Publié le 23-05-2022
BELGIQUE
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le 23-05-2022
BELGIQUE
E. R. le 23 mai 2022
Pédopsychiatre en CMPP
Dans le champ du soin psychique, les réformes s'imposent désormais au nom d'une idéologie hégémonique à prétention scientifique, dont le concept de "troubles neurodéveloppementaux" est un paradigme très représentatif. Au-delà des injonctions autoritaires, il convient alors d'étudier les enjeux épistémologiques et éthiques sous-jacents
"La vraie science n'est pas réductrice ni totalitaire dans son application. Elle ne se développe que sur un mode critique, dialectise le réel et surtout se conforme aux lois de son objet pour le connaitre" Tony Lainé
Au nom de quoi s’effectue actuellement le démantèlement des institutions de soin, en particulier dans le champ pédopsychiatrique ? Quels arguments scientifiques et/ou idéologiques se trouvent-ils brandis pour justifier les réformes en cours et leur conférer une légitimité, tant sociale qu’académique ?
Eh bien, il est indéniable que l’un des fers de lance de ces tendances lourdes a été l’imposition hégémonique du concept de « trouble neuro-développemental ».
Comme le souligne le Pr Bruno Falissard, « un jour nous nous sommes réveillés et avons réalisé que la notion de « trouble du neurodéveloppement » s’était subrepticement immiscée dans les esprits des pédopsychiatres de la planète au point de ne même plus susciter d’interrogation ».
Or, quelle est la genèse de cette colonisation ubiquitaire réalisée en un temps record, et ayant à la fois envahi les milieux scientifiques, les professionnels, les usagers, mais aussi les pouvoirs publics et les instances dirigeantes ?
Qu’est-ce que ce succès impérialiste vient dire des représentations collectives et des significations imaginaires sociales concernant l’enfance et le mal-être ? Quels sont les déterminants épistémiques et sociaux de cette mutation paradigmatique aux conséquences très concrètes dans l’organisation des soins et les dispositifs pédopsychiatriques ?
Rappelons à nouveau ce que dit Bruno Falissard sur ce sujet : « à partir des années 2005-2010, les psychiatres VIP ont reconceptualisé les maladies psychiatriques en adoptant un courant très antipsychanalytique », à travers notamment l’appropriation du concept de trouble neurodéveloppemental, développé outre-manche par Michael Rutter. A travers ce nouveau paradigme dominant, il s’agissait de considérer l’expression de certains « troubles » infantiles spécifiques comme une « anomalie du développement du système nerveux central qui conduit à un fonctionnement mental déviant ».
YVES BOISVERT Publié le 21 mai 2022
Le verdict de culpabilité du tueur de l’Halloween nous rappelle encore une fois qu’un verdict de « non-responsabilité » est loin d’être facile à obtenir, même dans les cas les plus étranges.
Il nous montre en même temps que depuis les grandes remises en question sur les témoins experts après le procès de Guy Turcotte, rien n’a vraiment changé. On assiste encore à des débats d’experts psychiatres avançant des thèses si opposées qu’on se demande comment elles peuvent émaner de la même « science ».
Mais gardons les psys pour la fin.
Publié le 7 avril 2022
Chez les 11-17 ans et les 18-24 ans, les passages pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur se maintiennent à des niveaux élevés, comparables (pour les 11-14 ans) voire supérieurs (pour les 15-17 ans et les 18-24 ans) à ceux observés début 2021. Les passages pour idées suicidaires restent également à un niveau élevé, observé depuis début 2022, chez les adultes de 25-64 ans et dans une moindre mesure 65 ans et plus. Dans des effectifs faibles on retient également une hausse des passages pour troubles alimentaires chez les 15-17 ans.
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Les antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés, chez de nombreux patients, à une prise de poids parfois très élevée, cette recherche de l’Université d’Aston (Birmingham), suggère des interventions non pharmacologiques permettant de mieux gérer cet effet secondaire du traitement, en particulier chez les patients atteints de schizophrénie.
Les antipsychotiques sont largement utilisés dans le traitement de la schizophrénie et d'autres maladies mentales graves. Jusqu'à 80 % des personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire sont en surpoids ou obèses. Des gains de poids allant jusqu'à 33 kg ont été rapportés avec les antipsychotiques. Cette prise de poids a des conséquences dévastatrices : l'espérance de vie est réduite de 20 ans chez les personnes atteintes de schizophrénie, en partie en raison des conséquences de cette prise de poids.
Le diabète est également signalé comme une comorbidité majeure, fréquemment associée aux antipsychotiques de deuxième génération.
21/05/2022
L’établissement de santé psychiatrique a inauguré ce vendredi 20 mai sur son site principal de Dijon de nouveaux locaux de son pôle de pédopsychiatrie. Deux unités sont regroupées pour mieux appréhender et accompagner le développement de l’enfant et de l’adolescent.
Au centre hospitalier La Chartreuse à Dijon, un double objectif est entretenu, celui de respecter le projet d’établissement 2021-2025 et d’améliorer l’offre de soins en favorisant les parcours dans une démarche partenariale avec d’autres acteurs de la santé mais aussi au sein même de la structure hospitalière et psychiatrique.
Par Annick Cojean Publié le 22 mai 2022
Connue pour ses rôles au cinéma (La Couleur des sentiments), à la télévision (la série Murder), au théâtre (Fences), mais aussi pour son combat en faveur des minorités et des femmes, Viola Davis est l’actrice afro-américaine la plus primée de l’histoire : un Oscar, deux Tony, un Emmy, un Golden Globe…
Dimanche 22 mai, le Festival de Cannes et le groupe de luxe Kering doivent lui remettre le prix Women in Motion. Il récompense la singularité et l’engagement de femmes qui, dans le domaine des arts, contribuent à transformer notre vision du monde. C’est bien ce qu’ambitionne l’actrice. A 56 ans, elle vient d’incarner Michelle Obama dans la série The First Lady, est devenue productrice pour offrir des rôles aux « peaux sombres » et publie son autobiographie.
Robin Tutenges 16 mai 2022
Symbole par excellence du psychanalyste, le divan fascine autant qu'il intimide. Qu'il ressemble plutôt à un canapé ou à un lit, qu'il soit confortable, étroit ou complètement recouvert de tapis persan comme celui de Sigmund Freud, le divan n'est jamais vraiment choisi au hasard. Et pour cause: il peut s'avérer aussi important pour l'analysant que l'analyste.
«Ça fait vingt ans qu'il est là», sourit Marie-Pierre Sicard Devillard, psychanalyste et membre de la Société de psychanalyse freudienne. Ce divan, elle l'a choisi avec son mari au moment de lancer leur cabinet dans le IIe arrondissement de Paris. «On voulait un divan qui ne soit pas un lit, ce qui n'est pas évident à trouver. C'est pour ça que j'aime particulièrement ce modèle, c'est plus un meuble de designer.»
Plaqué contre le mur d'une pièce lumineuse, le divan est sobre, discret, à l'image de la décoration minimaliste de ce cabinet que Marie-Pierre Sicard Devillard utilise seule désormais. «Il se fond dans le décor. Il est neutre. Celui qui s'y allonge peut facilement se l'approprier.»
PAR DAVID ROFÉ-SARFATI 22 MAI 2022
Camille de Preissac et sa troupe se sont saisis de Popper, une pièce peu connue de Hanokh Levin. Cette comédie existentielle fait spectacle ; elle est par la grâce des talents pluriels de chaque comédien un show drolatique et inoubliable.
Dans la pièce Popper traduite par Laurence Sendrowicz , le pitch est autant du côté du vaudeville que de la comédie russe, et il est délicieusement énorme! Alors que Shvartziska se cure le nez, son mari Shvartz entre et demande à embrasser le rikiki de sa femme, le doigt justement dont elle vient de se servir. Gênée Shvartziska refuse et Shvartz qui ne comprend pas s’en offusque, interprète le refus comme une preuve de désamour. Paniquée par le dépit amoureux injustifié de son mari, Shvartziska demande de l’aide à Popper, l’ami du couple, ce qui ajoute au désespoir de Shvartz une telle colère que le voilà souhaitant la mort de Popper.
Lise Abou Mansour 19/05/22
Publié le
Il y a toujours de l'espoir, même lorsqu'on souffre d'une maladie très rare: c'est le message important qu'ont reçu des jeunes ce dimanche à l'hôpital Shriners de Montréal.
Plus important encore, ils ont pu parler avec des adultes qui, malgré l'handicap, ont su prendre leur place.
Les enfants présents souffrent d'arthrogrypose. Cette maladie touche un enfant sur 3000 et affecte les jointures et les os du corps.
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par Franck Bouaziz publié le 23 mai 2022
Ni hasard ni coïncidence. Le rapport que l’organisation Oxfam publie ce lundi matin se veut en résonance avec le Forum économique de Davos où vont converger cette semaine dirigeants économiques et politiques venus du monde entier. Les 2 500 participants à ce sommet suisse des riches vont vraisemblablement disserter sur les risques de récession mondiale liée à l’inflation et la pénurie de matières premières sur fond de conflit en Ukraine. Avec les grandes envolées habituelles sur «le monde d’après», mais sans doute aucune proposition concrète pour réduire les inégalités qui se creusent d’année en année. Oxfam, dont le fer de lance est la lutte contre les inégalités, a donc choisi au même moment de pointer du doigt ceux qui ont amassé des profits exceptionnels durant la crise sanitaire. Quatre secteurs économiques sont plus particulièrement épinglés. A commencer par l’industrie agroalimentaire, du fait de la hausse significative du prix des denrées l’an dernier : +33,6 % selon l’agence spécialisée de l’ONU, la FAO. Une entreprise en a particulièrement profité : le groupe de négoce alimentaire Cargill qui, avec 4,9 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros) de bénéfices nets, a enregistré le résultat le plus profitable de ses 156 années d’existence. Les trois autres acteurs mondiaux du commerce de céréales et de matières premières alimentaires ont, pour leur part, affiché des profits en progression de plus de 50 % en 2021.
(Par Valérie LESPEZ, à Santexpo)
Bruno Laudat est aussi coprésident de la commission architecture et psychiatrie au sein de l'Union des architectes francophones en santé (UAFS).
Le vêtement comme base de partage. Le vernissage des dernières expositions du Musée des Beaux-Arts du Locle met en avant l’habit sous toutes ses coutures. À voir : des tableaux, issus des collections du MBAL, des photographies de costumes, signés Charles Fréger, mais aussi de la création d’art brut. Ces « Parures d’art brut » ont été créées par des personnes qui ne se savent pas artistes, à base de différents matériaux de récupération, comme des étoffes, des tissus, ou des fils. Toutes les couleurs s’y retrouvent.
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