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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 1 mars 2019

Débat - "La télémédecine, un plus… mais pour quelles professions de santé ?"

28.02.19

A ne pas rater ce soir : l'émission en direct "Les jeudis des professions de santé", s'intéressera à la télémédecine, son développement, ses acteurs, et la place de chacun dans ce dispositif qui se veut innovant mais... Médecins, pharmaciens, infirmiers... en débattront. Nous serons particulièrement attentifs au point de vue infirmier défendu par Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière.  
interrogation
La télémédecine : quelle place pour chacun des professionnels de santé impliqué dans ce dispositif qui se veut innovant et performant ?
La soirée en direct sur Fréquence Médicale, animée par Jean-François Lemoine (médecin Journaliste) et Nicolas Leblanc (médecin de santé publique), s’intéressera à la thématique suivante : "La télémédecine, un plus… mais pour quelles professions de santé ?" En effet, si les médecins sont en train de rentrer de plein pied dans le sujet, volontaires ou contraints, qu’en est-il des autres professions ? Les expériences débutent chez les pharmaciens, les infirmiers sont assez vindicatifs sur le sujet...

Les femmes dangereusement oubliées dans la conception des objets du quotidien

Par Marlène Thomas — 
Au niveau international, la plupart des mannequins de crash-test sont encore moulés sur le corps d’un homme d’1,70 m et 76 kilos.
Au niveau international, la plupart des mannequins de crash-test sont encore moulés sur le corps d’un homme d’1,70 m et 76 kilos.Photo Bertrand Guay. AFP

Adaptés à des normes masculines, toilettes, téléphones ou dispositifs de sécurité présentent souvent des inconvénients, voire des risques pour les femmes. C'est ce que démontre la journaliste britannique Caroline Criado-Perez dans un extrait de son ouvrage, publié par le «Guardian».

LE 21 MARS, C'EST AUSSI LE PRINTEMPS DE LA PSYCHIATRIE !

Publié le 27 Février 2019


Le 21 mars, c'est aussi le printemps de la psychiatrie !

Le Mouvement pour un printemps de la psychiatrie appelle à une journée nationale de mobilisation le 21 mars à Paris et dépose un "préavis de rêve" ...
La psychiatrie veut sortir d’une insupportable hivernation qui a vu prospérer chambres d’isolement et contentions. Les formations initiales, réduites à leur portion congrue, ne savent plus que décliner des pseudos-compétences, de vagues savoir-faire, qui ne permettent plus de penser la clinique contemporaine.
La science est mise au service du pouvoir économico-politique et ne sait plus qu’énoncer : « Le cerveau ! Le cerveau vous dis-je. Il faut plein d’euros pour la neuro. Et des roupies pour la psychiatrie. »
Les usagers promus pairs-aidants aujourd’hui ne sont que des faire valoir, les dernières têtes de gondole des think tanks néolibéraux, alors qu’une reconnaissance du savoir expérientiel et du potentiel soignant de tous leur sont déniés.
Attention, les blouses ne réussiront bientôt plus à enfermer les soignants !

Schizophrénie : quel sont les effets des traitements psychotropes additionnels à une monothérapie antipsychotique ?

Univadis

Par Agnès Lara   20 févr. 2019

Chez les patients schizophrènes suivant une monothérapie antipsychotique, l’adjonction d’un antidépresseur est associée à une réduction du risque d’hospitalisation psychiatrique et d’admission en service d’urgence psychiatrique, par comparaison à l’ajout d’un second traitement antipsychotique. Ces résultats confortent ceux déjà observés sur des patients scandinaves. En revanche l’ajout d’une benzodiazépine ou d’un régulateur de l’humeur apparaît plus délétère et incite à la prudence, puisque le risque d’hospitalisation et de visite aux urgences psychiatriques est augmenté sous benzodiazépines, et que le risque de mortalité est accru suite à l’introduction d’un régulateur de l’humeur, en particulier avec la gabapentine.


Plus de 800 000 morts par suicide dans le monde en 2016


En 2014, l’OMS publiait un document intitulé « Prévention du suicide – L’état d’urgence mondial ». C’était la première fois que l’organisation publiait un rapport en la matière. Elle dénombrait environ 800 000 décès par suicide chaque année dans le monde, chiffre suffisamment alarmant pour justifier l’intitulé du rapport. Ce constat était à l’origine de l’élaboration d’un plan destiné à encourager les pays à développer ou à renforcer leurs stratégies de prévention du suicide « selon une approche multisectorielle de la santé publique ». Mais en janvier 2018, seulement 28 des 194 membres de l’OMS déclaraient avoir mis en place une stratégie nationale de prévention.

Un retour en arrière

Des années 1960 à nos jours la psychiatrie a connu un véritable retour en arrière.
[...] Un constat s’impose : l’espoir porté par le désaliénisme dans les années 1960 mais aussi durant la période anti-psychiatrique des années 1970, a été détourné et récupéré dans une logique gestionnaire qui n’était pas celle que les promoteurs de la sectorisation avaient entendu promouvoir.
A été formée ce qu’il faut se résoudre à considérer comme étant une caste sociale d’inférieurs de statut, frappés de multiples incapacités, à l’instar des castes sociales d’inférieurs de l’ancien régime ou de pays du tiers-monde qui n’ont pas acté l’abolition du féodalisme et des statuts de naissance. Cette caste spécifique est celle des personnes dites « malades mentales », que nous préférons appeler des «personnes psychiatrisées ».
Cette caste médico-sociale pose à l’État des problèmes de gestion d’autant plus accrus que la file active des personnes psychiatrisées est passée d’environ 200 000 personnes entre le secteur psychiatrique public et le secteur privé en 1971, au moment où est prise la circulaire du 19 janvier 1971 relative à l’élaboration de la carte sanitaire dans le domaine de la psychiatrie janvier 1971, à 2, 4 millions de personnes en 2016 pour la seule psychiatrie d’exercice public en incluant les établissements psychiatriques privés investis d’une mission de service public [1]. Soit, en 45 ans, une multiplication par douze de la file active des personnes psychiatrisées.

Ressources Formation Encephale : Aspergirl, ou quand la neuroatypie entraîne des risques de santé majeurs

Univadis

Dr Dominique-Jean Bouilliez   19 févr. 2019

Le syndrome d'Asperger n'est pas une maladie, encore moins une maladie psychiatrique ! Et il n'est pas un déficit ni un handicap mental. Le syndrome d'Asperger qui fait partie de ce que l'on nomme les TSA ou Troubles du Spectre de l'Autisme, affecte essentiellement les interactions sociales et la communication avec le monde de manière générale. Les chiffres du CDC américain laissent entendre que, sur l'ensemble de la planète 1/59, voire 1/35 enfants âgés de 0 à 12 ans souffrent d'un trouble du spectre autistique. Selon Séverine Leduc-Destribats (Psychologue-psychothérapeute, Paris), ces chiffres qui montrent une nette augmentation de prévalence sont liés autant à un meilleur diagnostic et à l'extension des critères qu'à l'impact des facteurs environnementaux. Actuellement, le ratio est de 1 femme pour 4 hommes, un ratio qu'il faudra certainement revoir à la hausse car les femmes avec trouble du spectre de l'autisme présentent généralement un phénotype particulier marqué par de meilleures stratégies de compensation et de camouflage des difficultés. Véritables 'caméléons sociaux', ces femmes voient donc très souvent l'âge du diagnostic retardé de manière significative.

Neurodiversité plutôt qu'anomalie



Les lourdes conséquences sur la santé du travail posté et du travail de nuit

Univadis

Par Nathalie Barrès    25 févr. 2019

En France, 20 à 25% des salariés ont un travail de nuit ou avec des horaires décalés (TNP). Des analyses ont été réalisées par la Société française de médecine du travail et 8 autres sociétés savantes sous l’égide de la Haute Autorité de Santé (HAS) et ont conduit à des recommandations de bonne pratique1. En 2018, c’était le tour de l’ANSES de donner un avis sur le sujet2. Cet article publié dans la revue Médecine du sommeil a pour objectif de communiquer de nouveau sur les éléments de certitude des risques liés au TNP ainsi que sur les mécanismes physiopathologiques (admis et hypothétiques) sous-jacents.


«Il y a une manière très française d’envisager les violences sexuelles»

Par Virginie Ballet — 
«Le Verrou», par Fragonard, 1777. Le sens de l’œuvre exposée au Louvre demeure incertain : scène galante ou viol  ?
«Le Verrou», par Fragonard, 1777. Le sens de l’œuvre exposée au Louvre demeure incertain : scène galante ou viol  ? Photo RMN. Stéphane Maréchalle



Dans un essai, la militante féministe Valérie Rey-Robert dénonce la culture du viol historiquement ancrée dans notre société et confortée par une prétendue tradition galante.

C’était mi-février. Sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste, Jean-Marie Bigard se lance dans une «blague» sur le viol : l’histoire d’une femme consultant un médecin pour une déchirure, et à qui le praticien demande de se dévêtir. «Et là, il la chope par le chignon, il défouraille, il l’attrape par les hanches et il l’encule», enchaîne Bigard, mime à l’appui… A défaut d’être drôle, cette séquence atterrante, qui a suscité l’ire de nombreuses féministes et une douzaine de signalements au Conseil supérieur de l’audiovisuel, illustre à merveille le poids de la culture du viol dans la société française.

A Gennevilliers, les handicapés mentaux sont des serveurs comme les autres

  • Johanna Seban    
  • Publié le 28/02/2019



    Judith Dinis, 21 ans, serveuse et cuisinière à La Croisée des Mondes, à Gennevilliers.  
    Judith Dinis, 21 ans, serveuse et cuisinière à La Croisée des chemins, à Gennevilliers.  © Remy Artiges pour Télérama
    Judith Dinis est serveuse à La Croisée des Chemins, resto associatif, ouvert en janvier dernier, qui œuvre pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées intellectuelles. 

    En cette fin de matinée, Judith, 21 ans, ajuste les couverts de trente-six tables. Trois autres personnes assurent le service de ce restaurant ouvert en janvier à Gennevilliers. La Croisée des Chemins, gérée par l’Apei (1) , emploie en salle et en cuisine, des travailleurs en situation de handicap intellectuel. « A l’école, je n’y arrivais pas, confie Judith.Je redoublais, ce n’était pas pour moi. » Après un passage par un IME (institut médico-éducatif), elle est arrivée à l’Esat Le Castel, qui œuvre pour l’insertion professionnelle de personnes handicapées. « J’ai d’abord préparé des plateaux repas. Ici, je me retrouve en salle et ça me plaît. Je n’aime pas être cachée. Même la cuisine, c’est trop à l’écart pour moi. »


    jeudi 28 février 2019

    Rappel : "La santé mentale est devenue un outil du néolibéralisme

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    Entretien vidéo avec le psychiatre Mathieu Bellahsen, auteur du livre "La Santé mentale – Vers un bonheur sous contrôle" (Édition La Fabrique).

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    « Le contrôle de la société sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience et par l’idéologie mais aussi dans le corps et par le corps. La médecine est une stratégie biopolitique. » Voilà ce qu’affirmait Michel Foucault en 1974 lors d’une conférence à Rio. 

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    Une histoire de la folie

    La Fabrique de l'Histoire

    Par Emmanuel Laurentin


    Une histoire de la folie (4/4) : Une vie entre les murs. Paul Taesch (1874-1914)
    53 MIN
    Une histoire de la folie (4/4) : Une vie entre les murs. Paul Taesch (1874-1914)
    LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE
    LE 28/02/2019
    C'est un enfant aux colères si terribles qu'il ne goûtera jamais vraiment la liberté. Paul Taesch, orphelin, est interné dès 12 ans à l'hôpital Bicêtre....
    Une histoire de la folie (3/4) : Quelle histoire de la folie après Foucault ?
    53 MIN
    Une histoire de la folie (3/4) : Quelle histoire de la folie après Foucault ?
    LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE
    LE 27/02/2019
    La thèse de doctorat de Michel Foucault, publiée en 1961 sous le titre "Folie et déraison. Histoire de la folie à l'âge classique", fut un événement intellectuel...
    Une histoire de la folie (2/4) : La folie à Paris
    52 MIN
    Une histoire de la folie (2/4) : La folie à Paris
    LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE
    LE 26/02/2019
    Les fous ont-ils une place dans la ville ? Plongée dans ce Paris des aliénés, pour explorer la façon dont la capitale a pu éloigner, enfermer, ou soigner...
    Une histoire de la folie (1/4) : Furor, furiosus. La folie au Moyen Âge
    52 MIN
    Une histoire de la folie (1/4) : Furor, furiosus. La folie au Moyen Âge
    LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE
    LE 25/02/2019
    Emmanuel Laurentin s'entretient aujourd'hui avec l'historienne Maud Ternon pour explorer les différentes acceptations de la folie dans la société médiévale....

    Marin KARMITZ "Etranger Résident" PSYCHANALYSE, ART ET IMAGES Cycles de Conférences Alain Vanier


     

    Souffrance au travail : SPS organisera des formations partout en France pour les soignants

    Amandine Le Blanc
    | 27.02.2019
    En trois d’existence, l’association soins aux professionnels en santé(SPS), a mis en place toute une batterie de mesures pour lutter contre la souffrance au travail des professionnels de santé. Une plateforme téléphonique d’écoute, des structures de soins dédiées partout en France ou encore le 1er réseau national psychosocial en France sont déjà en place. L’association et ses partenaires décident aujourd’hui de déployer tout un panel de formations à destination des professionnels de santé, salariés et libéraux, pour la prise en charge et la prévention des risques psychosociaux chez les soignants.

    "On pourra devenir des extraterrestres!"



    26 février 2019

    ©Serge Delaunay

    Au musée Art et Marges, rencontre du troisième type entre deux fanatiques de l’espace: Serge Delaunay et André Robillard.

    "Le futur lointain c’est notre période préféréé pour vivre sur Pluton malgré tout"(sic), peut-on lire sur l’un des tableaux de Delaunay dans la nouvelle exposition du musée bruxellois Art et Marges, "Rencontres intergalactiques". Ce futur lointain y est exploré par deux figures majeures de l’Art brut, Serge Delaunay et André Robillard. Les deux artistes, qui se sont rencontrés pour l’occasion, occupent densément les salles d’exposition. Les murs, les plafonds et même la vitrine du musée ont ainsi été investis.
    ©Robillard

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