Après la découverte du corps de sa mère à Paris, un homme de 33 ans a été placé lundi 16 février à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
Prudentes sur ce drame, les associations soulignent le désarroi des proches de personnes schizophrènes, souvent livrés à eux-mêmes en cas de crise.
![Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte.](https://img.aws.la-croix.com/2019/02/18/1201003379/Certes-dangerla-personne-ouautrui-proche-faire-hospitalisercontrainte_0_730_730.jpg)
Certes, en cas de danger pour la personne elle-même ou pour autrui, un proche peut la faire hospitaliser sous contrainte. / Julien Tromeur - stock.adobe.com
C’est le genre de fait divers qui tétanise les psychiatres et les familles, mobilisés au quotidien pour donner une autre image de la maladie mentale et pour faire voler en éclats l’association entre schizophrénie et violence. « Chaque meurtre, impliquant une personne malade, a souvent un fort écho dans les médias qui n’hésitent pas à donner des détails sordides sur le passage à l’acte », soupire Fabienne Blain, présidente du Collectif Schizophrénies.