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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 septembre 2022

Activité physique : la HAS facilite la prescription au quotidien

Publié le 

La Haute Autorité de Santé publie un nouveau guide de prescription et de consultation et des fiches d’aide à la prescription de l’activité physique déclinées par pathologie, dont une pour les troubles schizophréniques et une autre pour la dépression.

L’activité physique limite le risque de récidive de certains cancers du sein, diminue par deux le risque de passage d’un état prédiabétique à un diabète… : l’activité physique doit définitivement être considérée comme un traitement à part entière et prescrite à ce titre. De nombreuses étapes ont été franchies, avec celle importante, le 2 mars dernier, de l’adoption d’une loi visant à favoriser le développement du Sport santé. Cette loi, entre autres, ouvre la prescription d’Activité Physique Adaptée (APA) à l’ensemble des médecins et en élargit le champ d’application. 

L’activité physique représente, à chaque période de la vie, un atout santé dont les bénéfices sont nombreux et largement établis. Dans les maladies chroniques, maladies cardiovasculaires et respiratoires, diabètes, obésité, arthroses, etc., l’activité physique est une thérapeutique à part entière – seule ou en association avec d’autres traitements médicamenteux ou non médicamenteux. Elle doit être adaptée pour tenir compte de l’état de santé physiologique et psychologique du patient, et encadrée par un professionnel spécifiquement formé. Plus largement, les bénéfices de l’activité physique sur l’état de santé, la condition physique, le maintien de l’autonomie chez les personnes âgées ainsi que sur la qualité de vie des populations à tous les âges de la vie sont avérés.

Une palette d’outils 

Si le contexte est favorable à la diffusion des connaissances sur le sujet, des freins à son déploiement effectif persistent. En effet, beaucoup de patients éprouvent une certaine appréhension à pratiquer une activité physique alors qu’ils sont malades ou âgés, tandis que les médecins sont encore peu nombreux à la prescrire. Pourtant, le rôle du médecin est essentiel pour sensibiliser les personnes les plus éloignées de l’activité physique (personnes atteintes d’une affection de longue durée, personnes souffrant d’une maladie chronique, personnes âgées fragiles, personnes en situation de handicap) et les accompagner vers un mode de vie physiquement plus actif, moins sédentaire, en sécurité, si possible en toute autonomie, et tout au long de la vie.

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CheckNews Le syndicat FO des médecins hospitaliers soutient-il le covido-sceptique Christian Perronne ?

par Luc Peillon  publié le 13 septembre 2022

Publié sur le site BonSens, un communiqué du SNMH-FO défend l’ancien chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l‘hôpital de Garches, convoqué ce mardi devant l’ordre des médecins d’Ile-de-France.
Question posée par Bertrand, le 8 septembre.

Vous nous interrogez sur le soutien apporté par un syndicat de médecins au professeur controversé Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), figurant sur le site BonSens. Sur cette plateforme covido-sceptique figure effectivement une lettre du syndicat national des médecins hospitaliers Force ouvrière (SNMH-FO), dont les auteurs s’inquiètent du sort qui sera réservé à ce défenseur de l’hydroxychloroquine – et pourfendeur des vaccins anti-Covid-19 – lors de son passage, ce mardi, devant la chambre disciplinaire du Conseil régional d’Ile-de-France de l’ordre des médecins.

Psychothérapeutes, psychologues, travailleur.ses sociaux.les ou psychoéducateur.rices

Le jeudi 15 septembre 2022

QUEBEC

ENGAGEZ-VOUS DANS LE MILIEU COMMUNAUTAIRE EN OFFRANT DES ATELIERS DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE!

Le service de psychothérapie du Centre St-Pierre est à la recherche de psychothérapeutes, psychologues, travailleur.ses sociaux.les ou psychoéducateur.rices  pour se joindre à son équipe. 

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Une médiation à venir pour le remboursement des séances de psy

Publié

LUXEMBOURG – La Caisse nationale de santé a constaté ce mercredi l’échec des négociations avec la Fédération des associations représentant les psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux), pour le remboursement des séances.

La Caisse nationale de santé (CNS) a constaté ce mercredi, l’échec des négociations avec la Fédération des associations représentant les psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux), pour le remboursement des séances, indique-t-elle ce mercredi, dans un communiqué. 

La CNS note avoir décidé d’initier la procédure de médiation pour «accélérer la prise en charge des prestations des psychothérapeutes». Contactée par L'essentiel, Catherine Richard, la présidente de la Fapsylux, se dit «surprise» de la décision de la CNS. Elle espère que grâce à la médiation, la Fédération «disposera d’une oreille attentive».


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"Open Dialogue" : guérison de 80 à 85% des schizophrénies en Finlande, Laponie de l’Ouest

 Les schizophrenies 

Auto-support, entraide et informations

Au nord de la Finlande, tout près du cercle arctique, un groupe de thérapeutes familiaux innovateurs ont converti le système traditionnel local en santé mentale – système qui avait, dans le passé, démontré les pires résultats en matière de guérison de la schizophrénie –, en un système qui démontre à présent les meilleurs taux de guérison des individus ayant souffert une première crise psychotique. Ils appellent leur approche le Dialogue ouvert.

Leurs principes, qui peuvent paraître radicaux à l’ère des cocktails de médicaments et des hospitalisations forcées, sont étonnamment simples. Ils voient leurs clients qui sont en crise immédiatement, et souvent sur une base quotidienne, jusqu’à ce que la crise soit résorbée. Ils évitent l’hospitalisation et ses effets de stigmatisation, lui préférant les visites à open dialogue de la part des thérapeutes. De plus, ils évitent la prise de médicaments antipsychotiques dans la mesure du possible, ce qui peut être une pratique controversée.

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Cet hiver, tous fous de la cagoule


Autrement appelé passe-montagne ou balaclava, l’accessoire aux origines belliqueuses s’apprête à faire son entrée dans le vestiaire des jeunes et moins jeunes. 

S’il est interdit de cacher complètement son visage dans l’espace public (au risque de devoir payer une amende de 150 euros), sur les réseaux sociaux, le port de la cagoule en version intégrale est en passe de trouver son public. Se masquer outrancièrement le visage dans des posts et autres stories – ce qui a des airs d’oxymore on vous l’accorde – sur TikTok ou Instagram apparaît comme un signe extérieur de rébellion et pourrait être le pendant mode d’un autre accessoire porté depuis deux ans : le masque.

Astrologie : le charme discret du rideau de fumée

© RF, Radio France

À propos de la série


Pour LSD, Léa Capuano interroge la place de l’astrologie dans notre société : rares sont en effet ceux qui ne peuvent pas citer leur “signe”. Pourquoi, alors qu’elle perd son caractère scientifique à la fin de la Renaissance, persiste-t-elle ? 


Au départ, il y a cette observation : l’astrologie semble partout. Dans la presse (même sérieuse), dans les discussions informelles, sur les étagères de librairies... Cette relation au ciel ne date pas d’hier : 2500 avant J-C, les Mésopotamiens pratiquaient déjà l’astrologie. Néanmoins, si l’astrologie et l’astronomie partagent une longue histoire commune, elle s’arrête en Occident au tournant du 17è siècle, avec la sophistication des instruments d’observation et la méthode scientifique qui s’impose.


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samedi 10 septembre 2022

Les rencontres du Papotin












Nouveauté

1er numéro, le samedi 3 septembre à 20.35

Un magazine atypique, des rencontres et des questions inattendues, des regards croisés spontanés, libres, profondément humains sur la vie et sur le monde.

Des interviews sans filtre

À partir du samedi 3 septembre à 20.35, France 2 propose Les rencontres du Papotin. Ce nouveau magazine d’interviews atypiques reprend l’ADN du journal Le Papotin, dont la rédaction (40 à 50 jeunes) est composée de  journalistes, non professionnels, porteurs de trouble du spectre autistique. À chaque épisode, une personnalité singulière est interviewée sans filtre et sans animateur vedette. Lors de cette rencontre, les règles du jeu sont simples : « on peut tout dire auPapotin, mais, surtout, tout peut arriver ! ». 


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Rentrée scolaire : à l’école, le corps malmené des enfants

Par    Publié le 01 septembre 2022

Le corps reste un impensé dont l’école peine à se saisir, occupée qu’elle est à éduquer l’esprit. Au cœur du problème, les toilettes, évitées par les enfants car souvent jugées sales, voire dangereuses.

A l’école élémentaire de Borderouge, à Toulouse, le 16 avril 2020.

Si l’on souhaite améliorer le bien-être des enfants, priorité assumée par le nouveau ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye, pourra-t-on encore faire abstraction de leur corps ? Car à bien y regarder, une journée de classe est aussi un enchaînement de contraintes physiques.

vendredi 9 septembre 2022

Les maux et les phrases, et autres nouvelles du soin


 



Année d'édition : 2022

Des histoires de psychiatrie et d'amitié, une certaine dinguerie, des institutions qui vont bien, d'autres au bord de la rupture, des histoires d'écriture et de rencontre : des maux remis en ordre pour faire des phrases porteuses de sens. À travers une série de courtes nouvelles on entend tour à tour un psychologue qui écrit sa colère à l'Aide sociale à l'enfance, un jouet qui parle depuis le fond d'un tiroir, une jeune femme qui se réapproprie sa langue grâce à l'écriture, les... 


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Quelle dose d'incertitude peut-on supporter ?

Vendredi 9 septembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

Et si la certitude était le vrai problème ? ©Getty

Résumé

L’incertitude a quelque chose d’insoutenable. Et si, finalement, ce n’était pas la certitude qui, au contraire, était invivable ?


avec :

Frédéric Worms (Professeur de philosophie contemporaine à l’ENS, directeur adjoint du département des Lettres et membre du Comité consultatif national d’éthique, producteur à France Culture), Mathias Girel (Maître de conférences au département de philosophie à l'ENS-PSL, Directeur du Centre Cavaillès, USR République des Savoirs (CNRS-ENS-Collège de France) et Directeur de l’UMS 3610 Centre d’archives en Philosophie, Histoire et Edition des Sciences.).


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Analyser les suicides et tentatives de suicides en milieu de soins pour en limiter la survenue

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Mis en ligne le 08 sept. 2022

A partir de l’analyse des 795 cas de suicides et tentatives de suicides déclarés dans le cadre du dispositif national de déclaration des événements indésirables graves associés aux soins entre mars 2017 et juin 2021, la HAS publie aujourd’hui :

  • le rapport d’analyse des circonstances et des causes de ces 795 évènements assorti d’enseignements et préconisations aux établissements en vue de réduire leur survenue ;
  • un nouveau « Flash sécurité patient », illustré par 4 cas pour sensibiliser les professionnels de santé à la gestion des risques de suicides et tentatives de suicide.

Les suicides et tentatives de suicide occupent par leur nature une position particulière parmi les événements indésirables pouvant survenir lors de la prise en charge d’un patient en établissement de santé ou lors de l’accompagnement d’une personne en structure sociale ou médico-sociale. Par cet acte, la personne se met en effet en danger intentionnellement en vue de mettre fin à une souffrance insoutenable.A partir de l’analyse des 795 cas de suicides et tentatives de suicides déclarés dans le cadre du dispositif national de déclaration des événements indésirables graves associés aux soins entre mars 2017 et juin 2021, la HAS publie aujourd’hui :

  • le rapport d’analyse des circonstances et des causes de ces 795 évènements assorti d’enseignements et préconisations aux établissements en vue de réduire leur survenue ;
  • un nouveau « Flash sécurité patient », illustré par 4 cas pour sensibiliser les professionnels de santé à la gestion des risques de suicides et tentatives de suicide.

Les suicides et tentatives de suicide occupent par leur nature une position particulière parmi les événements indésirables pouvant survenir lors de la prise en charge d’un patient en établissement de santé ou lors de l’accompagnement d’une personne en structure sociale ou médico-sociale. Par cet acte, la personne se met en effet en danger intentionnellement en vue de mettre fin à une souffrance insoutenable.

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Les Prix des équipes soignantes en psychiatrie 2022 sont attribués à …

Publié le 

Les équipes lauréates des Prix des équipes soignantes 2021 lors de la 7e édition des Rencontres soignantes en psychiatrie à Paris (Centre des Congrès – La Villette)

Initié par la revue Santé mentale et soutenu par la Fondation de France, le « Prix équipes soignantes en psychiatrie » encourage et récompense des démarches et projets de soinsPour cette septième édition, 72 équipes soignantes ont candidaté dans des domaines très variés : ambulatoire, recherche, réhabilitation psychosociale, milieu associatif, hospitalisation… Le jury a choisi de récompenser les projets suivants :

1 er Prix (3 000 euros) : Radio mobile Paris (GHU Paris Neurosciences) – Pôle précarité

Radio mobile Paris est un dispositif radiophonique de groupe ouvert, mobile et musical mis en place par deux infirmières du pôle précarité du GHU et deux artistes du collectif « Por que no », l’un réalisateur radio, l’autre pianiste. Cet atelier thérapeutique s’adresse aux personnes en situation de grande précarité suivies par les équipes mobiles psychiatrie précarité du GHU. Radio mobile Paris propose un espace de parole et de création basé sur l’improvisation et la musique. L’objectif est de créer du lien à travers un micro et de favoriser l’accès aux soins psychique aux personnes en situation d’exclusion.

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Suicide et postvention : fiches repères pour les professionnels de santé

8 septembre 2022 


Avec le soutien de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, l’Institut régional Jean Bergeret a réalisé 3 fiches repères sur les enjeux et les démarches de postvention spécifiques aux milieux sanitaires et médico-sociaux. Retrouverez ces outils sur notre page.













La postvention collective désigne l’ensemble des interventions à déployer auprès des personnes appartenant aux milieux de vie fréquentés par la personne décédée par suicide ou témoins d’un suicide : prise en charge psychologique des personnes, communications internes ou externes, etc.

En moyenne, un suicide endeuille 10 proches et impacte plusieurs dizaines de personnes. Ainsi, la mise en place d’une démarche de postvention au sein d’une institution doit être anticipée afin de prévenir les conséquences négatives pour l’ensemble des personnes exposées à un suicide.

Pour aider les établissements de santé et les structures médico-sociales dans cette démarche, lInstitut régional Jean Bergeret et l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes mettent à leur disposition 3 fiches repères.

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Flash sécurité patient - Suicide Mieux vaut prévenir que mourir

FLASH SÉCURITÉ PATIENT - Mis en ligne le 08 sept. 2022

Contexte

La France fait partie des pays européens les plus touchés par le suicide. En effet, en 2016, on comptait 9 300 décès par suicide en France métropolitaine. A ce chiffre s’ajoutent environ 200 000 tentatives de suicide par an donnant lieu à un contact avec le système de soins. Le suicide est la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la deuxième chez les 15-24 ans, après les accidents de la voie publique.

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Prévention du suicide en SSIAD, SPASAD et EHPAD : formation régionale

8 septembre 2022

Formation ARA


Le Pôle formation santé a été retenu par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes pour proposer 2 actions de formation. Elles ont pour objectif de prévenir les risques suicidaires et d'apporter des outils aux professionnels pour leur pratique.


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Consultation chez un psychologue : comment se faire rembourser ?

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Vous souhaitez prendre un rendez-vous chez un psychologue et vous vous demandez si la consultation sera remboursée par la Sécurité sociale ? Tout dépend de la nature de vos troubles et du statut du professionnel vers qui vous vous tournez. Découvrez quelles sont les règles de prise en charge du psychologue depuis avril 2022, le prix d’une consultation psyet pourquoi il est intéressant de souscrire une mutuelle.

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Découverte d’une molécule clé dans le cerveau

Lundi, 05/09/2022

Découverte d’une molécule clé dans le cerveau

Cette découverte est une bonne nouvelle pour les personnes souffrant de douleur chronique, et la promesse de pouvoir disposer d’une alternative aux opioïdes. En effet, les opioïdes sont des médicaments addictifs et qui nécessitent une augmentation des doses au fil du temps pour rester efficaces. Mais l’équipe de l’Université de Calgary (Canada) vient de découvrir une molécule dans le système nerveux qui pourrait être une toute nouvelle clé du traitement de la douleur chronique. Cette molécule inspire même le repositionnement de certains médicaments existants.

Il s’agit précisément de médicaments anticancéreux, qui ciblent la molécule clé en question. En analysant un grand nombre de gènes importants dans la transmission de la douleur au cerveau, l’équipe du Docteur Christophe Altier, expert de la douleur inflammatoire, a identifié l'existence de cette molécule dans le système nerveux qui accroît la sensibilité à la douleur. La molécule avait déjà été impliquée dans la croissance du cancer. « L’implication la plus excitante de notre étude est que nous n'avons pas besoin de développer un nouveau médicament », commente l’auteur : « Nous montrons d’ailleurs qu'un médicament approuvé dans le traitement du cancer peut être repositionné dans cette indication ».

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L’école au défi de la grande pauvreté : « Je n’avais jamais vu des lycéens mettre de côté de la nourriture pour les copains »

Par    Publié le 8 septembre 2022

L’inflation et la crise énergétique inquiètent les acteurs de l’éducation, qui redoutent une augmentation du nombre d’élèves en grande difficulté sociale. D’autant que l’institution scolaire peine parfois à détecter les signes de précarité.

Deux familles se reposent dans une école primaire de Lyon où elles sont accueillies pour la nuit, le 2 décembre 2021.

Il y a celle qui a commandé un lit pour une élève sur Leboncoin, il y a les habitués de la paire de baskets achetée en urgence sur les fonds sociaux de l’établissement, il y a ceux qui savent détecter l’enfant qui ne s’est pas lavé, n’a pas mangé, n’a pas dormi. Après une rentrée placée sous le signe de l’inflation et de la crise énergétique, les enseignants et personnels de l’éducation habitués à accompagner les familles les plus démunies s’inquiètent. Seront-elles plus nombreuses à avoir besoin d’aide cet hiver ? Celles qui sont fragilisées depuis la crise sanitaire auront-elles encore plus de difficultés qu’avant ?

Partout où la précarité est quotidienne, la crainte d’une année « violente » se fait sentir. « Avant 2021, je n’avais jamais vu des lycéens mettre de côté de la nourriture pour les copains qui ne peuvent pas payer la cantine », commente Catherine Ambeau, professeure de lettres et d’histoire en lycée professionnel à Pessac (Gironde), qui craint que certains élèves ne puissent pas fournir le matériel nécessaire au bon fonctionnement du cours. « Nombre d’entre eux viennent me voir en me disant : “Dans un mois, j’aurai ce qu’il faut, mais là, c’est un peu dur”. »

Ce conflit qui bloque le remboursement de la psychothérapie

 PAPERJAM

Écrit par    Publié Le 07.09.2022

La CNS demande à son conseil d’administration de se prononcer sur un échec des négociations pour la prise en charge des séances de psychothérapie. Un moyen d’accélérer le processus, selon elle, alors que la Fapsylux dénonce une tentative de bloquer l’introduction d’une proposition de tarifs à la Commission de la nomenclature.

«L’amélioration de la prise en charge des traitements de souffrances psychiques par l’assurance maladie est une priorité. Toutefois, il n’est pas encore possible d’assurer une telle prise en charge pour les séances de psychothérapie, faute d’accords et malgré tous les efforts entrepris.» Mardi 6 septembre, la Caisse nationale de santé (CNS) actait, par communiqué de presse, l’échec des négociations avec la Fapsylux. Elles avaient commencé en 2017.

Pourquoi annoncer un échec des négociations, alors qu’aucune date butoir n’avait été fixée? «C’est une méthode pour passer à une étape qui permettra de rendre les choses plus rapides», explique à Paperjam un porte-parole de la CNS. «La loi prévoit désormais qu’une instance indépendante écoute les arguments des deux parties.» La Caisse nationale de santé espère une prise en charge «dans le courant de l’année 2023». Il faut toutefois noter que l’échec n’a «pas encore été décidé officiellement. Le conseil d’administration devra se prononcer à ce sujet lors de sa réunion du 14 septembre.»

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