L’ Inter Syndicat national des internes des hôpitaux (Isnih) a publié une enquête menée auprès des internes montrant que souvent les temps de repos obligatoires des internes en médecine – dits “repos de sécurité” – ne sont pas respectés.
Ce “repos de sécurité” obligatoire après chaque garde de nuit devrait être de 11 heures pour éviter que les internes n’accomplissent des services de plus de 24 heures. Cette étude montre que pour 21 % des internes la règle n’est pas respectée notamment dans les Chu (20 000 internes).
L’Isnih entend “attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce bilan accablant des conditions de travail – déplorable et illégal – de milliers d’internes en médecine”. C’est surtout le cas en chirurgie, en gynécologie-obstétrique et pour les spécialités médicales (cardiologie, médecine physique et réadaptation, etc.).