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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 5 février 2020

L’introuvable explication des cancers pédiatriques en France

De plus en plus de parents d’enfants malades signalent de nombreux cas – des clusters – dans des communes de France.
Par   Publié le 4 février 2020
Marie Thibaud (à g.), du collectif Stop aux cancers de nos enfants, et Lisa King, de Santé publique France Pays de la Loire, à Sainte-Pazanne, le 25 novembre 2019.
Marie Thibaud (à g.), du collectif Stop aux cancers de nos enfants, et Lisa King, de Santé publique France Pays de la Loire, à Sainte-Pazanne, le 25 novembre 2019. SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP
Sainte-Pazanne et Ligné en Loire-Atlantique, Igoville dans l’Eure, Saint-Rogatien en Charente-Maritime, Les Rousses dans le Jura… Ces communes de quelques milliers d’habitants disséminées sur le territoire ont un point commun : être l’épicentre de « clusters », avérés ou supposés, de ­cancers pédiatriques. L’épidémiologie définit le terme comme un « regroupement d’enfants de moins de 18 ans souffrant d’une même maladie dans une zone géographique et dans une période données et dont le nombre rapporté à sa population est perçu comme inhabituellement élevé ». Ils ont tous été repérés par un parent ou proche de jeune patient, grâce au bouche-à-oreille. Et ces derniers cherchent désormais sans relâche des réponses à l’inexplicable.
« Quand j’ai découvert, en discutant dans les couloirs du CHU de Rouen, où ma fille de 5 ans est ­traitée depuis août 2019, que cinq autres enfants de notre petite ville étaient touchés aussi, ça m’a interpellée », raconte Charlène ­Bachelet, qui a finalement signalé « dix cas » concomitants à l’agence régionale de santé (ARS) de Normandie en octobre 2019.

L’expérimentation thérapeutique du cannabis prévue pour « septembre »

L’expérimentation concernera 3 000 patients qui souffrent de maladies graves. Au vu du délai, l’Agence du médicament envisage « d’avoir recours à des producteurs étrangers » pour fournir le cannabis.
Le Monde avec AFP Publié le 23 janvier 2020
L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France devrait débuter en septembre, a annoncé mercredi 22 janvier la directrice générale adjointe de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil, lors des premières auditions de la mission d’information parlementaire sur le cannabis lancée à l’Assemblée nationale.
« Septembre, c’est demain, c’est très proche », a-t-elle ajouté. Compte tenu de ce délai, l’ANSM envisage donc « plutôt d’avoir recours à des producteurs étrangers » pour fournir le cannabis nécessaire, car la législation française interdit actuellement la culture des plants contenant des taux supérieurs à 0,2 % de THC (tetrahydrocannabinol, l’un des principes actifs de la plante).
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Portes tournantes en psychiatrie: le CIUSSS fait appel au YWCA

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ÉLISABETH FLEURY   5 février 2020

QUEBEC
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Les femmes ayant séjourné en psychiatrie pourront être hébergées temporairement au YWCA à leur sortie de l’hôpital afin de se remettre sur pied et d’éviter une réhospitalisation, a appris Le Soleil.

Il s’agit d’une des mesures que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale veut mettre en place pour offrir un filet de sécurité aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et pouvant présenter un risque suicidaire.
Le CIUSSS a publié au cours des derniers jours un avis d’intention afin de conclure de gré à gré un contrat avec l’organisme du quartier Saint-Sacrement pour des services d’hébergement temporaire visant à «répondre aux besoins de femmes hospitalisées en psychiatrie et ayant un trouble courant de santé mentale, soit un trouble anxieux ou un trouble de l’humeur», précise l’établissement.

mardi 4 février 2020

Scandale de la Dépakine : mise en examen du groupe pharmaceutique Sanofi

Une enquête était ouverte depuis 2016 sur la commercialisation de cet antiépileptique prescrit à des femmes enceintes malgré les risques connus pour la santé du fœtus.
Le Monde avec AFP Publié le 3 février 2020
Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé lundi 3 février au soir sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » dans l’affaire de la commercialisation de l’antiépileptique de référence Dépakine.
L’enquête, ouverte en septembre 2016, visait à établir s’il y avait eu « tromperie sur les risques inhérents à l’utilisation du produit et les précautions à prendre ayant eu pour conséquence de rendre son utilisation dangereuse pour la santé de l’être humain » et couvrait la période allant de 1990 à avril 2015.
La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi, mais aussi sous des marques génériques, et est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires. Elle présente néanmoins un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus si elle est prise par une femme enceinte.

Le cancer est en forte progression dans le monde

Au rythme actuel, prévient l’OMS, le nombre de cas pourrait augmenter de 60 % dans les deux prochaines décennies, avec les pays en développement comme principales sources de nouveaux cas.
Par   Publié le 4 février 2020
Le cancer poursuit sa progression dans le monde, mais de meilleures mesures de prévention pourraient ralentir sa course et sauver plusieurs centaines de milliers de vies chaque année, en particulier dans les pays en développement et les pays émergents. Voilà, en substance, les messages clés de deux volumineux rapports rendus publics, mardi 4 février, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Tentative de suicide en pédopsychiatrie, un lien avec le QI ?

Publié le 29/01/2020





Si certaines études suggèrent l’existence d’une « corrélation négative » entre le Quotient Intellectuel (QI) et des tentatives de suicides, d’autres indiquent plutôt un lien opposé (par exemple, une éventuelle « corrélation positive » entre QI et tentatives de suicide, chez des patients schizophrènes).


Comme cette association demeure en fait toujours controversée, et qu’aucune étude sur ce thème ne semblait encore avoir été réalisée dans un contexte de « trouble bipolaire pédiatrique » (TBP), une équipe de Porto Alegre (au Brésil) a examiné ces relations entre QI et tendances suicidaires chez 63 enfants ou adolescents de moins de 18 ans, recrutés parmi des patients ambulatoires avec un diagnostic de TBP (de type I, II ou « non autrement spécifié », selon les critères du DSM-IV révisé). Ce choix nosographique s’explique par la prévalence-vie entière élevée (environ 20 %) des tentatives de suicide chez les sujets souffrant de cette pathologie.

lundi 3 février 2020

Des préposés aux bénéficiaires deviennent agents d'intervention en psychiatrie

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2020-02-03

QUEBEC

Centre de santé et de services sociaux de Gatineau.
L'Hôpital Pierre-Janet à Gatineau
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL ASPIROT

Les préposés aux bénéficiaires en milieu psychiatrique recevront une meilleure reconnaissance. Plus de 90 postes deviennent des postes d’agent d’intervention, ce que réclamait le syndicat depuis des décennies. Cela représente une hausse salariale de 82 cents de l’heure.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais (STTSSSO-CSN) se réjouit de cette victoire syndicale.
C’est le fruit de la détermination des travailleuses et travailleurs qui n’ont pas lâché le morceau et qui ont fini par forcer l’employeur à reconnaître le fait qu’ils agissent à titre d’agents d’intervention en milieu psychiatrique depuis des années, explique la présidente du STTSSSO-CSN
, Josée McMillan.


Ne me demandez plus si le racisme anti-asiatique existe vraiment

Slate.fr

Grace Ly — 

Il nous aura fallu le coronavirus pour saisir que la maladie du racisme anti-asiatique se niche dans notre chair.


«Ils mangent tout, ces gens-là», «Ça ne m'étonne pas que ça vienne de Chine, parce que l'hygiène, là-bas…», «Gardez votre virus chinois!».

L'épidémie de coronavirus 2019 n-Cov qui sévit en Chine depuis décembre 2019 a ouvert la boîte de Pandore du racisme anti-asiatique partout dans le monde. Les réseaux sociaux débordent d'insultes, les médias font gonfler la psychose, les gens se sentent autorisés à répandre leur racisme dans la rue envers des personnes perçues comme asiatiques, et les enfants répètent dans la cour d'école tout ce qu'ils entendent.
C'est moche, je vous l'accorde. L'autre jour, au café, en me voyant arriver au comptoir, un homme a gloussé en direction de ses copains: «Vite, mettez vos masques!» La pharmacie au coin de ma rue est en rupture de stock de masques chirurgicaux, alors que les professionnel·les de santé ont affirmé qu'ils étaient inutiles pour les populations saines.

Pas le premier symptôme

Ma triste expérience de Parisienne n'est rien comparée aux violences graves –exclusion, agressions– éprouvées par nombre d'Asiatiques en France, dont beaucoup ont témoigné spontanément sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #JeNeSuisPasUnVirus.
Rien de tout cela n'est normal. Rien de tout cela n'est acceptable. Le coronavirus est un prétexte, bien sûr. Le racisme anti-asiatique n'a pas été fabriqué à Wuhan, épicentre du virus en Chine: il nous hante depuis bien longtemps. La peur de la maladie a dévoilé les vrais visages et gratté la terre fertile d'un racisme ancré dans nos mentalités.


Ouverture de l'AMP à toutes les femmes : les CECOS appellent à encourager le don de sperme

PAR 
COLINE GARRÉ -  
PUBLIÉ LE 03/02/2020




Crédit photo : S. Toubon
« C'est une révolution, un défi auquel il faut s'adapter », reconnaît la Pr Catherine Metzler-Guillemain, responsable du service de Biologie de la Reproduction - CECOS à l’Hôpital de la Conception (AP-HM, Marseille), en évoquant l'ouverture de l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux couples de femmes et aux femmes seules, à l'occasion du Congrès Pari(s) Santé femmes, qui s'est tenu sous l'égide du Collège national des gynécologues et obstétriciens français du 29 au 31 janvier. 
Repoussant panique et idéologie, la cheffe de service se veut pragmatique face aux modifications apportées par la troisième révision des lois de bioéthique depuis 1994. « Il faut renforcer l'activité du don de spermatozoïde », exhorte-t-elle.

Quelques chiffres

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Le 3 février 2020

Toutes les propositions de l’ARS ne sont pas encore chiffrées : néanmoins, quelques indications sont données sur les sommes consacrées par l’ARS au projet de santé du territoire Sundgau. Ainsi, pour la Maison périnatale qui remplace désormais la maternité d’Altkirch, l’accompagnement financier de l’ARS s’élève en investissement à 60 270 € et en fonctionnement à 266 000 € ; en fonctionnement, pour les sages-femmes se déplaçant avec le Smur, à 20 000 € ; pour le développement des prises en charge obstétricales à domicile dans le sud Alsace, à 85 000 € cette année et à 50 000 € en 2021 ; pour la formation et l’accompagnement des personnels (diplômes échographie, préparation à la naissance, rééducation périnéale) à 330 000 € ; pour la mise en place d’une ambulance dédiée à l’urgence pré-hospitalière, à 30 000 € (expérimentation de trois mois) ; pour la création d’une communauté périnatale de territoire, à 25 000 € (pour Altkirch et Thann) ; pour la création d’un hôpital de jour de psychiatrie pour les adolescents (à Mulhouse), à 800 000 € ; pour l’antenne de la Maison des adolescents (à Altkirch), à 60 000 € ; pour le maintien de l’antenne de dépistage de handicaps chez les enfants (à Mulhouse), à 140 000 €.


Rencontres Images Mentales 2020

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Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, "l’urgence dure depuis 30 ans"

Textes Pierre LAURENT  le 3 février 2020

Représentant seulement 0,73 % des professeurs de médecine, la spécialité est de moins en moins prisée, alors que les besoins vont croissant. Une situation d’urgence qu’a soulignée en ce début d’année au Sénat le sénateur haut-saônois Michel Raison. État des lieux.

Non seulement, il faut douze ans environ pour former un professionnel mais la spécialité paraît moins concrète que la psychiatrie adulte. Photo archives ER

« Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, l’urgence dure depuis 30 ans », a tonné récemment le sénateur haut-saônois LR Michel Raison à l’occasion d’un débat sur la question au palais du Luxembourg. « Comme j’avais 4 minutes de parole et que je suis administrateur à Saint-Rémy, très gros hôpital psychiatrique en Haute-Saône qui couvre également une partie du Doubs, j’ai sollicité le directeur et les médecins qui ont fait émerger cette problématique. »
Une situation critique qui semble avant tout due au manque de praticiens. « C’est général à la France et nous sommes dans la moyenne », atteste le Dr  Jean-Paul Olivier, psychiatre et chef de service du pôle adolescent de l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard. « Comme la plupart des spécialités, nous pâtissons de la conséquence à long terme du numerus clausus des années 1990. Trente ans après, la relève n’est pas au rendez-vous et les départs en retraite ne sont pas comblés. »

INTERVIEW Loi bioéthique : «Pour moi, un enfant désiré est un enfant heureux»

Par Catherine Mallaval, photos Denis Allard et Laure Equy — 




Photo Denis Allard pour Libération


Médecin et sénateur LR, Alain Milon détonne à droite pour ses opinions pro-PMA et GPA. A la veille du vote sur le texte au Sénat, il revient sur les points de friction et défend l’idée d’une famille définie par le «projet parental» plutôt que par la biologie.