Dans une tribune au « Monde », le philanthrope américain insiste sur l’importance de la concertation internationale et le dépassement des égoïsmes pour vaincre la pandémie. Il suggère aux dirigeants mondiaux des mesures à prendre dès maintenant.
Tribune. Ces dernières semaines, je me suis entretenu avec des dizaines d’experts à propos du Covid-19 et les faits montrent clairement que la maladie ne frappe pas tout le monde de la même manière : elle tue davantage les personnes âgées que les jeunes, les hommes que les femmes et touche les plus démunis de manière disproportionnée. Il n’existe en revanche aucune donnée montrant que le Covid-19 discrimine en fonction de la nationalité. Le virus SARS-CoV-2 ignore totalement les frontières.
J’aborde ce point car depuis que le monde a découvert l’existence de ce virus, début janvier, les gouvernements se sont concentrés sur leur propre réponse nationale : comment protéger les personnes résidant sur leur territoire ? Ce qui est compréhensible. Mais face à un virus aussi contagieux et largement répandu, les dirigeants doivent également comprendre que tant que le SARS-CoV-2 est présent quelque part, il nous concerne tous.