères d’efficacité ? De taux de couverture attendu ? Que sait-on des effets secondaires ? Comment expliquer que l’on puisse développer un vaccin en moins d’un an, alors qu’habituellement cela prend une dizaine d’années ?
La semaine dernière, les laboratoires Pfizer et BioNTech annonçaient à une presse médusée, dans un communiqué, avoir réussi à mettre au point un vaccin contre le COVID-19 efficace, tenez-vous bien, à 90%. Ni une ni deux, la Russie répliquait le lendemain, en assurant que son vaccin, à elle, était efficace à 92% ! Tututut… quelques jours plus tard, c’est la société Moderna qui annonce que son vaccin à elle est efficace à 94%... et la queue du Mickey est décrochée aujourd’hui par Pfizer, qui remet une pièce dans la machine en assurant que son vaccin est maintenant efficace à 95% ! Dans le grand bal de la communication des laboratoires pharmaceutiques, qui commence à virer à l’absurde, que faut-il croire, que faut-il comprendre, et que faut-il attendre ? On fait le tri ensemble aujourd’hui.
[...] Et pour faire le tour de la recherche vaccinale et démêler ce qui relève du communiqué de presse à destination des médias ou des actionnaires et de l’information scientifique fiable, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Odile Launay, professeure en maladies infectieuses à l’Université de Paris, coordinatrice du centre de vaccinologie Cochin-Pasteur et de la plateforme COVIREIVAC et Christophe d'Enfert, directeur scientifique de l’Institut Pasteur.
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Des personnalités politiques appellent à rendre le futur vaccin obligatoire, mais ce débat est faussé tant les inconnues sont nombreuses. Explications.
Par Adrien Sénécat Publié le 17 novembre 2020
Faut-il rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire ? Le débat a surgi dès l’annonce par Pfizer et BioNTech de résultats intermédiaires très positifs quant à l’efficacité de leur vaccin, lundi 9 novembre. « C’est obligatoire », tranchait dès le lendemain l’écologiste Yannick Jadot sur Franceinfo. Plusieurs autres personnalités lui ont emboîté le pas depuis, comme le président Les Républicains (LR) du Sénat, Gérard Larcher, ou encore Daniel Cohn-Bendit.
L’idée ne fait cependant pas l’unanimité. La dirigeante du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a ainsi estimé sur BFM-TV que les Français devaient rester libres « de se faire vacciner ou non ». Le gouvernement reste à ce stade prudent. S’il confiait samedi au Monde avoir la « crainte » que « les Français ne se fassent pas assez vacciner », le premier ministre, Jean Castex, ne plaide pas en faveur d’une vaccination obligatoire pour l’heure.
Derrière la multiplication des déclarations sur ce thème se cache en réalité un débat plus complexe qu’il n’y paraît. Et probablement prématuré à ce jour, tant les inconnues sont nombreuses. Explications.
Alexandra Luthereau 18 novembre 2020
Si le mensonge est condamnable dans la relation de soins, la vérité est-elle toujours bonne à dire ? Une question éthique vieille comme la médecine, que se posent autant les médecins que les personnels paramédicaux. Cet article est paru dans le n°35 d'ActuSoins Magazine (décembre 2019).
Des patients à qui on n’annonce pas, tout de suite du moins, la découverte fortuite d’une tumeur.
D’autres qui sont transférés dans un service de soins palliatifs sans en connaître le motif.
Un jeune patient à qui on n’explique pas que le traitement contre l’hypertension prescrit peut entraîner des troubles de l’érection, pour s’assurer qu’il le suive bien.
Ou encore un malade qu’on ne dément pas, quand il s’exclame, soulagé, « j’avais peur que ce soit de nouveau un cancer », après lui avoir annoncé que des métastases avaient été traitée
Publié le 18/11/2020
Alexandra Guilleron est "référente handicap". Dans son entreprise, elle aide les employés handicapés à mieux vivre leur travail au quotidien. Elle est bien placée pour comprendre leurs besoins. Car elle-même souffre d’un handicap invisible à l’œil nu.
18 novembre
En célébrant la Journée mondiale de la philosophie chaque année, le troisième jeudi de novembre, l'UNESCO souligne la valeur durable de la philosophie pour le développement de la pensée humaine, pour chaque culture et pour chaque individu.
En dehors d’être une discipline, la philosophie est aussi une pratique quotidienne qui peut transformer les sociétés et stimuler le dialogue des cultures. En éveillant à l’exercice de la pensée, à la confrontation raisonnée des opinions, la philosophie aide à bâtir une société plus tolérante et plus respectueuse. Elle permet ainsi de comprendre et d’apporter une réponse aux grands défis contemporains, en créant les conditions intellectuelles du changement.
L'UNESCO mène la Journée mondiale de la philosophie – mais ne la possède pas. Cette Journée appartient à toutes celles et tous ceux qui apprécient la philosophie.
En ce jour d'exercice collectif de la réflexion libre, raisonnée et informée sur les défis importants de notre temps, tous les partenaires de l'UNESCO sont encouragés à organiser des activités variées - dialogues philosophiques, discussions, conférences, ateliers, événements culturels et présentations diverses autour du thème général de la Journée avec la participation de philosophes, de scientifiques de toutes les branches des sciences sociales et naturelles, éducateurs, enseignants, étudiants, journalistes et autres représentants des médias et bien sûr du grand public.
Par Nos journalistes sur place, Bruno GRANDJEAN, Franck LALLEMAND, Éléonore TOURNIER, Didier FOHR, & Willy GRAFF
19 novembre 2020
Interrompu mercredi soir après le "malaise vagal" de Jonathann, le procès du meurtrier d'Alexia Daval a repris ce jeudi, son état de santé étant jugé compatible avec la suite des auditions. La matinée de ce jeudi a été dédiée au profil psychologique de l'accusé. Les experts psychiatres ont dépeint un Jonathann manipulateur, au comportement "caméléon". Jonathann Daval, un informaticien de 36 ans, doit répondre de "meurtre sur conjoint" et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
[...] La matinée de ce jeudi a été dédiée au profil psychologique de l'accusé. Une séquence essentielle, tant sa personnalité reste insondable et sujette aux débats.
Les experts psychiatres ont dépeint un Jonathann "manipulateur", "immature", "impulsif", au comportement "caméléon" ; un jeune homme présentant deux visages : celui de la fragilité et de la toute-puissance.